- IphigénieProphète
Je suis assez d'accord avec l'idée que ce sont les mères qui élèvent les fils...
Mais je n'ai pas tout lu...
On a parlé de l'extrême féminisation du corps enseignant? Car il n'y a pas que chez les élèves que les filles "réussissent mieux" que les garçons...
Je pense que ça joue aussi sur le "concept" de l'élève " modèle" d'aujourd'hui ...
Je suis frappée dans les conseils de classe de voir à quel point la valeur première reconnue et valorisée est la soumission: soumission à l'ordre, aux consignes (de plus en plus contraignantes, par exemple en lettres: fini le temps de l'inspiration, bonjour aux consignes), valorisation du doigt levé et du cahier bien tenu etc...Et ce ne sont pas les "gommettes" anti-traumatisme et la morale pieuse du "vivre ensemble youpi youpi" qui vont arranger ça...Bref, tout ce qu'il y a de plus culculapraline dans l'éducation -traditionnelle- des filles.
L'école ça devient un truc de filles pour les filles...
Bref, les "mecs" se fabriquent un monde idéal: les femmes au boulot, et eux se la coulent douce: effet pervers de la libération féminine...
Mais je n'ai pas tout lu...
On a parlé de l'extrême féminisation du corps enseignant? Car il n'y a pas que chez les élèves que les filles "réussissent mieux" que les garçons...
Je pense que ça joue aussi sur le "concept" de l'élève " modèle" d'aujourd'hui ...
Je suis frappée dans les conseils de classe de voir à quel point la valeur première reconnue et valorisée est la soumission: soumission à l'ordre, aux consignes (de plus en plus contraignantes, par exemple en lettres: fini le temps de l'inspiration, bonjour aux consignes), valorisation du doigt levé et du cahier bien tenu etc...Et ce ne sont pas les "gommettes" anti-traumatisme et la morale pieuse du "vivre ensemble youpi youpi" qui vont arranger ça...Bref, tout ce qu'il y a de plus culculapraline dans l'éducation -traditionnelle- des filles.
L'école ça devient un truc de filles pour les filles...
Bref, les "mecs" se fabriquent un monde idéal: les femmes au boulot, et eux se la coulent douce: effet pervers de la libération féminine...
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Pseudo a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Pseudo a écrit:Compte tenue du nombre de femmes sur le forum, je vais peut-être me faire laminer, mais tant pis.
Je ne sais pas si l'attitude des garçons tient au manque de repère paternel (peut-être), mais il me semble tout aussi vrai que les femmes sans hommes (et il est des hommes suffisamment absents même quand il sont là, au demeurant) élèvent parfois leurs fils de façon bien pernicieuse. Si une fameuse émission de téléréalité montrent des mères souhaitant caser leur grand fiston, et quasiment pas de pères, c'est que, malheureusement, il y a une réalité sous cette traduction télévisuelle grotesque.
Les garçons manquent de père, je ne sais pas. Mais les mères manquent d'hommes surement. Mais ce n'est pas en élevant leurs fils comme des princes sans royaume qu'elles amélioreront le sort des futures femmes et futures mères.
Sur ce, j'attends la volée de bois vert avec sérénité.
Donc si je te suis bien, nous vivons dans une société patriarcales, les femmes sont soumises, mais les hommes sont manipulés par leur mère? J'avoue avoir du mal à suivre et à comprendre la logique là-dedans.
Quant à l'allaitement plus long pour les garçons que pour les filles, j'en reste coi. Je suis assez curieux de lire l'étude statistique sur laquelle tu t'appuies.
Grrr.... J'avais écrit une longue réponse, ma connexion a merdé.
En résumé, le patriarcat est enseigné par les femmes malheureusement. Elles placent leurs fils au-dessus d'elles, elles leur donnent les droits qu'elle-même n'ont jamais eu, pour les avoir par procuration. Les garçons sont manipulés par ces mères, qui en font des pachas assistés. Quel bonheur suprême pour l’esclave d'être indispensable à son maître ! Surtout un maître qui a tous les droits, ça rehausse le pouvoir de l'esclave.
Donc si notre société est patriarcale et si les hommes dominent les femmes, c'est à cause des femmes.
J'ai bien compris? Merci d'avoir pris le temps de me répondre en tout cas Pseudo
- PseudoDemi-dieu
Marcel Khrouchtchev a écrit:Pseudo a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Pseudo a écrit:Compte tenue du nombre de femmes sur le forum, je vais peut-être me faire laminer, mais tant pis.
Je ne sais pas si l'attitude des garçons tient au manque de repère paternel (peut-être), mais il me semble tout aussi vrai que les femmes sans hommes (et il est des hommes suffisamment absents même quand il sont là, au demeurant) élèvent parfois leurs fils de façon bien pernicieuse. Si une fameuse émission de téléréalité montrent des mères souhaitant caser leur grand fiston, et quasiment pas de pères, c'est que, malheureusement, il y a une réalité sous cette traduction télévisuelle grotesque.
Les garçons manquent de père, je ne sais pas. Mais les mères manquent d'hommes surement. Mais ce n'est pas en élevant leurs fils comme des princes sans royaume qu'elles amélioreront le sort des futures femmes et futures mères.
Sur ce, j'attends la volée de bois vert avec sérénité.
Donc si je te suis bien, nous vivons dans une société patriarcales, les femmes sont soumises, mais les hommes sont manipulés par leur mère? J'avoue avoir du mal à suivre et à comprendre la logique là-dedans.
Quant à l'allaitement plus long pour les garçons que pour les filles, j'en reste coi. Je suis assez curieux de lire l'étude statistique sur laquelle tu t'appuies.
Grrr.... J'avais écrit une longue réponse, ma connexion a merdé.
En résumé, le patriarcat est enseigné par les femmes malheureusement. Elles placent leurs fils au-dessus d'elles, elles leur donnent les droits qu'elle-même n'ont jamais eu, pour les avoir par procuration. Les garçons sont manipulés par ces mères, qui en font des pachas assistés. Quel bonheur suprême pour l’esclave d'être indispensable à son maître ! Surtout un maître qui a tous les droits, ça rehausse le pouvoir de l'esclave.
Donc si notre société est patriarcale et si les hommes dominent les femmes, c'est à cause des femmes.
J'ai bien compris? Merci d'avoir pris le temps de me répondre en tout cas Pseudo
Oui, à mon sens les femmes sont également responsables.
Lorsque j'étais mariée, c'est chez les femmes que j'ai rencontré le plus de réticences, pour ne pas dire plus, à se mettre dans la tête que j'avais le droit de "garder" mon nom de naissance, et que, non, mon mari n'était pas le "chef de famille". Les femmes sont plus conservatrices que les hommes. Normal, on leur a appris la soumission, elle leur semble évidente, normale. Et qu'une femme cherche à y déroger, ce sont les premières à morde. Forcément, cela remet en cause un système de valeur qu'elles défendent malgré le fait qu'il leur soit défavorable. Quelle cruelle remise en cause !
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Bien que trop généralisateur à mon goût (LES femmes, LES hommes), ton message est très intéressant, encore merci.
- labarolineNiveau 10
Je n'ai pas lu toutes les pages du fil mais assez pour me poser une question : si le (relatif) désinterêt des garçons (ou leurs résultats moindres) serait être dû en partie à l'éducation par la mère et l'absence d'une figure masculine adulte forte, une mère qui élèverait seule SES fils aurait toutes les chances de les voir cancres tous. Quel triste déterminisme :-(
Et lorsque ça n'est pas le cas, à quoi attribue-t-on la réussite de certains de ses fils par rapport à leur(s) frère(s), si ça n'est une qualité intrinsèque au gamin lui-même ? Je ne crois pas à la prédominance du déterminisme qu'il soit social ou familial... On ne choisit pas d'où l'on part mais on choisit où l'on va ...
