- V.MarchaisEmpereur
iphigénie a écrit: (pardon Véronique, mais tu nous sers d'exemple )
:lol:
Eh bien, ce sera arrivé au moins une fois à une personne aussi peu exemplaire que moi !
Dans l'emploi qu'en fait ici Cripure, je considère l'expression comme (hm) une locution verbale pouvant commuter avec tenir pour, considérer comme, etc, et introduisant un attribut du COD qui s'accorde comme il se doit avec le COD.
Il n'en demeure pas moins que cette expression est construite sur une comparaison, et que l'analyse de Yorick, pour compliquée qu'elle puisse paraître, n'en est pas moins juste. D'ailleurs, si l'on veut remplacer l'attribut par un substitut, on peut soit employer un pronom - je la considère comme telle - soit remplacer tout le comparatif par un adverbe : je la considère ainsi.
Non ?
- User5899Demi-dieu
Ben non, ce n'est pas un nominatif ! Avec un verbe à l'impératif, c'est un vocatif.cathemis a écrit:Bonjour à tous.
Une petite question de grammaire. Quelle est la fonction de "tous" dans la phrase :
"Applaudissez tous !" (C'est pour une version en latin. C'est du nominatif, mais pour la fonction ?)
- User5899Demi-dieu
Oui, de profs de lettres, quoi.iphigénie a écrit::Oups:
Je ne pensais pas déclencher de polémique!
D'abord, mea culpa,j'ai répondu rapidement et je ne suis pas partie d'exactement la même phrase que dans l'exercice:
j'ai réfléchi sur:
"ils se regardent comme des ennemis"
la phrase de l'exo était:
"ils se regardent comme deux ennemis"
Dans ce dernier cas en effet on peut analyser comme une proposition elliptique du verbe.
Par contre je maintiens mon analyse pour la première, mais je crois, Oudemia et Cripure, que c'est une analyse de "lettres classiques"
- NuitsFidèle du forum
Oudemia a écrit:Cripure a écrit:Mais quand même, l'analyse d'Iphigénie est bonne. Je vous regarde comme une bonne grammairienne**, Véronique, je ne vous regarde pas comme l'IPR regarde les grammairiennes ** je ne suis pas une femmeV.Marchais a écrit:Bref, "comme" est toujours une conjonction de subordination introduisant une proposition elliptique. Mais c'est déjà si compliqué, la phrase complexe, au collège, que nous évitons de parler de proposition elliptique, et donc de demander la nature de tels groupes. Mieux vaut s'en tenir à la fonction, sauf à trouver des exemples où la proposition est complète ("souriant / comme sourirait un enfant malade").
Comme ( ) Iphigénie et Cripure je comprenais ici (se) regarder comme comme (re ) l'équivalent de tenir pour : quelle propostion elliptique peut-on reconstituer dans ce cas ?
J'ai eu l'illumination hier soir en m'en dormant. Je n'avais même pas pensé à cette possibilité . J'avais compris la phrase dans le sens " ils se regardaient en chiens de faïence "
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C'est dans l'intérêt de l'enfant.
- yphrogEsprit éclairé
PauvreYorick a écrit: ... Langues étranges (je pense particulièrement à l'anglais) ... [Aspect]
You have a very particular way of seeing, cher Yorick.
Mais vazy mec pour tes "questions de langues" :wesh:
V. Marchais a écrit:si l'on veut remplacer l'attribut par un substitut
you too V. http://en.wikipedia.org/wiki/Pro-form
- User17706Bon génie
So sorry ! je pensais avoir écrit «étrangères». Ce qui est également, par définition, une façon particulière sinon de voir, du moins de nommerxphrog a écrit:PauvreYorick a écrit: ... Langues étranges (je pense particulièrement à l'anglais) ... [Aspect]
You have a very particular way of seeing, cher Yorick.
Mais vazy mec pour tes "questions de langues" :wesh:
- NuitsFidèle du forum
V.Marchais a écrit:iphigénie a écrit: (pardon Véronique, mais tu nous sers d'exemple )
:lol:
Eh bien, ce sera arrivé au moins une fois à une personne aussi peu exemplaire que moi !
Dans l'emploi qu'en fait ici Cripure, je considère l'expression comme (hm) une locution verbale pouvant commuter avec tenir pour, considérer comme, etc, et introduisant un attribut du COD qui s'accorde comme il se doit avec le COD.
Oui, je fais la même analyse. Mais dans ce cas, la phrase ne devrait pas se trouver dans un exercice sur les compléments circonstanciels... Il faut donc maintenir l'autre analyse, ce qui implique d'aborder la proposition elliptique.
Pfff... je crois que je ne soumettrai pas cette phrase à mes élèves demain.
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C'est dans l'intérêt de l'enfant.
- CarabasVénérable
Gros doute soudain :
la course que j'ai couru ou la course que j'ai courue?
la course que j'ai couru ou la course que j'ai courue?
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- User17706Bon génie
xphrog a écrit: Mais vazy mec pour tes "questions de langues" :wesh:
Je me suis lancé. Vous voulez faire comprendre à un entendement fini ce qu'est l'aspect?
Alors c'est par ici: https://www.neoprofs.org/t71959-la-notion-grammaticale-linguistique-d-aspect#2396137
- V.MarchaisEmpereur
Carabas a écrit:Gros doute soudain :
la course que j'ai couru ou la course que j'ai courue?
La course que j'ai courue.
Emploi transitif du verbe courir. Ici, course est bien COD.
- CarabasVénérable
Ok. La course est donc bien COD ici.
Merci.
Et comment analyser quel que soit le problème, je le résoudrai.
Quel que soit le pb = relative à fonction CC de concession?
Merci.
Et comment analyser quel que soit le problème, je le résoudrai.
Quel que soit le pb = relative à fonction CC de concession?
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Terry Pratchett
- HermionyGuide spirituel
Petite question :
Comment analyse-t-on la partie en gras dans une phrase du genre :
Voici la pièce où vous dormirez. / Voici la rivière au bord de laquelle je venais jouer enfant.
Mes 5e avaient pour consigne de repérer les relatives, mais l'une d'entre eux m'a demandé pourquoi le morceau en gras n'avait pas de verbe conjugué alors que cela devait être la principale...Est-ce qu'on l'appelle principale dans ce cas-là ? Est-ce que c'en est une ?
Comment analyse-t-on la partie en gras dans une phrase du genre :
Voici la pièce où vous dormirez. / Voici la rivière au bord de laquelle je venais jouer enfant.
Mes 5e avaient pour consigne de repérer les relatives, mais l'une d'entre eux m'a demandé pourquoi le morceau en gras n'avait pas de verbe conjugué alors que cela devait être la principale...Est-ce qu'on l'appelle principale dans ce cas-là ? Est-ce que c'en est une ?
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- CarabasVénérable
J'ai trouvé la réponse : oui, cette construction est bien considérée comme une concessive, construite sur une base relative.Carabas a écrit:Ok. La course est donc bien COD ici.
Merci.
Et comment analyser quel que soit le problème, je le résoudrai.
Quel que soit le pb = relative à fonction CC de concession?
Pour moi, voici etc = présentatif.
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Terry Pratchett
- V.MarchaisEmpereur
Quel [que soit le problème], ...
À strictement parler, la relative est ce qui est entre crochets. Mais comme dans d'autres tournures appositives à nuance circonstancielle, on va considérer toute l'apposition comme une subordonnée concessive.
Hermiony, oui, ce qui est en gras est bien la principale. Puisqu'il existe des phrases non-verbales qui tiennent bel et bien un propos complet et cohérent, il existe des propositions non verbales. On évite d'en parler au collège, mais tu peux expliquer le cas présent à ton élèves par l'étymologie de "voici" (ou évoquer brièvement les propositions non-verbales s'il est solide en grammaire et très logique).
À strictement parler, la relative est ce qui est entre crochets. Mais comme dans d'autres tournures appositives à nuance circonstancielle, on va considérer toute l'apposition comme une subordonnée concessive.
Hermiony, oui, ce qui est en gras est bien la principale. Puisqu'il existe des phrases non-verbales qui tiennent bel et bien un propos complet et cohérent, il existe des propositions non verbales. On évite d'en parler au collège, mais tu peux expliquer le cas présent à ton élèves par l'étymologie de "voici" (ou évoquer brièvement les propositions non-verbales s'il est solide en grammaire et très logique).
- HermionyGuide spirituel
V.Marchais a écrit:
Hermiony, oui, ce qui est en gras est bien la principale. Puisqu'il existe des phrases non-verbales qui tiennent bel et bien un propos complet et cohérent, il existe des propositions non verbales. On évite d'en parler au collège, mais tu peux expliquer le cas présent à ton élèves par l'étymologie de "voici" (ou évoquer brièvement les propositions non-verbales s'il est solide en grammaire et très logique).
Merci. Mes 5e sont hyper pointilleux en grammaire et ça n'est pas la première fois que je me retrouve à devoir chercher les cas particuliers parce qu'ils parviennent à pointer ce qui ne rentre pas dans les cases ! Comme ce sont des éponges, j'ai plutôt intérêt à ne pas faire d'erreur...
- CarabasVénérable
Donc pour toi, le que = pronom relatif, isn't it?V.Marchais a écrit:Quel [que soit le problème], ...
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- CarabasVénérable
Ok ok... doliprane...
Merci.
Merci.
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- CarabasVénérable
Je m'emmêle dans ces structures. Et d'un livre à l'autre, je ne trouve pas la même chose.
Dans le Robert, quel que = adjectif relatif, dans un autre bouquin, = pronom. Dans la plupart, les composants ne sont même pas analysés...
Dans le Robert, quel que = adjectif relatif, dans un autre bouquin, = pronom. Dans la plupart, les composants ne sont même pas analysés...
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- V.MarchaisEmpereur
je dirais ainsi :
quel : pronom ou adjectif (les deux analyses se défendent), comme dans Quelle est cette lueur ?
que, pronom relatif, qui peut aussi parfois reprendre un adjectif.
Si Le Robert veut en faire un adjectif relatif, pourquoi pas. Je pensais que c'était réservé à des tournures comme "Laquelle maison était justement celle de la sorcière."
quel : pronom ou adjectif (les deux analyses se défendent), comme dans Quelle est cette lueur ?
que, pronom relatif, qui peut aussi parfois reprendre un adjectif.
Si Le Robert veut en faire un adjectif relatif, pourquoi pas. Je pensais que c'était réservé à des tournures comme "Laquelle maison était justement celle de la sorcière."
- CarabasVénérable
OK. Merci encore.
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- CarabasVénérable
Comment analysez-vous :
Si elle n'est pas venue, c'est qu'elle ne s'est pas levée.
principale + subordonnée causale?
Si elle n'est pas venue, c'est qu'elle ne s'est pas levée.
principale + subordonnée causale?
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- retraitéeDoyen
C'est une tournure de mise en relief de la principale, équivalent à "Elle n'est pas venue parce qu'elle ne s'est pas réveillée.
- Bobby-CowenFidèle du forum
Je ne sais pas si la question a déjà été posée, mais dans les phrases contenant une somme (une dizaine, un millier...) + un complément de nom (une dizaine de personnes, un millier de manifestants), j'entends souvent l'accord du verbe au pluriel (un millier de manifestants ont été vus, une dizaine de fleurs ont été envoyées)... je ne trouve de règle spécifique nulle part et j'ai un doute :|
J'ai toujours appris "on accorde avec le sujet", or le sujet est singulier (même s'il s'agit d'un groupe).
J'ai toujours appris "on accorde avec le sujet", or le sujet est singulier (même s'il s'agit d'un groupe).
- lisette83Érudit
On peut avoir un accord par le sens surtout lorsque justement il y a un Ct du nom au pluriel.
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