Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- AncalimëNiveau 5
Parce que je voudrais bien y arriver mais je n’y arrive pas.
Je comprends bien ton sentiment parce que je ressens exactement le même. Je voudrais y arriver mais je n'y arrive pas, parce que je n'ai pas les clés. Je me demande d'ailleurs s'il y en a des clés, des solutions, des réponses à toutes ces questions. Moi aussi je galère et lorsque je galère je mets en place tout un tas de choses pour réussir mais lorsque je ne réussis pas, parce que ça réussit rarement, je désespère.
Alors j'ai décidé de prendre du recul. Ce n'est pas ne plus s'investir mais c'est s'investir à hauteur de ce que l'on peut donner sans que cela nous détruise. Afin aussi de garder de l'énergie pour s'investir ailleurs, dans des choses qui nous font vraiment plaisir, qui signifient vraiment quelque chose pour nous. Et qui sont plus gratifiantes. Et qui nous permettent de davantage nous construire et nous épanouir. Tout n'est pas à chercher dans le métier. Et on ne peut pas tout faire ni tout réussir. Ni sauver tout le monde. Ni servir de béquille éternellement à un système défaillant.
Courage !
- EmeraldiaÉrudit
Ca n'est pas votre rôle de tout prendre sur vous. Il n'y a aucune raison d'accepter des élèves en retard, renvoyez-les au besoin avec un mot, si les surveillants ne veulent pas les supporter, vous non plus mais à vous, on demande de faire cours.
Ça vous soulagera déjà un peu.
Bon courage. Notre société est malade : on demande aux profs de faire de la garderie et de de la fermer.
Ça vous soulagera déjà un peu.
Bon courage. Notre société est malade : on demande aux profs de faire de la garderie et de de la fermer.
- kiwiGuide spirituel
Cripure a écrit:Mais Ergo, vos chefs vous laissent seuls devant cette situation ? D'un certain point de vue, ce sont eux qui la créent, non ? Vous ne pouvez pas envisager un débrayage généralisé ? Tout le monde en sdp à 8h, monsieur le Principal, nous ne prenons plus personne jusqu'à ce que vous envisagiez de prendre des décisions ?
Je vous donne un exemple. J'ai vu sur Pronotes que ma collègue d'histoire a viré hier 16 élèves de seconde qui n'avaient pas leur livre. Et qu'aujourd'hui, le proviseur-adjoint était passé par là et a collé les 16 pour 4h mercredi 29. Bon, ce n'est sans doute pas la panacée, mais au moins y a-t-il réponse de la part de l'institution. Le 1re STMG qui m'avait fait un bac blanc de 15 lignes en février est passé en conseil de discipline et a été exclu définitivement avec sursis.Son bac blanc de mai fait deux pages et demi
En tout cas, courage à vous, je vous le dis du fond du coeur. Et vous arrêter,pour vous protéger, hein ?
Cripure, certains établissements sont sans pilote. Certains chefs vous convoquent, alors même que vous vous êtes fait agressé, pour vous pourrir dans leur bureau et vous demander "mais qu'est-ce que vous avez fait à cet élève? Je vais vous envoyer l'inspection".
Voilà.
Ergo malheureusement je ne sais pas quoi dire. J'ai connu cette situation l'année avant d'arriver dans mon établissement actuel. Jamais je n'aurais cru ça possible. Et pourtant... Quand la direction et la VS sont défaillantes, hélas, tu ne peux rien faire.
J'ai tout essayé avec une classe de 4ème particulièrement odieuse + une autre ultra faible et difficile aussi. Punitions, colles qu'ils ne faisaient pas, parents qui te répondent d'aller te faire voir et d'arrêter de les harceler, exclusions (avec des élèves qu'on me remontait dans la seconde), heures syndicales pour souffler et essayer de tenter des choses avec les collègues, élèves envoyés dans la classe d'à côté, élèves au cagibi avec punition. Les collègues avaient tenté les années précédentes un débrayage, avec appel au recteur. Un médiateur était venu mais bon... Cela n'a pas changé grand chose : le mal était fait. Les rares initiatives de l'adjointe se soldaient pas des échecs cuisants...
J'avais des élèves qui m'insultaient violemment, balançaient les tables et les chaises au sol, montaient sur les chaises et les tables pour faire bioman, se pendaient aux fenêtres pour faire coucou à d'autres élèves en cours d'EPS (pas aux normes les fenêtres), balançaient des stylos et des compas sur les élèves d'EPS qui leur renvoyaient. J'avais des élèves qui me canardaient de boulettes, de gommes, même quand je n'avais pas le dos tourné. Ils arrivaient en retard systématiquement, hurlant au scandale lorsque je les recalais pour rester avec les "mignons". Des élèves d'une mauvaise foi inouïe. Des élèves qui nous crachaient dessus dans les couloirs, qui pissaient sur nos portes de salles de classe. Je ne parle pas de l'état des véhicules des collègues qui avaient eu la connerie de se garer juste devant, pas dans le parking sécurisé avec caméras de vidéo-surveillance. Même là, quand les voitures étaient garées trop près du grillage, tu pouvais l'emmener au lavage. Des élèves qui brûlaient les poubelles du collège, cramaient les cahiers d'appel dans l'enceinte de l'établissement. Des élèves qui jouaient au frisbee avec une lame de scie circulaire dans la cour et à qui la direction ne disait rien. Les pompiers ou le SAMU étaient là tous les jours que Dieu fait pour évacuer un gamin qui avait eu un "accident" dans l'enceinte de l'établissement. Je ne parle pas des incivilités quotidiennes et permanentes, des bavardages, des grossièretés... Et ce n'était pas une ZEP... Juste un établissement sans pilote depuis des années, avec des élèves livrés à eux-mêmes.
- Spoiler:
- Un jour je me suis posée une question (j'étais dans ma voiture, en train de pleurer évidemment) : "Si X. était au bord du ravin et m'appelait à l'aide, est-ce que je l'aiderais?" La réponse a été non. Qu'il crève. J'en étais là : à espérer la mort de mes élèves. Ahurissant. A partir de ce jour-là, je me suis dit que ça ne servait à rien que je m'épuise pour en arriver là. J'étais en train d'entamer une dépression. C'était eux ou moi. J'ai préféré que ça soient eux. J'ai donc freiné des quatre fers, j'ai arrêté de m'épuiser, j'ai arrêté de punir, j'ai accepté de faire garderie, j'ai donné des poly aux rares qui voulaient bien faire quelque chose. Et puis la fin de l'année est arrivée. Et puis j'ai appris que j'avais obtenu ma mut. Et depuis, j'essaie d'oublier cette année horrible. Des fois j'en cauchemarde encore.
Je n'ai pas de solution, rien. Sers les fesses encore quelques semaines. Et beaucoup de courage.
- InvitéYoNiveau 10
kiwi a écrit:Cripure a écrit:Mais Ergo, vos chefs vous laissent seuls devant cette situation ? D'un certain point de vue, ce sont eux qui la créent, non ? Vous ne pouvez pas envisager un débrayage généralisé ? Tout le monde en sdp à 8h, monsieur le Principal, nous ne prenons plus personne jusqu'à ce que vous envisagiez de prendre des décisions ?
Je vous donne un exemple. J'ai vu sur Pronotes que ma collègue d'histoire a viré hier 16 élèves de seconde qui n'avaient pas leur livre. Et qu'aujourd'hui, le proviseur-adjoint était passé par là et a collé les 16 pour 4h mercredi 29. Bon, ce n'est sans doute pas la panacée, mais au moins y a-t-il réponse de la part de l'institution. Le 1re STMG qui m'avait fait un bac blanc de 15 lignes en février est passé en conseil de discipline et a été exclu définitivement avec sursis.Son bac blanc de mai fait deux pages et demi
En tout cas, courage à vous, je vous le dis du fond du coeur. Et vous arrêter,pour vous protéger, hein ?
Cripure, certains établissements sont sans pilote. Certains chefs vous convoquent, alors même que vous vous êtes fait agressé, pour vous pourrir dans leur bureau et vous demander "mais qu'est-ce que vous avez fait à cet élève? Je vais vous envoyer l'inspection".
Voilà.
Ergo malheureusement je ne sais pas quoi dire. J'ai connu cette situation l'année avant d'arriver dans mon établissement actuel. Jamais je n'aurais cru ça possible. Et pourtant... Quand la direction et la VS sont défaillantes, hélas, tu ne peux rien faire.
J'ai tout essayé avec une classe de 4ème particulièrement odieuse + une autre ultra faible et difficile aussi. Punitions, colles qu'ils ne faisaient pas, parents qui te répondent d'aller te faire voir et d'arrêter de les harceler, exclusions (avec des élèves qu'on me remontait dans la seconde), heures syndicales pour souffler et essayer de tenter des choses avec les collègues, élèves envoyés dans la classe d'à côté, élèves au cagibi avec punition. Les collègues avaient tenté les années précédentes un débrayage, avec appel au recteur. Un médiateur était venu mais bon... Cela n'a pas changé grand chose : le mal était fait. Les rares initiatives de l'adjointe se soldaient pas des échecs cuisants...
J'avais des élèves qui m'insultaient violemment, balançaient les tables et les chaises au sol, montaient sur les chaises et les tables pour faire bioman, se pendaient aux fenêtres pour faire coucou à d'autres élèves en cours d'EPS (pas aux normes les fenêtres), balançaient des stylos et des compas sur les élèves d'EPS qui leur renvoyaient. J'avais des élèves qui me canardaient de boulettes, de gommes, même quand je n'avais pas le dos tourné. Ils arrivaient en retard systématiquement, hurlant au scandale lorsque je les recalais pour rester avec les "mignons". Des élèves d'une mauvaise foi inouïe. Des élèves qui nous crachaient dessus dans les couloirs, qui pissaient sur nos portes de salles de classe. Je ne parle pas de l'état des véhicules des collègues qui avaient eu la connerie de se garer juste devant, pas dans le parking sécurisé avec caméras de vidéo-surveillance. Même là, quand les voitures étaient garées trop près du grillage, tu pouvais l'emmener au lavage. Des élèves qui brûlaient les poubelles du collège, cramaient les cahiers d'appel dans l'enceinte de l'établissement. Des élèves qui jouaient au frisbee avec une lame de scie circulaire dans la cour et à qui la direction ne disait rien. Les pompiers ou le SAMU étaient là tous les jours que Dieu fait pour évacuer un gamin qui avait eu un "accident" dans l'enceinte de l'établissement. Je ne parle pas des incivilités quotidiennes et permanentes, des bavardages, des grossièretés... Et ce n'était pas une ZEP... Juste un établissement sans pilote depuis des années, avec des élèves livrés à eux-mêmes.
- Spoiler:
Un jour je me suis posée une question (j'étais dans ma voiture, en train de pleurer évidemment) : "Si X. était au bord du ravin et m'appelait à l'aide, est-ce que je l'aiderais?" La réponse a été non. Qu'il crève. J'en étais là : à espérer la mort de mes élèves. Ahurissant. A partir de ce jour-là, je me suis dit que ça ne servait à rien que je m'épuise pour en arriver là. J'étais en train d'entamer une dépression. C'était eux ou moi. J'ai préféré que ça soient eux. J'ai donc freiné des quatre fers, j'ai arrêté de m'épuiser, j'ai arrêté de punir, j'ai accepté de faire garderie, j'ai donné des poly aux rares qui voulaient bien faire quelque chose. Et puis la fin de l'année est arrivée. Et puis j'ai appris que j'avais obtenu ma mut. Et depuis, j'essaie d'oublier cette année horrible. Des fois j'en cauchemarde encore.
Je n'ai pas de solution, rien. Sers les fesses encore quelques semaines. Et beaucoup de courage.
Kiwi
- Marie LaetitiaBon génie
Kiwi
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- NuitsFidèle du forum
Quelle horreur.
_________________
C'est dans l'intérêt de l'enfant.
- Emilie974Niveau 5
Ergo : Ma 4e est exactement la même que la tienne. J'aurais pu écrire ton message !
Personnellement, j'avoue que j'ai baissé les bras. Je n'essaie même plus de me battre pour essayer de faire un joli cours bien dans les clous. Pour la séquence à venir, je vais suivre bêtement leur manuel et je vais préparer des bulletins d'exclusion pour foutre dehors ceux qui ne l'auront pas.
Ils m'ont rendue tellement malade que pour me protéger, j'ai décidé de prendre énormément de distance et de ne plus me sentir coupable. A chaque début de cours, j'en attrape un et je l'interroge sur ce qu'on a fait avant. S'il ne le sait pas, c'est zéro. Je m'en fous.
J'en suis réduite à faire de la garderie moi aussi. Tant pis, je suis à bout de solutions. Qu'ils ratent leur année, ce n'est plus mon problème et je ne peux plus rien faire. Et je me sens mieux depuis que je me dis ça.
Personnellement, j'avoue que j'ai baissé les bras. Je n'essaie même plus de me battre pour essayer de faire un joli cours bien dans les clous. Pour la séquence à venir, je vais suivre bêtement leur manuel et je vais préparer des bulletins d'exclusion pour foutre dehors ceux qui ne l'auront pas.
