- ClarinetteGrand Maître
Mâme DC : je savais que tu viendrais corriger ou compléter mes propos, devant lesquels, tu le sais, je m'incline toujours.
- SapotilleEmpereur
Clarinette a écrit:
Mâme DC : je savais que tu viendrais corriger ou compléter mes propos, devant lesquels, tu le sais, je m'incline toujours.
Pardon, pardon, pardon, Mâme Clarinette !
Je pense que tu parles d'histoire, ce qui est normal vu le titre du Topic, et moi j'ai mis un certain temps à comprendre ce que tu voulais dire !!!
- phiExpert
Bien oui sapotille, c'est pour ça que je regrette notre formation incomplète. La musique est le domaine dans lequel je me sens le plus incompétente...
- doublecasquetteEnchanteur
phi a écrit:Bien oui sapotille, c'est pour ça que je regrette notre formation incomplète. La musique est le domaine dans lequel je me sens le plus incompétente...
Tu as un collègue, là-haut dans tes montagnes, qui gère ça super bien. Tu entendrais Minicasquette chanter le Chœur des Esclaves de Verdi... C'est bluffant !
- ClarinetteGrand Maître
Ah ben oui, je répondais à DC qui avait posté après moi ce matin.Sapotille a écrit:Clarinette a écrit:
Mâme DC : je savais que tu viendrais corriger ou compléter mes propos, devant lesquels, tu le sais, je m'incline toujours.
Pardon, pardon, pardon, Mâme Clarinette !
Je pense que tu parles d'histoire, ce qui est normal vu le titre du Topic, et moi j'ai mis un certain temps à comprendre ce que tu voulais dire !!!
Quant à l'enseignement des arts, effectivement, mieux vaut être doué à la base, quand même, parce que ce ne sont pas quelques misérables heures de formation initiale ou continue qui nous sauveront.
En ce qui me concerne, j'ai une formation musicale correcte, donc je m'y sens beaucoup plus à l'aise qu'en arts
- LouisBarthasExpert
La "découverte du monde" qui a remplacé un enseignement précoce et structuré de l'histoire, de la géographie et de la science en tant que disciplines est la marque d'un appauvrissement des contenus qui signe, depuis une trentaine d'années, un fort déclin de l'instruction.
Beaucoup de livres d'histoire ressemblent à des catalogues de musées où l'image est omniprésente et le texte restreint, descriptif, général et sans vie. On demande aux élèves d'analyser une pléthore de reproductions de documents et de représentations d'oeuvres d'art trop difficiles d'interprétation à leur âge, et ce sous prétexte d'en faire des chercheurs. Mais de jeunes enfants n'ont ni la maturité ni les connaissances suffisantes pour faire de l'histoire scientifique.
L'enseignement est abstrait, la frise tient une place prépondérante, la chronologie et la causalité s'effacent au profit d'éclairages décontextualisés.
Cette manière de regarder le passé convient à la mise en place de projets transversaux. Et on a l'impression que cette façon d'apprendre l'histoire prépare en réalité les enfants à devenir de bons consommateurs d'industries culturelles muséales et télévisuelles.
Or un regard sur les anciens manuels de l'école républicaine montre qu'il est possible, dès le CE1, d'assurer un enseignement d'histoire vivant et stimulant, adapté à de jeunes enfants et structuré autour de quelques dates importantes ainsi que de petits résumés à apprendre.
Voici quelques pages tirées de "Histoire de France" (Cours élémentaire 1re et 2e année, Armand Colin, 1949). Les auteurs étaient :
É. Personne (Agrégée d'histoire et de géographie, directrice d'École normale)
M. Ballot (Docteur ès lettres, Inspecteur de l'Enseignement primaire)
G. Marc (Directeur d'école primaire).
Toutes ces pages sont destinées aux élèves de CE1, à l'exception de la dernière. La leçon destinée aux CE1 est sur la page de gauche. A droite, pour les CE2, la leçon porte sur le même thème mais avec des gravures à examiner, accompagnées d'un texte plus nourri, de questions plus complexes et d'un résumé plus riche et plus précis. Le maître pouvait ainsi mener une leçon d'histoire à ses deux niveaux de classe en même temps. Les élèves du CE2 qui connaissaient déjà la page de gauche depuis l'année dernière pouvaient progresser en même temps que leurs camarades du CE1 qui la découvraient et les élèves n'avaient pas de pages à tourner ; on ne mesure pas assez combien la nécessité de tourner des pages à l'occasion d'une même leçon perturbe l'apprentissage à l'école primaire !
C'est, à mon avis, un modèle de pédagogie, une plongée passionnante dans le passé pour de jeunes enfants, au contraire de l'histoire figée et énigmatique que véhiculent les manuels d'aujourd'hui.
Je donne, en dernier lieu, un exemple de leçon couplée, en regard pour les deux niveaux, portant sur La Fontaine (CE1) et Mme de Sévigné, le peuple et sa condition (CE2). On remarquera la date de 1709 mise en évidence pour les CE2, le terrible hiver 1709.
J'ajoute, hélas, que la condition nécessaire pour pouvoir suivre ces leçons était de savoir... lire ! Les auteurs en étaient bien conscients puisqu'il est spécifié dans la préface que cette histoire de France "s'adresse à des enfants qui, sortant du cours préparatoire, savent en principe lire couramment et compter jusqu'à 100". Ce principe n'a malheureusement plus cours.
Beaucoup de livres d'histoire ressemblent à des catalogues de musées où l'image est omniprésente et le texte restreint, descriptif, général et sans vie. On demande aux élèves d'analyser une pléthore de reproductions de documents et de représentations d'oeuvres d'art trop difficiles d'interprétation à leur âge, et ce sous prétexte d'en faire des chercheurs. Mais de jeunes enfants n'ont ni la maturité ni les connaissances suffisantes pour faire de l'histoire scientifique.
L'enseignement est abstrait, la frise tient une place prépondérante, la chronologie et la causalité s'effacent au profit d'éclairages décontextualisés.
Cette manière de regarder le passé convient à la mise en place de projets transversaux. Et on a l'impression que cette façon d'apprendre l'histoire prépare en réalité les enfants à devenir de bons consommateurs d'industries culturelles muséales et télévisuelles.
Or un regard sur les anciens manuels de l'école républicaine montre qu'il est possible, dès le CE1, d'assurer un enseignement d'histoire vivant et stimulant, adapté à de jeunes enfants et structuré autour de quelques dates importantes ainsi que de petits résumés à apprendre.
Voici quelques pages tirées de "Histoire de France" (Cours élémentaire 1re et 2e année, Armand Colin, 1949). Les auteurs étaient :
É. Personne (Agrégée d'histoire et de géographie, directrice d'École normale)
M. Ballot (Docteur ès lettres, Inspecteur de l'Enseignement primaire)
G. Marc (Directeur d'école primaire).
Toutes ces pages sont destinées aux élèves de CE1, à l'exception de la dernière. La leçon destinée aux CE1 est sur la page de gauche. A droite, pour les CE2, la leçon porte sur le même thème mais avec des gravures à examiner, accompagnées d'un texte plus nourri, de questions plus complexes et d'un résumé plus riche et plus précis. Le maître pouvait ainsi mener une leçon d'histoire à ses deux niveaux de classe en même temps. Les élèves du CE2 qui connaissaient déjà la page de gauche depuis l'année dernière pouvaient progresser en même temps que leurs camarades du CE1 qui la découvraient et les élèves n'avaient pas de pages à tourner ; on ne mesure pas assez combien la nécessité de tourner des pages à l'occasion d'une même leçon perturbe l'apprentissage à l'école primaire !
C'est, à mon avis, un modèle de pédagogie, une plongée passionnante dans le passé pour de jeunes enfants, au contraire de l'histoire figée et énigmatique que véhiculent les manuels d'aujourd'hui.
Je donne, en dernier lieu, un exemple de leçon couplée, en regard pour les deux niveaux, portant sur La Fontaine (CE1) et Mme de Sévigné, le peuple et sa condition (CE2). On remarquera la date de 1709 mise en évidence pour les CE2, le terrible hiver 1709.
J'ajoute, hélas, que la condition nécessaire pour pouvoir suivre ces leçons était de savoir... lire ! Les auteurs en étaient bien conscients puisqu'il est spécifié dans la préface que cette histoire de France "s'adresse à des enfants qui, sortant du cours préparatoire, savent en principe lire couramment et compter jusqu'à 100". Ce principe n'a malheureusement plus cours.
_________________
Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- RikkiMonarque
Ma petite sœur avait un manuel d'histoire comme ça quand elle était petite. Je l'avais feuilleté et j'avais vu une image représentant "Le nègre tirant sa houe".
On devait être en 1980 ou quelque chose comme ça !
J'avais été horrifiée. Je l'avais montré à ma mère, qui était allée demander des explications à l'école, et le manuel avait disparu de la circulation.
Il faut faire un peu gaffe, quand même, avec les manuels anciens. L'idéologie est... d'époque !
On devait être en 1980 ou quelque chose comme ça !
J'avais été horrifiée. Je l'avais montré à ma mère, qui était allée demander des explications à l'école, et le manuel avait disparu de la circulation.
Il faut faire un peu gaffe, quand même, avec les manuels anciens. L'idéologie est... d'époque !
_________________
mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- LouisBarthasExpert
Bien entendu, il ne s'agit pas d'en reprendre le contenu. Il faut créer des manuels contemporains qui instruisent correctement les enfants, ce qui n'est pas le cas avec les manuels et les démarches actuels. Leur contenu serait, bien sûr, à reconsidérer. :aay:
_________________
Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- doublecasquetteEnchanteur
LouisBarthas a écrit:Bien entendu, il ne s'agit pas d'en reprendre le contenu. Il faut créer des manuels contemporains qui instruisent correctement les enfants, ce qui n'est pas le cas avec les manuels et les démarches actuels. Leur contenu serait, bien sûr, à reconsidérer. :aay:
As-tu lu ce texte de Pierre Jacolino, sur le forum SLECC ? Qu'en penses-tu ?
http://www.slecc.fr/forum_0910/viewtopic.php?t=91&p=226
Ou directement (j'espère que le lien est bon) :
http://www.slecc.fr/actualites/2013-04-histoire-observation.pdf
- RikkiMonarque
Texte très intéressant.
J'ai bien aimé le commentaire sur les "images grouillantes", qui m'a fait penser à celle qu'on a mis dans Archilecture CE2 (pour la préhistoire), et que Muf a reprise sur son blog.
Je trouve effectivement que ce genre d'image est un support extrêmement riche.
J'ai bien aimé le commentaire sur les "images grouillantes", qui m'a fait penser à celle qu'on a mis dans Archilecture CE2 (pour la préhistoire), et que Muf a reprise sur son blog.
Je trouve effectivement que ce genre d'image est un support extrêmement riche.
_________________
mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- LouisBarthasExpert
Merci beaucoup. Cet article est très riche (parfois trop compliqué - je n'ai pas tout compris -, ce qui nécessiterait d'effectuer un travail supplémentaire afin de saisir l'enjeu de certains questionnements). J'ai mis 1 h à en faire une lecture attentive.doublecasquette a écrit:
As-tu lu ce texte de Pierre Jacolino, sur le forum SLECC ? Qu'en penses-tu ?
http://www.slecc.fr/forum_0910/viewtopic.php?t=91&p=226
Ou directement (j'espère que le lien est bon) :
http://www.slecc.fr/actualites/2013-04-histoire-observation.pdf
:lecteur:
En tout cas, il me conforte dans mes idées. Je suis très content d'y voir une analyse théorique justifiant la fascination que ces manuels exercent sur moi - j'ai appris l'histoire avec eux dans les années 60, et je ne doute pas qu'ils ont largement contribué à m'en donner le goût - et expliquant surtout la capacité supérieure aux manuels actuels que je leur prête à enseigner l'histoire aux enfants, accompagnée de bien plus de plaisir pour eux à l'apprendre.
J'essaierai d'en faire un résumé ; demain, il y a classe, il faut aller dormir !
:aad:
_________________
Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- Lux_Fidèle du forum
Petite question aux supers PE du forum !
Est-ce que vous voyez encore les chiffres romains à l'école primaire (ou tout au moins en CM2) ?
Je m'aperçois que depuis 2 ou 3 ans, les élèves arrivant en 6e ne savent plus tous lire les chiffres romains (cela dépend des écoles et des PE).
Qu'en est-il réellement ? Est-ce au programme ? ou est-ce dû à l'envie des PE ?
Est-ce que vous voyez encore les chiffres romains à l'école primaire (ou tout au moins en CM2) ?
Je m'aperçois que depuis 2 ou 3 ans, les élèves arrivant en 6e ne savent plus tous lire les chiffres romains (cela dépend des écoles et des PE).
Qu'en est-il réellement ? Est-ce au programme ? ou est-ce dû à l'envie des PE ?
- phiExpert
Sauf erreur de ma part, ça n'apparaît pas explicitement dans les programmes 2008. Personnellement je le faisais faire quand même et je ne pense pas être la seule, même rapidement, au moins en histoire (au moins le I , le V et le X ainsi que leur utilisation, qu'ils sachent qu'il n'y a pas de roi nommé "Henri-Yves" ni de "Louis croix-vé-bâton" )
- CeladonDemi-dieu
Lux-Aeterna a écrit:Petite question aux supers PE du forum !
Est-ce que vous voyez encore les chiffres romains à l'école primaire (ou tout au moins en CM2) ?
Je m'aperçois que depuis 2 ou 3 ans, les élèves arrivant en 6e ne savent plus tous lire les chiffres romains (cela dépend des écoles et des PE).
Qu'en est-il réellement ? Est-ce au programme ? ou est-ce dû à l'envie des PE ?
A l'envie... je ne dirais pas cela. C'est lié à la lecture des siècles, car c'est les handicaper lourdement que de les leur apprendre en chiffres dits arabes. On peut aussi l'inclure en numération, dans les différentes façons d'écrire les nombres. Evidemment on le voit en Histoire, même si ce n'est pas explicitement dit dans les programmes 2008. Alors les PE qui ne le font pas...
Extrait du BO du 19 juin 2008 :
"1 - Nombres et calcul
L’étude organisée des nombres est poursuivie jusqu’au milliard, mais des nombres plus grands peuvent être rencontrés.
Les nombres entiers naturels :
- principes de la numération décimale de position : valeur des chiffres en fonction de leur position dans l’écriture des nombres ;
- désignation orale et écriture en chiffres et en lettres ;
- comparaison et rangement de nombres, repérage sur une droite graduée, utilisation des signes
> et < ;
- relations arithmétiques entre les nombres d’usage courant : double, moitié, quadruple, quart, triple, tiers..., la notion de multiple."
On peut donc insérer cette étude dans celle des nombres à écrire en chiffres puisque il n'y a pas de précision. Encore que là, c'est en lettres...
- Lux_Fidèle du forum
Celadon a écrit:Alors les PE qui ne le font pas...
C'est peut-être aussi les élèves que je récupère en 6e qui ne retiennent plus rien de ce qu'ils ont fait l'année passée en CM2.
En tout cas, merci de vos réponses : je note que l'étude des chiffres romains se fait déjà en CM2 mais qu'il faut aussi que je reprenne cette étude en début de 6e.
- RikkiMonarque
Je le faisais en CM2... j'utilisais entre autres un album très rigolo, qui s'appelait "Compter comme les romains" je crois.
Oui, voilà, c'est ça, "comptez", pas "compter", mais l'idée y était :
Oui, voilà, c'est ça, "comptez", pas "compter", mais l'idée y était :
_________________
mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- ClinostaleNiveau 10
Je fais toujours ça en histoire, en début d'année, pour le cycle 3. En CM, je n'y passe plus qu'une seule séance, puisqu'ils ont vu ça avant. Manifestement, c'est à corriger pour les années à venir.
- caroletteNeoprof expérimenté
Rikki a écrit:Je le faisais en CM2... j'utilisais entre autres un album très rigolo, qui s'appelait "Compter comme les romains" je crois.
Oui, voilà, c'est ça, "comptez", pas "compter", mais l'idée y était :
On y trouve quoi dans cet album, Rikki ? C'est une histoire, des jeux ?
- Lux_Fidèle du forum
Merci de vos réponses.
Rikki, je me pose la même question que Carolette.
Rikki, je me pose la même question que Carolette.
- RikkiMonarque
Oh, il est à l'école, je ne peux pas vous montrer l'intérieur, mais ce sont des animaux qu'on compte en chiffres romains, c'est drôle. Des petits cochons, je crois. I cochon, II cochons... ça se termine par une invasion avec M cochons !
Ça doit faire 3 ou 4 ans que je n'ai plus de CM et que je ne l'ai pas ouvert, alors j'avoue que je ne me souviens plus très bien...
Ça doit faire 3 ou 4 ans que je n'ai plus de CM et que je ne l'ai pas ouvert, alors j'avoue que je ne me souviens plus très bien...
_________________
mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- VolubilysGrand sage
Tiens, une question d'histoire.
Je récupère une classe de CM2 avec un progression de cycle linéaire
CE2 : Préhistoire, Antiquité
CM1 : Moyen âge, Renaissance et le XVIIe
CM2 : les Lumières, la Révolution française, le XIXe et le XXe
Sauf que le groupe que je vais avoir a à peine entamé la Renaissance et s'est arrêté a François Ier. Je ne vois pas comment je pourrais étudier correctement le XVIe, XVIIe, XVIIIe, XIXe et XXe (soit en gros la moitié du programme de cycle III), en une seule année, avec juste une heure d'histoire par semaine. Donc j'aurais besoin de votre avis.
Option 1 : je survole tout... mais les élèves ne retiendront rien ou mélangeront tout
Option 2 : je coupe le XVIe et XVIIe, survole Louis XIV pour poser le concept de monarchie absolue, survole les Lumières et attaque sérieusement le programme à la Révolution française, mais du coup, il y a un trou dans la chronologie.
Option 3 : je reprends là où les élèves se sont arrêtés et vais aussi loin que possible mais j'aurais à peine le temps de commencer le XIXe pas celui de voir le XXe.
Quel choix cornélien!
Pour le moment, l'option 2 me semble la plus "juste", mais j'avoue de passé sous silence 150 ans, ça me peine.
Je récupère une classe de CM2 avec un progression de cycle linéaire
CE2 : Préhistoire, Antiquité
CM1 : Moyen âge, Renaissance et le XVIIe
CM2 : les Lumières, la Révolution française, le XIXe et le XXe
Sauf que le groupe que je vais avoir a à peine entamé la Renaissance et s'est arrêté a François Ier. Je ne vois pas comment je pourrais étudier correctement le XVIe, XVIIe, XVIIIe, XIXe et XXe (soit en gros la moitié du programme de cycle III), en une seule année, avec juste une heure d'histoire par semaine. Donc j'aurais besoin de votre avis.
Option 1 : je survole tout... mais les élèves ne retiendront rien ou mélangeront tout
Option 2 : je coupe le XVIe et XVIIe, survole Louis XIV pour poser le concept de monarchie absolue, survole les Lumières et attaque sérieusement le programme à la Révolution française, mais du coup, il y a un trou dans la chronologie.
Option 3 : je reprends là où les élèves se sont arrêtés et vais aussi loin que possible mais j'aurais à peine le temps de commencer le XIXe pas celui de voir le XXe.
Quel choix cornélien!
Pour le moment, l'option 2 me semble la plus "juste", mais j'avoue de passé sous silence 150 ans, ça me peine.
_________________
Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- phiExpert
J'aurais tendance à penser qu'il ne faut pas trop s'en faire avec ça étant donné que l'histoire au primaire sert surtout à établir des bases de culture générale, donc s'ils n'ont pas vu le XX ème siècle ce n'est pas vraiment grave, ils le reverront jusqu'à la nausée dans le secondaire. A la limite les Lumière, la Révolution française etc... seront sans doute plus utile pour eux, parce que sinon beaucoup de choses étudiées dans le secondaire leur passeront au dessus de la tête (?)
Ce que je ferais sans doute à ta place c'est recommencer où ils en sont, en passant le temps qu'il faut pour qu'ils aient des notions à peu près claire sur chaque période et la façon dont elles s'enchainent, même si tu n'arrives pas à la fin (option 3)
Ce que je ferais sans doute à ta place c'est recommencer où ils en sont, en passant le temps qu'il faut pour qu'ils aient des notions à peu près claire sur chaque période et la façon dont elles s'enchainent, même si tu n'arrives pas à la fin (option 3)
- VolubilysGrand sage
Donc je serais privée de Belle Epoque et de guerre de 14, périodes pour lesquelles j'ai une immense passion.
Soit dit en passant seule la deuxième partie du XXe siècle est étudié jusqu'à la nausée, l'après deuxième guerre mondiale
Soit dit en passant seule la deuxième partie du XXe siècle est étudié jusqu'à la nausée, l'après deuxième guerre mondiale
_________________
Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- phiExpert
Ben oui mais bon... Ca peut te motiver à aller plus vite : tu peux arriver à la belle époque avant l'été ?
- VolubilysGrand sage
ou mieux : finir l'année scolaire dans les tranchées...
Bon, je risque de bâcler le XVIe et XVIIe qui ne me passionnent pas du tout...
Bon, je risque de bâcler le XVIe et XVIIe qui ne me passionnent pas du tout...
_________________
Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- doublecasquetteEnchanteur
Volubilys a écrit:ou mieux : finir l'année scolaire dans les tranchées...
En 2014, ça tombe plutôt bien !
- Des questions sur les troubles d'apprentissage au primaire
- France Inter 29 mars - 19h : Posez vos questions à l'Unicef, à Eric Debarbieux et à Patrice Huerre sur les violences à l'école primaire
- Primaire-collège : tous les nouveaux programmes sont repoussés d'un an, mais il y aura des aménagements en primaire dès 2014.
- APS au primaire
- Un ENT au primaire ?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum