Proposition de revendication

Ergo a écrit:C'est un dialogue sans fin.
De mon côté, la dernière fois que j'ai entendu des collègues parler de se syndiquer, c'était pour leur mutation...

On ne peut pas généraliser pour autant. Le combat syndical est ce que nous en faisons.

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yogi a écrit:

Ergo a écrit:Peut-être que les pharmaciens sont plus syndiqués que nous ?

(Parce que bon, on peut reprocher des choses aux syndicats, mais quand je vois le nombre de syndiqués dans ma salle des profs - environ 3 sur plus de 60 -, certaines choses ne m'étonnent pas.)

Si les gens désertent, c'est que les syndicats ne font plus vraiment leur boulot. La dernière fois que j'ai assisté à une AG, on a parlé QUE d'augmentation de salaire alors que d'autres points importants étaient à discuter. Désillusion pour ma part.

J'ai eu le reproche inverse fréquemment : pourquoi les syndicats ne parlent pas plus des salaires ... Il faudrait savoir !

Thrasybule: Je suis d'accord avec vous pour ce qui concerne le mouvement de 2003.

Karine B.: Ainsi, il n'y a donc rien a faire pour augmenter le pouvoir d'achat des enseignants, car nous serions un millions (cela dit, je nous croyais moins nombreux)? Si telle est l'opinion du Snes, on doit alors logiquement s'attendre à aucune lutte pour le pouvoir d'achat, ni à aucune revalorisation sous cette prétendue "gauche"...

j'ai envie de poser une question toute simple : qui était à la manif samedi dernier ?

je plussoie Ergo : les syndicats sont ce que nous en faisons !!!

Certains se plaignent qu'il y a trop de grèves donc n'en font aucune, mais se plaignent également de leurs conditions de travail (et du salaire), il faut comprendre leur logique !

Les syndicats existent pour défendre notre profession, mais s'ils ne sont pas considérés comme suffisamment représentatifs, ils n'ont pas beaucoup de poids...
Pour preuve les déclarations insupportables du genre "il y a eu 30% de grévistes, donc 70% des enseignants sont d'accord" !!!

Si déjà les collègue étaient plus revendicatifs au lieu d'accepter de faire plein de taff en plus contre aucune rémunération ... A quoi bon augmenter le salaire de personnes corvéables à merci qui ronchonnent dans leur coin, mais dès qu'il s'agit de l'ouvrir, deviennent pleutres ?

Delim a écrit:Thrasybule: Je suis d'accord avec vous pour ce qui concerne le mouvement de 2003.

Karine B.: Ainsi, il n'y a donc rien a faire pour augmenter le pouvoir d'achat des enseignants, car nous serions un millions (cela dit, je nous croyais moins nombreux)? Si telle est l'opinion du Snes, on doit alors logiquement s'attendre à aucune lutte pour le pouvoir d'achat, ni à aucune revalorisation sous cette prétendue "gauche"...

ai je dit que c'était mon opinion ou l'opinion du SNES ? On me demande pourquoi les pharmaciens obtiennent facilement une augmentation et pas nous, je réponds. Maintenant, si on ne se bouge pas (ou qu'on passe son énergie à taper sur les syndicats), on peut effectivement l'attendre longtemps

Une passante a écrit:j'ai envie de poser une question toute simple : qui était à la manif samedi dernier ?

je plussoie Ergo : les syndicats sont ce que nous en faisons !!!

Personnellement, je fais la plupart des grèves et des manifs qui sont prévues. Mais: les syndicats ne prévoient de donner aucune suite aux journées d'actions.
Je te retourne la question: les syndicats ont-ils pris des résolutions depuis samedi dernier? Ont-ils au moins fait un communiqué expliquant leurs intentions à la suite de cette journée?
Non, les syndicats ne sont pas "ce que nous en faisons". J'ai été trésorier de s2 du Snes, je sais que les décisions sont prises par des collègues qui sont souvent des "politiques". Dans l'académie où je militais, certains dirigeants avaient même des postes au rectorat (un secrétaire de s3 était par ex. chef de la "division de la formation"). En 2003, j'étais syndiqué: je peux dire que de nombreux collègues eux-aussi syndiqués étaient scandalisés par l'attitude des syndicats.
Actuellement, nous sommes dirigés par un gouvernement qui se prétend "de gauche", qui a été élu en réaction à la politique de Sarkozy. Ce gouvernement a un boulevard devant lui: pas d'opposition depuis la bataille entre Copé et Fillon. Pourtant, il mène la même politique de casse sociale. Et les syndicats ne font rien pour changer cette situation: ils ne se font pas entendre, ne montrent pas les dents. Par peur d'une radicalisation? Eh bien qu'ils s'attendent à une majorité Copé-Le Pen en 2017, car je suis certain que cette gauche (le PS, les syndicats) est en train de perdre définitivement son électorat traditionnel, et que nombreux seront les fonctionnaires qui -y compris les professeurs- voteront à l'extrême droite.

Delim a écrit:

Une passante a écrit:j'ai envie de poser une question toute simple : qui était à la manif samedi dernier ?

je plussoie Ergo : les syndicats sont ce que nous en faisons !!!

Personnellement, je fais la plupart des grèves et des manifs qui sont prévues. Mais: les syndicats ne prévoient de donner aucune suite aux journées d'actions.

Seule la FSU appelait samedi et quand on voit l'état de la mobilisation des collègues, on ne peut rien prévoir pour la fin de l'année scolaire (par contre il risque d'y avoir un bordel monstre à la rentrée avec les M2 et consorts et les paquets d'heures sup dans les bahuts). C'est bien d'être volontariste, mais la profession est plutôt dans la réaction et tant que la loi d'orientation n'aura pas montré ses implications concrètes, je ne vois rien de vraiment massif possible (à part les retraites)

Delim a écrit:
Non, les syndicats ne sont pas "ce que nous en faisons". J'ai été trésorier de s2 du Snes, je sais que les décisions sont prises par des collègues qui sont souvent des "politiques". Dans l'académie où je militais, certains dirigeants avaient même des postes au rectorat (un secrétaire de s3 était par ex. chef de la "division de la formation"). En 2003, j'étais syndiqué: je peux dire que de nombreux collègues eux-aussi syndiqués étaient scandalisés par l'attitude des syndicats.

????? Tu n'étais pas dans la bonne académie !!! Je n'ai jamais entendu parler de ça (en plus, statutairement on ne peut pas syndiquer d'administratifs !!!), donc soit tu avances des preuves, soit tu évites de jeter le discrédit sur les militants de mon syndicat.

Par ailleurs, on ne va pas refaire la bataille de 2003, mais évitons de parler "des" syndicats, car entre l'attitude de la CFDT et celle de SUD (ou même du SNES), il y a quand même des années lumières !

et franchement, je ne vois pas ce que tu cherches à montrer en créant ce post, mais bon, chacun ses raisons ...

Evidemment c'était au début des années 2000, je n'ai donc pas de preuves. Ce collègue était à la fois professeur et administratif dans un rectorat.

Pour 2003: l'attitude de la cfdt et celle du Snes ont eu strictement les mêmes effets. L'un a simplement abandonné plus tôt que l'autre.

Karine B. a écrit:et franchement, je ne vois pas ce que tu cherches à montrer en créant ce post, mais bon, chacun ses raisons ...

Relis le premier post: je réagissais à l'actualité et je proposais une revendication. Il y a un problème?

Delim a écrit:Evidemment c'était au début des années 2000, je n'ai donc pas de preuves. Ce collègue était à la fois professeur et administratif dans un rectorat.

Pour 2003: l'attitude de la cfdt et celle du Snes ont eu strictement les mêmes effets. L'un a simplement abandonné plus tôt que l'autre.

Moi, j'ai fait grève le jour du bac philo, à l'appel du SNES, mais le SNES pèse peanuts sur la question des retraites par rapport aux confédérations