- PseudoDemi-dieu
Caspar Goodwood a écrit:La plupart des filles... Pseudo, en es-tu bien certaine? Je pense que nous allons encore ne pas être d'accord tous les deux.
EDIT: les hommes célibataires n'ont pas fait beaucoup d'études et c'est le contraire chez les femmes célibataires (statistiquement évidemment. Lu ça dans un livre de Jean-Paul Kaufman, le sociologue)
Oui, la plupart des filles se préparent (sont formatées devrais-je dire) à devenir mère et épouse. La réussite, pour elles, passent encore souvent par une belle union et de beaux enfants.
En poussant le chariot de livres au CDI les filles me sortent des histoires de poussette ("comme ça on saura pousser nos enfants"), les garçons cherchent à se pousser l'un l'autre, à arriver avant l'autre. Je n'y peux rien. Et ça me saoule !
- AncolieExpert spécialisé
Dionysos a écrit:abricotedapi a écrit:Ah voilà, c'est donc ça la raison !Marcel Khrouchtchev a écrit:Ancolie a écrit:Quand je lis ses âneries, je me dis que c'est du pain béni pour ceux qui sont contre les adoptions pour les couples de même sexe!
Ce n'est sans doute pas un hasard si cela sort maintenant
Je comprends mieux maintenant, je trouvais ça étrange qu'on vienne dire que la raison de l'échec des garçons est l'absence d'un père. Tout s'explique.
Euh... Pouez-vous lire l'article en entier avant de conclure cela. Plusieurs pistes sont avancées dont celle-là. Envoyez-nous un message quand vous aurez fait une relecture attentive de l'article sur le site de Books, et on pourra continuer à discuter avant de s'enflammer, d'accord ?
Pour ma part, je ne fais que constater un plus grand échec scolaire des garçons - je ne sais pas comment vous dire : c'est statistique, bête et méchant, à l'échelle d'une classe, cela se vérifie souvent, et à partir de ce constat qui m'a déjà interpellé (peut-être parce que je suis un homme moi-même ?), voilà, j'essaie de trouver des pistes de réflexion.
Dans ce que je vois en tant que PP, je vois souvent des garçons plus "perdus" et qui ont tendance plus facilement à lâcher prise, qui ont un besoin constant que l'on soit "derrière eux", et pour lesquels la pédagogie par pallier marche plutôt mieux. C'est mon petit constat, voyez-vous, tirez-en la conclusion que vous souhaitez.
Pourriez vous corriger votre "quote"? Merci.
- abricotedapiExpert spécialisé
Justement, je n'en tire pas de conclusion.Dionysos a écrit:Dans ce que je vois en tant que PP, je vois souvent des garçons plus "perdus" et qui ont tendance plus facilement à lâcher prise, qui ont un besoin constant que l'on soit "derrière eux", et pour lesquels la pédagogie par pallier marche plutôt mieux. C'est mon petit constat, voyez-vous, tirez-en la conclusion que vous souhaitez.
Et certainement pas une conclusion comme celle de l'article que j'ai citée parmi les autres parce que justement elle m'avait interpellée. Je la trouve réductrice et contre-productive : pas besoin d'aider les garçons à progresser si de toute façon l'absence de figure masculine les empêche de réussir.
_________________
- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- AncolieExpert spécialisé
Pseudo a écrit:A résultat scolaires égal (et même inférieur pour les garçons), les choix d'orientation scolaire et professionnels sont moins ambitieux pour les filles.
Notre société est patriarcale, qu'on le veuille ou non, et il est donc "logique" que les hommes réussissent mieux que les filles.
Quand aux garçons, ils sont élevés avec l'idée qu'il faut s'imposer, la révolte et l'affirmation de soi et valorisée, alors qu'une fille doit être soumise et gentille. Ca doit jouer aussi sur les résultats scolaires.
Et les filles aiment faire plaisir et plaire: l'accès au bonnes notes est un moyen qui fait d'une pierre deux coups: on plait aux parents et aux profs.
Les garçons sont élevés aussi de façon plsu "laxiste", je veux dire que les exigences que les parents ont avec des filles ne sont pas les mêmes que celles qu'ils ont avec les garçons. Pour avoir observé pas mal de cas dans mon entourage, je me suis toujours demandée comment les parents ne trouvaient pas ça flagrant et ne corrigeaient pas le tir.
- PseudoDemi-dieu
Compte tenue du nombre de femmes sur le forum, je vais peut-être me faire laminer, mais tant pis.
Je ne sais pas si l'attitude des garçons tient au manque de repère paternel (peut-être), mais il me semble tout aussi vrai que les femmes sans hommes (et il est des hommes suffisamment absents même quand il sont là, au demeurant) élèvent parfois leurs fils de façon bien pernicieuse. Si une fameuse émission de téléréalité montrent des mères souhaitant caser leur grand fiston, et quasiment pas de pères, c'est que, malheureusement, il y a une réalité sous cette traduction télévisuelle grotesque.
Les garçons manquent de père, je ne sais pas. Mais les mères manquent d'hommes surement. Mais ce n'est pas en élevant leurs fils comme des princes sans royaume qu'elles amélioreront le sort des futures femmes et futures mères.
Sur ce, j'attends la volée de bois vert avec sérénité.
Je ne sais pas si l'attitude des garçons tient au manque de repère paternel (peut-être), mais il me semble tout aussi vrai que les femmes sans hommes (et il est des hommes suffisamment absents même quand il sont là, au demeurant) élèvent parfois leurs fils de façon bien pernicieuse. Si une fameuse émission de téléréalité montrent des mères souhaitant caser leur grand fiston, et quasiment pas de pères, c'est que, malheureusement, il y a une réalité sous cette traduction télévisuelle grotesque.
Les garçons manquent de père, je ne sais pas. Mais les mères manquent d'hommes surement. Mais ce n'est pas en élevant leurs fils comme des princes sans royaume qu'elles amélioreront le sort des futures femmes et futures mères.
Sur ce, j'attends la volée de bois vert avec sérénité.
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- grandesvacancesNeoprof expérimenté
Je crois que je changerais le titre :
"Pourquoi les garçons travaillent-ils moins à l'école que les filles ?"
Assez souvent, des garçons très cossards dans le secondaire se révèlent des étudiants efficaces : serait-ce qu'ils savent s'économiser pour ce qui leur semble important ? :diable:
"Pourquoi les garçons travaillent-ils moins à l'école que les filles ?"
Assez souvent, des garçons très cossards dans le secondaire se révèlent des étudiants efficaces : serait-ce qu'ils savent s'économiser pour ce qui leur semble important ? :diable:
- abricotedapiExpert spécialisé
Les parents, en couple ou célibataires, élèvent leurs enfants de plein de façons, certaines sont plutôt regrettables. Ce n'est pas nouveau et ça ne changera jamais... Je ne vois pas l'intérêt de tout catégoriser : les mères seules font ceci, les couples font cela...
_________________
- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- PseudoDemi-dieu
Ancolie a écrit:Pseudo a écrit:A résultat scolaires égal (et même inférieur pour les garçons), les choix d'orientation scolaire et professionnels sont moins ambitieux pour les filles.
Notre société est patriarcale, qu'on le veuille ou non, et il est donc "logique" que les hommes réussissent mieux que les filles.
Quand aux garçons, ils sont élevés avec l'idée qu'il faut s'imposer, la révolte et l'affirmation de soi et valorisée, alors qu'une fille doit être soumise et gentille. Ca doit jouer aussi sur les résultats scolaires.
Et les filles aiment faire plaisir et plaire: l'accès au bonnes notes est un moyen qui fait d'une pierre deux coups: on plait aux parents et aux profs.
Les garçons sont élevés aussi de façon plsu "laxiste", je veux dire que les exigences que les parents ont avec des filles ne sont pas les mêmes que celles qu'ils ont avec les garçons. Pour avoir observé pas mal de cas dans mon entourage, je me suis toujours demandée comment les parents ne trouvaient pas ça flagrant et ne corrigeaient pas le tir.
Les garçons aussi aiment faire plaisir. Mais justement, on attend pas la même chose d'eux. Ils ne font pas plaisir de la même façon. Combien de parents sont secrètement fiers de leur lardons mal dégrossis mais qui en impose ?
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- PseudoDemi-dieu
abricotedapi a écrit:Les parents, en couple ou célibataires, élèvent leurs enfants de plein de façons, certaines sont plutôt regrettables. Ce n'est pas nouveau et ça ne changera jamais... Je ne vois pas l'intérêt de tout catégoriser : les mères seules font ceci, les couples font cela...
Parce qu'il y a des constantes sociologiques et psychologiques. Auxquelles dérogent un nombre notables d'exceptions, évidemment. Mais si on veut réfléchir à un fait massif, il faut bien s'interroger sur ces constantes.
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- AncolieExpert spécialisé
Pseudo a écrit:Compte tenue du nombre de femmes sur le forum, je vais peut-être me faire laminer, mais tant pis.
Je ne sais pas si l'attitude des garçons tient au manque de repère paternel (peut-être), mais il me semble tout aussi vrai que les femmes sans hommes (et il est des hommes suffisamment absents même quand il sont là, au demeurant) élèvent parfois leurs fils de façon bien pernicieuse. Si une fameuse émission de téléréalité montrent des mères souhaitant caser leur grand fiston, et quasiment pas de pères, c'est que, malheureusement, il y a une réalité sous cette traduction télévisuelle grotesque.
Les garçons manquent de père, je ne sais pas. Mais les mères manquent d'hommes surement. Mais ce n'est pas en élevant leurs fils comme des princes sans royaume qu'elles amélioreront le sort des futures femmes et futures mères.
Sur ce, j'attends la volée de bois vert avec sérénité.
Je crois que ça va bien au-delà de femmes seules, même les femmes avec un homme semblent élever leurs filles différemment des garçons.
Rien que pour l'allaitement (pas taper :lol: :lol: ) les filles sont allaitées moins longtemps que les garçons. On peut se dire que cette différence se marque précocement. j'avais lu ça sur un site qui avait publié une étude sur la différence d'éducation entre les filles et les garçons, mais je ne me souviens pas, ça date ça date.
- abricotedapiExpert spécialisé
S'interroger, d'accord. Mais conclure que l'échec scolaire est dû à la présence ou l'absence d'une figure familiale... c'est dire que l'échec ou la réussite de chacun est fixée à l'avance et que l'école, ne pouvant pas changer l'environnement familial, ne peut rien y faire.
_________________
- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Pseudo a écrit:Compte tenue du nombre de femmes sur le forum, je vais peut-être me faire laminer, mais tant pis.
Je ne sais pas si l'attitude des garçons tient au manque de repère paternel (peut-être), mais il me semble tout aussi vrai que les femmes sans hommes (et il est des hommes suffisamment absents même quand il sont là, au demeurant) élèvent parfois leurs fils de façon bien pernicieuse. Si une fameuse émission de téléréalité montrent des mères souhaitant caser leur grand fiston, et quasiment pas de pères, c'est que, malheureusement, il y a une réalité sous cette traduction télévisuelle grotesque.
Les garçons manquent de père, je ne sais pas. Mais les mères manquent d'hommes surement. Mais ce n'est pas en élevant leurs fils comme des princes sans royaume qu'elles amélioreront le sort des futures femmes et futures mères.
Sur ce, j'attends la volée de bois vert avec sérénité.
Donc si je te suis bien, nous vivons dans une société patriarcales, les femmes sont soumises, mais les hommes sont manipulés par leur mère? J'avoue avoir du mal à suivre et à comprendre la logique là-dedans.
Quant à l'allaitement plus long pour les garçons que pour les filles, j'en reste coi. Je suis assez curieux de lire l'étude statistique sur laquelle tu t'appuies.