Et lorsque ça n'est pas le cas, à quoi attribue-t-on la réussite de certains de ses fils par rapport à leur(s) frère(s), si ça n'est une qualité intrinsèque au gamin lui-même ? Je ne crois pas à la prédominance du déterminisme qu'il soit social ou familial... On ne choisit pas d'où l'on part mais on choisit où l'on va ...
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Débat sur Europe 1 à 11h30 sur la place du père dans les familles...
- yogiSage
Place des pères: il y a eu un sujet d'étude à la Réunion par rapport à l'esclavage, et les mères seules depuis cette époque,expliquant ,entre autres, le manque de repère, manque du père etc.
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- TristanaVénérable
Peut-être qu'on attend la même chose des deux car nous sommes tous des êtres humains doués d'un cerveau, capables de développer des connaissances dans tous les domaines possibles ; et aussi et surtout parce que sans ses connaissances, qu'il s'agisse des garçons ou des filles, ils auront de grosses difficultés à devenir des êtres humains épanouis et éclairés ?Dionysos a écrit:Je ne vois pas ce qu'il y a de choquant à établir un constat : pourquoi vouloir attendre des garçons ce que l'on attend des filles ?
Peut-être parce que les différences hormonales agissent peu sur le fonctionnement du cerveau ?Marcel Khrouchtchev a écrit:Abraxas a écrit:La testostérone.
Vous ne pouvez pas imaginer, mesdames…
Je suis assez content de vous lire, car je reconnais que je ne comprends pas pourquoi certains s'obstinent à ce point à minimiser la différence entre les sexes, sans prendre en compte la différence hormonale qui est quand même déterminante.
http://www.femmes-emploi.fr/article/femmes-hommes-nos-cerveaux-sont-ils-differents-les-reponses-de-catherine-vidal-neurobiologis
http://www.universcience.tv/video-le-cerveau-a-t-il-un-sexe--1702.html
Pseudo a écrit:En résumé, le patriarcat est enseigné par les femmes malheureusement. Elles placent leurs fils au-dessus d'elles, elles leur donnent les droits qu'elle-même n'ont jamais eu, pour les avoir par procuration. Les garçons sont manipulés par ces mères, qui en font des pachas assistés. Quel bonheur suprême pour l’esclave d'être indispensable à son maître ! Surtout un maître qui a tous les droits, ça rehausse le pouvoir de l'esclave.
Il est très juste de rappeler que la domination masculine s'exerce énormément par le biais des femmes, qui ont intégré qu'elles sont inférieures aux hommes, et essaient donc de vivre leur masculinité par procuration quand elles ont des garçons (je schématise, heureusement certaines femmes n'ont pas du tout ce réflexe-là), ce qui explique qu'elles leur apprennent à ne rien faire à la maison, pendant que la petite soeur se cogne tout le ménage...
Je pense qu'on oublie aussi de parler d'un phénomène qu'on peut rencontrer dans certaines cités : qu'il y ait ou pas un homme à la maison, l'adolescent va s'identifier au grand frère, au grand frère du copain, vous savez, celui qui roule en Porsche parce qu'il vend de la came... Bon, là encore, je grossis le trait, mais ça se passe quand même assez souvent comme ça dans les banlieues, et si les garçons voient dans le fric facile et la délinquance la possibilité de s'échapper de leur milieu, c'est une échappatoire interdite aux filles, qui, elles, n'ont d'autre moyen pour s'accomplir que d'avoir de bons résultats à l'école.
- IphigénieProphète
Je suis tout à fait d'accord avec cette analyse mais pour en revenir au cadre scolaire, je trouve que l'école est devenue de plus en plus formatée pour toutes sortes de raisons y compris sa féminisation.
Les élèves a-scolaires sont de plus en plus exclus du système (je ne parle pas des cas comportementaux, mais des cas intellectuels). Et je pense que , compte tenu certainement de formatages éducatifs inscrits dans l'histoire et non la génétique, les garçons, dans leur globalité, n'y trouvent pas leur compte, alors que les filles , toujours en général, se reconnaissent davantage (hélas) dans ce que je désignais comme le "culcullapraline" institutionnel.