Ils m'ont rendue tellement malade que pour me protéger, j'ai décidé de prendre énormément de distance et de ne plus me sentir coupable. A chaque début de cours, j'en attrape un et je l'interroge sur ce qu'on a fait avant. S'il ne le sait pas, c'est zéro. Je m'en fous.
J'en suis réduite à faire de la garderie moi aussi. Tant pis, je suis à bout de solutions. Qu'ils ratent leur année, ce n'est plus mon problème et je ne peux plus rien faire. Et je me sens mieux depuis que je me dis ça.
- V.MarchaisEmpereur
Ergo, la première chose que j'ai envie de te dire, c'est : Prends soin de toi (p... ! et là, j'entends le halètement de la pub Garnier...). N'entame pas le bout du rouleau, tout ça n'en vaut pas la peine, ce n'est jamais qu'un boulot. Si tu es épuisée, tu te fais arrêter, tout simplement.
D'après ce que tu décris, il y a clairement une défaillance de la direction. C'est elle qui doit faire respecter le règlement et appliquer des sanctions quand les punitions ne sont pas faites.
Vous pouvez débrayer collectivement. Vous perdre peut-être un jour ou deux de salaire car il y a peu de chance que le droit de retrait soit reconnu sans danger précis, mais ça peut en valoir la peine.
Enfin, pour les exclusions de cours, voici ce qu'a fait une de mes collègues qui ne supportait plus qu'on lui ramène les élèves. Grâce à Pronote, gestion des élèves en temps réel. Un jour qu'on lui en remontait un, elle l'a refuse quand même, déclarant : Je m'en fiche, il ne restera pas dans la classe. Je l'ai marqué "exclu", il n'est plus sous ma responsabilité mais sous la vôtre. Si vous ne le prenez pas en charge, c'est votre problème, plus le mien.
Elle a eu gain de cause.
Pour les emmerdeurs récidivistes, demandez par écrit un conseil de discipline. Il y a un moment où il faut sévir (ce n'est pas pour toi que je dis ça, hein, mais pour ta hiérarchie).
Courage !
D'après ce que tu décris, il y a clairement une défaillance de la direction. C'est elle qui doit faire respecter le règlement et appliquer des sanctions quand les punitions ne sont pas faites.
Vous pouvez débrayer collectivement. Vous perdre peut-être un jour ou deux de salaire car il y a peu de chance que le droit de retrait soit reconnu sans danger précis, mais ça peut en valoir la peine.
Enfin, pour les exclusions de cours, voici ce qu'a fait une de mes collègues qui ne supportait plus qu'on lui ramène les élèves. Grâce à Pronote, gestion des élèves en temps réel. Un jour qu'on lui en remontait un, elle l'a refuse quand même, déclarant : Je m'en fiche, il ne restera pas dans la classe. Je l'ai marqué "exclu", il n'est plus sous ma responsabilité mais sous la vôtre. Si vous ne le prenez pas en charge, c'est votre problème, plus le mien.
Elle a eu gain de cause.
Pour les emmerdeurs récidivistes, demandez par écrit un conseil de discipline. Il y a un moment où il faut sévir (ce n'est pas pour toi que je dis ça, hein, mais pour ta hiérarchie).
Courage !
- kiwiGuide spirituel
Emilie974 a écrit:
Ils m'ont rendue tellement malade que pour me protéger, j'ai décidé de prendre énormément de distance et de ne plus me sentir coupable. A chaque début de cours, j'en attrape un et je l'interroge sur ce qu'on a fait avant. S'il ne le sait pas, c'est zéro. Je m'en fous.
C'est ça : il ne faut pas y laisser sa santé. Surtout quand on sait ensuite les stigmates que ça laisse pendant un moment...
- ladyantillesNiveau 5
J'enseigne aussi l'anglais et j'ai des classes avec des eleves perturbateurs. Bien entendu, on a pas le droit d'exclure dans mon etablissement sauf si l'eleve a fait quelquechose de tres grave , mais si il perturbe le cours, on est oblige de le garder. J'ai eu un probleme avec une classe de 5eme le mois dernier ,j'ai ete convoquee par le CDE qui m'a mise la responsabilite sur le dos, que c'etait ma faute, que le role d'un prof est aussi d'eduquer les eleves. A la suite de cette convocation, j'ai pris un arret de 10 jours. Depuis, je ne me casse plus la tete. Je ne fais pas de zele pour les eleves, je prepare mes cours, corrige mes copies, remplis l'ENT uniquement pendant mes heures creuses au college, je ne fais rien chez moi . Je consacre une journee entiere chaque semaine a projeter des films en VOST a mes eleves , ce qui me permet de me reposer . Les autres jours, un jour est consacre a une evaluation et l'autre jour a des activites faciles notees pour les motiver. Je ne me prends plus la tete, je me repose chez moi la semaine , le week end en ne faisant rien , car quoi que tu fasses de bien ou de mal, tu seras toujours critique par la direction. Prends un arret , ca te fera du bien , ne fais surtout pas de zele et barre les jours sur le calendrier jusqu'a la fin de l'annee scolaire, ca fait aussi du bien.
- V.MarchaisEmpereur
ladyantilles a écrit: Bien entendu, on a pas le droit d'exclure dans mon etablissement sauf si l'eleve a fait quelquechose de tres grave , mais si il perturbe le cours, on est oblige de le garder.
Perturber le cours systématiquement EST une chose grave : cela prive de fait tous les autres élèves de leur droit à recevoir le contenu du cours. Les textes officiels ont d'ailleurs récemment (il y a deux ans environ) clarifié les choses en ce sens et rappelé que non seulement on peut exclure de cours pour ce motif, mais qu'on peut même demander, à force, la saisine du conseil de discipline. Il n'y a pas un droit pour votre établissement et un droit pour les autres. Exigez - collectivement bien sûr - le respect des textes - et de votre travail.
(Il faut que j'arrête avec les tirets, on va me prendre pour Abraxas.)
- ladyantillesNiveau 5
C'est exactement cela, sans parler que selon un sondage 63% des parents sont tres favorables a la reduction des vacances d'ete d'un mois pour que leurs enfants puissent soi-disant, ''renforcer leur connaissances '' Quelle hypocrisie!Emeraldia a écrit:
Bon courage. Notre société est malade : on demande aux profs de faire de la garderie et de de la fermer.
- ladyantillesNiveau 5
Exact. Personne ne supporte le CDE, a tel point qu'il a demande une mutation. Mais comme je suis contractuelle, j'espere ne pas me retrouver dans le meme bahut que lui l'an prochain erffff :|V.Marchais a écrit:ladyantilles a écrit: Bien entendu, on a pas le droit d'exclure dans mon etablissement sauf si l'eleve a fait quelquechose de tres grave , mais si il perturbe le cours, on est oblige de le garder.
Perturber le cours systématiquement EST une chose grave : cela prive de fait tous les autres élèves de leur droit à recevoir le contenu du cours. Les textes officiels ont d'ailleurs récemment (il y a deux ans environ) clarifié les choses en ce sens et rappelé que non seulement on peut exclure de cours pour ce motif, mais qu'on peut même demander, à force, la saisine du conseil de discipline. Il n'y a pas un droit pour votre établissement et un droit pour les autres. Exigez - collectivement bien sûr - le respect des textes - et de votre travail.
(Il faut que j'arrête avec les tirets, on va me prendre pour Abraxas.)
- Marie LaetitiaBon génie
V.Marchais a écrit:
Pour les emmerdeurs récidivistes, demandez par écrit un conseil de discipline. Il y a un moment où il faut sévir (ce n'est pas pour toi que je dis ça, hein, mais pour ta hiérarchie).
Courage !
On risque de lui répondre que pour un conseil de dis (avec exclusion, sinon à quoi ça sert) il faut que l'élève ait commis des violences physiques sinon la famille risque de prendre un avocat... patati patata...
Ah et j'oubliais, il paraît, d'après notre principal (entendu de la bouche d'un collègue qui rapportait ses propos) qu'un texte de loi serait passé, supprimant les exclusions définitives on n'attendrait plus que le passage dans le journal officiel. Vous en avez entendu parler???
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ladyantillesNiveau 5
Malheureusement c'est ca. Les perturbations de cours ne sont ,pour la chere direction, pas un motif suffisant pour un conseil de disciplineMarie Laetitia a écrit:V.Marchais a écrit:
Pour les emmerdeurs récidivistes, demandez par écrit un conseil de discipline. Il y a un moment où il faut sévir (ce n'est pas pour toi que je dis ça, hein, mais pour ta hiérarchie).
Courage !
On risque de lui répondre que pour un conseil de dis (avec exclusion, sinon à quoi ça sert) il faut que l'élève ait commis des violences physiques sinon la famille risque de prendre un avocat... patati patata...
- V.MarchaisEmpereur
ladyantilles a écrit:Malheureusement c'est ca. Les perturbations de cours ne sont ,pour la chere direction, pas un motif suffisant pour un conseil de disciplineMarie Laetitia a écrit:V.Marchais a écrit:
Pour les emmerdeurs récidivistes, demandez par écrit un conseil de discipline. Il y a un moment où il faut sévir (ce n'est pas pour toi que je dis ça, hein, mais pour ta hiérarchie).
Courage !
On risque de lui répondre que pour un conseil de dis (avec exclusion, sinon à quoi ça sert) il faut que l'élève ait commis des violences physiques sinon la famille risque de prendre un avocat... patati patata...
Mais bon sang il y a des TEXTES et ce sont eux qui font loi, pas les lubies des CDE. Il doit d'ailleurs être quelque part sur ce forum, ce texte, on en avait déjà parlé. Le coup de la violence ou de l'acte grave précis nécessaire, c'est faux. Ne vous laissez pas impressionner. Exigez des textes. (Et la loi que tu évoques, ML, je n'en ai jamais entendu parler, alors j'y croirai quand on m'aura montré les TEXTES.)
- CasparProphète
Les exclusions définitives, c'est comme un jeu de chaises musicales entre les établissements d'un même bassin (et en sous-main des marchandages de marchands de tapis entre cde: j' t'en envoie un, tu m'en prends un...) Deux conseils de discipline chez nous cette année, pour des faits très graves, mais on a récupéré trois élèves exclus des collèges voisins...Ceci dit, une exclusion a une forte valeur symbolique qu'on ne peut pas nier.
- Marie LaetitiaBon génie
Caspar Goodwood a écrit: Les exclusions définitives, c'est comme un jeu de chaises musicales entre les établissements d'un même bassin (et en sous-main des marchandages de marchands de tapis entre cde: j' t'en envoie un, tu m'en prends un...) Deux conseils de discipline chez nous cette année, pour des faits très graves, mais on a récupéré trois élèves exclus des collèges voisins...Ceci dit, une exclusion a une forte valeur symbolique qu'on ne peut pas nier.
Voilà. Et le coup des chaises musicales, même si c'est vrai, ça reste un argument de chantage pour moi. C'est comme cela que le principal chez nous manipule les collègues. Et le pire c'est qu'il est apprécié. Même si il a accumulé quand même pas mal de choses qui rendent les collègues dingues régulièrement.
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
V.Marchais a écrit:ladyantilles a écrit:Malheureusement c'est ca. Les perturbations de cours ne sont ,pour la chere direction, pas un motif suffisant pour un conseil de disciplineMarie Laetitia a écrit:V.Marchais a écrit:
Pour les emmerdeurs récidivistes, demandez par écrit un conseil de discipline. Il y a un moment où il faut sévir (ce n'est pas pour toi que je dis ça, hein, mais pour ta hiérarchie).
Courage !
On risque de lui répondre que pour un conseil de dis (avec exclusion, sinon à quoi ça sert) il faut que l'élève ait commis des violences physiques sinon la famille risque de prendre un avocat... patati patata...
Mais bon sang il y a des TEXTES et ce sont eux qui font loi, pas les lubies des CDE. Il doit d'ailleurs être quelque part sur ce forum, ce texte, on en avait déjà parlé. Le coup de la violence ou de l'acte grave précis nécessaire, c'est faux. Ne vous laissez pas impressionner. Exigez des textes. (Et la loi que tu évoques, ML, je n'en ai jamais entendu parler, alors j'y croirai quand on m'aura montré les TEXTES.)
On m'en avait indiqué deux, il faudrait que je prenne le temps de m'y plonger. Mais la gestion de mes classes me demande une telle énergie, et en rentrant chez moi je n'ai plus le courage de rien, témoin, cet après-midi...
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- DionysosFidèle du forum
Ancalimë a écrit:Parce que je voudrais bien y arriver mais je n’y arrive pas.
Je comprends bien ton sentiment parce que je ressens exactement le même. Je voudrais y arriver mais je n'y arrive pas, parce que je n'ai pas les clés. Je me demande d'ailleurs s'il y en a des clés, des solutions, des réponses à toutes ces questions. Moi aussi je galère et lorsque je galère je mets en place tout un tas de choses pour réussir mais lorsque je ne réussis pas, parce que ça réussit rarement, je désespère.
