"L'intérêt des parents s'oppose-t-il à celui de l'école ?"

Luigi_B a écrit:

François Dubet a écrit:Ce n'est certainement pas un retour aux temps anciens qui permettrait de régler le problème. D'ailleurs il supposerait que les enseignants aient des vertus dont ils ne semblent plus être toujours porteurs.

Cette petite mesquinerie trahit François Dubet de manière amusante : serait-il lui-même victime de cette nostalgie de l'âge d'or qu'il fustige habituellement chez les autres ?

Manifestement, Dubet reconnaît en substance que les temps anciens portaient des valeurs qu'elles ne portent plus aujourd'hui. Dès lors, le refus un retour aux temps anciens signifie le refus de ces valeurs.

dandelion a écrit:Mais Luigi, l'école a légalement ce droit de regard sur la maison. On peut choisir de l'oublier, mais la loi nous donne pouvoir de signaler maltraitances et négligences.

Mais il faut aller beaucoup plus loin dans la co-éducation au quotidien : osons les fiches navettes sur l'heure du coucher ou encore la consultation sur l'ENT des menus du soir à la maison.

dandelion a écrit:La réalité c'est qu'être adulte c'est accepter de jouer les vieux cons. Et ça bien évidemment ça n'est pas fun, ça n'est pas glamour, et en plus ça demande beaucoup d'efforts. Et là, il n'y a plus personne

Si si si,votez pour moi

dandelion a écrit:Mais Luigi, l'école a légalement ce droit de regard sur la maison. On peut choisir de l'oublier, mais la loi nous donne pouvoir de signaler maltraitances et négligences.

C'est très peu, et ce n'est pas un droit de regard : c'est un devoir d'assistance à personne en danger.
Un vrai droit de regard, ce serait de pouvoir interdire à l'enfant sa DS / son ordinateur / sa télé / son écran quelconque à partir d'une certaine heure, voire du tout. Par exemple.
(Je ne ne plaide pas pour, que ce soit clair - quoique j'en aurais fort envie parfois -, justement parce que je ne veux pas d'une réciproque.)