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- InviteeFVénérable
Mais que c'est PENIBLE cette agressivité qui plane sur certaines parties du forum (ou du net en général...)
Je suis prof de langues, j'ai donc des 4e et des 3e, mais j'interviens en 6e en aide aux devoirs. Dans les trois niveaux, j'essaie de développer l'autonomie de mes élèves (entr autres).
J'utilise le travail de groupe mais pas dans ce but: je n'ai jamais trouvé qu'il cultivait l'autonomie, puisque mon objectif est que l'élève sache se débrouiller seul autant que possible.
En 6e, je fais des heures de méthodologie, donc. Notamment: apprendre à lire et comprendre une consigne en sciences, en matières dites littéraires... Et ce n'est pas du luxe! ça me semble un point de départ indispensable.
En 4e, j'interdis à mes élèves de commencer un DS tant qu'ils n'ont pas lu toutes les consignes. Les trousses sont dans les sacs. Je donne le sujet, ils lisent (les consignes sont en français et je mets un exemple), chacun à son rythme puis ils lèvent la main quand ils ont fini de lire, et avec un hochement de tête je les autorise à sortir leur trousse et composer. Si l'élève a besoin d'un renseignement, je me déplace pour l'aider.
Régulièrement, dès la 4e, j'introduis un exo (pas en éval sommative toutefois, en entrainement uniquement) avec consigne en espagnol ou masquée et je leur demande de réfléchir, d'analyser le support pour me dire ce qu'il faut faire selon eux. Et de justifier pourquoi (en fonction du doc, ou de la séquence en cours, ou du cours précédent, etc.) Cela les aide à comprendre la logique des travaux que je leur donne et ils ont moins de mal à décrypter par la suite.
Nous faisons ça à l'oral ensemble, puis je donne la bonne consigne en espagnol, ils s'appuient sur les mots qu'ils connaissent pour vérifier la ou les hypothèses puis font l'exo.
Comme Provence, je ne répète pas. J'explique 2 fois d'affilée, je demande qui a compris (levez la main), qui n'a pas compris (levez la main), qui n'a pas de bras (pourquoi ne levez-vous pas la main dans l'un des deux cas précédents?)
Si un élève repose la même question, je demande à un camarade d'expliquer. En général cela suffit. Sinon je me déplace et j'explique à l'élève en particulier.
Je suis prof de langues, j'ai donc des 4e et des 3e, mais j'interviens en 6e en aide aux devoirs. Dans les trois niveaux, j'essaie de développer l'autonomie de mes élèves (entr autres).
J'utilise le travail de groupe mais pas dans ce but: je n'ai jamais trouvé qu'il cultivait l'autonomie, puisque mon objectif est que l'élève sache se débrouiller seul autant que possible.
En 6e, je fais des heures de méthodologie, donc. Notamment: apprendre à lire et comprendre une consigne en sciences, en matières dites littéraires... Et ce n'est pas du luxe! ça me semble un point de départ indispensable.
En 4e, j'interdis à mes élèves de commencer un DS tant qu'ils n'ont pas lu toutes les consignes. Les trousses sont dans les sacs. Je donne le sujet, ils lisent (les consignes sont en français et je mets un exemple), chacun à son rythme puis ils lèvent la main quand ils ont fini de lire, et avec un hochement de tête je les autorise à sortir leur trousse et composer. Si l'élève a besoin d'un renseignement, je me déplace pour l'aider.
Régulièrement, dès la 4e, j'introduis un exo (pas en éval sommative toutefois, en entrainement uniquement) avec consigne en espagnol ou masquée et je leur demande de réfléchir, d'analyser le support pour me dire ce qu'il faut faire selon eux. Et de justifier pourquoi (en fonction du doc, ou de la séquence en cours, ou du cours précédent, etc.) Cela les aide à comprendre la logique des travaux que je leur donne et ils ont moins de mal à décrypter par la suite.
Nous faisons ça à l'oral ensemble, puis je donne la bonne consigne en espagnol, ils s'appuient sur les mots qu'ils connaissent pour vérifier la ou les hypothèses puis font l'exo.
Comme Provence, je ne répète pas. J'explique 2 fois d'affilée, je demande qui a compris (levez la main), qui n'a pas compris (levez la main), qui n'a pas de bras (pourquoi ne levez-vous pas la main dans l'un des deux cas précédents?)
Si un élève repose la même question, je demande à un camarade d'expliquer. En général cela suffit. Sinon je me déplace et j'explique à l'élève en particulier.
- yogiSage
J'aime bien les faire travailler parfois en groupe pour la tâche finale,en donnant une note identique à chaque membre du groupe (note avec petit coef par contre). Les critères de notations sont donnés au préalable. Il me semble que ça responsabilise chaque individu du groupe,si la note est bonne, c'est que les efforts ont été partagés et qu'il y a eu une volonté commune de bien faire le boulot. Si la note est médiocre,c'est que la dynamique du groupe n'était pas bonne ,préférant se la couler douce; ça les fait réfléchir de choper une sale note quand ils sont habitués à mieux.
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- yogiSage
Provence a écrit:Je ne sais pas ce que tu appelles "être dirigiste", mais il me paraît logique que ce soit le professeur qui mène la classe et dirige les activités.ML184 a écrit:Si j'ai posé la question c'est parce que je me rends compte que je suis très dirigiste dans les activités et qu'il faudrait que je laisse à mes élèves un peu plus de marge de manoeuvre...
Arrête de répéter: tes élèves finiront bien par comprendre qu'il faut écouter.En ce qui concerne les répétitions de consignes, j'ai l'impression que je ne fais que ça, répéter, répéter et répéter...
En Europe,désormais, notre fonction est "facilitateur d'apprentissage" ,"l'autonomie" des" apprenants" bla bla bla, ce qu'on nous demande de faire est directement lié au Socle Commun. L'adulte mène la classe mais les élèves sont acteurs au maximum de leur apprentissage. Ce qui n'est pas forcément idiot: il y a plus de sens à faire les choses pour soi plutôt que de suivre des injonctions sans savoir pourquoi.
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- AlExpert spécialisé
Une prof de lycée me disait qu'elle n'était jamais réellement arrivée à les rendre autonomes :lol: c'est notre idéal à tous, mais exiger ça de petits 6e me parait curieux... ça me parait normal de bien les accompagner au collège, l'autonomie d'un petit de 12 ans pour moi ce serait gérer ses besoins naturels (pas pipi toutes les 5 minutes), gérer le gros des émotions (éviter de pleurer à chaque mauvaise note / réponse), et respecter les autres. Au lycée on n'a que ce mot à la bouche, j'ai récupéré des 15-16 ans dont les points susmentionnées étaient à peu près acquis , et ça me va très bien ; en fait en axant le gros de l'effort sur l'écoute et le respect des autres, ils finissent par se réguler les uns les autres : quand il y a question idiote ou/et prouvant le manque d'écoute de l'élève, les autres règlent le problème (il faut juste faire attention au respect mais souvent c'est "rooh, t'es pénible, elle vient de le dire, t'écoutes vraiment rien la réponse c'est ...") et ça m'arrange. J'étais censée en faire des lecteurs autonomes cette année ; qu'ils trouvent tout tout seuls (problématiques, plans, figures de style, éléments essentiels du texte, etc.), qu'ils n'aient jamais besoin d'aide pendant les interros puisque les consignes sont évidemment claires... bon...disons qu'à 34, on y arrive
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"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- yogiSage
Dans le cadre liaison CM2 _6ième,j'entends souvent dire que les gamins sont frustrés au collège car ils se sentent moins autonomes. Genre, devoir demander la permission d'aller à la poubelle ou de fermer des rideaux etc...J'avoue que des gamins qui se baladent dans la classe sans demander,moi ,ça m'agace!
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- InviteeFVénérable
Bon, j'attendais de pouvoir avoir mon ordinateur pour répondre plus longuement que depuis le téléphone.
J'ai donné quelques exemples liés à la question des consignes (puisque ce point précis avait été lancé avant) mais il va de soi que je ne limite pas la question de l'autonomie aux consignes.
Je ne suis pas du tout d'accord avec la vision de l'autonomie décrite par Aletheia.
Chez les scouts, par exemple, (où j'ai personnellement beaucoup appris en autonomie et en débrouillardise!) on entraînait même les louveteaux, en camp, à gérer leur linge (je mets le sale dans le sac à linge sale, je regarde combien il me reste de linge propre pour savoir où j'en suis) leur argent personnel (le liquide était récupéré par les chefs le premier jour pour éviter les vols et soigneusement noté dans un registre, l'élève récupérait alors un chéquier avec son solde + des chèques, on aidait les plus jeunes à calculer combien il leur restait par ex le dernier jour lorsqu'il y avait des bonbons à acheter au stand, etc.) et j'en passe. Pas question de les mettre face à des responsabilités d'adultes, mais simplement de les entraîner à trouver les ressources en eux et les habituer à les exploiter pour pouvoir, à terme, y parvenir.
Ma vision de l'accompagnement à l'autonomie à l'école est grosso modo celle-là. L'autonomie dans les apprentissages, pour moi, n'a rien à voir avec ce que tu évoques :
Je ne cherche pas à ce que mes élèves "travaillent tous seuls" sans moi. Mais je cherche à faire d'eux des ados capables (précision : je parle de ce que j'attends de mes élèves en fin de 3e, je les y entraîne dès la 4e, pour les 6e, c'est autre chose, comme je l'ai dit plus haut)
- de comprendre un texte, des consignes, un règlement, a fortiori s'ils ont déjà été confrontés à quelque chose de similaire avant
- de savoir mobiliser leurs connaissances
- de savoir utiliser tous seuls leurs cahiers et leurs manuels pour retrouver les informations/connaissances utiles/nécessaires, trouver un chapitre, etc.
- de savoir utiliser un dictionnaire unilingue et bilingue pour chercher un mot
- de savoir utiliser un dictionnaire de synonymes
- de savoir utiliser un dictionnaire en ligne (et pas un traducteur), et un dictionnaire fiable
- de savoir chercher et vérifier une information sur Internet, ailleurs que forcément sur Wikipedia, de savoir consulter plusieurs pages
- de savoir noter et citer ses sources
- de savoir apprendre une leçon par coeur
- de savoir s'organiser dans la gestion de son temps (en classe et à la maison pour réviser pour un contrôle, par exemple)
- de savoir formuler une phrase
- de savoir donner SON avis personnel sans recracher le paragraphe appris par coeur
C'est ma vision à moi et c'est ce à quoi j'entraîne mes élèves. Ou du moins j'essaie, parce que je n'y arrive pas pour tous, mais globalement, ils progressent (et c'est déjà ça).
Pour les aider à atteindre cet objectif, je leur explique ce que j'attends d'eux, je leur donne des clés, je les amène, petit à petit, à participer puis à faire de moins en moins sans moi puis tous seuls.
J'ai donné quelques exemples liés à la question des consignes (puisque ce point précis avait été lancé avant) mais il va de soi que je ne limite pas la question de l'autonomie aux consignes.
Je ne suis pas du tout d'accord avec la vision de l'autonomie décrite par Aletheia.
Justement, je considère qu'on travaille à rendre les élèves le plus autonomes possible, et ce, dès le plus jeune âge. Pour avoir encadré des colonies de vacances, on parlait de développer l'autonomie chez des enfants bien plus jeunes que nos 6e... A leur échelle, bien sûr, mais c'est une question d'état d'esprit : les mettre dans des situations qui tiennent compte de leurs besoins sans toutefois les infantiliser. Il s'agit de les pousser à progresser là où ils peuvent plutôt que de les laisser se reposer sur les autres pour tout.Une prof de lycée me disait qu'elle n'était jamais réellement arrivée à les rendre autonomes, c'est notre idéal à tous, mais exiger ça de petits 6e me parait curieux...
Chez les scouts, par exemple, (où j'ai personnellement beaucoup appris en autonomie et en débrouillardise!) on entraînait même les louveteaux, en camp, à gérer leur linge (je mets le sale dans le sac à linge sale, je regarde combien il me reste de linge propre pour savoir où j'en suis) leur argent personnel (le liquide était récupéré par les chefs le premier jour pour éviter les vols et soigneusement noté dans un registre, l'élève récupérait alors un chéquier avec son solde + des chèques, on aidait les plus jeunes à calculer combien il leur restait par ex le dernier jour lorsqu'il y avait des bonbons à acheter au stand, etc.) et j'en passe. Pas question de les mettre face à des responsabilités d'adultes, mais simplement de les entraîner à trouver les ressources en eux et les habituer à les exploiter pour pouvoir, à terme, y parvenir.
Ma vision de l'accompagnement à l'autonomie à l'école est grosso modo celle-là. L'autonomie dans les apprentissages, pour moi, n'a rien à voir avec ce que tu évoques :
Je considère que tout élève de 6e doit respecter les autres, et le règlement intérieur du collège, par exemple. L'autonomie me semble appartenir à un champ tout autre. (quant à la propreté et à l'émotivité... c'est encore un autre registre selon moi).l'autonomie d'un petit de 12 ans pour moi ce serait gérer ses besoins naturels (pas pipi toutes les 5 minutes), gérer le gros des émotions (éviter de pleurer à chaque mauvaise note / réponse), et respecter les autres.
Je ne cherche pas à ce que mes élèves "travaillent tous seuls" sans moi. Mais je cherche à faire d'eux des ados capables (précision : je parle de ce que j'attends de mes élèves en fin de 3e, je les y entraîne dès la 4e, pour les 6e, c'est autre chose, comme je l'ai dit plus haut)
- de comprendre un texte, des consignes, un règlement, a fortiori s'ils ont déjà été confrontés à quelque chose de similaire avant
- de savoir mobiliser leurs connaissances
- de savoir utiliser tous seuls leurs cahiers et leurs manuels pour retrouver les informations/connaissances utiles/nécessaires, trouver un chapitre, etc.
- de savoir utiliser un dictionnaire unilingue et bilingue pour chercher un mot
- de savoir utiliser un dictionnaire de synonymes
- de savoir utiliser un dictionnaire en ligne (et pas un traducteur), et un dictionnaire fiable
- de savoir chercher et vérifier une information sur Internet, ailleurs que forcément sur Wikipedia, de savoir consulter plusieurs pages
- de savoir noter et citer ses sources
- de savoir apprendre une leçon par coeur
- de savoir s'organiser dans la gestion de son temps (en classe et à la maison pour réviser pour un contrôle, par exemple)
- de savoir formuler une phrase
- de savoir donner SON avis personnel sans recracher le paragraphe appris par coeur
C'est ma vision à moi et c'est ce à quoi j'entraîne mes élèves. Ou du moins j'essaie, parce que je n'y arrive pas pour tous, mais globalement, ils progressent (et c'est déjà ça).
Pour les aider à atteindre cet objectif, je leur explique ce que j'attends d'eux, je leur donne des clés, je les amène, petit à petit, à participer puis à faire de moins en moins sans moi puis tous seuls.
- InviteeFVénérable
Donc comme actions pratiques, je
A) fais des fiches de fin de séquence distribuées, collées dans le cahier, lues en classe à la dernière séance pour aider à préparer la tâche finale.
Au début d'année, dessus je liste
* Titre de la séquence et numéro
* MAINTENANT JE SAIS + liste des compétences
* MAINTENANT JE CONNAIS + liste des connaissances
* POUR LA TÂCHE FINALE DU XX/XX/XX, JE DOIS
Et dans la dernière partie je détaille avec 2 niveaux :
* POUR LA TÂCHE FINALE DU XX/XX/XX, JE DOIS
- savoir faire ça (compétence)
=> réviser tel truc (+ date du cahier et pages du livre)
=> connaître tel machin par coeur (idem références)
Au début, nous la lisons en classe. Puis je me mets à demander aux élèves d'aider à la compléter, c.a.d que je laisse des blancs, ils lèvent la main pour proposer la réponse. C'est l'occasion de faire une synthèse de ce qui a été vu.
Les blancs sont à compléter y compris pour ce qu'il y a à réviser, c'est même le nerf de la guerre : petit à petit je vais me mettre à n'indiquer que la compétence, ils complètent avec les étapes réviser, connaître, s'entraîner, etc.
En fin d'année, ils sont capables de comprendre tous seuls ce qu'ils doivent faire pour être au point sur une compétence, et il leur suffit de noter les refs du cahier et du manuel en face sans passer par le détail de ce qui doit être appris "bêtement", de ce qui doit pouvoir être transposé, etc.
Selon moi, cela les rend plus autonomes dans leur travail de compréhension de l'instruction et dans leur travail de préparation.
B) les habitue à utiliser leur manuels et leurs cahiers comme des ressources
Je fais régulièrement des phases / travaux de synthèse où ils doivent aller chercher des infos dans leur cahier. Cela les entraîne à manier l'objet et cela leur fait prendre conscience que c'est un véritable outil de travail qu'ils peuvent utiliser quand ils ont besoin de quelque chose (au lieu, par exemple, de systématiquement demander au voisin ou au professeur).
C) les habitue à utiliser des dictionnaires papier ET en ligne
parce que cela fait pleinement partie de la maîtrise d'une langue. J'essaie de les faire passer de "j'utilise un traducteur en ligne, une machine qui traduit connement et avec plein d'erreurs" à "je connais un dictionnaire en ligne fiable sur lequel je peux chercher, dans un sens ou dans l'autre, un ou plusieurs mots dont j'ai besoin ou dont je ne me souviens pas, et je peux aussi utiliser un dictionnaire papier".
Pour ça je me contente, comme pour le point B d'ailleurs, de planifier régulièrement des travaux qui font appel à ces outils. Quand un élève me demande un mot qu'ils ont déjà écrit, je demande aux camarades qui s'en souvient. Si personne, ils cherchent dans leur cahier, je récompense celui qui trouve en premier (par exemple). Ou bien je donne un dictionnaire à un élève, qui doit chercher le mot.
D) leur demande de trouver l'essentiel de la leçon et n'utilise pas un code couleur trop complexe
J'essaie d'amener les élèves à s'entraîner à repérer d'eux-mêmes ce qui est essentiel dans le cours (par exemple, le point de langue à savoir par coeur).
Je leur demande donc à la fin de l'heure, ou au début du cours suivant quand je suis à la bourre, de relire à voix haute (pour l'un d'eux) la trace écrite et (pour les autres) de m'indiquer quelle est la partie la plus importante qui doit (ou devait) être revue. On l'encadre en couleur avec "REPASO" (= je révise) de façon à ce que cela ressorte particulièrement (plus facile quand ils chercheront une info dans le cahier, par ex.)
A côté, je n'emploie pas plus de trois couleurs (rarement rarement plus de deux).
Peut-être d'autres trucs qui ne me viennent pas à l'esprit maintenant.
Rien qui prétende être modélisant ni original, simplement j'aime bien cette méthode, cela me correspond bien et j'ai l'impression que cela porte ses fruits un minimum. Il m'a fallu plusieurs années pour arriver à ces idées-là mises en oeuvre de cette façon-là et je pense (j'espère ) que je vais encore les affiner
A) fais des fiches de fin de séquence distribuées, collées dans le cahier, lues en classe à la dernière séance pour aider à préparer la tâche finale.
Au début d'année, dessus je liste
* Titre de la séquence et numéro
* MAINTENANT JE SAIS + liste des compétences
* MAINTENANT JE CONNAIS + liste des connaissances
* POUR LA TÂCHE FINALE DU XX/XX/XX, JE DOIS
Et dans la dernière partie je détaille avec 2 niveaux :
* POUR LA TÂCHE FINALE DU XX/XX/XX, JE DOIS
- savoir faire ça (compétence)
=> réviser tel truc (+ date du cahier et pages du livre)
=> connaître tel machin par coeur (idem références)
Au début, nous la lisons en classe. Puis je me mets à demander aux élèves d'aider à la compléter, c.a.d que je laisse des blancs, ils lèvent la main pour proposer la réponse. C'est l'occasion de faire une synthèse de ce qui a été vu.
Les blancs sont à compléter y compris pour ce qu'il y a à réviser, c'est même le nerf de la guerre : petit à petit je vais me mettre à n'indiquer que la compétence, ils complètent avec les étapes réviser, connaître, s'entraîner, etc.
En fin d'année, ils sont capables de comprendre tous seuls ce qu'ils doivent faire pour être au point sur une compétence, et il leur suffit de noter les refs du cahier et du manuel en face sans passer par le détail de ce qui doit être appris "bêtement", de ce qui doit pouvoir être transposé, etc.
Selon moi, cela les rend plus autonomes dans leur travail de compréhension de l'instruction et dans leur travail de préparation.
B) les habitue à utiliser leur manuels et leurs cahiers comme des ressources
Je fais régulièrement des phases / travaux de synthèse où ils doivent aller chercher des infos dans leur cahier. Cela les entraîne à manier l'objet et cela leur fait prendre conscience que c'est un véritable outil de travail qu'ils peuvent utiliser quand ils ont besoin de quelque chose (au lieu, par exemple, de systématiquement demander au voisin ou au professeur).
C) les habitue à utiliser des dictionnaires papier ET en ligne
parce que cela fait pleinement partie de la maîtrise d'une langue. J'essaie de les faire passer de "j'utilise un traducteur en ligne, une machine qui traduit connement et avec plein d'erreurs" à "je connais un dictionnaire en ligne fiable sur lequel je peux chercher, dans un sens ou dans l'autre, un ou plusieurs mots dont j'ai besoin ou dont je ne me souviens pas, et je peux aussi utiliser un dictionnaire papier".
Pour ça je me contente, comme pour le point B d'ailleurs, de planifier régulièrement des travaux qui font appel à ces outils. Quand un élève me demande un mot qu'ils ont déjà écrit, je demande aux camarades qui s'en souvient. Si personne, ils cherchent dans leur cahier, je récompense celui qui trouve en premier (par exemple). Ou bien je donne un dictionnaire à un élève, qui doit chercher le mot.
D) leur demande de trouver l'essentiel de la leçon et n'utilise pas un code couleur trop complexe
J'essaie d'amener les élèves à s'entraîner à repérer d'eux-mêmes ce qui est essentiel dans le cours (par exemple, le point de langue à savoir par coeur).
Je leur demande donc à la fin de l'heure, ou au début du cours suivant quand je suis à la bourre, de relire à voix haute (pour l'un d'eux) la trace écrite et (pour les autres) de m'indiquer quelle est la partie la plus importante qui doit (ou devait) être revue. On l'encadre en couleur avec "REPASO" (= je révise) de façon à ce que cela ressorte particulièrement (plus facile quand ils chercheront une info dans le cahier, par ex.)
A côté, je n'emploie pas plus de trois couleurs (rarement rarement plus de deux).
Peut-être d'autres trucs qui ne me viennent pas à l'esprit maintenant.
Rien qui prétende être modélisant ni original, simplement j'aime bien cette méthode, cela me correspond bien et j'ai l'impression que cela porte ses fruits un minimum. Il m'a fallu plusieurs années pour arriver à ces idées-là mises en oeuvre de cette façon-là et je pense (j'espère ) que je vais encore les affiner
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