Alors j'ai décidé de prendre du recul. Ce n'est pas ne plus s'investir mais c'est s'investir à hauteur de ce que l'on peut donner sans que cela nous détruise. Afin aussi de garder de l'énergie pour s'investir ailleurs, dans des choses qui nous font vraiment plaisir, qui signifient vraiment quelque chose pour nous. Et qui sont plus gratifiantes. Et qui nous permettent de davantage nous construire et nous épanouir. Tout n'est pas à chercher dans le métier. Et on ne peut pas tout faire ni tout réussir. Ni sauver tout le monde. Ni servir de béquille éternellement à un système défaillant.
Courage !
Si vous arrivez à prendre tant de recul...
J'ai fait un an comme contractuel dans un ets difficile, avec des soirs à pleurer parce qu'il ne faut rien lâcher et qu'au bout de 5, ou 6 h de cours, ca n'est plus possible.
Heureusement j'ai ensuite trouvé des heures ailleurs. Je n'aurai sinon pas continué je pense...
_________________
"We're all in the gutter, but some of us are looking at the stars". O.Wilde.
- User5899Demi-dieu
Et pourtant, ils ne marchent pas au pas de l'oie et beaucoup d'entre nous trouvons le laxisme excessifroxanne a écrit:A chaque fois que je lis ce qui se passe chez vous, je me dis que oui ça existe, c'est possible.Cripure a écrit:Mais Ergo, vos chefs vous laissent seuls devant cette situation ? D'un certain point de vue, ce sont eux qui la créent, non ? Vous ne pouvez pas envisager un débrayage généralisé ? Tout le monde en sdp à 8h, monsieur le Principal, nous ne prenons plus personne jusqu'à ce que vous envisagiez de prendre des décisions ?
Je vous donne un exemple. J'ai vu sur Pronotes que ma collègue d'histoire a viré hier 16 élèves de seconde qui n'avaient pas leur livre. Et qu'aujourd'hui, le proviseur-adjoint était passé par là et a collé les 16 pour 4h mercredi 29. Bon, ce n'est sans doute pas la panacée, mais au moins y a-t-il réponse de la part de l'institution. Le 1re STMG qui m'avait fait un bac blanc de 15 lignes en février est passé en conseil de discipline et a été exclu définitivement avec sursis.Son bac blanc de mai fait deux pages et demi
En tout cas, courage à vous, je vous le dis du fond du coeur. Et vous arrêter,pour vous protéger, hein ?
- User5899Demi-dieu
"Eh bien, faites, d'ailleurs, je vais leur écrire de mon côté. Et au recteur aussi, tiens. Voire une tribune dans la presse, qui sait ?"kiwi a écrit:Cripure a écrit:Mais Ergo, vos chefs vous laissent seuls devant cette situation ? D'un certain point de vue, ce sont eux qui la créent, non ? Vous ne pouvez pas envisager un débrayage généralisé ? Tout le monde en sdp à 8h, monsieur le Principal, nous ne prenons plus personne jusqu'à ce que vous envisagiez de prendre des décisions ?
Je vous donne un exemple. J'ai vu sur Pronotes que ma collègue d'histoire a viré hier 16 élèves de seconde qui n'avaient pas leur livre. Et qu'aujourd'hui, le proviseur-adjoint était passé par là et a collé les 16 pour 4h mercredi 29. Bon, ce n'est sans doute pas la panacée, mais au moins y a-t-il réponse de la part de l'institution. Le 1re STMG qui m'avait fait un bac blanc de 15 lignes en février est passé en conseil de discipline et a été exclu définitivement avec sursis.Son bac blanc de mai fait deux pages et demi
En tout cas, courage à vous, je vous le dis du fond du coeur. Et vous arrêter,pour vous protéger, hein ?
Cripure, certains établissements sont sans pilote. Certains chefs vous convoquent, alors même que vous vous êtes fait agressé, pour vous pourrir dans leur bureau et vous demander "mais qu'est-ce que vous avez fait à cet élève? Je vais vous envoyer l'inspection".
- User5899Demi-dieu
Kiwi, Ergo, je persiste à penser que dans des cas comme les vôtres, il faut une réponse collective :plus personne n'y va. Tant pis pour le traitement pendant quelques temps. Plus personne ne monte en classe. Un jour, une semaine, un mois. On veut un CdE, un adjoint, deux ou trois CPE (nous en avons quatre pour 1000 élèves, alors...), 9 ou 10 surveillants au moins (nous en avons 10), nous n'acceptons pas d'être des punching balls, nous ne céderons pas.Médiatisation, reportages avec camescopes, webcams, services sociaux, police, procureur, tout ce qu'on veut. L'Etat et ses services doivent se saisir de ces cas, les parents qui vous envoient paître doivent être recherchés et punis. Notre métier, ce n'est pas ce que vous racontez. Attention, je ne vous accuse pas, hein...
