- LonieNeoprof expérimenté
Bonsoir à tous,
je viens me tourner vers vous car j'ai du mal à formuler certaines questions de mon évaluation des Misérables (assez urgent, puisque c'est pour demain !)
J'ai choisi comme extrait celui de la traversée des égouts par JV portant Marius.
Voici ce qui me pose souci :
"C’est une chose lugubre d’être pris dans ce Paris de ténèbres. Jean Valjean était obligé de trouver et presque d’inventer sa route sans la voir. Dans cet inconnu, chaque pas qu’il risquait pouvait être le dernier. Comment sortirait-il de là ? Trouverait-il une issue ? La trouverait-il à temps ? Cette colossale éponge souterraine aux alvéoles1 de pierre se laisserait-elle pénétrer et percer ? Y rencontrerait-on quelque nœud inattendu d’obscurité ? Arriverait-on à l’inextricable1 et à l’infranchissable ? Marius y mourrait-il d’hémorragie1, et lui de faim ? Finiraient-ils par se perdre là tous les deux, et par faire deux squelettes dans un coin de cette nuit ? Il l’ignorait. Il se demandait tout cela et ne pouvait se répondre. L’intestin de Paris est un précipice. Comme le prophète1, il était dans le ventre du monstre."
Dans le passage ci-dessus, je voudrais amener mes élèves à relever le champ lexical de l'obsurité, afin de montrer en quoi le lieu est hostile, mais surtout, en quoi il s'assimile symboliquement aux enfers. Je précise qu'on a travaillé sur le suicide de javert et qu'on a montré que la chute dans la Seine symbolisait aussi sa chute dans les Enfers, puisque javert est incapable de se rédempter.
Bref, j'arrive pas à formuler ma question afin qu'elle ne soit ni trop fermée, ni trop ouverte.
Voici ce que j'ai pondu pour le moment :
1- Où l’action se passe-t-elle ? D’après ta connaissance de l’œuvre, explique pourquoi et dans quelles circonstances les personnages se retrouvent dans ce lieu.
2- Lignes …. à …. : Comment est caractérisé ce lieu ? Relève le champ lexical dominant pour justifier ta réponse.
3- Par quelle figure de style est présenté le lieu ? Métaphore (ce paris de ténèbres) A quoi est-il ainsi assimilé ? aux Enfers
3- Que symbolise pour JV cette descente dans ce lieu ? et sa remontée ? = descente dans les Enfers ert remontée comme le sacrifice totale. il sait que Marius va lui "enlever" Cosette. Son sacriice est totale. il sauve celui qu'il hait.
Merci
je viens me tourner vers vous car j'ai du mal à formuler certaines questions de mon évaluation des Misérables (assez urgent, puisque c'est pour demain !)
J'ai choisi comme extrait celui de la traversée des égouts par JV portant Marius.
Voici ce qui me pose souci :
"C’est une chose lugubre d’être pris dans ce Paris de ténèbres. Jean Valjean était obligé de trouver et presque d’inventer sa route sans la voir. Dans cet inconnu, chaque pas qu’il risquait pouvait être le dernier. Comment sortirait-il de là ? Trouverait-il une issue ? La trouverait-il à temps ? Cette colossale éponge souterraine aux alvéoles1 de pierre se laisserait-elle pénétrer et percer ? Y rencontrerait-on quelque nœud inattendu d’obscurité ? Arriverait-on à l’inextricable1 et à l’infranchissable ? Marius y mourrait-il d’hémorragie1, et lui de faim ? Finiraient-ils par se perdre là tous les deux, et par faire deux squelettes dans un coin de cette nuit ? Il l’ignorait. Il se demandait tout cela et ne pouvait se répondre. L’intestin de Paris est un précipice. Comme le prophète1, il était dans le ventre du monstre."
Dans le passage ci-dessus, je voudrais amener mes élèves à relever le champ lexical de l'obsurité, afin de montrer en quoi le lieu est hostile, mais surtout, en quoi il s'assimile symboliquement aux enfers. Je précise qu'on a travaillé sur le suicide de javert et qu'on a montré que la chute dans la Seine symbolisait aussi sa chute dans les Enfers, puisque javert est incapable de se rédempter.
Bref, j'arrive pas à formuler ma question afin qu'elle ne soit ni trop fermée, ni trop ouverte.
Voici ce que j'ai pondu pour le moment :
1- Où l’action se passe-t-elle ? D’après ta connaissance de l’œuvre, explique pourquoi et dans quelles circonstances les personnages se retrouvent dans ce lieu.
2- Lignes …. à …. : Comment est caractérisé ce lieu ? Relève le champ lexical dominant pour justifier ta réponse.
3- Par quelle figure de style est présenté le lieu ? Métaphore (ce paris de ténèbres) A quoi est-il ainsi assimilé ? aux Enfers
3- Que symbolise pour JV cette descente dans ce lieu ? et sa remontée ? = descente dans les Enfers ert remontée comme le sacrifice totale. il sait que Marius va lui "enlever" Cosette. Son sacriice est totale. il sauve celui qu'il hait.
Merci
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"Si j'avais su, j'aurais pas venu"
- clochetteNeoprof expérimenté
Il me semble que, si les élèves ont bien compris et retenu cette métaphore de l'Enfer, la question est bien posée.
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"Sans grain de folie, il n'est point d'homme raisonnable"
La Rochefoucauld
http://clochette06.canalblog.com/
- LonieNeoprof expérimenté
Voici mon sujet (pour ceux qui souhaitent !)
Tout commentaire est le bienvenu Désolée pour la mise en page (mon fichier d'origine était trop lourd)
Il allait devant lui, avec anxiété, mais avec calme, ne voyant rien, ne sachant rien […] L’ombre qui l’enveloppait entrait dans son esprit. Il marchait dans une énigme. […] C’est une chose lugubre d’être pris dans ce Paris de ténèbres. Jean Valjean était obligé de trouver et presque d’inventer sa route sans la voir. Dans cet inconnu, chaque pas qu’il risquait pouvait être le dernier. Comment sortirait-il de là ? Trouverait-il une issue ? La trouverait-il à temps ? Cette colossale éponge souterraine aux alvéoles1 de pierre se laisserait-elle pénétrer et percer ? Y rencontrerait-on quelque nœud inattendu d’obscurité ? Arriverait-on à l’inextricable2 et à l’infranchissable ? Marius y mourrait-il d’hémorragie3, et lui de faim ? Finiraient-ils par se perdre là tous les deux, et par faire deux squelettes dans un coin de cette nuit ? Il l’ignorait. Il se demandait tout cela et ne pouvait se répondre. […]
Jean Valjean avait repris sa marche et ne s'était plus arrêté.
Cette marche était de plus en plus laborieuse. Le niveau de ces voûtes varie ; la hauteur moyenne est d'environ cinq pieds six pouces, et a été calculée pour la taille d'un homme ; Jean Valjean était forcé de se courber pour ne pas heurter Marius à la voûte ; il fallait à chaque instant se baisser, puis se redresser, tâter sans cesse le mur. La moiteur des pierres et la viscosité4 du radier5 en faisaient de mauvais points d'appui, soit pour la main, soit pour le pied. Il trébuchait dans le hideux fumier de la ville. Les reflets intermittents des soupiraux6 n'apparaissaient qu'à de très longs intervalles, et si blêmes que le plein soleil y semblait clair de lune; tout le reste était brouillard, miasme7, opacité8, noirceur. Jean Valjean avait faim et soif ; soif surtout ; et c'est là, comme la mer, un lieu plein d'eau où l'on ne peut boire. Sa force, qui était prodigieuse, on le sait, et fort peu diminuée par l'âge, grâce à sa vie chaste9 et sobre, commençait pourtant à fléchir. La fatigue lui venait, et la force en décroissant faisait croître le poids du fardeau. Marius, mort peut-être, pesait comme pèsent les corps inertes. Jean Valjean le soutenait de façon que la poitrine ne fût pas gênée et que la respiration pût toujours passer le mieux possible. Il sentait entre ses jambes le glissement rapide des rats. Un d'eux fut effaré au point de le mordre. Il lui venait de temps en temps par les bavettes10 des bouches de l'égout un souffle d'air frais qui le ranimait.
Il pouvait être trois heures de l'après-midi quand il arriva à l'égout de ceinture11.
[…] Jean Valjean, avec la douceur de mouvements qu'aurait un frère pour son frère blessé, déposa Marius sur la banquette de l'égout. La face sanglante de Marius apparut sous la lueur blanche du soupirail comme au fond d'une tombe. Il avait les yeux fermés, les cheveux appliqués aux tempes comme des pinceaux séchés dans de la couleur rouge, les mains pendantes et mortes, les membres froids, du sang coagulé au coin des lèvres. Un caillot de sang s'était amassé dans le nœud de la cravate ; la chemise entrait dans les plaies, le drap de l'habit frottait les coupures béantes de la chair vive. Jean Valjean, écartant du bout des doigts les vêtements, lui posa la main sur la poitrine ; le cœur battait encore. Jean Valjean déchira sa chemise, banda les plaies le mieux qu'il put et arrêta le sang qui coulait ; puis, se penchant dans ce demi-jour sur Marius toujours sans connaissance et presque sans souffle, il le regarda avec une inexprimable haine.
1- Où l’action se passe-t-elle ? D’après ta connaissance de l’œuvre, explique pourquoi et dans quelles circonstances les personnages se retrouvent dans ce lieu. (… / 2 pts)
2- Lignes 1 à 11 :
a) Comment est caractérisé ce lieu ? Relève le champ lexical dominant pour justifier ta réponse. (… / 2 pts)
b) Quelle figure de style l’auteur utilise-t-il pour présenter ce lieu ? Relève l’expression. A quoi est-il ainsi
assimilé ? (… / 2 pts)
3- Quelles sont les risques encourus par les personnages ? Plusieurs éléments de réponse sont attendus (… / 2 pts)
4- En quoi la situation de Jean Valjean est-elle celle d’un « misérable » ? Explique en citant. (… / 2 pts)
5- a) Quel acte héroïque Jean Valjean accomplit-il ici ? (… / 1 pt)
b) De quelles qualités physique et morale fait-il preuve ? Développe ta réponse en citant le texte. (… / 2pts)
6- a) Que ressent Jean Valjean pour Marius ? Cite le texte. Pourquoi ? (… / 2 pts)
b) Comment peux-tu alors expliquer son geste envers Marius (… / 1 pt)
7- Que symbolise pour Jean Valjean cette descente dans ce lieu ? et sa remontée ? Développe ta réponse. (… / 2 pts)
8- Le personnage de Jean Valjean dans cet extrait vous apparaît-il conforme à ce que vous en avez appris au fil des textes. Justifie. (… / 2 pts)
Tout commentaire est le bienvenu Désolée pour la mise en page (mon fichier d'origine était trop lourd)
Il allait devant lui, avec anxiété, mais avec calme, ne voyant rien, ne sachant rien […] L’ombre qui l’enveloppait entrait dans son esprit. Il marchait dans une énigme. […] C’est une chose lugubre d’être pris dans ce Paris de ténèbres. Jean Valjean était obligé de trouver et presque d’inventer sa route sans la voir. Dans cet inconnu, chaque pas qu’il risquait pouvait être le dernier. Comment sortirait-il de là ? Trouverait-il une issue ? La trouverait-il à temps ? Cette colossale éponge souterraine aux alvéoles1 de pierre se laisserait-elle pénétrer et percer ? Y rencontrerait-on quelque nœud inattendu d’obscurité ? Arriverait-on à l’inextricable2 et à l’infranchissable ? Marius y mourrait-il d’hémorragie3, et lui de faim ? Finiraient-ils par se perdre là tous les deux, et par faire deux squelettes dans un coin de cette nuit ? Il l’ignorait. Il se demandait tout cela et ne pouvait se répondre. […]
Jean Valjean avait repris sa marche et ne s'était plus arrêté.
Cette marche était de plus en plus laborieuse. Le niveau de ces voûtes varie ; la hauteur moyenne est d'environ cinq pieds six pouces, et a été calculée pour la taille d'un homme ; Jean Valjean était forcé de se courber pour ne pas heurter Marius à la voûte ; il fallait à chaque instant se baisser, puis se redresser, tâter sans cesse le mur. La moiteur des pierres et la viscosité4 du radier5 en faisaient de mauvais points d'appui, soit pour la main, soit pour le pied. Il trébuchait dans le hideux fumier de la ville. Les reflets intermittents des soupiraux6 n'apparaissaient qu'à de très longs intervalles, et si blêmes que le plein soleil y semblait clair de lune; tout le reste était brouillard, miasme7, opacité8, noirceur. Jean Valjean avait faim et soif ; soif surtout ; et c'est là, comme la mer, un lieu plein d'eau où l'on ne peut boire. Sa force, qui était prodigieuse, on le sait, et fort peu diminuée par l'âge, grâce à sa vie chaste9 et sobre, commençait pourtant à fléchir. La fatigue lui venait, et la force en décroissant faisait croître le poids du fardeau. Marius, mort peut-être, pesait comme pèsent les corps inertes. Jean Valjean le soutenait de façon que la poitrine ne fût pas gênée et que la respiration pût toujours passer le mieux possible. Il sentait entre ses jambes le glissement rapide des rats. Un d'eux fut effaré au point de le mordre. Il lui venait de temps en temps par les bavettes10 des bouches de l'égout un souffle d'air frais qui le ranimait.
Il pouvait être trois heures de l'après-midi quand il arriva à l'égout de ceinture11.
[…] Jean Valjean, avec la douceur de mouvements qu'aurait un frère pour son frère blessé, déposa Marius sur la banquette de l'égout. La face sanglante de Marius apparut sous la lueur blanche du soupirail comme au fond d'une tombe. Il avait les yeux fermés, les cheveux appliqués aux tempes comme des pinceaux séchés dans de la couleur rouge, les mains pendantes et mortes, les membres froids, du sang coagulé au coin des lèvres. Un caillot de sang s'était amassé dans le nœud de la cravate ; la chemise entrait dans les plaies, le drap de l'habit frottait les coupures béantes de la chair vive. Jean Valjean, écartant du bout des doigts les vêtements, lui posa la main sur la poitrine ; le cœur battait encore. Jean Valjean déchira sa chemise, banda les plaies le mieux qu'il put et arrêta le sang qui coulait ; puis, se penchant dans ce demi-jour sur Marius toujours sans connaissance et presque sans souffle, il le regarda avec une inexprimable haine.
1- Où l’action se passe-t-elle ? D’après ta connaissance de l’œuvre, explique pourquoi et dans quelles circonstances les personnages se retrouvent dans ce lieu. (… / 2 pts)
2- Lignes 1 à 11 :
a) Comment est caractérisé ce lieu ? Relève le champ lexical dominant pour justifier ta réponse. (… / 2 pts)
b) Quelle figure de style l’auteur utilise-t-il pour présenter ce lieu ? Relève l’expression. A quoi est-il ainsi
assimilé ? (… / 2 pts)
3- Quelles sont les risques encourus par les personnages ? Plusieurs éléments de réponse sont attendus (… / 2 pts)
4- En quoi la situation de Jean Valjean est-elle celle d’un « misérable » ? Explique en citant. (… / 2 pts)
5- a) Quel acte héroïque Jean Valjean accomplit-il ici ? (… / 1 pt)
b) De quelles qualités physique et morale fait-il preuve ? Développe ta réponse en citant le texte. (… / 2pts)
6- a) Que ressent Jean Valjean pour Marius ? Cite le texte. Pourquoi ? (… / 2 pts)
b) Comment peux-tu alors expliquer son geste envers Marius (… / 1 pt)
7- Que symbolise pour Jean Valjean cette descente dans ce lieu ? et sa remontée ? Développe ta réponse. (… / 2 pts)
8- Le personnage de Jean Valjean dans cet extrait vous apparaît-il conforme à ce que vous en avez appris au fil des textes. Justifie. (… / 2 pts)
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"Si j'avais su, j'aurais pas venu"
- User5899Demi-dieu
Lonie a écrit:Voici ce que j'ai pondu pour le moment :
1- Où l’action se passe-t-elle ? D’après ta connaissance de l’œuvre, explique pourquoi et dans quelles circonstances les personnages se retrouvent dans ce lieu.
2- Lignes …. à …. : Comment est caractérisé ce lieu ? ce lieu est-il caractérisé ? Relève le champ lexical dominant pour justifier ta réponse.
3- Par quelle figure de style est présenté le lieu ? ce lieu est-il présenté ? Métaphore (ce paris de ténèbres) A quoi est-il ainsi assimilé ? aux Enfers Gaffe, y'a la réponse
3- Que symbolise pour JV cette descente dans ce lieu ? et sa remontée ? = descente dans les Enfers ert remontée comme le sacrifice totale. il sait que Marius va lui "enlever" Cosette. Son sacriice est totale. il sauve celui qu'il hait.
Merci
- SeiGrand Maître
"b) Quelle figure de style l’auteur utilise-t-il pour présenter ce lieu ? Relève l’expression. A quoi est-il ainsi
assimilé ? (… / 2 pts"
Tu attends une réponse très précise... Les élèves pourraient répondre également que le lieu est présenté comme une "colossale éponge souterraine aux alvéoles de pierre" ou "l'intestin de Paris", ou encore "dans le ventre du monstre", ce qui évoquerait aussi bien le labyrinthe mythique et païen où vit le Minotaure (par exemple). Le lien avec l'analyse d'une autre métaphore, sur un autre passage analysé en classe, me paraît difficile à percevoir, ou, tout du moins, un peu artificiel et scolaire (sous-entendant qu'une analyse doit pouvoir se substituer à un autre texte).
Mais je ne connais bien sûr pas tes élèves, et tu sais toi-même mieux que moi quoi faire... C'est simplement que j'aurais répondu tout autrement à la question posée, ou en tout cas, que j'aurais vraiment douté de la réponse attendue.
assimilé ? (… / 2 pts"
Tu attends une réponse très précise... Les élèves pourraient répondre également que le lieu est présenté comme une "colossale éponge souterraine aux alvéoles de pierre" ou "l'intestin de Paris", ou encore "dans le ventre du monstre", ce qui évoquerait aussi bien le labyrinthe mythique et païen où vit le Minotaure (par exemple). Le lien avec l'analyse d'une autre métaphore, sur un autre passage analysé en classe, me paraît difficile à percevoir, ou, tout du moins, un peu artificiel et scolaire (sous-entendant qu'une analyse doit pouvoir se substituer à un autre texte).
Mais je ne connais bien sûr pas tes élèves, et tu sais toi-même mieux que moi quoi faire... C'est simplement que j'aurais répondu tout autrement à la question posée, ou en tout cas, que j'aurais vraiment douté de la réponse attendue.
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