- DionysosFidèle du forum
Ancolie a écrit:Pseudo a écrit:A résultat scolaires égal (et même inférieur pour les garçons), les choix d'orientation scolaire et professionnels sont moins ambitieux pour les filles.
Notre société est patriarcale, qu'on le veuille ou non, et il est donc "logique" que les hommes réussissent mieux que les filles.
Quand aux garçons, ils sont élevés avec l'idée qu'il faut s'imposer, la révolte et l'affirmation de soi et valorisée, alors qu'une fille doit être soumise et gentille. Ca doit jouer aussi sur les résultats scolaires.
Et les filles aiment faire plaisir et plaire: l'accès au bonnes notes est un moyen qui fait d'une pierre deux coups: on plait aux parents et aux profs.
Les garçons sont élevés aussi de façon plsu "laxiste", je veux dire que les exigences que les parents ont avec des filles ne sont pas les mêmes que celles qu'ils ont avec les garçons. Pour avoir observé pas mal de cas dans mon entourage, je me suis toujours demandée comment les parents ne trouvaient pas ça flagrant et ne corrigeaient pas le tir.
Et combien de fois n'ai-je entendu "Ah, mais toi, tu es un garçon, c'est normal, tu ne peux pas faire deux choses à la fois ! " "boh, c'est un garçon, ca ne le touche pas..." Quand a être un garçon et faire des études littéraires au lycée, c'est quasiment l'hérésie ! En tout cas, c'est l'échec social. Or l'échec n'est pas possible pour un pater familias. Se construire en tant qu'homme, c'est-à-dire pouvoir identifier et comprendre ce qu'est notre genre, c'est structurant à l'adolescence non ? Ca n'a rien a voir avec l'adoption homosexuelle : celle-ci peut-être réussie si il y a à côté de cela des repères stables. La place de l'homme dans la famille a considérablement évolué, et il me semble - mais ce n'est qu'une impression - que la rechercher identitaire chez le garçon ado fait que parfois les études passent largement au second plan. Il leur paraît plus important de se positionner par rapport aux autres, et notamment aux filles (défier l'autorité, être dans la compétition, faire le rigolo...)
_________________
"We're all in the gutter, but some of us are looking at the stars". O.Wilde.
- eeNiveau 9
Dans des milieux populaires, où les études ne sont pas très investies par les parents (banlieue parisienne PUIS petit bled de campagne perdu loin de tout), il me semble aussi que les filles voient dans l'école l'un des seuls modèles possibles de réussite, alors que les garçons ont plus facilement l'illusion qu'ils feront la même chose que leur père (mes pires cancres garçons sont des enfants d'épicier, garagiste, petit exploitant agricole...).
Et puis, oui, les questions d'identification, c'est certain.
Aux "valeurs viriles", pour les garçons, qui passent par le courage physique, une certaine capacité à aller au conflit, le mépris pour l'introspection et la réflexion, la pudeur muette sur les sentiments et émotions, le risque...
Aux "valeurs féminines", pour les filles, qui passent par une certaine valorisation de la vie intérieure et de la réflexion qui va avec, la minutie, la patience...
Avec des exceptions, c'est certain (comme le dit Le CLochard, il y a les statistiques, et il y a les parcours individuels), mais une fille sage, un peu timide, plutôt bonne élève et intéressée par les cours aura des amies alors qu'un gars présentant le même profil risque de ramer longtemps avant de se faire quelques copains...
Et puis, oui, les questions d'identification, c'est certain.
Aux "valeurs viriles", pour les garçons, qui passent par le courage physique, une certaine capacité à aller au conflit, le mépris pour l'introspection et la réflexion, la pudeur muette sur les sentiments et émotions, le risque...
Aux "valeurs féminines", pour les filles, qui passent par une certaine valorisation de la vie intérieure et de la réflexion qui va avec, la minutie, la patience...
Avec des exceptions, c'est certain (comme le dit Le CLochard, il y a les statistiques, et il y a les parcours individuels), mais une fille sage, un peu timide, plutôt bonne élève et intéressée par les cours aura des amies alors qu'un gars présentant le même profil risque de ramer longtemps avant de se faire quelques copains...
- AncolieExpert spécialisé
Dionysos a écrit:Ancolie a écrit:Pseudo a écrit:A résultat scolaires égal (et même inférieur pour les garçons), les choix d'orientation scolaire et professionnels sont moins ambitieux pour les filles.
Notre société est patriarcale, qu'on le veuille ou non, et il est donc "logique" que les hommes réussissent mieux que les filles.
Quand aux garçons, ils sont élevés avec l'idée qu'il faut s'imposer, la révolte et l'affirmation de soi et valorisée, alors qu'une fille doit être soumise et gentille. Ca doit jouer aussi sur les résultats scolaires.
Et les filles aiment faire plaisir et plaire: l'accès au bonnes notes est un moyen qui fait d'une pierre deux coups: on plait aux parents et aux profs.
Les garçons sont élevés aussi de façon plsu "laxiste", je veux dire que les exigences que les parents ont avec des filles ne sont pas les mêmes que celles qu'ils ont avec les garçons. Pour avoir observé pas mal de cas dans mon entourage, je me suis toujours demandée comment les parents ne trouvaient pas ça flagrant et ne corrigeaient pas le tir.
Et combien de fois n'ai-je entendu "Ah, mais toi, tu es un garçon, c'est normal, tu ne peux pas faire deux choses à la fois ! " "boh, c'est un garçon, ca ne le touche pas..." Quand a être un garçon et faire des études littéraires au lycée, c'est quasiment l'hérésie ! En tout cas, c'est l'échec social. Or l'échec n'est pas possible pour un pater familias. Se construire en tant qu'homme, c'est-à-dire pouvoir identifier et comprendre ce qu'est notre genre, c'est structurant à l'adolescence non ? Ca n'a rien a voir avec l'adoption homosexuelle : celle-ci peut-être réussie si il y a à côté de cela des repères stables. La place de l'homme dans la famille a considérablement évolué, et il me semble - mais ce n'est qu'une impression - que la rechercher identitaire chez le garçon ado fait que parfois les études passent largement au second plan. Il leur paraît plus important de se positionner par rapport aux autres, et notamment aux filles (défier l'autorité, être dans la compétition, faire le rigolo...)
Mais je ne parlais que des suites de l'article, des personnes qui ont posté: pas de père = garçon à problèmes.
- Mestelle51Habitué du forum
abricotedapi a écrit:S'interroger, d'accord. Mais conclure que l'échec scolaire est dû à la présence ou l'absence d'une figure familiale... c'est dire que l'échec ou la réussite de chacun est fixée à l'avance et que l'école, ne pouvant pas changer l'environnement familial, ne peut rien y faire.
Il ne s'agit pas d'une cause aussi simple et automatique, mais d'une des explications de cet échec scolaire plus important pour les garçons. Ne pas prendre cela en compte revient à nier la grande part de l'environnement familial dans la construction d'un individu. Les enfants issus de familles monoparentales sont plus sujets à l'échec scolaire, c'est une observation statistique. Et particulièrement pour les garçons. Admettre et reconnaitre qu'un problème existe ne veut pas dire penser que tout est prédestiné.
- AncolieExpert spécialisé
Marcel Khrouchtchev a écrit:Pseudo a écrit:Compte tenue du nombre de femmes sur le forum, je vais peut-être me faire laminer, mais tant pis.
Je ne sais pas si l'attitude des garçons tient au manque de repère paternel (peut-être), mais il me semble tout aussi vrai que les femmes sans hommes (et il est des hommes suffisamment absents même quand il sont là, au demeurant) élèvent parfois leurs fils de façon bien pernicieuse. Si une fameuse émission de téléréalité montrent des mères souhaitant caser leur grand fiston, et quasiment pas de pères, c'est que, malheureusement, il y a une réalité sous cette traduction télévisuelle grotesque.
Les garçons manquent de père, je ne sais pas. Mais les mères manquent d'hommes surement. Mais ce n'est pas en élevant leurs fils comme des princes sans royaume qu'elles amélioreront le sort des futures femmes et futures mères.
Sur ce, j'attends la volée de bois vert avec sérénité.
Donc si je te suis bien, nous vivons dans une société patriarcales, les femmes sont soumises, mais les hommes sont manipulés par leur mère? J'avoue avoir du mal à suivre et à comprendre la logique là-dedans.
Quant à l'allaitement plus long pour les garçons que pour les filles, j'en reste coi. Je suis assez curieux de lire l'étude statistique sur laquelle tu t'appuies.
Oh je ne sais plus, cela remonte à quand je lisais deux trois trucs sur les enfants.Si je retrouve ce site et ces diverses statistiques , je vous donnerai le lien mais plus de dix ans. J'avais été surprise à l'époque mais j'ai été mère plus tardivement que mes amies et j'avais eu le temps d'observer un tas de trucs (un échantillon restreint peut être mais...)
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Mestelle51 a écrit:abricotedapi a écrit:S'interroger, d'accord. Mais conclure que l'échec scolaire est dû à la présence ou l'absence d'une figure familiale... c'est dire que l'échec ou la réussite de chacun est fixée à l'avance et que l'école, ne pouvant pas changer l'environnement familial, ne peut rien y faire.
Il ne s'agit pas d'une cause aussi simple et automatique, mais d'une des explications de cet échec scolaire plus important pour les garçons. Ne pas prendre cela en compte revient à nier la grande part de l'environnement familial dans la construction d'un individu. Les enfants issus de familles monoparentales sont plus sujets à l'échec scolaire, c'est une observation statistique. Et particulièrement pour les garçons. Admettre et reconnaitre qu'un problème existe ne veut pas dire penser que tout est prédestiné.
Bravo! Donc tu penses que malgré une observation statistique, un individu n'est pas condamné à reproduire ce que prédisent les statistiques? Je suis ébahi par le chemin que tu as pu parcourir
- abricotedapiExpert spécialisé
Mais une fois qu'on admet que le contexte familial joue sur la scolarité, que fait-on ? L'école ne peut pas changer la famille. Donc autant s'intéresser sur les causes de l'échec que l'école peut modifier.
Je ne vois pas à quoi sert de savoir précisément qu'un garçon sans figure masculine ratera sa scolarité : on ne va de toute façon pas le laisser couler sous prétexte que "c'est comme ça"...
Je ne vois pas à quoi sert de savoir précisément qu'un garçon sans figure masculine ratera sa scolarité : on ne va de toute façon pas le laisser couler sous prétexte que "c'est comme ça"...
_________________
- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- Mestelle51Habitué du forum
Marcel Khrouchtchev a écrit:Mestelle51 a écrit:abricotedapi a écrit:S'interroger, d'accord. Mais conclure que l'échec scolaire est dû à la présence ou l'absence d'une figure familiale... c'est dire que l'échec ou la réussite de chacun est fixée à l'avance et que l'école, ne pouvant pas changer l'environnement familial, ne peut rien y faire.
Il ne s'agit pas d'une cause aussi simple et automatique, mais d'une des explications de cet échec scolaire plus important pour les garçons. Ne pas prendre cela en compte revient à nier la grande part de l'environnement familial dans la construction d'un individu. Les enfants issus de familles monoparentales sont plus sujets à l'échec scolaire, c'est une observation statistique. Et particulièrement pour les garçons. Admettre et reconnaitre qu'un problème existe ne veut pas dire penser que tout est prédestiné.
Bravo! Donc tu penses que malgré une observation statistique, un individu n'est pas condamné à reproduire ce que prédisent les statistiques? Je suis ébahi par le chemin que tu as pu parcourir
C'est une mauvaise querelle que tu cherches. Je ne suis pas intéressée.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Ancolie a écrit:
Oh je ne sais plus, cela remonte à quand je lisais deux trois trucs sur les enfants.Si je retrouve ce site et ces diverses statistiques , je vous donneraient le lien mais plus de dix ans. J'avais été surprise à l'époque mais j'ai été mère plus tardivement que mes amies et j'avais eu le temps d'observer un tas de trucs (un échantillon restreint peut être mais...)
Ça m'intéresse assez à titre personnel. Ma femme a allaité mon fils jusqu'à 2 ans, ma fille jusqu'à 14 mois, mais sans que ça soit volontaire, ma fille ne voulait plus. Mais ça m'intéresse quand même, il y avait peut-être quelque chose d'inconscient et de socialement construit là-dedans. Si tu retombes sur ta référence, je suis preneur.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Mestelle51 a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Mestelle51 a écrit:abricotedapi a écrit:S'interroger, d'accord. Mais conclure que l'échec scolaire est dû à la présence ou l'absence d'une figure familiale... c'est dire que l'échec ou la réussite de chacun est fixée à l'avance et que l'école, ne pouvant pas changer l'environnement familial, ne peut rien y faire.
Il ne s'agit pas d'une cause aussi simple et automatique, mais d'une des explications de cet échec scolaire plus important pour les garçons. Ne pas prendre cela en compte revient à nier la grande part de l'environnement familial dans la construction d'un individu. Les enfants issus de familles monoparentales sont plus sujets à l'échec scolaire, c'est une observation statistique. Et particulièrement pour les garçons. Admettre et reconnaitre qu'un problème existe ne veut pas dire penser que tout est prédestiné.
Bravo! Donc tu penses que malgré une observation statistique, un individu n'est pas condamné à reproduire ce que prédisent les statistiques? Je suis ébahi par le chemin que tu as pu parcourir
C'est une mauvaise querelle que tu cherches. Je ne suis pas intéressée.
Non non, je suis sincèrement heureux de lire ce que tu écris, car je pense comme toi sur ce sujet.
- ParatgeNeoprof expérimenté
Il vaut mieux aussi être riche et en bonne santé que pauvre et malade !
- Mestelle51Habitué du forum
abricotedapi a écrit:Mais une fois qu'on admet que le contexte familial joue sur la scolarité, que fait-on ? L'école ne peut pas changer la famille. Donc autant s'intéresser sur les causes de l'échec que l'école peut modifier.
Je ne vois pas à quoi sert de savoir précisément qu'un garçon sans figure masculine ratera sa scolarité : on ne va de toute façon pas le laisser couler sous prétexte que "c'est comme ça"...
Je pense que rechercher les causes et les origines d'une situation sociale n'est jamais une mauvaise idée. Les débouchés seront peut être plus importants pour les pédopsychiatres et les familles, mais ils ne sont pas non plus à exclure dans l'EN si on arrive a valoriser les exemples de réussite.
- DionysosFidèle du forum
abricotedapi a écrit:Mais une fois qu'on admet que le contexte familial joue sur la scolarité, que fait-on ? L'école ne peut pas changer la famille. Donc autant s'intéresser sur les causes de l'échec que l'école peut modifier.
Je ne vois pas à quoi sert de savoir précisément qu'un garçon sans figure masculine ratera sa scolarité : on ne va de toute façon pas le laisser couler sous prétexte que "c'est comme ça"...
Là je suis 100% d'accord. Mais admettre qu'il y a une différenciation sexuée semble parfois incongru or pourtant...
J'avais lu a ce sujet il y a quelques années "Sauvons les garçons" de JL Auduc. Quelques pistes intéressantes dans cet ouvrage.
_________________
"We're all in the gutter, but some of us are looking at the stars". O.Wilde.
- AbraxasDoyen
La testostérone.
Vous ne pouvez pas imaginer, mesdames…
Vous ne pouvez pas imaginer, mesdames…
- Pourquoi les garçons sont-ils plus punis que les filles?
- Les filles sont meilleures à l'école que les garçons... depuis au moins 100 ans !
- Pourquoi ce sont toujours ceux qui en savent le moins qui en parlent le plus?
- Un mur entre filles et garçons !
- [Lettre ouverte] Égalité filles garçons et nouveaux programmes
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum