Re: Reprendre des études en Sciences de l'Educ en //

Oriane a écrit:

Marcel Khrouchtchev a écrit:Alors un conseil aussi: attention au coût. L'Université qui va vous accueillir aura le droit d'exiger de vous une inscription au tarif "formation continue" (et pas "formation initiale") et c'est beaucoup plus cher.
Sinon, le niveau où vous serez acceptées dépendra de votre demande et de l'acceptation qui sera faite par un comité pédagogique examinant votre dossier. Vous pourrez aussi négocier la participation à certains cours et de passer des partiels avec les salariés.

Eh? Tu es sûr? et pourquoi? (je demande, parce que je reprends aussi, ben, oui, quoi, je veux m'en sortir!)

Tout à fait. Au niveau licence, encore, on arrive à trouver en tarif formation initiale. Mais à partir du master c'est mission périlleuse.
Pourquoi ? Parce que nous ne sommes plus en formation initiale. Dans les autres secteurs, ce sont les employeurs ou différents organismes qui prennent en charge les frais. Mais nous... non.
Et ensuite on viendra nous parler formation tout au long de la vie.

Pseudo a écrit:

Oriane a écrit:

Marcel Khrouchtchev a écrit:Alors un conseil aussi: attention au coût. L'Université qui va vous accueillir aura le droit d'exiger de vous une inscription au tarif "formation continue" (et pas "formation initiale") et c'est beaucoup plus cher.
Sinon, le niveau où vous serez acceptées dépendra de votre demande et de l'acceptation qui sera faite par un comité pédagogique examinant votre dossier. Vous pourrez aussi négocier la participation à certains cours et de passer des partiels avec les salariés.

Eh? Tu es sûr? et pourquoi? (je demande, parce que je reprends aussi, ben, oui, quoi, je veux m'en sortir!)

Tout à fait. Au niveau licence, encore, on arrive à trouver en tarif formation initiale. Mais à partir du master c'est mission périlleuse.
Pourquoi ? Parce que nous ne sommes plus en formation initiale. Dans les autres secteurs, ce sont les employeurs ou différents organismes qui prennent en charge les frais. Mais nous... non.
Et ensuite on viendra nous parler formation tout au long de la vie.

Mais y a le PAF!
mdr

Marcel Khrouchtchev a écrit:

Pseudo a écrit:

Oriane a écrit:

Marcel Khrouchtchev a écrit:Alors un conseil aussi: attention au coût. L'Université qui va vous accueillir aura le droit d'exiger de vous une inscription au tarif "formation continue" (et pas "formation initiale") et c'est beaucoup plus cher.
Sinon, le niveau où vous serez acceptées dépendra de votre demande et de l'acceptation qui sera faite par un comité pédagogique examinant votre dossier. Vous pourrez aussi négocier la participation à certains cours et de passer des partiels avec les salariés.

Eh? Tu es sûr? et pourquoi? (je demande, parce que je reprends aussi, ben, oui, quoi, je veux m'en sortir!)

Tout à fait. Au niveau licence, encore, on arrive à trouver en tarif formation initiale. Mais à partir du master c'est mission périlleuse.
Pourquoi ? Parce que nous ne sommes plus en formation initiale. Dans les autres secteurs, ce sont les employeurs ou différents organismes qui prennent en charge les frais. Mais nous... non.
Et ensuite on viendra nous parler formation tout au long de la vie.

Mais y a le PAF!

Mais je croyais que le tarif "formation continue" était appliqué seulement au cas où le coût était pris en charge par un organisme ou une entreprise (ici notre Ministère préféré)?
D'ailleurs je viens de jeter un oeil sur le site de l'université que je convoite et seul le tarif "pris en charge par l'employeur" apparaît!

Oriane a écrit:Mais je croyais que le tarif "formation continue" était appliqué seulement au cas où le coût était pris en charge par un organisme ou une entreprise (ici notre Ministère préféré)?
D'ailleurs je viens de jeter un oeil sur le site de l'université que je convoite et seul le tarif "pris en charge par l'employeur" apparaît!

Encore une fois, tout dépend des universités (merci l'autonomie). Dans le cas de mon amie thésarde, aucune aide du ministère évidemment, mais tarif formation continue quand même. Renseigne-toi directement (et discrètement), tu y verras plus clair, car il n'y a pas de règle générale et nationale.

