- LisaZenideExpert spécialisé
J-trop pour moi...
19 ou 21 juin selon l'ordre des matières... (pourvu qu'ils gardent le même que pour les vérifications des barèmes... ça me ferait fin de journée du 19 si tout va bien).
Mais j'avoue que je commence à angoisser un peu du point de chute... normalement pas de mauvaise surprise, mais on sait jamais... vu que mes 3-4 premiers voeux sont quasi inaccessibles (sauf gros coup de chance)... ... ...
19 ou 21 juin selon l'ordre des matières... (pourvu qu'ils gardent le même que pour les vérifications des barèmes... ça me ferait fin de journée du 19 si tout va bien).
Mais j'avoue que je commence à angoisser un peu du point de chute... normalement pas de mauvaise surprise, mais on sait jamais... vu que mes 3-4 premiers voeux sont quasi inaccessibles (sauf gros coup de chance)... ... ...
- Madame_ProfEsprit sacré
Pas sûre que ce soit J-14 en fait, mais j'ai décidé que ma discipline passerait le 1er jour comme ces dernières années!!!
Moi, je n'ai pas vraiment idée du résultat... beaucoup de possibilités, de bonnes surprises comme de très mauvaises. Donc j'ai hâte d'être fixée.
Lisa
Moi, je n'ai pas vraiment idée du résultat... beaucoup de possibilités, de bonnes surprises comme de très mauvaises. Donc j'ai hâte d'être fixée.
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- BouletbilleNiveau 5
Aletheia a écrit:Bouletbille a écrit:Alors c'était bien cette année avec un(e) tuteur/tutrice qui n'en a pas foutu une de l'année qui vous demandait vos séquences "pour voir..." et qui venait deux heures dans votre classe juste avant de remplir le rapport? 200 euros/mois par ici la monnaie... "J'ai pas le temps là !!!" Lolmdr
Ah ouais c'est drôle ça, parce que ma tutrice me montre ses séquences pour m'aider, travaille avec moi depuis août, a toujours répondu dans les deux heures à mes mails et ce même les dimanches (je ne parle même pas des vacances). Elle venait me voir même les jours où elle n'avait aucun cours au lycée. La notion même de "compter son temps" lui est étrangère. Souvent c'est moi qui mettait le holà à nos séances de travail ! (ben oui je fatigue plus vite qu'elle, la honte). :lol: Je culpabilise du peu qu'elle est payée pour tellement d'investissement tant sur le plan humain que professionnel. Comme madameprof, je vais lui faire un cadeau à la fin de l'année. Travailler toute une année côte à côte nous a soudées et nous a réunies sur notre conception identique du travail bien fait auprès des élèves. Nous sommes maintenant collègues et amies, et j'espère que nous continuerons à collaborer de très longues années encore.
C'est génial ça !
Quand on voit certains (j'ignore le nombre) qui font ça uniquement pour le pognon et rien à secouer des stagiaires (rien que le mot stagiaire pour bien humilier et infantiliser...)
ça na rien de "drôle" donc... Il y des tire-au-cul même chez les profs. Le pire sont ceux très marqués à gauche qui ont accepté de participer à la mise en place de cette réforme, il y a 3 (4?) ans.
- TateNiveau 6
sury a écrit:Coucou à tous,
ça y est, j'ai été inspectée et tout s'est très bien passé. Libérée enfin d'une année de merde. J'ai subi une pression monumentale liée à un établissement très particulier (gros euphémisme par souci de discrétion). Bref, je suis titularisée même si je l'ai payé au prix fort. Reste plus qu'à tourner la page et passer à autre chose ! Juste pour dire à ceux qui arrivent ds le métier que l'égalité de traitement n'est pas un acquis, il suffit de tomber sur de mauvaises personnes pour vivre une année noire (= pas de chance) . Le truc c'est de rester soi-même et de bien faire son boulot malgré tout.
Allez, tout a une fin, c'est ce que j'ai retenu de cette année. Bon courage à tous et soyez sympas avec vos collègues stagiaires !
Ton commentaire me parle. J'ai été harcelée par la pp d'une de mes classes avec qui l'année s'est mal passée. Elle est allée raconter des mensonges aux élèves sur moi. Heureusement, mes tuteurs m'ont soutenue...
- zinaNiveau 10
C'est vrai, l'année dernière le snes a obtenu dans le Nord qu'aucun stagiaire ne fasse passer des oraux ou même corriger le bac je crois. demande à ton syndicat, car on peut annuler des convocations pour des stagiaires qui ont eu une dure année.lisette83 a écrit:Il faut contacter un syndicat le snes notamment qui a obtenu des avancées et aucun stagiaire ne doit accepter (voir leur site car je ne connais plus les détails).jamme a écrit:Carrie7 a écrit:Réponse à Jamme:
je ne pense pas que tu puisses esquiver.
j'ai aussi été convoquée l'année dernière en tant que stagiaire, et on m'a dit que c'était courant. et je n'avais pas de terminales.
et oui, on devait préparer nous-mêmes nos sujets. (en maths).
il faut demander à un collègue sympa de t'en passer pour t'inspirer!
Si c'est le cas, je suis vraiment dégoûtée! Je suis convoquée alors que mon tuteur ne l'est pour aucune correction, ni aucun oral!
Je me demande l'intérêt de convoquer des stagiaires pour une épreuve nouvelle dont personne ne connaît trop les attentes! Ca me donne l'impression d'être un peu envoyée à l'abattoire avec les élèves!
La collègue qui dispense les cours est sympa et je suis sûre qu'elle m'aidera! Heureusement!
- Madame_ProfEsprit sacré
J-12
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- jammeNeoprof expérimenté
zina a écrit:C'est vrai, l'année dernière le snes a obtenu dans le Nord qu'aucun stagiaire ne fasse passer des oraux ou même corriger le bac je crois. demande à ton syndicat, car on peut annuler des convocations pour des stagiaires qui ont eu une dure année.lisette83 a écrit:Il faut contacter un syndicat le snes notamment qui a obtenu des avancées et aucun stagiaire ne doit accepter (voir leur site car je ne connais plus les détails).jamme a écrit:Carrie7 a écrit:Réponse à Jamme:
je ne pense pas que tu puisses esquiver.
j'ai aussi été convoquée l'année dernière en tant que stagiaire, et on m'a dit que c'était courant. et je n'avais pas de terminales.
et oui, on devait préparer nous-mêmes nos sujets. (en maths).
il faut demander à un collègue sympa de t'en passer pour t'inspirer!
Si c'est le cas, je suis vraiment dégoûtée! Je suis convoquée alors que mon tuteur ne l'est pour aucune correction, ni aucun oral!
Je me demande l'intérêt de convoquer des stagiaires pour une épreuve nouvelle dont personne ne connaît trop les attentes! Ca me donne l'impression d'être un peu envoyée à l'abattoire avec les élèves!
La collègue qui dispense les cours est sympa et je suis sûre qu'elle m'aidera! Heureusement!
J'ai contacté mon syndicat et j'attends une réponse, demain j'espère. Je suis allée sur le site du SNES de mon académie et j'ai trouvé un modèle de lettre à envoyer au rectorat. Je vais également en toucher deux mots au proviseur demain. Je sais que l'année dernière des convocs ont été annulées. A suivre...
- AlExpert spécialisé
Madame_Prof a écrit:J-12
pourquoi moi c'est J-22 ? :|
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"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- Madame_ProfEsprit sacré
Parce que c'est un bon nombre 22, je le sens!
Et, 11 x 2 = 22, que des bons présages!
Ok, je sors.
En tout cas :
Et, 11 x 2 = 22, que des bons présages!
Ok, je sors.
En tout cas :
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- AlExpert spécialisé
Madame_Prof a écrit:Parce que c'est un bon nombre 22, je le sens!
Et, 11 x 2 = 22, que des bons présages!
Ok, je sors.
En tout cas :
ohhhh t'es trop choue !
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- Madame_ProfEsprit sacré
Madame_Prof a écrit:Parce que c'est un bon nombre 22, je le sens!
Et, 11 x 2 = 22, que des bons présages!
Je sais pas pourquoi j'ai ajouté ça Je me croyais à j-11.
Je perds la tête :Gné:
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c'est l'intention qui compte, de toute manière en bonne prof de lettres je suis une bille en calcul :lol: :lol: :lol:
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- suryJe viens de m'inscrire !
Réponse à "Tate"
On tombe parfois sur des collègues frustrés et méchants (très, trop souvent des femmes.....). Le problème c'est que mon bahut explose la moyenne nationale en nombre de connes médisantes et mal b... . Bref, faut demander sa mut' (quand c'est possible).
Le gros problème c'est que ça te pourrit quand même le quotidien, dur de s'extraire d'un environnement malsain quand tu y travailles, est amené à collaborer, doit garder le sourire, etc. Le truc c'est que j'ai appris tardivement que je n'étais pas la seule cible de ces mesquineries : d'autres profs (des titulaires parfois) ont eu à subir les avanies de ces furieuses. Mais les années passent, pas de sanctions, "les victimes" se taisent ou s'en vont. Pas facile de dire clairement les choses, de dénoncer la malveillance. J'ai passé l'année à le faire et à de nombreuses reprises mais en vain (ou presque car j'étais quand même soutenue de l'extérieur). Tout le monde se fout de la parole de la stagiaire que tu aies ou pas des années d'enseignement à ton compteur. Bon je me suis défendue à ma manière. En attendant, je ronge mon frein, je rêve juste d'en choper une ou deux à la sortie histoire de remettre les choses au clair avec courtoisie et brutalité.
On tombe parfois sur des collègues frustrés et méchants (très, trop souvent des femmes.....). Le problème c'est que mon bahut explose la moyenne nationale en nombre de connes médisantes et mal b... . Bref, faut demander sa mut' (quand c'est possible).
Le gros problème c'est que ça te pourrit quand même le quotidien, dur de s'extraire d'un environnement malsain quand tu y travailles, est amené à collaborer, doit garder le sourire, etc. Le truc c'est que j'ai appris tardivement que je n'étais pas la seule cible de ces mesquineries : d'autres profs (des titulaires parfois) ont eu à subir les avanies de ces furieuses. Mais les années passent, pas de sanctions, "les victimes" se taisent ou s'en vont. Pas facile de dire clairement les choses, de dénoncer la malveillance. J'ai passé l'année à le faire et à de nombreuses reprises mais en vain (ou presque car j'étais quand même soutenue de l'extérieur). Tout le monde se fout de la parole de la stagiaire que tu aies ou pas des années d'enseignement à ton compteur. Bon je me suis défendue à ma manière. En attendant, je ronge mon frein, je rêve juste d'en choper une ou deux à la sortie histoire de remettre les choses au clair avec courtoisie et brutalité.
- InviteeFVénérable
sury a écrit:Coucou à tous,
ça y est, j'ai été inspectée et tout s'est très bien passé. Libérée enfin d'une année de merde. J'ai subi une pression monumentale liée à un établissement très particulier (gros euphémisme par souci de discrétion). Bref, je suis titularisée même si je l'ai payé au prix fort. Reste plus qu'à tourner la page et passer à autre chose ! Juste pour dire à ceux qui arrivent ds le métier que l'égalité de traitement n'est pas un acquis, il suffit de tomber sur de mauvaises personnes pour vivre une année noire (= pas de chance) . Le truc c'est de rester soi-même et de bien faire son boulot malgré tout.
Allez, tout a une fin, c'est ce que j'ai retenu de cette année. Bon courage à tous et soyez sympas avec vos collègues stagiaires !
sury a écrit:Réponse à "Tate"
On tombe parfois sur des collègues frustrés et méchants (très, trop souvent des femmes.....). Le problème c'est que mon bahut explose la moyenne nationale en nombre de connes médisantes et mal b... . Bref, faut demander sa mut' (quand c'est possible).
Le gros problème c'est que ça te pourrit quand même le quotidien, dur de s'extraire d'un environnement malsain quand tu y travailles, est amené à collaborer, doit garder le sourire, etc. Le truc c'est que j'ai appris tardivement que je n'étais pas la seule cible de ces mesquineries : d'autres profs (des titulaires parfois) ont eu à subir les avanies de ces furieuses. Mais les années passent, pas de sanctions, "les victimes" se taisent ou s'en vont. Pas facile de dire clairement les choses, de dénoncer la malveillance. J'ai passé l'année à le faire et à de nombreuses reprises mais en vain (ou presque car j'étais quand même soutenue de l'extérieur). Tout le monde se fout de la parole de la stagiaire que tu aies ou pas des années d'enseignement à ton compteur. Bon je me suis défendue à ma manière. En attendant, je ronge mon frein, je rêve juste d'en choper une ou deux à la sortie histoire de remettre les choses au clair avec courtoisie et brutalité.
Beaucoup de vérités dans ces messages, que je n'ai pas pu m'empêcher de mettre en gras.
Cela fait du bien de voir que l'on n'est pas seul(e) à vivre ce genre d'enfer (même si cela ne fait pas plaisir) : on se sent moins responsable, on se dit que c'est par manque de chance et pas qu'on a provoqué voire pire mérité l'horreur.
Donc merci pour ton témoignage qui m'aide dans ces jours noirs.
- AlExpert spécialisé
voli, que se passe-t-il ? je pensais que tu étais + tranquille maintenant...
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- suryJe viens de m'inscrire !
Contente "voli vola" de partager ce genre d'expérience avec toi. C'est délicat d'échanger sur le sujet pour de nombreuses raisons . D'une : c'est plombant et on préfère toujours la légèreté (normal, moi la première ...). Deux : il faut avoir subi ce harcèlement pour le comprendre réellement. Ensuite, être victime de malveillance gratuite au travail suscite un fort sentiment de malaise et de culpabilité . Pourquoi moi ? J'ai dû déconner quelque part, mal compris les codes, je ne me suis pas assez (ou trop) affirmée, j'aurais dû manger davantage avec ces collègues, partager les potins, entrer dans le moule avec tout ce que ça implique. Mais quoi qu'on fasse, c'est l'arbitraire qui règne. Les autres ont désigné une victime, un bouc-émissaire sur des motifs personnels et définitifs. Une fois ce rôle assigné -c'est le propre de la violence que d'imposer qq chose à qq un- il est difficile d'en sortir indemne. Face à l'adversité, il faut partir surtout si tous les efforts de sympathie et d'intégration ont échoué. Souvent, les harcelés ont un profil commun : très scrupuleux, performants, perfectionnistes, assez entiers (ou naïfs), ce sont des gens qui contrairement à une idée reçue, déploient pas mal d'énergie dans leur boulot et réussissent pas trop mal. Faut-il y voir de la jalousie ou encore un rythme contrarié ? Je m'explique. Une équipe évolue à un certain rythme collectif. Certains plus ou moins vite que d'autres, mais il faut rester dans la norme. Si tu débarques avec une énergie à tout casser, de l'enthousiasme à en revendre, tu déséquilibres le rythme établi (c'est intangible et abstrait comme réalité) et tu renvoies sans le vouloir, une image négative du groupe.Sans compter que tu peux passer pour quelqu'un d'orgueilleux ou de zélé. Parfois, ce sont des personnes super timides, hyper souriantes et gentilles qui donnent le feu vert, allument contre leur gré, des appétits primaires de domination chez la meute. Tous ces facteurs sont très psychologisants et un peu binaires, je sais ….mais je n'ai pas les moyens de nuancer et de rendre mes propos plus scientifiques.Bon, je jette de ci de là, mes tentatives d'explications personnelles et elles n'engagent que moi.
Du reste, on trouve le rejet dans tous les domaines d'activité, ce n'est pas le privilège de l'enseignement (heureusement), et je crois que c'est encore un secteur assez préservé (j'ai pas mal roulé ma bosse, on dira...). Face à certaines difficultés du métier, l'équipe pédagogique peut se souder et donner de jolies choses (d'expérience). Pourtant dans certains cas (ça dépend des bahuts) où le travail est désorganisé ou hyper rigide, les éléments vont décharger leur stress sur le dernier venu, celui qui a le statut le plus vulnérable (vacataire ou prof stagiaire, etc.). Je suis convaincue que le monde professionnel n'a rien de professionnel au sens où on l'entend. On croit naïvement que l'objectivité et les règlements vont nous protéger de l'humain. C'est assez faux. D'autant que prof est un métier public, où le relationnel, la communication, l'affect ont une part très importante. Pour finir avec ce message prolixe, je dirai que le travail emporte une partie capitale de ta propre identité, de ta construction personnelle, intime et existentielle. Quand ça se passe mal avec les collègues, la hiérarchie, les élèves, etc. c'est tout une partie vivante de toi qui est touchée. Là, il suffit de constater les dégâts physiques et moraux : dépression, maladies plus ou moins graves, répercussion sur la vie privée.
Moi j'y ai laissé quelques plumes mais c'est pas non plus traumatisant. Reste un soulagement mêlé de colère. Et plus grave en ce qui me concerne : une vraie fêlure dans mon amour pour ce métier. Vive l'année de titularisation, quel gâchis !
Du reste, on trouve le rejet dans tous les domaines d'activité, ce n'est pas le privilège de l'enseignement (heureusement), et je crois que c'est encore un secteur assez préservé (j'ai pas mal roulé ma bosse, on dira...). Face à certaines difficultés du métier, l'équipe pédagogique peut se souder et donner de jolies choses (d'expérience). Pourtant dans certains cas (ça dépend des bahuts) où le travail est désorganisé ou hyper rigide, les éléments vont décharger leur stress sur le dernier venu, celui qui a le statut le plus vulnérable (vacataire ou prof stagiaire, etc.). Je suis convaincue que le monde professionnel n'a rien de professionnel au sens où on l'entend. On croit naïvement que l'objectivité et les règlements vont nous protéger de l'humain. C'est assez faux. D'autant que prof est un métier public, où le relationnel, la communication, l'affect ont une part très importante. Pour finir avec ce message prolixe, je dirai que le travail emporte une partie capitale de ta propre identité, de ta construction personnelle, intime et existentielle. Quand ça se passe mal avec les collègues, la hiérarchie, les élèves, etc. c'est tout une partie vivante de toi qui est touchée. Là, il suffit de constater les dégâts physiques et moraux : dépression, maladies plus ou moins graves, répercussion sur la vie privée.
Moi j'y ai laissé quelques plumes mais c'est pas non plus traumatisant. Reste un soulagement mêlé de colère. Et plus grave en ce qui me concerne : une vraie fêlure dans mon amour pour ce métier. Vive l'année de titularisation, quel gâchis !
- InviteeFVénérable
Aletheia a écrit:voli, que se passe-t-il ? je pensais que tu étais + tranquille maintenant...
Loin s'en faut.
Je ne poste presque plus mais c'est parce que tout empire et que je suis effondrée, tout simplement...
sury a écrit:Contente "voli vola" de partager ce genre d'expérience avec toi. C'est délicat d'échanger sur le sujet pour de nombreuses raisons . D'une : c'est plombant et on préfère toujours la légèreté (normal, moi la première ...). Deux : il faut avoir subi ce harcèlement pour le comprendre réellement. Ensuite, être victime de malveillance gratuite au travail suscite un fort sentiment de malaise et de culpabilité . Pourquoi moi ? J'ai dû déconner quelque part, mal compris les codes, je ne me suis pas assez (ou trop) affirmée, j'aurais dû manger davantage avec ces collègues, partager les potins, entrer dans le moule avec tout ce que ça implique. Mais quoi qu'on fasse, c'est l'arbitraire qui règne. Les autres ont désigné une victime, un bouc-émissaire sur des motifs personnels et définitifs. Une fois ce rôle assigné -c'est le propre de la violence que d'imposer qq chose à qq un- il est difficile d'en sortir indemne. Face à l'adversité, il faut partir surtout si tous les efforts de sympathie et d'intégration ont échoué. Souvent, les harcelés ont un profil commun : très scrupuleux, performants, perfectionnistes, assez entiers (ou naïfs), ce sont des gens qui contrairement à une idée reçue, déploient pas mal d'énergie dans leur boulot et réussissent pas trop mal. Faut-il y voir de la jalousie ou encore un rythme contrarié ? Je m'explique. Une équipe évolue à un certain rythme collectif. Certains plus ou moins vite que d'autres, mais il faut rester dans la norme. Si tu débarques avec une énergie à tout casser, de l'enthousiasme à en revendre, tu déséquilibres le rythme établi (c'est intangible et abstrait comme réalité) et tu renvoies sans le vouloir, une image négative du groupe.Sans compter que tu peux passer pour quelqu'un d'orgueilleux ou de zélé. Parfois, ce sont des personnes super timides, hyper souriantes et gentilles qui donnent le feu vert, allument contre leur gré, des appétits primaires de domination chez la meute. Tous ces facteurs sont très psychologisants et un peu binaires, je sais ….mais je n'ai pas les moyens de nuancer et de rendre mes propos plus scientifiques.Bon, je jette de ci de là, mes tentatives d'explications personnelles et elles n'engagent que moi.
Du reste, on trouve le rejet dans tous les domaines d'activité, ce n'est pas le privilège de l'enseignement (heureusement), et je crois que c'est encore un secteur assez préservé (j'ai pas mal roulé ma bosse, on dira...). Face à certaines difficultés du métier, l'équipe pédagogique peut se souder et donner de jolies choses (d'expérience). Pourtant dans certains cas (ça dépend des bahuts) où le travail est désorganisé ou hyper rigide, les éléments vont décharger leur stress sur le dernier venu, celui qui a le statut le plus vulnérable (vacataire ou prof stagiaire, etc.). Je suis convaincue que le monde professionnel n'a rien de professionnel au sens où on l'entend. On croit naïvement que l'objectivité et les règlements vont nous protéger de l'humain. C'est assez faux. D'autant que prof est un métier public, où le relationnel, la communication, l'affect ont une part très importante. Pour finir avec ce message prolixe, je dirai que le travail emporte une partie capitale de ta propre identité, de ta construction personnelle, intime et existentielle. Quand ça se passe mal avec les collègues, la hiérarchie, les élèves, etc. c'est tout une partie vivante de toi qui est touchée. Là, il suffit de constater les dégâts physiques et moraux : dépression, maladies plus ou moins graves, répercussion sur la vie privée.
Moi j'y ai laissé quelques plumes mais c'est pas non plus traumatisant. Reste un soulagement mêlé de colère. Et plus grave en ce qui me concerne : une vraie fêlure dans mon amour pour ce métier. Vive l'année de titularisation, quel gâchis !
Encore une fois, il me suffit de tronquer des morceaux de ton message pour exprimer mon ressenti...
Allez, hauts les coeurs, l'année n'est pas finie, les élèves ont encore besoin de moi : go copies et fiches de révision.
- Madame_ProfEsprit sacré
capucine42 a écrit:Voli tu as eu de mauvaises nouvelles?
Oui, comment la situation peut-elle empirer? :|
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- Madame_ProfEsprit sacré
J'ai lu des choses (sur d'autres topics) sur la fiche de voeux pour l'an prochain... ça se fait maintenant dans les établissements?! Si tôt? J'espère que nos voeux pourront être pris en compte après les résultats des mutations... (enfin, pour ceux qui auront un poste fixe).
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- tangoExpert spécialisé
les topics de TZR me font franchement flipper...
viiiite! je veux connaître mon affectation!
viiiite! je veux connaître mon affectation!
- Madame_ProfEsprit sacré
Moi aussi !!! Et je veux un poste fixe!
C'est quel jour pour toi tango?
C'est quel jour pour toi tango?
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- PatissotDoyen
Je n'ose imaginer l'enfer qui m'attends si je n'ai pas satisfaction de mes voeux. Déjà que j'aurai sans doute toutes les classes que les collègues ne souhaitent pas prendre si je suis en lycée (STMG, seconde, STI,...)
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« Déjà, certaines portions de ma vie ressemblent aux salles dégarnies d'un palais trop vaste, qu'un propriétaire appauvri renonce à occuper tout entier. »
- tangoExpert spécialisé
perso c'est le 11 dans l'après-midi.
et vous?
et vous?
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