Vincent Peillon aurait démissionné

Lassé par les polémiques montantes sur sa réforme, qui d'après les conseillers du Premier ministre plomberait le début du quinquennat de François Hollande, Vincent Peillon aurait présenté sa démission au Président de la République, qui l'aurait accepté. Dans un bref communiqué à l'AFP, il aurait déclaré : "J'avais le choix entre le déshonneur et la guerre avec les enseignants. J'ai choisi la guerre, et j'ai le déshonneur".

Je sentais que ça allait arriver.

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Damned. Je me suis fait avoir.

La réforme des rythmes scolaires constitue une avancée majeure dans l'intérêt de l'enfant et répond à peu de frais à d'urgentes nécessités qui taraudaient le système éducatif français.
C'est pourquoi elle emporte une large adhésion dans la communauté éducative comme dans l'opinion.

C'est pas faux a écrit:La réforme des rythmes scolaires constitue une avancée majeure dans l'intérêt de l'enfant et répond à peu de frais à d'urgentes nécessités qui taraudaient le système éducatif français.
C'est pourquoi elle emporte une large adhésion dans la communauté éducative comme dans l'opinion.

Après cette déclaration, il aurait avalé la ciguë sans protester.

:acb:

:lol!:

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PaoloSarpi a écrit: :lol!:

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Il en était en effet question, mais il a décliné l'offre pour lui préférer la direction du SGEN-CFDT, avec pour mot d'ordre "Enseigner autrement ou l'éducation pilotée comme une locomotive diesel".

L'actualité du jour est ébouriffante !

Christophe Merlin, 48 ans, agrégé de lettres classiques "de base" précise-t-il, a été nommé hier soir à 23h45 ministre de l'Instruction publique par François Hollande sur proposition de Jean-Marc Ayraud, après le psychodrame de la démission de Vincent Peillon, miné depuis plusieurs jours par une violente dépression. Monsieur Merlin, inconnu du grand public, aurait déjà constitué un cabinet restreint autour de quelques enseignants lambda du forum néoprofs, parmi lesquels une jeune fille brune qui aurait déclaré : "Nan mais allo, quoi ! Je suis ministre et je viens en métro ? Allo ! Vous me recevez ?".
"Après les polémiques stériles, l'amateurisme le plus criard" a déclaré Henri Guaino, surpris à la Closerie des Lilas en compagnie de Christine Boutin. Jean-Luc Mélenchon, lui, en week-end à Cuba où nous avons pu le joindre, nous a confié, enthousiaste : "Nous sommes tous des Merlinois". Vincent Peillon, qui n'avait pas reparu au ministère depuis mercredi, n'a pas souhaité répondre à nos questions. George-Pau Longevin, qui venait d'installer un comité de suivi de la commission de prévision des idées éventuellement fertiles mais à voir s'est contentée de dire : "Nous avons tracé la route et c'est là l'essentiel. Je me retire avec le sentiment du devoir accompli : en dix mois, nous avons plus fait que d'autres en 40 ans".
A l'heure où nous mettons sous presse, nous ne sommes pas en mesure de dire quelles seront les premières mesures officielles de Merlin. Dans les milieux du pouvoir, il se murmure que le classement en ligues dissoutes de deux officines syndicales minoritaires du milieu enseignant pourrait dès mardi enflammer des salles des professeurs qui n'en avaient pas besoin. Le nouveau ministre s'est contenté de déclarer, lyrique : "Les tâches complexes, c'est passionnant". Quelques proches avec lesquels il a travaillé ces dernières années dans son lycée franc-comtois le dépeignent toutefois comme peu ouvert au dialogue, hostile à la concertation, volontiers dogmatique et brutal, sarcastique voire méprisant, et uniquement préoccupé par les problématiques de transmission des savoirs, ce qui ne laisse pas d'augurer de quelques frictions dans un ministère que la question des connaissances avait quitté depuis lurette.

Zut on n'est pas encore demain ici!!

:lol:

Son accorte assistante, qui, comme la photo ne l'indique pas, est une éminente spécialiste du De viris illustribus et qui envisage une thèse sur le De agricultura de Caton, a déclaré qu'elle le suivrait rue de Grenelle et qu'elle ne quitterait le Ministère que le jour où tous les élèves de France et de Navarre seraient de parfaits latinistes...

L'assistante de Merlin est solidaire de tout ceux qui sont durement touchés par la crise : elle n'a pas dépensé trop en tissu pour son maillot.

Elle a même fait mieux : recycler le maillot de bain de sa petite soeur de 4 ans :lol!:

Ca n'a pas tardé. i-télé qui organisait un direct impromptu entre le nouvel homme fort de Grenelle et Monsieur Hazan, président de la FCPE, a été le décor d'un clash sévère qui laisse entendre un changement de ton en direction des parents d'élèves. En effet, à M. Hazan qui lui demandait quelle place il compte désormais accorder au dialogue avec les parents d'élèves, Christophe Merlin a répondu tout d'abord que son agenda bien rempli ne lui permettrait sans doute pas de le recevoir avant 2019 au plus tôt. Peu sensible à l'humour, M. Hazan se permettait alors d'insister, s'attirant une réponse sans doute aussi inattendue que virulente, le nouveau ministre lui précisant qu'un moment de plaisir un soir n'était en rien une légitimité pour empoisonner la vie de près d'un million de personnes pendant vingt-cinq ans et que l'intérêt de l'enfant ne pouvait, par définition, coïncider avec celui de ses parents. Interrogé par les journalistes sur la sortie du plateau du président de la fédération parentale majoritaire, Merlin s'est contenté d'ajouter : "Une bonne chose de faite".
Les réactions continuent à nous parvenir, plus nombreuses depuis l'incident. "Franchement, je ne vois pas comment, et je le dis avec la plus franche humilité, franchement, je ne vois pas comment ce Monsieur Merlin peut penser parvenir à quelque chose en se privant des parents d'élèves, alors même que le pays traverse une crise gravissime" a commenté J. François Copé. "Non mais pourki ysprend l'autre ?" a éructé Nadine Morano, ajoutant "Traiter les gens comme ça, s'est 1 honte, s'est un ministère oùki lfo un peu de classe.Mais zil est vrai que nous, Sarko, quand il était au pouvoir, on navait mis quelqun de bi1, et ça, les socialos y peuv' pasle comprendre, paske classe et eux ça fait pas la même chose". François Bayrou a, lui, plus sobrement commenté la nomination : "Soit nous avons affaire à quelqu'un pour qui il est nécessaire de revenir sur les fondamentaux et alors nous avons une petite chance de ne pas tomber dans le chaos, soit nous faisons un grand pas et nous finissons la chute commencée il y a maintenant presque 16 ans". François Fillon a laissé entendre que cette nomination ne serait que pure manœuvre politicienne destinée à rallier à la cause socialiste les partisans du front de gauche qui, ces derniers jours, s'est montré particulièrement virulent envers le gouvernement. Quant à Marine Le Pen, visiblement mal préparée à cet événement, elle s'est contentée de déplorer la tenue dans laquelle Nabila Derrida s'est présentée aux journalistes et a ironisé sur les piercings du chef de cabinet, plus préoccupé selon elle de trouver une place à "Doudouchat" que de se saisir des dossiers.
Le nouveau ministre se mettra au travail dès mardi matin, la passation des pouvoirs devant avoir lieu lundi en fin d'après-midi. Il sera présent au conseil des ministres mercredi et une précision sera donnée sur sa feuille de route à l'issue de ce conseil par la porte-parole du gouvernement.

Et depuis hier, sur le répondeur du ministère, on entend en boucle ceci :

quel beau rêve !!!

Lilypims a écrit:Damned. Je me suis fait avoir.

Pareil! :lol: :lol: :lol:

Marcel Khrouchtchev a écrit:

Lilypims a écrit:Damned. Je me suis fait avoir.

Pareil! :lol: :lol: :lol:

Je viens juste de comprendre!

C'est pas bien de nous faire des fausses joies comme ça, monsieur Cripure/Merlin pas enchanteur du tout.

In memoriam

:lol!: