Reprendre des études en Sciences de l'Educ en //

Bonsoir ,
Avec une très bonne collègue en SVT, nous prévoyons de suivre de nouveau des études ensemble l'année prochaine, surtout pour nous cultiver et partager cette découverte commune. Nous avons donc choisi le terrain des Sciences de l'education (Je suis prof de Lettres Classiques). Nous avons toutes les deux une maîtrise dans nos matières. Savez-vous à quel niveau nous allons devoir commencer ? Comment cela va s'organiser (cours en semaine ? mercredi ap midi/samedi ?) Et quand les inscriptions ? Un coût ? Des démarches à faire vis à vis de l'Etat pour ce qui devrait être considéré comme de la formation continue ?
On va devoir se décider entre La Sorbonne, Nanterre ou St Quentin selon les contenus proposés et les horaires. Certains connaissent ?
Merci de votre aide

thetis a écrit:Avec une très bonne collègue en SVT, nous prévoyons de suivre de nouveau des études ensemble l'année prochaine, surtout pour nous cultiver et partager cette découverte commune. Nous avons donc choisi le terrain des Sciences de l'education

:shock: :shock:
Vana fides...

Je m'explique mieux : nous avons des lacunes dans ce domaine et souhaiterions approfondir des courants, nous lancer dans des redécouvertes transversales de l'Ecole. Nos études ne nous ont rien donné de ce point de vue. Nous déchanterons peut être , mais je préférerai critiquer ce que j'aurai essayé de connaître de l'intérieur .

Cripure a écrit:

thetis a écrit:Avec une très bonne collègue en SVT, nous prévoyons de suivre de nouveau des études ensemble l'année prochaine, surtout pour nous cultiver et partager cette découverte commune. Nous avons donc choisi le terrain des Sciences de l'education

:shock: :shock:
Vana fides...

Voyons Cripure, elle découvriront comment faire de beaux schémas (pyramide, trapèze, cercle, on peut être créatif en sciences de l'éducation), comment créer des néologismes, comment jargonner à tort et à travers sans jamais ne rien dire. Ce sont des compétences transversales tout à fait susceptibles d'optimiser leur employabilité.

thetis a écrit:Bonsoir ,
Avec une très bonne collègue en SVT, nous prévoyons de suivre de nouveau des études ensemble l'année prochaine, surtout pour nous cultiver et partager cette découverte commune. Nous avons donc choisi le terrain des Sciences de l'education (Je suis prof de Lettres Classiques). Nous avons toutes les deux une maîtrise dans nos matières. Savez-vous à quel niveau nous allons devoir commencer ? Comment cela va s'organiser (cours en semaine ? mercredi ap midi/samedi ?) Et quand les inscriptions ? Un coût ? Des démarches à faire vis à vis de l'Etat pour ce qui devrait être considéré comme de la formation continue ?
On va devoir se décider entre La Sorbonne, Nanterre ou St Quentin selon les contenus proposés et les horaires. Certains connaissent ?
Merci de votre aide

Je ne dirai rien sur le choix de la formation (même si je pense comme Cripure et que si j'en avais l'occasion, ce n'est pas là que j'irais), mais vous n'aurez pas droit à des aménagements horaires parce que vous avez décidé de reprendre des études (cela peut vous être accordé par un CDE, mais ce n'est pas de droit).
Pour l'inscription et les jours, ce sont des infos à prendre à la fac (et ça m'étonnerait qu'il y ait quoi que ce soit le samedi dans ce cadre).
Enfin, à part le DIF (20 h / an dans la limite de 5 ans), l'Etat ne vous doit rien, il met lui même en place de la formation continue

Merci pour les infos Karine. Je me doutais que seul le PAF serait mon ami pour une entente avec mon employeur, mais je rêvais un peu ...
Cripure , je reconnais bien là ta franchise et Dandelion je la découvre . Je me bidonne derrière mon PC car je m'attendais bien entendu à votre lever de bouclier . J'adore enseigner mais j'ai besoin d'avancer, d'élargir mes horizons pros. Sans doute pour mieux revenir aux plaisirs de l'enseignement, on verra bien...

A mon sens, ce serait à mon sens plus formateur d'aller faire un tour en psycho, en socio ou en philo de l'éducation...

Va plutôt en psycho cognitive, au moins tu auras des choses utiles pour enseigner...

Karine B. a écrit:
Enfin, à part le DIF (20 h / an dans la limite de 5 ans), l'Etat ne vous doit rien, il met lui même en place de la formation continue.

Et Karine, est-ce que les gens ont le droit de dépenser leur DIF en dehors de la cadre de la formation continue mise en place par EN? L'histoire de la formation que Rikki a suivie me fait croire que oui...

Votre employeur s'en bat les couettes que vous repreniez des études. Et même ça ne l'arrange pas. Vous n'aurez aucun aménagement pour aller aux cours (prévoyez de payer les cours par correspondance) et pour passer vos examens, ça va être sportif. Il vous faudra obtenir des autorisations d'absence (c'est pas gagné) et surement rattraper vos heures de cours.
Pour le dif, à ma connaissance (mais ça dépend peut-être des académies) ça va être chaud aussi : y a plus de sous et il faut que cela soit pendant les vacances.

dandelion a écrit:

Cripure a écrit:

thetis a écrit:Avec une très bonne collègue en SVT, nous prévoyons de suivre de nouveau des études ensemble l'année prochaine, surtout pour nous cultiver et partager cette découverte commune. Nous avons donc choisi le terrain des Sciences de l'education

:shock: :shock:
Vana fides...

Voyons Cripure, elle découvriront comment faire de beaux schémas (pyramide, trapèze, cercle, on peut être créatif en sciences de l'éducation), comment créer des néologismes, comment jargonner à tort et à travers sans jamais ne rien dire. Ce sont des compétences transversales tout à fait susceptibles d'optimiser leur employabilité.

Tu peux demander conseil à Meirieu, le patron incontesté de ce qui est appelé à tort "Sciences de l'éducation" !
Comme si c'était des sciences !!

Pseudo a écrit:Votre employeur s'en bats les couettes que vous repreniez des études. Et même ça ne l'arrange pas. Vous n'aurez aucun aménagement pour aller aux cours (prévoyez de payer les cours par correspondance) et pour passer vos examens, ça va être sportif. Il vous faudra obtenir des autorisations d'absence (c'est pas gagné) et surement rattraper vos heures de cours.
Pour le dif, à ma connaissance (mais ca dépends peut-être des académies) ca va être chaud aussi : y a plus de sous et il faut que cela soit pendant les vacances.

"Votre employeur", c'est trop vague. Généralement, c'est le CDE qui est plus ou moins souple. Moi j'ai fait ma thèse en enseignant dans le secondaire et j'ai toujours eu des aménagements horaires. Il faut demander, argumenter, et convaincre.

Spoiler:

Marcel Khrouchtchev a écrit:

Pseudo a écrit:Votre employeur s'en bats les couettes que vous repreniez des études. Et même ça ne l'arrange pas. Vous n'aurez aucun aménagement pour aller aux cours (prévoyez de payer les cours par correspondance) et pour passer vos examens, ça va être sportif. Il vous faudra obtenir des autorisations d'absence (c'est pas gagné) et surement rattraper vos heures de cours.
Pour le dif, à ma connaissance (mais ca dépends peut-être des académies) ca va être chaud aussi : y a plus de sous et il faut que cela soit pendant les vacances.

"Votre employeur", c'est trop vague. Généralement, c'est le CDE qui est plus ou moins souple. Moi j'ai fait ma thèse en enseignant dans le secondaire et j'ai toujours eu des aménagements horaires. Il faut demander, argumenter, et convaincre.

Spoiler:

Oui, ça dépend évidemment du cde. Mais faire une licence ça demande beaucoup d’aménagements, peut-être plus qu'une thèse. En tout cas, j'ai été dans ce cas, et une collègue aussi dans le même établissement, et il fallait sacrément jongler, surtout au moment des partiels.

Quelle drôle d'idée en effet, pour des scientifiques, d'aller en "sciences" de l'éducation... d'autres formations suggérées supra seraient plus constructives si j'ose l'approche étymo...

Celadon a écrit:Quelle drôle d'idée en effet, pour des scientifiques, d'aller en "sciences" de l'éducation... d'autres formations suggérées supra seraient plus constructives si j'ose l'approche étymo...

Elle est prof de lettres classiques.

Oh ! Mes skuzes, je viens de me réveiller, j'avais cru lire SVT. Pas vu la parenthèse.

Celadon a écrit:Oh ! Mes skuzes, je viens de me réveiller, j'avais cru lire SVT. Pas vu la parenthèse.

Mais tu avais à moitié raison, sa collègue est en SVT.
D'ailleurs, une question: quelle est la part de la volonté réelle de tirer quelque chose de ces études et celle de vivre une vie d'étudiantes entre copines? Parce qu'à la base, des études servent individuellement, surtout au niveau licence.

Alors un conseil aussi: attention au coût. L'Université qui va vous accueillir aura le droit d'exiger de vous une inscription au tarif "formation continue" (et pas "formation initiale") et c'est beaucoup plus cher.
Sinon, le niveau où vous serez acceptées dépendra de votre demande et de l'acceptation qui sera faite par un comité pédagogique examinant votre dossier. Vous pourrez aussi négocier la participation à certains cours et de passer des partiels avec les salariés.

Marcel Khrouchtchev a écrit:Alors un conseil aussi: attention au coût. L'Université qui va vous accueillir aura le droit d'exiger de vous une inscription au tarif "formation continue" (et pas "formation initiale") et c'est beaucoup plus cher.
Sinon, le niveau où vous serez acceptées dépendra de votre demande et de l'acceptation qui sera faite par un comité pédagogique examinant votre dossier. Vous pourrez aussi négocier la participation à certains cours et de passer des partiels avec les salariés.

Eh? Tu es sûr? et pourquoi? (je demande, parce que je reprends aussi, ben, oui, quoi, je veux m'en sortir!)

Tout dépend de l'université (voire de l'UFR dans certaines universités), il faut parfois négocier. Mais une amie s'est inscrite en thèse après plus de 5 ans d'interruption de sa "formation initiale" et c'est considéré comme de la "formation continue". Donc plus cher. Beaucoup plus cher.
Mais c'est loin d'être le cas partout et dans toutes les filières. Le mieux est d'essayer de se renseigner, mais discrètement.

Une bonne initiation, gratuite en plusse :

http://www.sauv.net/meirieutron.htm

Paratge a écrit:Une bonne initiation, gratuite en plusse :

http://www.sauv.net/meirieutron.htm

Du même auteur, voici une bonne initiation aux sciences de l'éducation.

http://www.sauv.net/terminologie.php

Oriane a écrit:

Marcel Khrouchtchev a écrit:Alors un conseil aussi: attention au coût. L'Université qui va vous accueillir aura le droit d'exiger de vous une inscription au tarif "formation continue" (et pas "formation initiale") et c'est beaucoup plus cher.
Sinon, le niveau où vous serez acceptées dépendra de votre demande et de l'acceptation qui sera faite par un comité pédagogique examinant votre dossier. Vous pourrez aussi négocier la participation à certains cours et de passer des partiels avec les salariés.

Eh? Tu es sûr? et pourquoi? (je demande, parce que je reprends aussi, ben, oui, quoi, je veux m'en sortir!)

Tout à fait. Au niveau licence, encore, on arrive à trouver en tarif formation initiale. Mais à partir du master c'est mission périlleuse.
Pourquoi ? Parce que nous ne sommes plus en formation initiale. Dans les autres secteurs, ce sont les employeurs ou différents organismes qui prennent en charge les frais. Mais nous... non.
Et ensuite on viendra nous parler formation tout au long de la vie.