- OlympiasProphète
Dans certains établissements, c'est difficile, car le CDE est un ennemi sournois ou affiché au lieu de soutenir les profs. Face aux élèves (et aux parents...), il ne faut pas céder. J'ai déjà exclu du cours le tiers d'une classe qui n'avait pas le manuel (alors que j'avais bien précisé qu'on en aurait besoin...), des élèves qui n'ont pas leurs affaires, des élèves qui n'ont pas fait leur travail et rechignent à se mettre au boulot. Et à la rentrée, je n'accepte plus aucun élève arrivant en retard (sauf ceux qui étaient retenus chez les CPE). J'en ai ras-le-bol de ces élèves qui arrivent au compte-gouttes alors que ça a déjà sonné, de ceux qui débarquent (après une absence...non justifiée of course) avec leur carnet de correspondance qui n'est pas rempli...
Et V. Marchais a raison sur toute la ligne : on ne peut pas nous imposer ce que les textes ne disent pas.
Et V. Marchais a raison sur toute la ligne : on ne peut pas nous imposer ce que les textes ne disent pas.
- kiwiGuide spirituel
Cripure a écrit:Kiwi, Ergo, je persiste à penser que dans des cas comme les vôtres, il faut une réponse collective :plus personne n'y va. Tant pis pour le traitement pendant quelques temps. Plus personne ne monte en classe. Un jour, une semaine, un mois. On veut un CdE, un adjoint, deux ou trois CPE (nous en avons quatre pour 1000 élèves, alors...), 9 ou 10 surveillants au moins (nous en avons 10), nous n'acceptons pas d'être des punching balls, nous ne céderons pas.Médiatisation, reportages avec camescopes, webcams, services sociaux, police, procureur, tout ce qu'on veut. L'Etat et ses services doivent se saisir de ces cas, les parents qui vous envoient paître doivent être recherchés et punis. Notre métier, ce n'est pas ce que vous racontez. Attention, je ne vous accuse pas, hein...
Mais l'année avant que j'arrive comme TZR dans ce bahut (fui comme la peste...), cela faisait deux ans que les collègues se battaient contre la direction. Cela avait même été relayé dans la presse. Ils avaient fait des sittings, débayages, manifs... Un médiateur était venu au bout d'un an. Finalement, l'ancien chef d'établissement avait été promu... ailleurs, mais le CDE qui a succédé était encore pire... Beaucoup de collègues n'avaient qu'une hâte finalement : la retraite ou la mut. Je peux les comprendre ; au bout d'un moment, ils en ont eu marre de se battre. Pour les 4èmes que l'on ma gentiment refilé (toutes les 4èmes du bahut...), ils ont démarré leur scolarité en 6ème en faisant toujours ce qu'ils voulaient. Le mal était fait de toutes manières. Et vu la chef qu'il y a eu cette année là...
Enfin, maintenant, je n'y suis plus. Et heureusement que je n'ai pas claqué tous mes points, comme ma collègue, pour l'obtenir en poste fixe. Heureusement!!!!!
- kiwiGuide spirituel
Cripure a écrit:
"Eh bien, faites, d'ailleurs, je vais leur écrire de mon côté. Et au recteur aussi, tiens. Voire une tribune dans la presse, qui sait ?"
Vous savez Cripure ce jour là, j'étais tellement dépitée que je l'ai laissé parler. Quand le CDE a terminé, j'ai dit " : vous avez terminé?" Puis je suis sortie. Bof. Pas envie de m'emmer*er avec un CDE qui ne savait même pas mon nom. Surtout que j'avais été inspectée quelques semaines avant Et puis entre temps j'avais appris le projet de mutation qui était favorable cette fois.
Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- (langues) Comment faire faire un carnet de voyage aux élèves avant le départ ?
- [Lettres 3e] Besoin d'aide pour trouver une activité à faire faire aux élèves
- A-t-on le droit de faire sauter une heure de cours pour faire un conseil d'enseignement?
- Comment faire faire une dictée sans avoir vu de point de grammaire avant ?
- Le faire écrire, un savoir-faire enseignant oublié (PE, Lettres, HG, LA et LV, SES, philo).
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum