CDE qui harcèle

Ce point de vue, propre à faire pleurer dans les chaumière est (hélas ?) très marginal.... La réalité c'est que le plus souvent, ce sont les enseignants qui emmerdent ... les CDE.
La réalité est que l'agressivité, les sollicitations incessantes sont le plus souvent et de manières parfaitement inconsidérées le fait des professeurs.
Etre CDE c'est voir arriver sur son bureau toutes les merdes... dont les producteurs refusent la responsabilité.
On peut tout voir, tout entendre...
difficultés avec les élèves, mais aussi entre professeurs (avec les faits les plus scabreux...). problème de chauffe-eau à la maison ? de pare-brise cassé ? telle collègue fait courir sur vous des rumeurs sur votre vie sexuelle ? vous avez une sortie, mais vous avez oublié de prévenir les parents? ou vous n'êtes pas là ? vous avez paumé les clés du collège ? vous n'avez pas complété vos notes et appréciations à temps (comme 80% de vos collègues) ? vous avez traité un élève de "***" ? dit à une mère de s'occuper de ces momes? etc... etc...etc... sans aucun doute ça va retomber sur les pompes du CDE... aussi... de grâce... ne tirez pas sur l'ambulance... elle peut encore vous servir.....

j'avais quand j'ai débuté ma carrière des cde humains et compréhensifs, mais j'ai l'impression que c'est une espèce en voie de disparition. Ils étaient capables à l'occasion de s'opposer au rectorat. Plus j'avance dans le métier plus je suis confronté à des cde ayant le RLR à la place du cerveau et le BOEN à la place du coeur

Albator a écrit: j'avais quand j'ai débuté ma carrière des cde humains et compréhensifs, mais j'ai l'impression que c'est une espèce en voie de disparition. Ils étaient capables à l'occasion de s'opposer au rectorat. Plus j'avance dans le métier plus je suis confronté à des cde ayant le RLR à la place du cerveau et le BOEN à la place du coeur

Quand notre CDE s'est présenté à la rentrée, il a annoncé "Je suis chef d'un établissement public et je suis interchangeable, je peux être chef d'un hôpital ou d'une prison et vice versa". La mission est claire: gérer le budget et les papiers, s'occuper de l'humain par contre...au fait c'est quoi un humain?

Numéro 6 a écrit:Ce point de vue, propre à faire pleurer dans les chaumière est (hélas ?) très marginal.... La réalité c'est que le plus souvent, ce sont les enseignants qui emmerdent ... les CDE.
La réalité est que l'agressivité, les sollicitations incessantes sont le plus souvent et de manières parfaitement inconsidérées le fait des professeurs.
Etre CDE c'est voir arriver sur son bureau toutes les merdes... dont les producteurs refusent la responsabilité.
On peut tout voir, tout entendre...
difficultés avec les élèves, mais aussi entre professeurs (avec les faits les plus scabreux...). problème de chauffe-eau à la maison ? de pare-brise cassé ? telle collègue fait courir sur vous des rumeurs sur votre vie sexuelle ? vous avez une sortie, mais vous avez oublié de prévenir les parents? ou vous n'êtes pas là ? vous avez paumé les clés du collège ? vous n'avez pas complété vos notes et appréciations à temps (comme 80% de vos collègues) ? vous avez traité un élève de "***" ? dit à une mère de s'occuper de ces momes? etc... etc...etc... sans aucun doute ça va retomber sur les pompes du CDE... aussi... de grâce... ne tirez pas sur l'ambulance... elle peut encore vous servir.....

Ton point de vue reflète bien le manque de considération qu'ont, au delà des apparences, beaucoup de principaux pour les profs de leur établissement, et ceux ci généralement le lui rendent bien.

J'ai tout compris le jour ou le mien a dit dans un couloir : "Ah, les profs!...."
Ces trois mots m'ont ouvert les yeux sur ce qu'il y avait (d'exaspération et de sentiment de supériorité) derrière la façade de bonnes manières.

Commençons par nous respecter les uns et les autres pour de vrai et ça ira mieux.

"Ah, les profs!...."

Que c'est bon enfant et gentillet comparé à notre bahut où le CDE se moque du...physique des profs, de leur façon de se fringuer.

heather a écrit:

"Ah, les profs!...."

Que c'est bon enfant et gentillet comparé à notre bahut où le CDE se moque du...physique des profs, de leur façon de se fringuer.

Non?!! C'est honteux...

L'apparence est sauvée, mais sur le fond il n'en pense pas moins.

j'ai connu également un cde qui, un soir de réunion parents-profs, devant une salle où nous officiions, tous les profs de lettres, nous a désignés aux parents d'élèves qui attendaient devant la porte pour nous voir et a déclaré "les profs....pour une fois qu'ils servent à quelque chose".....

albertine02 a écrit:j'ai connu également un cde qui, un soir de réunion parents-profs, devant une salle où nous officiions, tous les profs de lettres, nous a désignés aux parents d'élèves qui attendaient devant la porte pour nous voir et a déclaré "les profs....pour une fois qu'ils servent à quelque chose".....

Tiens c'est marrant , moi j'ai connu un cde (à la retraite depuis et dans le même département que toi) qui lors d'un conseil de classe , où les professeurs se sont plaint des élèves, dire à la fin , devant élèves et parents : "dans ce que disent les profs, il y a à prendre et à jeter" Perso je n'y étais pas , mais les collègues m'ont raconté......

Sugnet a écrit:faites bloc. surtout faites bloc. Ne laissez pas le collègue "choisi" pour être "maltraité" seul sous prétexte qu'il est ceci ou cela, soutenez le, le laissez ps seul aller au bureu, soyez plusieurs dans le couloir
Dans ce cas là c'est comme pour les restos du coeur "quand je pense à toi je pense à moi"
Bassiez pas les bras et montrez vous les uns aux autres que vous êtes là

J'ai été harcelée pendant un an par le CDE et sa famille (sa femme, enseignante, sa fille élève, son fils surveillant)... et quelques collègues qui s'en sont donné à cœur joie. Personne ne m'a adressé la parole pendant tout ce temps "tu comprends, m'a dit un collègue, je ne veux pas être vu avec toi, je suis du bon côté, moi !". J'ai fait un malaise en salle des profs après avoir été insultée violemment par la femme du CDE, certains collègues ont commenté "elle fait la comédie", une (celle dans les bras de laquelle je suis tombée) m'a dit "ah, non, je ne veux pas prendre parti, débrouille-toi." Il y en a quand même une qui m'a conduite chez le médecin.

Facile, j'étais la mère seule avec deux touts petits qui venait juste d'arriver à 23.000 km de chez elle. Et j'habite juste en face du lycée, donc ça allait jusque chez moi : le fils surveillant posté devant mon portail, toute une classe envoyée chez moi à cinq reprises dans une même journée...

Le CDE est parti, j'ai été reçue par la hiérarchie deux fois pour recevoir leur soutien. Au quotidien, c'est une lutte pour reprendre pied. Le CDE actuel me conseille de partir, que les rumeurs patin couffin... J'ai décidé de lutter. La direction à Paris m'a demandé de prolonger. Je finirai donc cette mission. Les rumeurs, je m'assois dessus.

Mais j'ai de la chance de parler d'autres langues que le français. Parce qu'en dehors de ma salle de classe, toutes les relations que j'ai se passent dans une autre langue. Si je n'avais parlé que français, je pense que je n'aurais jamais tenu le coup.

albertine02 a écrit:j'ai connu également un cde qui, un soir de réunion parents-profs, devant une salle où nous officiions, tous les profs de lettres, nous a désignés aux parents d'élèves qui attendaient devant la porte pour nous voir et a déclaré "les profs....pour une fois qu'ils servent à quelque chose".....

gauvain31 a écrit:Tiens c'est marrant , moi j'ai connu un cde (à la retraite depuis et dans le même département que toi) qui lors d'un conseil de classe , où les professeurs se sont plaint des élèves, dire à la fin , devant élèves et parents : "dans ce que disent les profs, il y a à prendre et à jeter" Perso je n'y étais pas , mais les collègues m'ont raconté......

Ils auraient tort de se priver si de tels propos, parfaitement inacceptables, ne débouchent sur aucune réaction.

Cripure a écrit:

albertine02 a écrit:j'ai connu également un cde qui, un soir de réunion parents-profs, devant une salle où nous officiions, tous les profs de lettres, nous a désignés aux parents d'élèves qui attendaient devant la porte pour nous voir et a déclaré "les profs....pour une fois qu'ils servent à quelque chose".....

gauvain31 a écrit:Tiens c'est marrant , moi j'ai connu un cde (à la retraite depuis et dans le même département que toi) qui lors d'un conseil de classe , où les professeurs se sont plaint des élèves, dire à la fin , devant élèves et parents : "dans ce que disent les profs, il y a à prendre et à jeter" Perso je n'y étais pas , mais les collègues m'ont raconté......

Ils auraient tort de se priver si de tels propos, parfaitement inacceptables, ne débouchent sur aucune réaction.

Ah mais cher Cripure , personne n'a bronché , c'était le règne de la peur et des manigances..... c'est dans ce même collège (une fois que je suis parti) que ma collègue de SPC s'est fait huée par les collègues en conseils de classe car elle s'était plaint;... qu'une élève handicapée moteur n'arrivait pas à avoir accès à la salle informatique située à l'étage (mais sans ascenseur), la collègue d'HG lui a demandé " çà te dérange pas si on va en info et pas toi?" je caricature sur ce dernier point mais c'est çà.... Bien content d'être parti de cet établissement, j'y ai pu me désintoxiquer assez rapidement.... (et en a gardé une colère malgré tout)

Cripure a écrit:

albertine02 a écrit:j'ai connu également un cde qui, un soir de réunion parents-profs, devant une salle où nous officiions, tous les profs de lettres, nous a désignés aux parents d'élèves qui attendaient devant la porte pour nous voir et a déclaré "les profs....pour une fois qu'ils servent à quelque chose".....

gauvain31 a écrit:Tiens c'est marrant , moi j'ai connu un cde (à la retraite depuis et dans le même département que toi) qui lors d'un conseil de classe , où les professeurs se sont plaint des élèves, dire à la fin , devant élèves et parents : "dans ce que disent les profs, il y a à prendre et à jeter" Perso je n'y étais pas , mais les collègues m'ont raconté......

Ils auraient tort de se priver si de tels propos, parfaitement inacceptables, ne débouchent sur aucune réaction.

C'est parfaitement exact....
il y a eu des réponses et une réaction, du reste....mais je n'ai jamais trop su lesquelles, j'étais TZR et étais partie peu de temps après.

Je déplace mon message, tout compte fait, il n'était pas tout à fait dans le sujet ! ^^"

Redéfinissons les termes :
"Le harcèlement moral consiste en des agissements répétés visant à nuire à la personne, en abusant de l'autorité que lui confèrent ses fonctions et qui ont pour objet ou pour effet de porter atteinte à sa dignité et de créer des conditions de travail humiliantes ou dégradantes."

C'est à la fois le caractère intentionnellement malveillant et répétitif des cates qui sera caractérisé de harcèlement.

Pour l'avoir subi à deux reprises en huit ans de carrière, je peux dire qu'on fait la différence entre un sale c** et un harceleur...

ta tutrice ne t'a pas défendue ?

edit : je déplace ma question sur le fil adéquat

Non. Mais je vais déplacer mon problème dans un autre topic pour ne pas empiéter sur les cas de harcèlement.

Je vais citer mon message, paru en fin de page donc mal vu

Libellune a écrit:

Sugnet a écrit:faites bloc. surtout faites bloc. Ne laissez pas le collègue "choisi" pour être "maltraité" seul sous prétexte qu'il est ceci ou cela, soutenez le, le laissez ps seul aller au bureu, soyez plusieurs dans le couloir
Dans ce cas là c'est comme pour les restos du coeur "quand je pense à toi je pense à moi"
Bassiez pas les bras et montrez vous les uns aux autres que vous êtes là

J'ai été harcelée pendant un an par le CDE et sa famille (sa femme, enseignante, sa fille élève, son fils surveillant)... et quelques collègues qui s'en sont donné à cœur joie. Personne ne m'a adressé la parole pendant tout ce temps "tu comprends, m'a dit un collègue, je ne veux pas être vu avec toi, je suis du bon côté, moi !". J'ai fait un malaise en salle des profs après avoir été insultée violemment par la femme du CDE, certains collègues ont commenté "elle fait la comédie", une (celle dans les bras de laquelle je suis tombée) m'a dit "ah, non, je ne veux pas prendre parti, débrouille-toi." Il y en a quand même une qui m'a conduite chez le médecin.

Facile, j'étais la mère seule avec deux touts petits qui venait juste d'arriver à 23.000 km de chez elle. Et j'habite juste en face du lycée, donc ça allait jusque chez moi : le fils surveillant posté devant mon portail, toute une classe envoyée chez moi à cinq reprises dans une même journée...

Le CDE est parti, j'ai été reçue par la hiérarchie deux fois pour recevoir leur soutien. Au quotidien, c'est une lutte pour reprendre pied. Le CDE actuel me conseille de partir, que les rumeurs patin couffin... J'ai décidé de lutter. La direction à Paris m'a demandé de prolonger. Je finirai donc cette mission. Les rumeurs, je m'assois dessus.

Mais j'ai de la chance de parler d'autres langues que le français. Parce qu'en dehors de ma salle de classe, toutes les relations que j'ai se passent dans une autre langue. Si je n'avais parlé que français, je pense que je n'aurais jamais tenu le coup.

Et puis je vais rappeler quelques éléments que j'avais raconté ici avant de demander à effacer mon post :

- menaces de la part du CDE
- convocations intempestives dans son bureau en rouge et en caractères majuscules
- copies de tous nos échanges à la hiérarchie mais aussi à tous mes partenaires avec remarques humiliantes et dégradantes "pour qui vous prenez-vous ? je vous rappelle à vos devoir de fonctionnaire bla bla"
- envoi de toute un classe à mon domicile, dont cinq fois en une journée, en leur faisant croire que je détenais leurs notes et que pour cette raison, on ne pouvait pas leur donner leurs bulletins trimestriels
-insultes en public
-énorme dossier à mon nom posé sur le bureau au vu et au su de tout le monde, et affirmations en public, dans et hors de l'école "je vais briser sa carrière, elle va rentrer vite fait en France, ça va la défriser", etc.
- changements des consignes sans cesse, qui se contredisent entre elles, pour me dire que je ne fais pas correctement mon travail
- fermer la porte de ma salle de classe à clé, conserver la clé dans le bureau, et hurler devant les élèves qu'il est inadmissible que je n'ai pas ma clé et que je dois venir la chercher, m'obliger à quitter mes élèves pour la récupérer, et me coller un rapport dans mon dossier pour avoir été en retard et n'avoir pas eu ma clé, copie à la hiérarchie évidemment.
- menaces de poursuites judiciaires des délégués syndicaux quand ils ont fait remonter les faits.

- vous en voulez d'autres ?

Ne confondez pas le harcèlement moral avec la méchanceté et / ou la bêtise de certains CDE s'il vous plaît.

Et ne fermez pas les yeux quand vous êtes témoin.

Deux fois, j'étais la seule, tout le monde savait, tout le monde s'est tu. La deuxième fois, la seule chose qui m'a tenu, c'était de me dire que si je me tuais, ce seraient mes deux petites filles qui retrouveraient mon cadavre, et que personne ne venant à la maison, elles resteraient enfermé avec sans doute plusieurs jours. En fait, je suis restée cinq semaines enfermée chez moi, sans visite de personne. La MGEN, qui a refusé mon rapatriement sanitaire, me téléphonait chaque semaine pour prendre des nouvelles.

Libellune, ce que tu décris est tout simplement abominable et tu as énormément de courage et de volonté....
je n'en reviens pas....j'ai beau savoir que ce type de comportement existe, j'ai beau avoir un cde qui passe les bornes et pratique l'abus de pouvoir comme il respire, ainsi que le harcèlement, là en te lisant, je suis abasourdie.....

et que dire sur le manque de soutien que tu as vécu....C'est abject.

heather a écrit:

"Ah, les profs!...."

Que c'est bon enfant et gentillet comparé à notre bahut où le CDE se moque du...physique des profs, de leur façon de se fringuer.

Notre ex n'osait pas ça...lui qui était une publicité vivante pour le chasseur français...Quant à l'adjoint, qui a fait ses malles aussi (quelle paire extraordinaire....), je regrette de ne pas lui avoir dit qu'un homme qui ne cessait de se targuer de son bon goût aurait dû s'abstenir d'arborer des chaussettes rayées avec ses costumes...

Olympias a écrit:

heather a écrit:

"Ah, les profs!...."

Que c'est bon enfant et gentillet comparé à notre bahut où le CDE se moque du...physique des profs, de leur façon de se fringuer.

Notre ex n'osait pas ça...lui qui était une publicité vivante pour le chasseur français...Quant à l'adjoint, qui a fait ses malles aussi (quelle paire extraordinaire....), je regrette de ne pas lui avoir dit qu'un homme qui ne cessait de se targuer de son bon goût aurait dû s'abstenir d'arborer des chaussettes rayées avec ses costumes...

J'ai eu le privilège de les croiser, je pense, ces dernières années.....Ce que tu dis n'est pas faux :lol: :lol:

Numéro 6 a écrit:Ce point de vue, propre à faire pleurer dans les chaumière est (hélas ?) très marginal.... La réalité c'est que le plus souvent, ce sont les enseignants qui emmerdent ... les CDE.

En même temps, personne ne choisit d'aller passer le concours pour être CDE à leur place. C'est bien que la place doit avoir suffisamment d'attrait sans aller les plaindre pour les motifs que tu évoques ! Surtout quand on voit le nombre d'infects qui peuplent ce milieu. On est content quand on tombe sur des gens normaux et sains, ça fait du bien et il faut louer le fait qu'il puisse y en avoir.

albertine02 a écrit:

Olympias a écrit:

heather a écrit:

"Ah, les profs!...."

Que c'est bon enfant et gentillet comparé à notre bahut où le CDE se moque du...physique des profs, de leur façon de se fringuer.

Notre ex n'osait pas ça...lui qui était une publicité vivante pour le chasseur français...Quant à l'adjoint, qui a fait ses malles aussi (quelle paire extraordinaire....), je regrette de ne pas lui avoir dit qu'un homme qui ne cessait de se targuer de son bon goût aurait dû s'abstenir d'arborer des chaussettes rayées avec ses costumes...

J'ai eu le privilège de les croiser, je pense, ces dernières années.....Ce que tu dis n'est pas faux :lol: :lol:

Quelle extraordinaire brochette...ils nous ont pourri la vie durant 4 ans

albertine02 a écrit: je n'en reviens pas....j'ai beau savoir que ce type de comportement existe, j'ai beau avoir un cde qui passe les bornes et pratique l'abus de pouvoir comme il respire, ainsi que le harcèlement

Comment réagissez-vous dans votre bahut ?

albertine02 a écrit:Libellune, ce que tu décris est tout simplement abominable et tu as énormément de courage et de volonté....
je n'en reviens pas....j'ai beau savoir que ce type de comportement existe, j'ai beau avoir un cde qui passe les bornes et pratique l'abus de pouvoir comme il respire, ainsi que le harcèlement, là en te lisant, je suis abasourdie.....

et que dire sur le manque de soutien que tu as vécu....C'est abject.

Moi aussi ça me choque profondément ,ça me donne envie de vomir. Je ne sais pas comment tu as fait pour rester encore dans le métier Libellune.

Le récit de libellune est absolument terrifiant, cet individu devrait être poursuivi pénalement : il s'agit clairement de harcèlement moral : voici la définition du code pénal :
Éléments constitutifs de l'infraction

Le harcèlement moral se manifeste par des agissements répétés, qui ont pour effet une forte dégradation des conditions de travail du stagiaire, du salarié ou de l'agent public, qui :

porte atteinte à ses droits et à sa dignité,

ou altère sa santé physique ou mentale,

ou compromet son avenir professionnel.

Ces agissements sont interdits, même en l'absence de lien hiérarchique entre celui ou celle qui commet et celui ou celle qui subit.

Sanctions encourues par les auteurs

Sanction disciplinaire

Tout salarié du secteur privé ayant commis des agissements de harcèlement moral est passible de sanctions disciplinaires.

Il en est de même pour un agent public responsable de mêmes agissements, selon les procédures de sanction applicables au secteur public.

Sanction civile

L'auteur de harcèlement moral peut devoir verser à sa victime des dommages-intérêts.

Sanction pénale

Le harcèlement moral est un délit puni de 2 ans d'emprisonnement et de 30.000 € d'amende.

Source :http://vosdroits.service-public.fr/F2354.xhtml