- albertine02Expert spécialisé
palomita a écrit:Un harceleur est quelqu'un d'habile qui arrive à isoler sa victime et à mettre le groupe de son côté ( soit en suscitant la peur, soit en accordant des "privilèges" à certaines personnes clé qui pourraient venir en aide à la victime, et qui, de ce fait, n'interviennent pas) .
En général, il s'agit de discréditer la victime par tous les moyens possibles ou imaginables , soit à base d'insinuations, soit en faisant courir des rumeurs sur son compte , soit en la poussant à la faute de manière à ce que le harceleur se trouve , lui," justifié" de la manière qu'il a de traiter ainsi sa victime.
C'est une sorte de piège qui est mis en place de manière insidieuse, et lorsque la personne harcelée s'en aperçoit, il est déjà trop tard : elle ne peut plus compter sur l'aide du groupe et se retrouve à la merci de son harceleur.
C'est pourquoi j'admire la force d'esprit de Libellune
je crois que tu as mis le doigt sur des éléments très importants...un collègue et ami a été l'objet de harcèlement et très franchement, je ne l'ai pas vu. Honte à moi. J'étais dans les petits papiers du chef, je ne savais pas tout, et mon pote a été isolé ainsi et quasiment mis au placard de la salle des profs.
Moi la première, je lui disais des trucs "n'exagère pas, prends du recul, consacre-toi à ta famille etc etc" sans me rendre compte de ce qu'il vivait; dans mon esprit, ça n'allait pas plus loin que le simple conflit ou la divergence de points de vue opposant deux caractères très forts.
Et quand j'ai ouvert les yeux, ce serait un peu long d'expliquer comment et pourquoi j'ai enfin compris, mais bon, quand j'ai pigé qu'il avait été non seulement harcelé, mais isolé et qu'il n'était pas le seul, là évidemment, j'ai changé de camp si je puis dire et me suis rangée à ses côtés.
Donc oui, entièrement d'accord : la tactique du harceleur est insidieuse, il faut du courage, énormément de courage pour s'en sortir et résister.
et évidemment, la victime est choisie avec soin : chez nous, ce sont toutes les personnes potentiellement ou administrativement fragiles, les néo-tit, les contractuels, les jeunes célibataires déracinés parachutés dans notre bahut et ce collègue, pourtant coriace, mais au moment où ça a commencé, fragilisé par x facteurs.
Cela dit, ce collègue s'est syndiqué, moi avec lui; on a pris l'habitude de faire des HMIS, on l'ouvre en réunion et on manifeste ostensiblement notre solidarité, tous (les autres ont enfin compris pour la plupart et ont cessé de désavouer le collègue en question).....le cde a changé de ton.
- OlympiasProphète
Libellune a écrit:yogi a écrit:Reine Margot a écrit:il faut absolument contacter un syndicat. après, si elle a signé, ça risque de compliquer les choses. mais en appelant le rectorat ça devrait aider, surtout accompagné du syndicat.
Notre délégué SNES est sur le coup. On va exiger dans un 1er temps de venir toujours à 2 dans son bureau.
Pas besoin d'exiger. Il faut juste refuser d'y aller seul (ce qui n'est pas simple, et il y a des CDE tordus, qui inventent toutes sortes de procédés, comme planquer les cés de votre salle dans son bureau pour vous obliger à venir les y chercher...), et ne s'y présenter qu'accompagné.
Et menacer de saisir le tribunal administratif...et glisser qu'on a contacté un avocat
- albertine02Expert spécialisé
Faire savoir qu'on connaît ou qu'on a un avocat, en effet....ça marche à tous les coups, et pas qu'avec un cde.
J'ai déjà utilisé ce procédé, il est très efficace.
J'ai déjà utilisé ce procédé, il est très efficace.
- OlympiasProphète
albertine02 a écrit:Faire savoir qu'on connaît ou qu'on a un avocat, en effet....ça marche à tous les coups, et pas qu'avec un cde.
J'ai déjà utilisé ce procédé, il est très efficace.
Surtout quand le CDE imagine (le niais...) qu'on ne connaît pas les textes...
- albertine02Expert spécialisé
Olympias a écrit:albertine02 a écrit:Faire savoir qu'on connaît ou qu'on a un avocat, en effet....ça marche à tous les coups, et pas qu'avec un cde.
J'ai déjà utilisé ce procédé, il est très efficace.
Surtout quand le CDE imagine (le niais...) qu'on ne connaît pas les textes...
désormais, je lui demande de me montrer le texte...imparable.
- NestyaEsprit sacré
+1Olympias a écrit:albertine02 a écrit:Faire savoir qu'on connaît ou qu'on a un avocat, en effet....ça marche à tous les coups, et pas qu'avec un cde.
J'ai déjà utilisé ce procédé, il est très efficace.
Surtout quand le CDE imagine (le niais...) qu'on ne connaît pas les textes...
Quand j'étais TZR, j'avais toujours dans mon sac les textes officiels, les décrets...ça fait toujours son petit effet quand on cite les textes (paragraphe, alinea...) devant les CDE (comme devant celui qui voulait me faire faire 7h de soutien en plus de mes 18h ).
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- Libé-RationGuide spirituel
palomita a écrit:Un harceleur est quelqu'un d'habile qui arrive à isoler sa victime et à mettre le groupe de son côté ( soit en suscitant la peur, soit en accordant des "privilèges" à certaines personnes clé qui pourraient venir en aide à la victime, et qui, de ce fait, n'interviennent pas) .
En général, il s'agit de discréditer la victime par tous les moyens possibles ou imaginables , soit à base d'insinuations, soit en faisant courir des rumeurs sur son compte , soit en la poussant à la faute de manière à ce que le harceleur se trouve , lui," justifié" de la manière qu'il a de traiter ainsi sa victime.
C'est une sorte de piège qui est mis en place de manière insidieuse, et lorsque la personne harcelée s'en aperçoit, il est déjà trop tard : elle ne peut plus compter sur l'aide du groupe et se retrouve à la merci de son harceleur.
C'est pourquoi j'admire la force d'esprit de Libellune
Pas de force d'esprit particulière, j'ai été tête de turc très récemment, sans soutien des collègues, j'ai bien compris le mécanisme de l'intérieur si je puis dire. Maintenant, je suis gênante, alors le système cherche à m'éliminer. Facile...
Ironie : le CDE m'a accusée, moi, de le harceler...
- yogiSage
Albertine,ce que tu dis m'interpelle: le CDE a TOUJOURS été charmant et agréable avec moi donc je pourrais ne pas comprendre ou ne pas voir ce qu'il fait à d'autres collègues. Comme il y a eu plusieurs situations dont j'ai été témoin ,j'ai vite compris à qui j'avais à faire. Moi je lui dis souvent NON et il ne rechigne pas. Par contre,je suis rangée du côté des collègues,c'est clair. Je ne supporte pas les injustices et de voir les gens souffrir au travail. Heureusement qu'il y a une très bonne ambiance chez les profs dans notre bahut ,car ça permet dialogue et entraide.
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- Libé-RationGuide spirituel
yogi a écrit:Albertine,ce que tu dis m'interpelle: le CDE a TOUJOURS été charmant et agréable avec moi donc je pourrais ne pas comprendre ou ne pas voir ce qu'il fait à d'autres collègues. Comme il y a eu plusieurs situations dont j'ai été témoin ,j'ai vite compris à qui j'avais à faire. Moi je lui dis souvent NON et il ne rechigne pas. Par contre,je suis rangée du côté des collègues,c'est clair. Je ne supporte pas les injustices et de voir les gens souffrir au travail. Heureusement qu'il y a une très bonne ambiance chez les profs dans notre bahut ,car ça permet dialogue et entraide.
Le CDE en question était très copain-copain (voire cul et chemise) avec les collègues, à tutoyer et à appeler par les prénoms et réciproquement...Du coup, c'était moi la fâcheuse, la faiseuse d'histoire... Mais je t'assure que mes collègues trouvent qu'il y a de l'entraide et une bonne ambiance en salle des profs (et sur la plage, et au bistrot). Aujourd'hui, il n'y a que mes collègues non-enseignants qui commencent à faire des allusions à ce que j'ai subi, parce qu'ils avaient reçu des ordres contre moi (fermer ma salle à clé, prévenir le CDE si je n'étais pas dans ma salle à la sonnerie, etc.) Les autres ont cru ou fait semblant de croire que j'avais mauvais caractère et que c'était une question d'incompatibilité d'humeur.
Ironie, un jour un collègue appelle à la grève pour certains salaires, il me fait un long discours sur la solidarité, je finis par lui dire que je trouve cela ironique et un peu déplacé, il me rétorque "de quoi tu parles ? hein ? je ne comprends pas ? Ah, tu parles de ton histoire ? Mais toi, c'était une question de personne".
J'ai affiché récemment un texte officiel concernant le harcèlement moral en sdp, je sais que la plupart l'ont lu... personne n'a commenté. Pourtant, tout le monde est au courant, les collègues, les parents d'élèves, les élèves...
- CondorcetOracle
Libellune a écrit:yogi a écrit:Albertine,ce que tu dis m'interpelle: le CDE a TOUJOURS été charmant et agréable avec moi donc je pourrais ne pas comprendre ou ne pas voir ce qu'il fait à d'autres collègues. Comme il y a eu plusieurs situations dont j'ai été témoin ,j'ai vite compris à qui j'avais à faire. Moi je lui dis souvent NON et il ne rechigne pas. Par contre,je suis rangée du côté des collègues,c'est clair. Je ne supporte pas les injustices et de voir les gens souffrir au travail. Heureusement qu'il y a une très bonne ambiance chez les profs dans notre bahut ,car ça permet dialogue et entraide.
Le CDE en question était très copain-copain (voire cul et chemise) avec les collègues, à tutoyer et à appeler par les prénoms et réciproquement...Du coup, c'était moi la fâcheuse, la faiseuse d'histoire... Mais je t'assure que mes collègues trouvent qu'il y a de l'entraide et une bonne ambiance en salle des profs (et sur la plage, et au bistrot). Aujourd'hui, il n'y a que mes collègues non-enseignants qui commencent à faire des allusions à ce que j'ai subi, parce qu'ils avaient reçu des ordres contre moi (fermer ma salle à clé, prévenir le CDE si je n'étais pas dans ma salle à la sonnerie, etc.) Les autres ont cru ou fait semblant de croire que j'avais mauvais caractère et que c'était une question d'incompatibilité d'humeur.
Ironie, un jour un collègue appelle à la grève pour certains salaires, il me fait un long discours sur la solidarité, je finis par lui dire que je trouve cela ironique et un peu déplacé, il me rétorque "de quoi tu parles ? hein ? je ne comprends pas ? Ah, tu parles de ton histoire ? Mais toi, c'était une question de personne".
J'ai affiché récemment un texte officiel concernant le harcèlement moral en sdp, je sais que la plupart l'ont lu... personne n'a commenté. Pourtant, tout le monde est au courant, les collègues, les parents d'élèves, les élèves...
Ah, toi aussi ? Cela me rappelle de vieux (et mauvais) souvenirs. J'en ai conçu une vive aversion syndicale (peut-être exagérée mais bon).
- Libé-RationGuide spirituel
Ah, ah, c'est moi qui suis déléguée syndicale, maintenant...
- yogiSage
Libellune ,tout ce que tu décris à chaque fois me fout la nausée. C'est cauchemardesque ce que tu as vécu.
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- CeladonDemi-dieu
Tu vas maintenant pouvoir afficher un livre entier sur le sujet et qui décrit parfaitement le processus que tu vis et en identifie l'implacable logique :
http://leblogdelapresidente.over-blog.com/article-les-enseignants-se-cachent-pour-mourir-117486107.html
http://leblogdelapresidente.over-blog.com/article-les-enseignants-se-cachent-pour-mourir-117486107.html
- albertine02Expert spécialisé
yogi a écrit:Albertine,ce que tu dis m'interpelle: le CDE a TOUJOURS été charmant et agréable avec moi donc je pourrais ne pas comprendre ou ne pas voir ce qu'il fait à d'autres collègues. Comme il y a eu plusieurs situations dont j'ai été témoin ,j'ai vite compris à qui j'avais à faire. Moi je lui dis souvent NON et il ne rechigne pas. Par contre,je suis rangée du côté des collègues,c'est clair. Je ne supporte pas les injustices et de voir les gens souffrir au travail. Heureusement qu'il y a une très bonne ambiance chez les profs dans notre bahut ,car ça permet dialogue et entraide.
tu sais, je m'en suis voulue, j'en ai souvent parlé à ce copain et lui ai présenté des excuses.
Le fait est que personne n'en était témoin (il se faisait convoquer dans le bureau du CDE, l'entretien pouvait durer 2h30...) et le problème, c'est que ce collègue a un caractère bien particulier, très ironique, cynique, froid....moi la première j'ai fini par penser, à la lumière de ce que je savais, que c'était un conflit qui n'avait rien de professionnel....mais je suis passée à côté du harcèlement, complètement.
Si tu ajoutes à cela que jusqu'à cette année (et encore, c'est pas le Pérou maintenant), l'ambiance chez nous était atroce, individualiste et méprisante, tu comprendras que finalement, on a mis un temps infini à réagir.
Et encore....je pense que beaucoup pensent secrètement que le collègue l'avait cherché, qu'il manquait de docilité et que prendre sa défense ne peut qu'attirer des ennuis.
- albertine02Expert spécialisé
Libellune a écrit:yogi a écrit:Albertine,ce que tu dis m'interpelle: le CDE a TOUJOURS été charmant et agréable avec moi donc je pourrais ne pas comprendre ou ne pas voir ce qu'il fait à d'autres collègues. Comme il y a eu plusieurs situations dont j'ai été témoin ,j'ai vite compris à qui j'avais à faire. Moi je lui dis souvent NON et il ne rechigne pas. Par contre,je suis rangée du côté des collègues,c'est clair. Je ne supporte pas les injustices et de voir les gens souffrir au travail. Heureusement qu'il y a une très bonne ambiance chez les profs dans notre bahut ,car ça permet dialogue et entraide.
Le CDE en question était très copain-copain (voire cul et chemise) avec les collègues, à tutoyer et à appeler par les prénoms et réciproquement...Du coup, c'était moi la fâcheuse, la faiseuse d'histoire... Mais je t'assure que mes collègues trouvent qu'il y a de l'entraide et une bonne ambiance en salle des profs (et sur la plage, et au bistrot). Aujourd'hui, il n'y a que mes collègues non-enseignants qui commencent à faire des allusions à ce que j'ai subi, parce qu'ils avaient reçu des ordres contre moi (fermer ma salle à clé, prévenir le CDE si je n'étais pas dans ma salle à la sonnerie, etc.) Les autres ont cru ou fait semblant de croire que j'avais mauvais caractère et que c'était une question d'incompatibilité d'humeur.
Ironie, un jour un collègue appelle à la grève pour certains salaires, il me fait un long discours sur la solidarité, je finis par lui dire que je trouve cela ironique et un peu déplacé, il me rétorque "de quoi tu parles ? hein ? je ne comprends pas ? Ah, tu parles de ton histoire ? Mais toi, c'était une question de personne".
J'ai affiché récemment un texte officiel concernant le harcèlement moral en sdp, je sais que la plupart l'ont lu... personne n'a commenté. Pourtant, tout le monde est au courant, les collègues, les parents d'élèves, les élèves...
Libellune, comme je te l'ai déjà dit : quelle force de caractère tu as eue
ce que tu racontes est en effet abject.
- lisontineHabitué du forum
Bonjour
Nous aussi faisons face à un cde qui harcèle. Lorsqu'elle est arrivée en milieu d'année suite au décès brutal de l'ancien cde, elle était toute gentille, agréable, mais nous avons appris rapidement qu'elle avait un passé sulfureux et qu'elle avait notamment été rétrogradée de cde à principal adjoint. Lorsqu'elle a été sûre de son affectation à la rentrée suivante, elle a changé de tout au tout. Elle a attaqué les équipes les unes après les autres, et ceux qu'elles sentaient les plus faibles. Nous avons vu pleurer des collègues pour des raisons hallucinantes.
Heureusement nous nous sommes soudés et avons compris son fonctionnement. Personne ne va seul dans son bureau (mais parfois elle convoque pour un sujet qui n'est jamais le véritable enjeu de la discussion ou elle appelle directement les collègues chez eux ou sur leur lieu de vacance). Nous avons commencé par faire appel à nos IPR qui nous ont soutenus, nous avons institué l'heure mensuelle syndicale. Nous avons même demandé et obtenu une réunion de formation syndicale DANS l'établissement qu'elle a tenté d'annuler. Elle lâche du lest quand la pression est forte mais peu de temps après s'en prend à une autre équipe. Cette année, c'est l'intendance qui est dans le collimateur. Mais nous avons dit stop. Nous avons écrit avec l'aide de nos représentants au rectorat et nous projetons d'y aller en personne à la fin du mois si nous n'avons pas de signe positif à venir. Nous savons qu'il lui reste un an et demi à faire avant la retraite mais nous ne pouvons imaginer tenir encore comme ça.
Nous aussi faisons face à un cde qui harcèle. Lorsqu'elle est arrivée en milieu d'année suite au décès brutal de l'ancien cde, elle était toute gentille, agréable, mais nous avons appris rapidement qu'elle avait un passé sulfureux et qu'elle avait notamment été rétrogradée de cde à principal adjoint. Lorsqu'elle a été sûre de son affectation à la rentrée suivante, elle a changé de tout au tout. Elle a attaqué les équipes les unes après les autres, et ceux qu'elles sentaient les plus faibles. Nous avons vu pleurer des collègues pour des raisons hallucinantes.
Heureusement nous nous sommes soudés et avons compris son fonctionnement. Personne ne va seul dans son bureau (mais parfois elle convoque pour un sujet qui n'est jamais le véritable enjeu de la discussion ou elle appelle directement les collègues chez eux ou sur leur lieu de vacance). Nous avons commencé par faire appel à nos IPR qui nous ont soutenus, nous avons institué l'heure mensuelle syndicale. Nous avons même demandé et obtenu une réunion de formation syndicale DANS l'établissement qu'elle a tenté d'annuler. Elle lâche du lest quand la pression est forte mais peu de temps après s'en prend à une autre équipe. Cette année, c'est l'intendance qui est dans le collimateur. Mais nous avons dit stop. Nous avons écrit avec l'aide de nos représentants au rectorat et nous projetons d'y aller en personne à la fin du mois si nous n'avons pas de signe positif à venir. Nous savons qu'il lui reste un an et demi à faire avant la retraite mais nous ne pouvons imaginer tenir encore comme ça.
- SugnetNiveau 9
Personnellement j'ai peur d'y retourner demain.
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" Le silence est comme une note suspendue qui permet de mieux entendre celle qui précède et celle qui suit. Ecole du respect, il prépare la qualité de notre présence à l'autre et la qualité de la rencontre..." Michel Hubault
- DionysosFidèle du forum
Le harcèlement du CDE ne risque pas d'être le fait de mon bahut - privé je précise.
Nous avons un CDE adjoint fort sympathique et plein de bonnes volonté, qui est enseignant dans un autre lycée et dans une autre ville (si, c'est possible...), présent deux jours dans la semaine. Autrement dit, il ne nous est d'aucune utilité, et certains collègues le lui ont dit un peu... directement. Il est d'une fadeur qui de plus n'impressionne personne, et comme il est rarement là les élèves ne le connaissent pas.
Quand à notre directrice, elle dirige l'ensemble de l'Institut et... dire qu'elle eut du mal à se faire accepter est un doux euphémisme.
Le mode de recrutement des CDE dans le privé sous contrat est totalement différent : pas de concours à ma connaissance, ce qui fait que ceux-ci gardent le plus souvent des heures d'enseignement (une ou deux dans la semaine qu'ils assurent plus ou moins régulièrement), nomination par l'évêque en lien avec le rectorat....
En tout cas nous n'avons pas de CHSCT, pas d'instances syndicales dignes de ce nom dans notre lycée ; il est heureux que nous n'ayons pas de plus graves problèmes.
Nous avons un CDE adjoint fort sympathique et plein de bonnes volonté, qui est enseignant dans un autre lycée et dans une autre ville (si, c'est possible...), présent deux jours dans la semaine. Autrement dit, il ne nous est d'aucune utilité, et certains collègues le lui ont dit un peu... directement. Il est d'une fadeur qui de plus n'impressionne personne, et comme il est rarement là les élèves ne le connaissent pas.
Quand à notre directrice, elle dirige l'ensemble de l'Institut et... dire qu'elle eut du mal à se faire accepter est un doux euphémisme.
Le mode de recrutement des CDE dans le privé sous contrat est totalement différent : pas de concours à ma connaissance, ce qui fait que ceux-ci gardent le plus souvent des heures d'enseignement (une ou deux dans la semaine qu'ils assurent plus ou moins régulièrement), nomination par l'évêque en lien avec le rectorat....
En tout cas nous n'avons pas de CHSCT, pas d'instances syndicales dignes de ce nom dans notre lycée ; il est heureux que nous n'ayons pas de plus graves problèmes.
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"We're all in the gutter, but some of us are looking at the stars". O.Wilde.
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