"Discrètement", c'est mon deuxième prénom!
De toutes façons, je n'ai pas beaucoup le choix pour ce que je veux faire (de la traduction), l'autre école parisienne est très chère . L'enseignement, ça eût pu être bien...

Mais ils se basent sur quoi, hein, sur l'âge? C'est de la discrimination!

Oriane a écrit:Mais ils se basent sur quoi, hein, sur l'âge? C'est de la discrimination!

Non, sur l'arrêt ou non de tes études. S'il y a un hiatus, ce n'est plus de la formation "initiale", mais "continue". Par contre, si tu t'inscris à l'université pour la première fois à 40 ou 60 ans, ce sera toujours de la formation initiale.

Super! Cette année, j'étais inscrite au CNED en prépa agreg!!!

Dans la plupart des cas que je connais, il ne faut pas de hiatus de 5 ans dans les études.

dandelion a écrit:

Cripure a écrit:

thetis a écrit:Avec une très bonne collègue en SVT, nous prévoyons de suivre de nouveau des études ensemble l'année prochaine, surtout pour nous cultiver et partager cette découverte commune. Nous avons donc choisi le terrain des Sciences de l'education

:shock: :shock:
Vana fides...

Voyons Cripure, elle découvriront comment faire de beaux schémas (pyramide, trapèze, cercle, on peut être créatif en sciences de l'éducation), comment créer des néologismes, comment jargonner à tort et à travers sans jamais ne rien dire. Ce sont des compétences transversales tout à fait susceptibles d'optimiser leur employabilité.

"Sans jamais rien dire" professeur

Sinon, le jargon dit toujours quelque chose...
Et ça, on s'en serait aperçu Suspect

Thetis ferait mieux de faire médecine, parce que la dernière fois qu'elle a voulu soigner Achille, elle a oublié quelque chose Suspect

Ayant été dans le même cas (reprise d'études universitaires après 3 ans d'interruption) tout en travaillant à l'EN j'ai toujours été considéré comme une étudiante en formation initiale .

xphrog a écrit:

Karine B. a écrit:
Enfin, à part le DIF (20 h / an dans la limite de 5 ans), l'Etat ne vous doit rien, il met lui même en place de la formation continue.

Et Karine, est-ce que les gens ont le droit de dépenser leur DIF en dehors de la cadre de la formation continue mise en place par EN? L'histoire de la formation que Rikki a suivie me fait croire que oui...

Je n'aurais pas dû limiter ma question à Karine: si quelqu'un qui en saurait plus lis ces lignes je serais très curieux d'en savoir plus moi-même Wink

. J'ai lu le "cahier de charges du plan académique de formation 2013-2014 des personnels enseignants, d'éducation et d'orientation du second degré." (
ici). Le "guide saise d'offres" me donne un peu d'espoir, car il semblerait qu'en entrant des données pédagogiques (page 6) la possibilité existe d'être "prestataire indépendant" (même si, en regardant bien le formulaire de saisie, il me semble clair que cette configuration n'est vraiment pas le choix par défaut).

je crois comprendre que ne peut être proposé à travers le PAF que des cours prévus pour au moins 15 personnes, ... ils préfèrent (sans doute pour les raisons budgétaires) que les profs restent groupés. Néanmoins, dans le privé, les individuels ont bien droit aux cours individuels; j'en ai un certain nombre de stagiaires en anglais pas si loin de la retraite -- par exemple -- qui utilise leur DIF pour pouvoir mieux se débrouiller en vacances (et ils ont bien raison, certain-e-s étant incapable de réserver un hotel en anglais, l'alphabet et le vocabulaire de base leur étant étranger). D'autres cherchent à changer de boulot (au sein de l'entreprise qui finance la formation, ou Razz

ailleurs). J'imagine donc, que quelqu'un qui travaille pour l'Education Nationale peut bien suivre une formation hors-PAF, pour avoir une formation individuelle (DIF) plus en adéquation avec ses objectifs, non?

C'est sans doute très hors sujet. J'aurais mieux fait peut-être de le poster dans "reconversions"

Toujours est-il que je trouve bizarre qu'on parle d'un côté d'un DROIT individuel à la formation, et de l'autre des SCIENCES de l'éducation: j'ai bien l'impression qu'il va falloir que je mène une enquête assez poussée pour découvrir la science nécessaire pour faire valoir le droit à proposer des formations (ou au moins de remplir correctement le formulaire Razz

) avant même de chercher des clients. (tout passe par le catalogue centralisateur, il semblerait...)

Si jamais quelqu'un a des pistes de lecture ... fleurs

Marcel Khrouchtchev a écrit:Tout dépend de l'université (voire de l'UFR dans certaines universités), il faut parfois négocier. Mais une amie s'est inscrite en thèse après plus de 5 ans d'interruption de sa "formation initiale" et c'est considéré comme de la "formation continue". Donc plus cher. Beaucoup plus cher.
Mais c'est loin d'être le cas partout et dans toutes les filières. Le mieux est d'essayer de se renseigner, mais discrètement.

Tu as bien fait de prévenir. J'étais en train de m'organiser pour faire mon master 2 et je m'aperçois qu'effectivement dans l'université où j'ai été étudiante, après deux ans d'arrêt, il est bien indiqué que c'est de la formation continue :shock: ! C'est franchement abusé ! Je m'en vais donc me renseigner un peu plus du coup pale

...

Merci pour les infos qui filtrent à travers ce post.
Merci Will pour le petit rappel à l'ordre. Ca fait partie du jeu lorsque l'on lance ce genre de post sur Néoprofs...

Marcel Khrouchtchev a écrit:

Celadon a écrit:Oh ! Mes skuzes, je viens de me réveiller, j'avais cru lire SVT. Pas vu la parenthèse.

une question: quelle est la part de la volonté réelle de tirer quelque chose de ces études et celle de vivre une vie d'étudiantes entre copines? Parce qu'à la base, des études servent individuellement, surtout au niveau licence.

Bien sûr Marcel K qu'il y a une grande part de vrai dans la question que tu formules, j'ai envie de retrouver le plaisir d'étudier avec tout ce qui va autour... Mais pas pour faire n'importe quoi...

Presse-purée a écrit: ce serait à mon sens plus formateur d'aller faire un tour en psycho, en socio ou en philo de l'éducation...

Ronin a écrit:Va plutôt en psycho cognitive, au moins tu auras des choses utiles pour enseigner...

Presse-purée et Ronin, merci pour vos posts, je me rends compte que je mets sous l'appellation "Sciences de l'Education" qqch de bien vague , alors que les universités semblent proposer des formations plus variées. Je vais me renseigner concrètement la semaine prochaine.

Pour ce qui est des démarches administratives, tout cela a l'air bien compliqué à maîtriser, il n'y a rien d'acquis, c'est certain, pour le droit à la formation continue. Je vous dirai ce qu'il en est...

alanne a écrit:Ayant été dans le même cas (reprise d'études universitaires après 3 ans d'interruption) tout en travaillant à l'EN j'ai toujours été considéré comme une étudiante en formation initiale .

Encore une fois, dans la plupart des cas que je connais, c'est 5 ans. Mais, comme le montre le témoignage de Supersoso, ça peut être moins Evil or Very Mad

Cripure a écrit:Thetis ferait mieux de faire médecine, parce que la dernière fois qu'elle a voulu soigner Achille, elle a oublié quelque chose

Et c'est sans doute la présence d'Eris à mon mariage qui explique le ton quelque peu sentencieux des posts qui commentent mon questionnement ?! :Descartes:

thetis a écrit:

Cripure a écrit:Thetis ferait mieux de faire médecine, parce que la dernière fois qu'elle a voulu soigner Achille, elle a oublié quelque chose

Et c'est sans doute la présence d'Eris à mon mariage qui explique le ton quelque peu sentencieux des posts qui commentent mon questionnement ?! :Descartes:

Allez, cadeau.
http://www.sauv.net/lurcat1.htm

oh no, not the Lurçat affraid

again?!

:lunechat:

xphrog a écrit:oh no, not the Lurçat again?!

:lunechat:

Why are you affraid, little frog ?

Cripure a écrit:

xphrog a écrit:oh no, not the Lurçat again?!

:lunechat:

Why are you affraid, little frog ?

Sans doute parce que je suis un petit peu pédagogiste sur les bords, ou peut-être que je n'aime pas l'analyse de totalitarianisme putatif de l'éducation qui se trouverait ici ou là dans mon pays d'origine... :/

the lurçat a écrit: Selon Jacques Barzun(6), l'illettrisme fonctionnel touche soixante millions d'Américains.

et quelques années plus tard:

wikipedia_sourced a écrit:The study by lead scientist Jermy S, the most comprehensive study of literacy ever commissioned by the U.S. government, was released in April 2002 and reapplied in 2003 giving trend data. It involved lengthy interviews of over 90,700 adults statistically balanced for age, gender, ethnicity, education level, and location (urban, suburban, or rural) in 12 states across the U.S. and was designed to represent the U.S. population as a whole. This government study showed that 21% to 23% of adult Americans were not "able to locate information in text", could not "make low-level inferences using printed materials", and were unable to "integrate easily identifiable pieces of information." Further, this study showed that 41% to 44% of U.S. adults in the lowest level on the literacy scale (literacy rate of 35 or below) were living in poverty.

Adult Literacy in America, Third Edition (PDF), National Center for Educational Statistics, April 2002, retrieved 2011-01-12

http://en.wikipedia.org/wiki/Literacy_in_the_United_States#National_Assessment_of_Adult_Literacy_.28NAAL.29

Le master à distance de Dijon est intéressant, pas de jargon pe-da-go+go (ne vous en déplaise, autres lecteurs de ce forum), par contre il y a beaucoup de lectures à faire et pas mal de rapports à écrire. Pour quelqu'un qui travaille, prévoir probablement de couper chaque année en deux pour tout valider correctement. On peut accéder à ce master sans avoir fait de licence en sciences de l'éduc (mais sur dossier) et à part en statistiques où les débutants galèrent au début car c'est la suite de la licence, le reste repose plus sur la quantité de travail personnel qu'on est prêt à effectuer.

Ce post m'intéresse beaucoup!

Je suis prof de maths et l'année prochaine je me tâte très sérieusement pour entamer un master de sciences de l'éducation. Déjà "pour voir", c'est toujours intéressant de voir des milieux qu'on ne connait pas, mais aussi pour aller voir directement les gens qui nous disent comment il faudrait enseigner et leur dire un peu ce que je pense de leurs préconisations (je suis peut être un peu naïf ...)

Gotin a écrit:Ce post m'intéresse beaucoup!

Je suis prof de maths et l'année prochaine je me tâte très sérieusement pour entamer un master de sciences de l'éducation. Déjà "pour voir", c'est toujours intéressant de voir des milieux qu'on ne connait pas, mais aussi pour aller voir directement les gens qui nous disent comment il faudrait enseigner et leur dire un peu ce que je pense de leurs préconisations (je suis peut être un peu naïf ...)

Pour en savoir un peu plus sur le sujet, avant de te lancer dans ces études, tu peux consulter :

Traduction de la terminologie de Hirsch révisée et augmentée :

http://ecolereferences.blogspot.fr/2012/03/antipoison-pedagogique-guide-critique.html

thetis a écrit:

Presse-purée a écrit: ce serait à mon sens plus formateur d'aller faire un tour en psycho, en socio ou en philo de l'éducation...

Ronin a écrit:Va plutôt en psycho cognitive, au moins tu auras des choses utiles pour enseigner...

Presse-purée et Ronin, merci pour vos posts, je me rends compte que je mets sous l'appellation "Sciences de l'Education" qqch de bien vague , alors que les universités semblent proposer des formations plus variées. Je vais me renseigner concrètement la semaine prochaine.

Pour ce qui est des démarches administratives, tout cela a l'air bien compliqué à maîtriser, il n'y a rien d'acquis, c'est certain, pour le droit à la formation continue. Je vous dirai ce qu'il en est...

L'idéal, ce serait que tu connaisses quelqu'un dans la fac que tu vises, quelle que soit sa spécialité, et que cette personne te rencarde sur les professeurs. Je veux dire par là que si quelqu'un en qui tu as confiance te dit "Lui/Elle a la réputation d'être sérieux/sérieuse", cela orientera peut-être ton choix précis de formation.
Honnêtement, je pense que c'est possible que tu obtiennes une équivalence L2 voire L3, et du coup, la recherche du prof de séminaire devient plus importante. De ce que je sais, et ce n'est pas péjoratif, les directeurs de recherche aiment avoir des profs du secondaire parmi leurs étudiants car ils sont réputés sérieux, motivés par un but précis et pensé et bons manieurs de la langue française. Qui plus est, ils ne demandent généralement pas d'alloc s'ils poussent leurs travaux. Bref, en te renseignant ainsi, tu as des chances de tomber sur un truc sympa.