Je suis frappée de voir en BTS des garçons extrêmement intelligents parfois et qui auraient pu faire des parcours plus brillants, mais qui se sont endormis (et ennuyés) dans leur scolarité; ils se retrouvent en concurrence avec de braves filles besogneuses....
Bon c'est antiféministe ce que je raconte là? (en fait je ne crois pas, mais bon... )
Les élèves a-scolaires sont de plus en plus exclus du système (je ne parle pas des cas comportementaux, mais des cas intellectuels). Et je pense que , compte tenu certainement de formatages éducatifs inscrits dans l'histoire et non la génétique, les garçons, dans leur globalité, n'y trouvent pas leur compte, alors que les filles , toujours en général, se reconnaissent davantage (hélas) dans ce que je désignais comme le "culcullapraline" institutionnel.
Je suis frappée de voir en BTS des garçons extrêmement intelligents parfois et qui auraient pu faire des parcours plus brillants, mais qui se sont endormis (et ennuyés) dans leur scolarité; ils se retrouvent en concurrence avec de braves filles besogneuses....
Bon c'est antiféministe ce que je raconte là? (en fait je ne crois pas, mais bon... )
- yphrogEsprit éclairé
Tristana a écrit:[...]les différences hormonales agissent peu sur le fonctionnement du cerveau ?
http://www.femmes-emploi.fr/article/femmes-hommes-nos-cerveaux-sont-ils-differents-les-reponses-de-catherine-vidal-neurobiologis
Intéressant.
Catherine Vidal a écrit:Mais qu'en est-il du rôle des hormones sur notre cerveau ?
Chez les animaux, l'action des hormones sur le cerveau est déterminante pour déclencher les comportements de rut et d'accouplement associés aux périodes d'ovulation de la femelle. Sexualité et reproduction vont ensemble. Par contre, l'être humain échappe à ce déterminisme. Le fonctionnement des organes sexuels est certes lié aux hormones, mais pas le moment des rencontres, ni le choix du partenaire. Ainsi, les homosexuels, hommes ou femmes, n'ont pas de problèmes hormonaux. Les délinquants sexuels n'ont pas un taux supérieur de testostérone. Quant au rôle des hormones sexuelles sur les humeurs, la nervosité, la dépression, il faut distinguer deux types de situations bien différentes. Dans des cas de bouleversement physiologique majeur (grossesse, ménopause, pathologies hormonales) on peut constater des fluctuations d'humeur. Mais dans des conditions physiologiques normales, aucune étude scientifique n'a montré de relation de cause à effet entre les taux d'hormones et les variations de nos « états d'âme ». Prétendre que c'est la testostérone qui fait les hommes compétitifs et agressifs tandis que les œstrogènes rendent les femmes émotives et sociables, relève d'une vision simpliste, bien loin de la réalité biologique. Si dans un groupe social, hommes et femmes tendent à adopter des comportements stéréotypés, la raison tient d'abord à une empreinte culturelle rendue possible grâce aux propriétés de plasticité du cerveau humain.
Et la puberté, est-elle un événement physiologique majeur?
Tristana a écrit: [...] c'est une échappatoire interdite aux filles, qui, elles, n'ont d'autre moyen pour s'accomplir que d'avoir de bons résultats à l'école.
Allô?
- PseudoDemi-dieu
Marcel Khrouchtchev a écrit:Bien que trop généralisateur à mon goût (LES femmes, LES hommes), ton message est très intéressant, encore merci.
Oui, évidemment que c'est généralisateur, c'est un post de quelques lignes. Forcément la réalité est plus nuancée. J'ai taillé à coup de hache ce que je voulais dire.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- TristanaVénérable
La question est pertinente ; mais alors on admet définitivement que les garçons sont biologiquement déterminés à l'adolescence à être des bons à rien à cause de la testostérone. Ce qui signifie qu'il est étrange de constater que les garçons ont été, à une époque, meilleurs que les filles à l'école ; et qu'il est encore plus étrange de lire et d'entendre que les garçons deviennent moins bons que les filles à cause de l'instabilité familiale qui existe dans le monde occidental...xphrog a écrit:Et la puberté, est-elle un événement physiologique majeur?
- yphrogEsprit éclairé
Tristana, je n'ai pas les connaissances nécessaires pour vraiment entrer dans ce débat: tu me connais, je reste toujours flou, et profite des analyses de la rapport de domination...
allez, je suis quand même allé me renseigner un peu :ack: :
http://en.wikipedia.org/wiki/Puberty#Neurohormonal_process
http://center4research.org/child-teen-health/early-puberty-and-problems-in-sexual-development/girls-to-women/
- Spoiler:
allez, je suis quand même allé me renseigner un peu :ack: :
http://en.wikipedia.org/wiki/Puberty#Neurohormonal_process
http://center4research.org/child-teen-health/early-puberty-and-problems-in-sexual-development/girls-to-women/
- DionysosFidèle du forum
En fait... nous sommes assez d'accord. Reste qu'il ne me paraît pas totalement incongru de traiter cet aspect en particulier : que fait-on pour les garçons qui ont du mal à l'école.
PS : ce matin, oraux de section européenne. Comme d'habitude : 15 jeunes filles, 2 garçons. ;-)
PS : ce matin, oraux de section européenne. Comme d'habitude : 15 jeunes filles, 2 garçons. ;-)
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"We're all in the gutter, but some of us are looking at the stars". O.Wilde.
- CasparProphète
C'est la même chose dans toutes les facs de langues et de lettres: à la louche, un garçon pour dix filles.
- JPhMMDemi-dieu
Moralité : quand les garçons jouent aux jeux vidéos, les filles jouent aux canards.xphrog a écrit:
- Spoiler:
- Spoiler:
- Lizzy était tellement plus jolie que Lana. Quelle affreuse idée elle a eue !!!!
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- CincinnataHabitué du forum
Il me semble que personne n'a évoqué le fait que les garçons grandissent moins vite que les filles (ex: biologiquement les filles sont déjà plus avancées au collège), cela explique peut-être leur comportement plus immature. J'ai déjà vu avec des petits scouts de 8 à 11ans que les filles sont beaucoup plus mûre, je ne sais pas si c'est toujours valable au lycée.
De plus, Simone de Beauvoir (dans Le Deuxième Sexe)avance l'idée selon laquelle les filles sont plus "écrasées" par le modèle omniprésent de leur mère (renforcé aujourd'hui par les familles monoparentales avec une mère), ce qui les empêche d'adopter une attitude plus hardie ; et soumises, comme on l'a déjà dit, à l' image de la petite fille sage idéale et obéissante.
Alors que les garçons, suivant l'image du héros viril, vont plus expérimenter et prendre des risques (d'où leurs débordements). Il suffit de lire ou de regarder la télévision/les films, je vois rarement des femmes héroïnes de roman d'aventure par exemple.
Je crois que c'est un peu HS, mais l'absence de père nuit aussi aux filles et les empêche d'échapper à "l'emprise " de leur mère...
De plus, Simone de Beauvoir (dans Le Deuxième Sexe)avance l'idée selon laquelle les filles sont plus "écrasées" par le modèle omniprésent de leur mère (renforcé aujourd'hui par les familles monoparentales avec une mère), ce qui les empêche d'adopter une attitude plus hardie ; et soumises, comme on l'a déjà dit, à l' image de la petite fille sage idéale et obéissante.
Alors que les garçons, suivant l'image du héros viril, vont plus expérimenter et prendre des risques (d'où leurs débordements). Il suffit de lire ou de regarder la télévision/les films, je vois rarement des femmes héroïnes de roman d'aventure par exemple.
Je crois que c'est un peu HS, mais l'absence de père nuit aussi aux filles et les empêche d'échapper à "l'emprise " de leur mère...
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" Je ne promettrai donc pas le plaisir, mais je donnerai comme fin la difficulté vaincue." Alain
" Ce n'est pas le mur que je trouerai avec mon front, si, réellement, je n'ai pas assez de force pour le trouer, mais le seul fait qu'il soit un mur de pierre et que je sois trop faible n'est pas une raison pour que je me soumette !" Les Carnets du sous-sol, Dostoïevski
Ceux qui pensent que c'est impossible sont priés de ne pas déranger ceux qui essaient.
- CincinnataHabitué du forum
Et je ne sais plus qui a parlé du livre la Fabrique des Filles, mais cette personne l'a-t-elle trouvé ? J'ai l'impression qu'il n'est plus réédité
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" Je ne promettrai donc pas le plaisir, mais je donnerai comme fin la difficulté vaincue." Alain
" Ce n'est pas le mur que je trouerai avec mon front, si, réellement, je n'ai pas assez de force pour le trouer, mais le seul fait qu'il soit un mur de pierre et que je sois trop faible n'est pas une raison pour que je me soumette !" Les Carnets du sous-sol, Dostoïevski
Ceux qui pensent que c'est impossible sont priés de ne pas déranger ceux qui essaient.
- LeclochardEmpereur
iphigénie a écrit:Je suis assez d'accord avec l'idée que ce sont les mères qui élèvent les fils...
Mais je n'ai pas tout lu...
On a parlé de l'extrême féminisation du corps enseignant? Car il n'y a pas que chez les élèves que les filles "réussissent mieux" que les garçons...
Je pense que ça joue aussi sur le "concept" de l'élève " modèle" d'aujourd'hui ...
Je suis frappée dans les conseils de classe de voir à quel point la valeur première reconnue et valorisée est la soumission: soumission à l'ordre, aux consignes (de plus en plus contraignantes, par exemple en lettres: fini le temps de l'inspiration, bonjour aux consignes), valorisation du doigt levé et du cahier bien tenu etc...Et ce ne sont pas les "gommettes" anti-traumatisme et la morale pieuse du "vivre ensemble youpi youpi" qui vont arranger ça...Bref, tout ce qu'il y a de plus culculapraline dans l'éducation -traditionnelle- des filles.
L'école ça devient un truc de filles pour les filles...
Bref, les "mecs" se fabriquent un monde idéal: les femmes au boulot, et eux se la coulent douce: effet pervers de la libération féminine...
C'est quoi ton idéal ? le cahier sale, les bavardages, les interventions sans queue, ni tête et la liberté de "délirer" constamment ? Tu n'es pas au collège, non ?
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- ZorglubHabitué du forum
J'avoue ne pas avoir d'idée sur l'histoire du père etc.
Hélas, Iphigénie, la cucuniaiserie des critères d'évaluation est assez communément partagée, au moins au collège !
Les points de présentation sont attribués même pour une copie vide de contenu exact ...
L'application même stérile est largement valorisée, les gouttes de sueur bien mieux récompensées que les raisonnements un peu trop elliptiques.
Pour des raisons qui m'échappent les garçons sont plus cossards que les filles et donc se font souvent démonter face à ce type d'évaluation.
Même au lycée, en maths, une part importante de l'évaluation est réalisée sur des exos stéréotypés (ressemblant BEAUCOUP à ceux traités en TD) avec réponses très formatées obligatoires ce qui favorise outrageusement le bachotage qui, il faut l'avouer, est plutôt féminin. Les garçons se contentant du "J'ai à peu près compris, je sais à peu près faire, ça suffira tranquille pour avoir 15/20 sans avoir bossé trop. Pour passer à 17 ça me demanderait beaucoup de travail un peu stérile consistant à apprendre la rédaction type exigée, à fignoler les détails etc. Et dans le fond ça fait quoi de mieux 17 ?"
Conséquences :
Les filles se font très souvent démonter en prépa scientifiques (sauf en BCPST qui laisse une plus grande place aux apprentissages "par coeur") et le % de fille dans les écoles d'ingé A et A+ est bien plus faible que celui des filles en taupe (seule mesure significative évidemment !).
Car, à potentiel constant, elles ont été surnotées en terminale.
A l'envers en médecine, la P1 est scandaleusement orientée vers le gavage surtout dans les facs qui fonctionnent sans cours (Grenoble par exple : seulement des DVD en P1 et exam exclusivement restitution par QCM).
Les profs reconnaissent les limites de cette méthode de sélection. On privilégie outrageusement la mémoire sur la compréhension. Des jeunes réussissent sans avoir aucune les qualités humaines ou les aptitudes à la communication nécessaires, etc.
Les filles supportent avec plus de philosophie ce type d'apprentissage que les mecs (chais pas pourquoi, mais c'est ainsi !).
De ce fait, on observe une forte féminisation des métiers de toubib.
Donc l'analyse est vraie en pré-bac : les nanas sont en moyenne plus studieuse et appliquées et réussissent mieux que les mecs face à des critères d'évaluation souvent gnan-gnan.
Après le bac, c'est 'achement moins évident.
Hélas, Iphigénie, la cucuniaiserie des critères d'évaluation est assez communément partagée, au moins au collège !
Les points de présentation sont attribués même pour une copie vide de contenu exact ...
L'application même stérile est largement valorisée, les gouttes de sueur bien mieux récompensées que les raisonnements un peu trop elliptiques.
Pour des raisons qui m'échappent les garçons sont plus cossards que les filles et donc se font souvent démonter face à ce type d'évaluation.
Même au lycée, en maths, une part importante de l'évaluation est réalisée sur des exos stéréotypés (ressemblant BEAUCOUP à ceux traités en TD) avec réponses très formatées obligatoires ce qui favorise outrageusement le bachotage qui, il faut l'avouer, est plutôt féminin. Les garçons se contentant du "J'ai à peu près compris, je sais à peu près faire, ça suffira tranquille pour avoir 15/20 sans avoir bossé trop. Pour passer à 17 ça me demanderait beaucoup de travail un peu stérile consistant à apprendre la rédaction type exigée, à fignoler les détails etc. Et dans le fond ça fait quoi de mieux 17 ?"
Conséquences :
Les filles se font très souvent démonter en prépa scientifiques (sauf en BCPST qui laisse une plus grande place aux apprentissages "par coeur") et le % de fille dans les écoles d'ingé A et A+ est bien plus faible que celui des filles en taupe (seule mesure significative évidemment !).
Car, à potentiel constant, elles ont été surnotées en terminale.
A l'envers en médecine, la P1 est scandaleusement orientée vers le gavage surtout dans les facs qui fonctionnent sans cours (Grenoble par exple : seulement des DVD en P1 et exam exclusivement restitution par QCM).
Les profs reconnaissent les limites de cette méthode de sélection. On privilégie outrageusement la mémoire sur la compréhension. Des jeunes réussissent sans avoir aucune les qualités humaines ou les aptitudes à la communication nécessaires, etc.
Les filles supportent avec plus de philosophie ce type d'apprentissage que les mecs (chais pas pourquoi, mais c'est ainsi !).
De ce fait, on observe une forte féminisation des métiers de toubib.
Donc l'analyse est vraie en pré-bac : les nanas sont en moyenne plus studieuse et appliquées et réussissent mieux que les mecs face à des critères d'évaluation souvent gnan-gnan.
Après le bac, c'est 'achement moins évident.
- IphigénieProphète
Zorglub tu as parfaitement explicité ma pensée...pendant que je résumais ceci pour répondre à Leclochard:
:lol:
Je ne parle pas de cela.
Je parle d'un état d'esprit gnangnan particulièrement sensible dans les conseils de classe: on confond souvent "bon élève" et élève sage. (besogneux, si tu préfères)
Je parle du formatage des devoirs de français par exemple: la bonne introduction en x parties ...(il fut un temps lointain où la bonne intro, c'était celle qui surprenait, dérangeait, étonnait: aujourd'hui c'est celle qui est scolaire, bref ennuyeux et insipide...)
on prône la participation et justement moi j'aime bien l'élève qui ne dit rien mais n'en pense pas moins plutôt que l'ahuri qui lève toujours sa main mais est toujours à côté de la plaque mais dont on dit en conseil: très motiv" à l'oral, etc.. Tu vois?
:lol:
Je ne parle pas de cela.
Je parle d'un état d'esprit gnangnan particulièrement sensible dans les conseils de classe: on confond souvent "bon élève" et élève sage. (besogneux, si tu préfères)
Je parle du formatage des devoirs de français par exemple: la bonne introduction en x parties ...(il fut un temps lointain où la bonne intro, c'était celle qui surprenait, dérangeait, étonnait: aujourd'hui c'est celle qui est scolaire, bref ennuyeux et insipide...)
on prône la participation et justement moi j'aime bien l'élève qui ne dit rien mais n'en pense pas moins plutôt que l'ahuri qui lève toujours sa main mais est toujours à côté de la plaque mais dont on dit en conseil: très motiv" à l'oral, etc.. Tu vois?
- ysabelDevin
Zorglub a écrit:J'avoue ne pas avoir d'idée sur l'histoire du père etc.
Hélas, Iphigénie, la cucuniaiserie des critères d'évaluation est assez communément partagée, au moins au collège !
Les points de présentation sont attribués même pour une copie vide de contenu exact ...
L'application même stérile est largement valorisée, les gouttes de sueur bien mieux récompensées que les raisonnements un peu trop elliptiques.
Pour des raisons qui m'échappent les garçons sont plus cossards que les filles et donc se font souvent démonter face à ce type d'évaluation.
Même au lycée, en maths, une part importante de l'évaluation est réalisée sur des exos stéréotypés (ressemblant BEAUCOUP à ceux traités en TD) avec réponses très formatées obligatoires ce qui favorise outrageusement le bachotage qui, il faut l'avouer, est plutôt féminin. Les garçons se contentant du "J'ai à peu près compris, je sais à peu près faire, ça suffira tranquille pour avoir 15/20 sans avoir bossé trop. Pour passer à 17 ça me demanderait beaucoup de travail un peu stérile consistant à apprendre la rédaction type exigée, à fignoler les détails etc. Et dans le fond ça fait quoi de mieux 17 ?"
Conséquences :
Les filles se font très souvent démonter en prépa scientifiques (sauf en BCPST qui laisse une plus grande place aux apprentissages "par coeur") et le % de fille dans les écoles d'ingé A et A+ est bien plus faible que celui des filles en taupe (seule mesure significative évidemment !).
Car, à potentiel constant, elles ont été surnotées en terminale.
A l'envers en médecine, la P1 est scandaleusement orientée vers le gavage surtout dans les facs qui fonctionnent sans cours (Grenoble par exple : seulement des DVD en P1 et exam exclusivement restitution par QCM).
Les profs reconnaissent les limites de cette méthode de sélection. On privilégie outrageusement la mémoire sur la compréhension. Des jeunes réussissent sans avoir aucune les qualités humaines ou les aptitudes à la communication nécessaires, etc.
Les filles supportent avec plus de philosophie ce type d'apprentissage que les mecs (chais pas pourquoi, mais c'est ainsi !).
De ce fait, on observe une forte féminisation des métiers de toubib.
Donc l'analyse est vraie en pré-bac : les nanas sont en moyenne plus studieuse et appliquées et réussissent mieux que les mecs face à des critères d'évaluation souvent gnan-gnan.
Après le bac, c'est 'achement moins évident.
merde je viens de réaliser que je suis un homme !
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- IphigénieProphète
:lol: T'inquiète, moi aussi :lol:
- ysabelDevin
iphigénie a écrit: :lol: T'inquiète, moi aussi :lol:
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- ZorglubHabitué du forum
Ben, moi aussi, mais ...
- AnacycliqueÉrudit
Cincinnata a écrit:Et je ne sais plus qui a parlé du livre la Fabrique des Filles, mais cette personne l'a-t-elle trouvé ? J'ai l'impression qu'il n'est plus réédité
Je le cherche toujours, oui. Désespérément.
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"Faire ce que l'on dit et dire ce que l'on fait. Passer aux actes afin de faire sa part."
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