- Monochrome-n4Niveau 5
Voilà, dans une de mes classes de 6e il y a une élève qui décroche complètement depuis 2 mois. Elle ne travaille pas ou peu en cours, elle répond avec insolence et elle est très bruyante et perturbe le cours.
Le problème est qu'aucun moyen de pression ne fonctionne. Elle a déjà été exclue de l'établissement, les heures de colles, les punitions, les mots dans le carnet... rien ne marche et ne permet de la faire changer de comportement.
Exemple de dialogue : "S....., ou tu arrêtes, ou je te mets une heure de colle" / "Je m'en bats les couil..." /"Alors je te mets 2 heures de colle" / "Je m'en bats toujours les couil..." .... Bref, voilà le tableau.
Pour l'instant, je marche avec l'exclusion de cours mais cela n'est pas une solution à long terme.
Que faire pour la réintégrer dans la classe? Elle n'est qu'en 6e!!! Cela m'inquiète beaucoup. Pour moi pour la gestion de cette élève le reste de l'année mais surtout pour elle, pour le reste de sa scolarité...
Avez vous des conseils ou des exemples de la façon dont vous envisageriez de traiter un tel comportement chez une élève si jeune.
Je précise que mon établissement n'est pas difficile en temps normal, c'est donc une situation qui est nouvelle pour moi.
Le problème est qu'aucun moyen de pression ne fonctionne. Elle a déjà été exclue de l'établissement, les heures de colles, les punitions, les mots dans le carnet... rien ne marche et ne permet de la faire changer de comportement.
Exemple de dialogue : "S....., ou tu arrêtes, ou je te mets une heure de colle" / "Je m'en bats les couil..." /"Alors je te mets 2 heures de colle" / "Je m'en bats toujours les couil..." .... Bref, voilà le tableau.
Pour l'instant, je marche avec l'exclusion de cours mais cela n'est pas une solution à long terme.
Que faire pour la réintégrer dans la classe? Elle n'est qu'en 6e!!! Cela m'inquiète beaucoup. Pour moi pour la gestion de cette élève le reste de l'année mais surtout pour elle, pour le reste de sa scolarité...
Avez vous des conseils ou des exemples de la façon dont vous envisageriez de traiter un tel comportement chez une élève si jeune.
Je précise que mon établissement n'est pas difficile en temps normal, c'est donc une situation qui est nouvelle pour moi.
- CatalunyaExpert spécialisé
On va la traîner 4 ans, elle sera sans doute exclue une ou plusieurs fois, elle n'apprendra rien ou presque
- Monochrome-n4Niveau 5
Catalunya a écrit:On va la traîner 4 ans, elle sera sans doute exclue une ou plusieurs fois, elle n'apprendra rien ou presque
Comme c'est triste
(je précise que c'est ma première année, je suis stagiaire, et je ne m'étais pas préparée à ce type d'élève qui semble déjà perdu dès la 6e... ça me fait vraiment mal au coeur)
- DUMACNiveau 6
Monochrome-n4 a écrit:Voilà, dans une de mes classes de 6e il y a une élève qui décroche complètement depuis 2 mois. Elle ne travaille pas ou peu en cours, elle répond avec insolence et elle est très bruyante et perturbe le cours.
Le problème est qu'aucun moyen de pression ne fonctionne. Elle a déjà été exclue de l'établissement, les heures de colles, les punitions, les mots dans le carnet... rien ne marche et ne permet de la faire changer de comportement.
Exemple de dialogue : "S....., ou tu arrêtes, ou je te mets une heure de colle" / "Je m'en bats les couil..." /"Alors je te mets 2 heures de colle" / "Je m'en bats toujours les couil..." .... Bref, voilà le tableau.
Pour l'instant, je marche avec l'exclusion de cours mais cela n'est pas une solution à long terme.
Que faire pour la réintégrer dans la classe? Elle n'est qu'en 6e!!! Cela m'inquiète beaucoup. Pour moi pour la gestion de cette élève le reste de l'année mais surtout pour elle, pour le reste de sa scolarité...
Avez vous des conseils ou des exemples de la façon dont vous envisageriez de traiter un tel comportement chez une élève si jeune.
Je précise que mon établissement n'est pas difficile en temps normal, c'est donc une situation qui est nouvelle pour moi.
Quelle horreur!
Entendre ce genre de langage est scandaleux.C'est vraiment quelque chose qui me dégoûte et me met en colère.
Il faut battre le faire/fer pendant qu'il est encore chaud.
Tu ne peux malheureusement pas lui mettre une tarte, il faut donc rameter l'équipe pour la harceler tous les jours jusqu'à ce qu'elle comprenne que ce n'est pas possible de continuer à te parler de la sorte.
Je n'ai pas la solution et je crois que personne ne l'a. Mais c'est sûr qu'elle risque de s'installer dans ce comportement, si ce n'est déjà fait puisque nous sommes à 4 mois de la fin de l'année.
Bon courage.
La colère me fait écrire des horreurs aussi!
- ParatgeNeoprof expérimenté
Comme disent les pédagos : nous avons tant à apprendre de nos élèves.
Au lycée il y a des spécimens de ce genre, adolescence rime avec démence pour certains !
Au lycée il y a des spécimens de ce genre, adolescence rime avec démence pour certains !
- Ben93Neoprof expérimenté
Déjà elle n'en a pas, alors qu'elle arrête de se prendre pour un bonhomme !
Entendre ça de la part d'une gamine, c'est triste ... As-tu déjà convoqué les parents ?
Entendre ça de la part d'une gamine, c'est triste ... As-tu déjà convoqué les parents ?
- CatalunyaExpert spécialisé
1° Tu n'en as pas
2° Ca doit faire mal
2° Ca doit faire mal
- Monochrome-n4Niveau 5
Mais pensez-vous que l'on puisse déjà se dire qu'il n'y a rien à faire pour elle? Elle n'en est qu'au début de sa scolarité au collège, peut-être trouvera t'on un moyen pour la reprendre quand même?
Je précise que son comportement est le même, quel que soit l'adulte en face d'elle ou la matière...
Je précise que son comportement est le même, quel que soit l'adulte en face d'elle ou la matière...
- Monochrome-n4Niveau 5
Ben13 a écrit:Déjà elle n'en a pas, alors qu'elle arrête de se prendre pour un bonhomme !
Entendre ça de la part d'une gamine, c'est triste ... As-tu déjà convoqué les parents ?
Moi pas encore, car le problème n'est pas uniquement le mien à ce stade là. C'est pareil pour tous les adultes du collège. Elle a déjà été exclue la semaine dernière. On est tous dans la même galère!
- ErgoDevin
Pas de classe relais dans le secteur ?
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- dandelionVénérable
Si la gamine était 'normale' avant, le CPE et l'administration devraient intervenir pour vérifier qu'il n'y a pas de problème récent à la maison (mon cousin est parti en vrille quand sa mère a eu un cancer, ça arrive aussi).
Sinon, dis-toi que tu ne l'as qu'une heure par semaine, chanceuse
Sinon, dis-toi que tu ne l'as qu'une heure par semaine, chanceuse
- Monochrome-n4Niveau 5
dandelion a écrit:
Sinon, dis-toi que tu ne l'as qu'une heure par semaine, chanceuse
Et oui, c'est un des gros avantages de ma matière! En revanche, en ce moment je remplis les bulletins de 15 classes (et encore, les années qui viennent ce sera plus) et là je vois les désavantages!
- Monochrome-n4Niveau 5
Ergo a écrit:Pas de classe relais dans le secteur ?
Si, on y a déjà transféré un élève il y a 15 jours. Peut-être faudra t'il penser à cette solution si la fameuse S.... ne fait pas d'efforts.
- User5899Demi-dieu
Mais personne ne peut parvenir à savoir ce qui se passe ? Que disent ses anciens instits ? Que disent infirmière et assistante sociale ? Quelles recherches le CDE a-t-il impulsées ?
- Reine MargotDemi-dieu
je répondais quand unE élève me disait "je m'en bats les c...." : "techniquement ça doit être difficile" ou "revois ta SVT", généralement ça calmait bien (avec punition à la clé évidemment)
là ça dépasse le cadre de l'école. Note chaque incident, j'ai connu des étb où des cahiers étaient mis à disposition des profs pour les élèves posant pb, pour garder une trace, ou alors la fiche de suivi...
là ça dépasse le cadre de l'école. Note chaque incident, j'ai connu des étb où des cahiers étaient mis à disposition des profs pour les élèves posant pb, pour garder une trace, ou alors la fiche de suivi...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Monochrome-n4Niveau 5
Cripure a écrit:Mais personne ne peut parvenir à savoir ce qui se passe ? Que disent ses anciens instits ? Que disent infirmière et assistante sociale ? Quelles recherches le CDE a-t-il impulsées ?
Je ne sais pas encore. J'ai rendez vous avec le CDE pour lui transmettre un rapport concernant cette élève. Nous en parlerons vendredi. J'espère qu'il pourra m'expliquer des choses. C'est un CDE impliqué donc je pense qu'il ne se contente pas d'exclure les élèves sans chercher à savoir quelle est leur situation.
- Ali DevineNiveau 8
Monochrome-n4 a écrit:Voilà, dans une de mes classes de 6e il y a une élève qui décroche complètement depuis 2 mois. Elle ne travaille pas ou peu en cours, elle répond avec insolence et elle est très bruyante et perturbe le cours.
Le problème est qu'aucun moyen de pression ne fonctionne. Elle a déjà été exclue de l'établissement, les heures de colles, les punitions, les mots dans le carnet... rien ne marche et ne permet de la faire changer de comportement.
Exemple de dialogue : "S....., ou tu arrêtes, ou je te mets une heure de colle" / "Je m'en bats les couil..." /"Alors je te mets 2 heures de colle" / "Je m'en bats toujours les couil..." .... Bref, voilà le tableau.
Pour l'instant, je marche avec l'exclusion de cours mais cela n'est pas une solution à long terme.
Que faire pour la réintégrer dans la classe? Elle n'est qu'en 6e!!! Cela m'inquiète beaucoup. Pour moi pour la gestion de cette élève le reste de l'année mais surtout pour elle, pour le reste de sa scolarité...
Avez vous des conseils ou des exemples de la façon dont vous envisageriez de traiter un tel comportement chez une élève si jeune.
Je précise que mon établissement n'est pas difficile en temps normal, c'est donc une situation qui est nouvelle pour moi.
Je vais peut-être énoncer des évidences, si c'est le cas je m'en excuse. J'ai eu beaucoup d'élèves de ce genre quand je travaillais en Sennsadni. Pour être tout à fait franc, il n'y a pas grand chose à faire avec ce genre d'élèves, a fortiori si tu n'es pas son PP et que tu enseignes dans une matière pour laquelle l'élève en question n'a aucun intérêt. Tu dois juste rédiger un rapport à chaque fois que ton cours se passe mal pour constituer un dossier qui pourrait à terme constituer un moyen de pression, ou permettre qu'un éventuel conseil de discipline ne se termine pas en queue de poisson faute de pouvoir prouver les antécédents de l'élève. Pour l'essentiel tu dois prendre ton mal en patience et attendre, soit un évènement imprévisible qui débloquera la situation (déménagement par exemple -beaucoup d'élèves se mettent à débloquer complètement quand ils apprennent qu'un prochain changement d'adresse leur procure un totem d'immunité), soit l'intervention d'un deus ex machina qui prendra une décision providentielle (le CDE renverse la table et terrorise l'élève et sa famille). Ah oui, et bien sûr tu continues de la virer chaque fois que son comportement t'empêche de faire cours : ta première responsabilité, dans ce contexte, est tout de même de protéger des élèves que tu décris comme tranquilles des perturbations que crée cette élève et de son éventuelle influence. Qu'il ne s'agisse pas de la meilleure des solutions, j'en conviens volontiers, que tu perçoives ces exclusions à répétition comme un échec personnel, c'est un sentiment qui t'honore. Mais si tu la gardes et qu'elle continue de te défier sans que tu parviennes à lui clouer le bec, les conséquences à terme seront désastreuses. Donc, dehors.
Si et si seulement tu es prête à investir du temps et de l'énergie dans cette histoire, par exemple parce que tu as perçu quelque chose d'intéressant ou de touchant sous le vernis de vulgarité violente de cette élève, tu peux essayer d'autres approches.
-Tu peux essayer de parler avec elle. Même si cette tentative d'échange se solde par un refus caractérisé de sa part, tu en retireras à mon avis plusieurs bénéfices. D'abord tu pourras te dire que tu as essayé, que tu lui as tendu la main et qu'elle ne l'a pas saisi ; tu auras de ce côté la conscience tranquille, et c'est un détail que tu pourras mentionner en passant si jamais tu es appelée à témoigner lors d'un éventuel conseil de discipline. Ensuite, si bref que soit cet échange, tu en retireras forcément des informations utiles au sujet de l'élève en question -ce sera en effet la première fois de l'année que tu la verras seule, hors du petit théâtre de la classe où elle ne peut pas renoncer sans honte au rôle qu'elle a décidé d'endosser. Enfin il y a une (toute) petite chance que ce dialogue permette de remettre deux ou trois choses à plat, qu'elle te soit reconnaissante de lui avoir offert une chance de te dire autre chose que "j'm'en bats les steaks". On ne sait jamais. Si on ne croyait pas un peu aux miracles, on n'aurait pas choisi ce métier, hein ?
-Tu peux essayer de voir, ou au moins d'entrer en contact avec, ses parents. Beaucoup d'élèves font n'importe quoi à l'école parce que cette dernière n'a aucun lien réel avec la famille, que les parents n'ont aucune idée de ce que fait leur progéniture au collège ou qu'ils s'en fichent. Il faut les impliquer de gré ou de force. Dans le neuf cube, beaucoup d'élèves très durs se liquéfiaient après un simple contact téléphonique avec papa-maman : c'est que ces derniers, humiliés par ce que je rapportais du comportement de leur enfant, les avaient collé au mur avant de lister des menaces allant de la confiscation de la Playstation à un renvoi au bled pur et simple. Et ensuite, je pouvais savourer au moins trois semaines de grand calme (il suffit de réciter par coeur les six ou huit premiers chiffres de son numéro de téléphone en regardant l'élève droit dans les yeux pour obtenir un effet assez comique). -Par ailleurs la discussion avec les parents te permettra sans doute de comprendre assez rapidement ce qui cloche, sans avoir besoin d'attendre le résultat des investigations de ton CDE.
-Enfin, si tes collègues et toi formez une équipe soudée, vous pouvez vous mettre d'accord pour serrer de près la perturbatrice jusqu'à ce qu'elle fasse profil bas. Exemple : la perturbatrice pourrit ton cours, tu l'envoies (évidemment accompagnée du délégué) en salle des profs, un collègue ne travaillant pas dans ce créneau prend l'élève en charge et finit l'heure en tête à tête avec elle. C'est nettement moins sympa que d'être envoyé en permanence pour papoter avec les copines ou graffiter les tables, et au bout de quatre ou cinq fois, ça calme un peu. Il y a évidemment différentes façons de fonctionner, tout dépend de la bonne volonté de tes collègues, de la configuration de l'établissement où tu travailles, etc. Mais l'idée générale est de transmettre un message clair : "on est nombreux, on est ensemble, tu n'as aucune chance contre nous".
Voilà. J'espère avoir un peu aidé. Bon courage.
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- Monochrome-n4Niveau 5
Ali Devine, merci beaucoup pour cette réponse très complète C'est très gentil de ta part d'avoir pris le temps de me donner des pistes.
Effectivement, je vais essayer la discussion en tête à tête, on verra bien.
Les rapports, nous les rédigeons à chaque incident.
Et j'ai déjà en tête un prof qui fait plus peur que les autres aux élèves (sur la base d'une réputation qu'il traîne dans toute la ville depuis des années et qu'il n'a même plus à prouver!). Il est très sympa et sera surement partant pour accueillir la petite lorsque je ne pourrais pas la garder dans mon cours. Elle ne va pas aimer du tout, d'autant que c'est un prof qui n'a pas de 6e donc elle n'a jamais eu affaire à lui.
Pour les parents, je pense malheureusement qu'il n'y a pas grand chose à faire car j'ai entendu dire par des collègues qu'ils étaient totalement dépassés par leur fille.
En tout cas, merci beaucoup pour ton aide.
Effectivement, je vais essayer la discussion en tête à tête, on verra bien.
Les rapports, nous les rédigeons à chaque incident.
Et j'ai déjà en tête un prof qui fait plus peur que les autres aux élèves (sur la base d'une réputation qu'il traîne dans toute la ville depuis des années et qu'il n'a même plus à prouver!). Il est très sympa et sera surement partant pour accueillir la petite lorsque je ne pourrais pas la garder dans mon cours. Elle ne va pas aimer du tout, d'autant que c'est un prof qui n'a pas de 6e donc elle n'a jamais eu affaire à lui.
Pour les parents, je pense malheureusement qu'il n'y a pas grand chose à faire car j'ai entendu dire par des collègues qu'ils étaient totalement dépassés par leur fille.
En tout cas, merci beaucoup pour ton aide.
- Ali DevineNiveau 8
Mais je t'en prie. Tiens-nous au courant de l'évolution de la situation.
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- grandesvacancesNeoprof expérimenté
Je crois qu'Ali a tout dit !
- moonGrand sage
Ali maîtrise effectivement très bien le sujet ( je vais d'ailleurs lui piquer le coup du numéro de téléphone qu'on indique à voix haute). Pour le moment, en cours, il faut effectivement assurer ta sécurité et celles des autres élèves. Essaie d'avoir le reste de la classe de ton côté ( difficile, je sais...) en leur expliquant bien que c'est eux qu'elle pénalise, et en les reconcentrant au maximum. Et dès qu'elle déborde, la porte et un rapport pour nourrir le dossier. N'essaie pas de la garder à tout prix parce que tu aurais "honte" de la virer tous les jours. Si c'est inacceptable, elle sort de ton cours, même si ça doit avoir lieu à chaque fois. Tu peux l'envoyer directement chez le principal, pour que l’administration prenne la mesure des choses aussi.
Pour la partie psy / social....il y a des chances pour qu'une telle violence ne parte pas de nulle part non plus. Donc effectivement mettre en route la chaîne assistante sociale, psy, infirmière ( la convocation à une pseudo visite médicale peut être l'occasion d'essayer de lui parler). Est-elle suivie en dehors de l'école? En foyer? En famille d'accueil? A-t-elle un éduc? Si il y a une cellule de veille dans ton établissement ( le CDE, PA, la CPE, l'infirmière et l'AS qui se réunissent régulièrement pour suivre le dossier de gamins à qui il faut faire attention, que ce soit pour raisons familiales, comportementales, de santé) il faut la signaler.
Ah, et si le dossier familial est lourd (ce qui parfois est la cas), renseigne-toi pour éviter de commettre la boulette qui lui donnera un prétexte pour te rentrer dedans ( vécu il y a peu, ma direction avait "juste" omis de nous signaler qu'un pauvre gamin arrivé depuis peu était placé et que ses deux parents venaient de se tuer... ).
Pour la partie psy / social....il y a des chances pour qu'une telle violence ne parte pas de nulle part non plus. Donc effectivement mettre en route la chaîne assistante sociale, psy, infirmière ( la convocation à une pseudo visite médicale peut être l'occasion d'essayer de lui parler). Est-elle suivie en dehors de l'école? En foyer? En famille d'accueil? A-t-elle un éduc? Si il y a une cellule de veille dans ton établissement ( le CDE, PA, la CPE, l'infirmière et l'AS qui se réunissent régulièrement pour suivre le dossier de gamins à qui il faut faire attention, que ce soit pour raisons familiales, comportementales, de santé) il faut la signaler.
Ah, et si le dossier familial est lourd (ce qui parfois est la cas), renseigne-toi pour éviter de commettre la boulette qui lui donnera un prétexte pour te rentrer dedans ( vécu il y a peu, ma direction avait "juste" omis de nous signaler qu'un pauvre gamin arrivé depuis peu était placé et que ses deux parents venaient de se tuer... ).
- MalagaModérateur
Les phrases d'Ali sont très justes.
Nous avons eu une élève de ce type l'année dernière en 6e. Très, très difficilement gérable. Sa situation familiale était très compliquée (pas de mère, un père assez absent).
Elle a finalement été exclue cette année après de nombreux dysfonctionnements dont des menaces de mort sur certains personnels de l'établissement, répétées une seconde fois devant les gendarmes. Malheureusement, pour certains élèves, il n'y a aucune solution à apporter. Il faut simplement se protéger et protéger les autres élèves.
Nous avons eu une élève de ce type l'année dernière en 6e. Très, très difficilement gérable. Sa situation familiale était très compliquée (pas de mère, un père assez absent).
Elle a finalement été exclue cette année après de nombreux dysfonctionnements dont des menaces de mort sur certains personnels de l'établissement, répétées une seconde fois devant les gendarmes. Malheureusement, pour certains élèves, il n'y a aucune solution à apporter. Il faut simplement se protéger et protéger les autres élèves.
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- ParatgeNeoprof expérimenté
Dans un LP les collègues avaient dû se résoudre à mettre au point une provocation pour arriver à se débarrasser d'un élève violent !
Ils s'étaient mis d'accord pour tous lui mettre la pression tel jour. Le cher petit n'avait pas tardé à disjoncter et donc conseil et exclusion.
Oui, dans beaucoup de LP on ne vit pas dans un monde de bisounours où tout serait réglé par le principe pédago « Parlons-en » et vas-y que je te signe des « contrats » comme quoi je vais être gentil et je vais travailler...
Bienvenue dans le « lieu de vie » !
Ils s'étaient mis d'accord pour tous lui mettre la pression tel jour. Le cher petit n'avait pas tardé à disjoncter et donc conseil et exclusion.
Oui, dans beaucoup de LP on ne vit pas dans un monde de bisounours où tout serait réglé par le principe pédago « Parlons-en » et vas-y que je te signe des « contrats » comme quoi je vais être gentil et je vais travailler...
Bienvenue dans le « lieu de vie » !
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