- IlseÉrudit
Lu sur Slate.fr, une enquête en trois parties :
1) Les Français sont vraiment nuls en anglais :
http://www.slate.fr/story/68577/francais-nuls-anglais
2) La faute à l'école ?
http://www.slate.fr/story/68579/francais-nuls-anglais-ecole-education-nationale
3) Peuvent-ils s'améliorer ?
http://www.slate.fr/story/68587/francais-nuls-anglais-fatalite
1) Les Français sont vraiment nuls en anglais :
http://www.slate.fr/story/68577/francais-nuls-anglais
2) La faute à l'école ?
http://www.slate.fr/story/68579/francais-nuls-anglais-ecole-education-nationale
3) Peuvent-ils s'améliorer ?
http://www.slate.fr/story/68587/francais-nuls-anglais-fatalite
- ClarinetteGrand Maître
Merci pour ces articles, aux conclusions plutôt prévisibles, et contre lesquelles on ne voit pas très bien quoi faire...
- dandelionVénérable
En même temps, donner en exemple Malte, un pays anglophone, spécialisé dans l'enseignement 'ensoleillé' de l'anglais, c'est bizarre non? Pourquoi pas Gibraltar et Hong Kong aussi? La Suède aussi est un pays qui peut difficilement être comparé à la France en termes linguistiques, et notamment concernant l'anglais (langue rare imposant l'apprentissage d'une langue étrangère pour communiquer à l'étranger, peuple voyageur, VO à tous les étages, etc). Et suggérer que les enseignants du primaire maintenant mieux formés (heu?) sont un progrès par rapport aux intervenants extérieurs (quand on sait que ce qui est primordial chez les petits c'est la précision de l'accent...), c'est pour le moins partial.Clarinette a écrit:Merci pour ces articles, aux conclusions plutôt prévisibles, et contre lesquelles on ne voit pas très bien quoi faire...
- yphrogEsprit éclairé
dandelion a écrit:(quand on sait que ce qui est primordial chez les petits c'est la précision de l'accent...)
Dans l'éducation nationale?!
:Lool:
(J'ai vu trop de natifs redoublants, voire virés, pour ne pas réagir... ce qui est primordial dans l'EN n'est certainement pas la précision de l'accent... ce qui n'invalide en rien ce que tu dis dandelion )
- ErgoDevin
J'allais dire "chouette, on va enfin abandonner l'approche actionnelle" mais en fait non, les études sont menées soit avant, soit alors que les nouveaux programmes étaient récents...ils recommenceront dans quelques années.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- EdgarNeoprof expérimenté
Pourtant il est difficile de dire que les nouveaux programmes et la nouvelle manière d'approcher l'anglais soient contre-productives. Il me semble que jamais l'étude de l'anglais n' a été aussi concrète et pragmatique. En revanche, et cela est probablement le cas pour tous les enseignements, on ne peut rendre efficace le cours d'anglais que si l'élève se sent un minimum impliqué dans son étude et qu"il parvient à le relier à sa vie et ses intérêts même de façon indirecte. Je sais que nombre de collègues sont en opposition avec cette idée, mais c'est probablement la raison pour laquelle la plupart des élèves, au mieux, entrent en résistance avec leur matière, au pire, ne la considèrent même pas comme existante. J'ai des élèves issus, certes, de milieux dits favorisés (sur le plan financier, ou plutôt sur le plan parental car tous n'ont pas forcément de grosses bourses mais ils ont des parents ayant des visions pertinentes de l'éducation d'un enfant), qui ont envie de travailler en anglais car cela fait lien avec des centres d'intérêts qu'ils développent avec l'environnement culturel de langue anglaise : ce qu'ils apprennent en classe alimente ce qu'ils font hors de la classe, comme ce qu'ils aiment hors de la classe alimente ce qu'ils font en classe.
- retraitéeDoyen
Comprenez-vous quelque chose à ce qui suit?
Qui peut me traduire ce jargon prétentieux en français "normal"? Merci.
http://edutice.archives-ouvertes.fr/docs/00/78/58/02/PDF/acedle2013RodriguesWigham.pdf
Qui peut me traduire ce jargon prétentieux en français "normal"? Merci.
http://edutice.archives-ouvertes.fr/docs/00/78/58/02/PDF/acedle2013RodriguesWigham.pdf
- JPhMMDemi-dieu
L'éducation nationale commence vraiment à se prendre pour la DRH du peuple français.
Pourquoi diable faudrait-il que les Français soient bons en anglais ? pardon si la question vous semble stupide, mais vraiment pourquoi ? pourquoi pas l'italien ? d'ailleurs, l'étude n'évoque quasiment pas le niveau des UK en langue étrangère. Symptomatique. On ne lira jamais un article "Les Anglais et le français" par exemple. Et pour cause.
Pourquoi diable faudrait-il que les Français soient bons en anglais ? pardon si la question vous semble stupide, mais vraiment pourquoi ? pourquoi pas l'italien ? d'ailleurs, l'étude n'évoque quasiment pas le niveau des UK en langue étrangère. Symptomatique. On ne lira jamais un article "Les Anglais et le français" par exemple. Et pour cause.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- kensingtonEsprit éclairé
L'anglais, une forme ou une variante de l'anglais en tout cas, a tout de même acquis un statut international particulier. On peut le déplorer d'ailleurs, en tant que phénomène en soi et aussi pour les conséquences que ça a pour "la langue de Shakespeare" elle-même et son enseignement.
Ce n'est pas la maîtrise ou non de l'anglais (et la connaissance de la culture que la langue véhicule) qui intéresse ceux qui se plaignent à grand renfort de sondages et autres enquêtes mais la capacité des (futurs) salariés à mener une négociation, faire une présentation de projet, suivre une visio-conférence etc. en globish.
Il arrive tout de même régulièrement que les médias britanniques aborde le "problème" du faible niveau en langues de la population et toujours avec avant tout le souci de son impact sur l'économie du pays.
Ce n'est pas la maîtrise ou non de l'anglais (et la connaissance de la culture que la langue véhicule) qui intéresse ceux qui se plaignent à grand renfort de sondages et autres enquêtes mais la capacité des (futurs) salariés à mener une négociation, faire une présentation de projet, suivre une visio-conférence etc. en globish.
Il arrive tout de même régulièrement que les médias britanniques aborde le "problème" du faible niveau en langues de la population et toujours avec avant tout le souci de son impact sur l'économie du pays.
- JPhMMDemi-dieu
Oui, l'éducation est devenue d'un matérialisme désespérant.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- yphrogEsprit éclairé
retraitée a écrit:Comprenez-vous quelque chose à ce qui suit?
Qui peut me traduire ce jargon prétentieux en français "normal"? Merci.
http://edutice.archives-ouvertes.fr/docs/00/78/58/02/PDF/acedle2013RodriguesWigham.pdf
"Deux enseignants d'architecture[...] participaient en présentiel."
There were two architecture teachers there1.
"Deux tutrices de langues [...] encadraient les étudiants à distance"
Two feminine language tutors guided the students remotely.
Curious article, fig. 4 en particulier...
1 actively being there, you know? Maybe in one of the space chairs in figure 4.
le participant nathanrez utilise un terme en français au lieu de l’anglais ( pvp="for"
pvp2="liens" pvp3="fra") lors d’un acte audio (tpa), environ 17 minutes après le début de la
séance (17:33-17:48). L’annotation n°503 montre que la tutrice tfrez2 intervient alors dans le
clavardage (tpc), et procède par renforcement et reformulation (rec) par rapport à la production
de l’apprenant (an10 an502).
T-rex 2.0 récupère nathanrex de ses errances.
Dans un cas de PVP, la tutrice a utilisé le clavardage et l’avatar (hochement de la tête, tableau 6).
<anno id="an504" ref="an503">nod</anno>
Merci retraitée, c'est un article intéressant qui mériterait une 2e version (et une deuxième lecture, je n'ai certainement pas tout compris...). La conclusion semble être qu'il y avait assez peu de sollicitation d'aide en langue, car tout le monde était trop occupé à bricoler, ou à communiquer dans une interlangue encadrée par des T-Rex et ses pairs (?)
Devant le travail de fourmi que représente la structuration, l'entrée, et l'export XML de la base de données qu'ils ont créée (nomenclature, classification, coding, etc.) autour des "séances refléxives", bravo.
Je trouve le codage des interventions en table 4 particulièrement intéressant. En revanche, le mot "clavardage" était mignon quand Pivot l'avait piqué des Quebeckers il y a 15 ans. :succes: Mais, aujourd'hui?
- retraitéeDoyen
Moi, ce que j'ai compris (mais je n'en suis pas certaine), c'est que les élèves manquent de vocabulaire (quelle découverte) et qu'on essaie de combler leurs lacunes.
De mon temps, on apprenait du vocabulaire systématique : les parties du corps, par exemple.
J'ai été effarée de constater, il y a de cela 20 ans, qu'un gamin, après 4 ans d'anglais, ne savait pas dire : le front, le bras, l'oreille etc dans cette langue!
De mon temps, on apprenait du vocabulaire systématique : les parties du corps, par exemple.
J'ai été effarée de constater, il y a de cela 20 ans, qu'un gamin, après 4 ans d'anglais, ne savait pas dire : le front, le bras, l'oreille etc dans cette langue!
- yphrogEsprit éclairé
Pour moi un PVP (point de vocabulaire problématique) serait l'usage d'un mot comme "important" pour décrire une quantité en anglais, ou d'utiliser "eventually" quand on veut dire "maybe". Mais pour eux j'ai l'impression que la notion est plus large -- tout ce qui a nécessité une paraphrase / contournement lourd lors des séances enrégistrées (?)
Rien n'empêche que des listes de vocab pourraient faire partie de l'encadrement fourni en amont par les tutrices, mais j'ai plus l'impression que pour l'étude ils focalisaient sur la langue de tous les jours plutôt que de corriger la prononciation ou la fixation du vocabulaire technique associé au modèle / à la maquette.
Rien n'empêche que des listes de vocab pourraient faire partie de l'encadrement fourni en amont par les tutrices, mais j'ai plus l'impression que pour l'étude ils focalisaient sur la langue de tous les jours plutôt que de corriger la prononciation ou la fixation du vocabulaire technique associé au modèle / à la maquette.
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