- CelebornEsprit sacré
« Comment l'Ecole peut gérer l'excellence ? » sera le thème de la discussion que nous aurons demain (oui, j'y serai ^^) sur France Culture à 18h20. On y parlera a priori beaucoup des internats d'excellence, mais peut-être ouvrira-t-on davantage le champ du débat.
Et si vous n'êtes pas disponible, ça se réécoute ici : lien
Et si vous n'êtes pas disponible, ça se réécoute ici : lien
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- CelebornEsprit sacré
Je sais que c'est moins sexy que les confessions de Jérôme C., mais vous pouvez dès à présent (ré)écouter l'émission sur le lien indiqué dans le message précédent.
Le journaliste avait bien fait son boulot en amont et a très bien distribué la parole ; j'ai trouvé les autres intervenants vraiment intéressants. Bref, je conseille !
À noter qu'on a ouvert à la notion de "bon élève", aux classes prépas et à tout plein de choses !
Le journaliste avait bien fait son boulot en amont et a très bien distribué la parole ; j'ai trouvé les autres intervenants vraiment intéressants. Bref, je conseille !
À noter qu'on a ouvert à la notion de "bon élève", aux classes prépas et à tout plein de choses !
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- doublecasquetteEnchanteur
Oui, c'était très très correct et ouvrait la porte à une vision ... une vision, disons, recentrée ?
- BartlebyNiveau 6
J'ai écouté, Celeborn, malgré mon peu de goût pour la voix d'Hervé Gardette... j'étais curieuse de vous entendre !
Effectivement, c'est une assez bonne émission, j'ai bien aimé le retour sur votre papier "la quatrième du drame", et le paradoxe du "bon élève" qui nous empêche d'adapter complètement notre enseignement à une classe faible. Dommage qu'on n'ait pas creusé ce thème.
Je ne suis pas certaine que les auditeurs aient vraiment compris ce qui est en jeu dans les classes hétérogènes : l'autre invité mâle (j'ai oublié son nom !) a clamé que cela tiraient globalement tous les élèves vers le haut, et je ne suis pas d'accord ! Et comme vous aviez parlé juste avant, vous n'avez pas pu le contredire !
Le passage sur la nécessité pour les enseignants de comprendre les modes de vie juvénile m'a un peu fait tiquer : je sais bien que "l'autre invité mâle" n'en déduisait pas la nécessité de nous adapter à ces petits chéris, mais je sais par expérience que les deux idées sont mécaniquement liées pour bien des gens... même dans ma famille, j'entends parfois qu'il faut "comprendre" que les élèves n'aient pas envie de lire. Soit, mais je fais quoi avec ça ? Une fois que j'ai bien "compris" qu'ils se casseraient les deux jambes plutôt que d'ouvrir un bouquin, je fais quoi ? Je renonce à exiger une lecture par mois ? Je trouve toujours ces discours (sur le fossé qui sépare enseignants et élèves) un peu suspects.... et à ce titre, j'ai bien aimé votre réponse : "Je crois que je les comprends assez bien !", à, votre ton, on a senti que vous étiez amusé et serein (suis-je en train de m'emballer ?)
Sinon, j'ai adoré votre final sur la faible considération dont nous jouissons dans l'opinion (hiérarchie comprise) et nos salaires de misère : merci, c'était important de le dire !
Effectivement, c'est une assez bonne émission, j'ai bien aimé le retour sur votre papier "la quatrième du drame", et le paradoxe du "bon élève" qui nous empêche d'adapter complètement notre enseignement à une classe faible. Dommage qu'on n'ait pas creusé ce thème.
Je ne suis pas certaine que les auditeurs aient vraiment compris ce qui est en jeu dans les classes hétérogènes : l'autre invité mâle (j'ai oublié son nom !) a clamé que cela tiraient globalement tous les élèves vers le haut, et je ne suis pas d'accord ! Et comme vous aviez parlé juste avant, vous n'avez pas pu le contredire !
Le passage sur la nécessité pour les enseignants de comprendre les modes de vie juvénile m'a un peu fait tiquer : je sais bien que "l'autre invité mâle" n'en déduisait pas la nécessité de nous adapter à ces petits chéris, mais je sais par expérience que les deux idées sont mécaniquement liées pour bien des gens... même dans ma famille, j'entends parfois qu'il faut "comprendre" que les élèves n'aient pas envie de lire. Soit, mais je fais quoi avec ça ? Une fois que j'ai bien "compris" qu'ils se casseraient les deux jambes plutôt que d'ouvrir un bouquin, je fais quoi ? Je renonce à exiger une lecture par mois ? Je trouve toujours ces discours (sur le fossé qui sépare enseignants et élèves) un peu suspects.... et à ce titre, j'ai bien aimé votre réponse : "Je crois que je les comprends assez bien !", à, votre ton, on a senti que vous étiez amusé et serein (suis-je en train de m'emballer ?)
Sinon, j'ai adoré votre final sur la faible considération dont nous jouissons dans l'opinion (hiérarchie comprise) et nos salaires de misère : merci, c'était important de le dire !
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