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- corisandianeNiveau 9
nous avons survécu, c'est vrai, mais est-ce une raison pour ne pas dire que nos journées de cours étaient trop chargées?cath5660 a écrit:Mais pourquoi "trop chargées" ?
Nous en faisions autant, nos parents avant nous encore plus, et nous avons survécu, et plutôt mieux que les enfants d'aujourd'hui à 24h ("c'est trop!") et bientôt encore moins ("ce sera encore trop!").
Nous sommes tous sortis en sachant lire et écrire, avons obtenu un bac qui valait autre chose que celui d'aujourd'hui.
Et je m'arrête là par égard pour les diplômés de frais de l'enseignement supérieur.
- IphigénieProphète
Ce n'est pas tant que nos journées de cours sont trop chargées que trop d'élèves vont en cours comme en prison.
Le vrai problème ce n'est pas une question de quantité mais de sens, enfin, je le pense.
Le vrai problème ce n'est pas une question de quantité mais de sens, enfin, je le pense.
- caroletteNeoprof expérimenté
Ce que j'en sais ? Simplement ce que je vois tous les jours à l'école : des enfants en grand nombre, avec des animateurs plus ou moins formés et motivés, des enfants extrêmement énervés, et pas du tout reposés, lors de la reprise de la classe à 13h30. Alors si les "activités" (pour lesquelles de nombreuses communes n'ont pas de moyens financiers et humains) doivent avoir lieu durant la pause méridienne, je ne vois pas ce que les élèves y gagneront (et nous encore moins).
A la rigueur, si les activités ont lieu en fin de journée, pourquoi pas, et encore... On sait déjà que vu le peu de temps dégagé, entre les déplacements nécessaires, le tri des enfants qui restent ou qui partent, et la pause pipi, rien de concret ne pourra être mis en place. Et comme de toute façon y'a pas d'argent...
A Rouen le projet est quand même de faire goûter les enfants ! C'est très ambitieux comme projet... : http://www.76actu.fr/rouen-que-sont-nos-rythmes-devenus_27309/
A la rigueur, si les activités ont lieu en fin de journée, pourquoi pas, et encore... On sait déjà que vu le peu de temps dégagé, entre les déplacements nécessaires, le tri des enfants qui restent ou qui partent, et la pause pipi, rien de concret ne pourra être mis en place. Et comme de toute façon y'a pas d'argent...
A Rouen le projet est quand même de faire goûter les enfants ! C'est très ambitieux comme projet... : http://www.76actu.fr/rouen-que-sont-nos-rythmes-devenus_27309/
- AuroreEsprit éclairé
Cath5660
C'est qu'on refuse obstinément de reconnaître que les difficultés actuelles de l'école
sont dues pour une grande part à sa propre démission : programmes affaiblis, passage quasi systématique dans la classe supérieure, remise en cause de l'autorité des professeurs par leur propre hiérarchie. Il y a aussi des causes extérieures que le politique a renoncé depuis longtemps à affronter.
Les vacances, les "journées trop longues" et les "rythmes" ne sont alors qu'un leurre à destination de l'opinion publique... et un excellent moyen de se décharger sur les collectivités locales, donc de faire des économies...
C'est qu'on refuse obstinément de reconnaître que les difficultés actuelles de l'école
sont dues pour une grande part à sa propre démission : programmes affaiblis, passage quasi systématique dans la classe supérieure, remise en cause de l'autorité des professeurs par leur propre hiérarchie. Il y a aussi des causes extérieures que le politique a renoncé depuis longtemps à affronter.
Les vacances, les "journées trop longues" et les "rythmes" ne sont alors qu'un leurre à destination de l'opinion publique... et un excellent moyen de se décharger sur les collectivités locales, donc de faire des économies...
- User5899Demi-dieu
Les gosses ont besoin de 27h/sem, sur 4,5j, lundi, mardi, jeudi, vendredi, samedi matin. Point. Et d'avoir des familles qui les envoient au lit tôt le soir, au lieu de les laisser bêtifier sur un écran. Pas la peine de faire disparaître le seul avantage que ce métier offre encore sous prétexte que les familles sont inopérantes. Les journées ne sont pas plus lourdes aujourd'hui qu'il y a cinquante ans, une fois rétablie la répartition sur 4,5 jours. Mais pas celle de Peillon, bien sûr.corisandiane a écrit:il veut plus de collège unique, c'est pire encore. Franchement oui je regrette, ce type est une catastrophe pour moi, un idéologue qui plane, complétement éloigné des réalité. En revanche, je vais dire ce que je pense, je suis d'accord avec lui sur la question des ryhtmes scolaires: les gosses ont des journées bien trop chargées et c'est vrai que ça serait mieux de les raccourcir, quitte à rogner les vacances d'été; et pour les quatre jour et demi dans le primaire, pour moi il a aussi totalement raison; pour le reste, c'est clair qu'il est à côté de la plaqueCripure a écrit:John, que Peillon ne soit pas parfait, nul n'en disconviendra. On aurait aimé qu'il fût simplement convenable. Par exemple, le problème des rythmes en était-il un avant lui ? Le problème des vacances en était-il un avant lui ? On attendait un discours clair sur la transmission du savoir, sur l'abandon des CCF, sur les bacs pros en 4 ans, sur la restauration de la filière technologique, sur les moyens de redonner une crédibilité minimale au Bac, sur l'abandon de la stupide réforme du lycée de Chatel de 2010, sur les perspectives de carrière à offrir aux enseignants, ne serait-ce que pour qu'il redevienne concevable qu'il y en aura encore dans quinze ans, ce qui n'est pas avéré ; mais aussi une vraie révolution, autoritaire si besoin est, des apprentissages fondamentaux au primaire (les défauts de capacités en lecture et en écriture sont un scandale d'Etat dont je suis surpris que la gravité n'ait pas encore débouché sur des actions pénales comme pour le sang contaminé), une refonte globale et totale des programmes, en supprimant l'effet millefeuille, une véritable évaluation des réformes déjà conduites par le passé, un arrêt du déni continuel sur le désastre que connaît l'enseignement depuis presque quarante ans, une réflexion sur le collège unique, cette catastrophe idéologique nationale. On en rajoute ?
Qu'a-t-il fait ? Pour l'instant, des risettes au SGEN, au SE, à la FCPE. J'ajoute une suspension (en attendant pire ?) de la réforme prévue de l'évaluation des profs. That's all, Folk...
Ca fait dix mois qu'il brasse du vent et promet chaque jour une mesure pire que celle de la veille. Je n'ai pas souvenir d'un tel gribouille depuis 88 que je suis dans la maison, je n'ai pas souvenir d'un ministre tapant à ce point sur ses agents dans les mesures qu'il envisage et qu'il a encore quatre ans pour envisager. Les conseillers de Matignon, ceux de l'Elysée, Hollande également d'après le Canard sont désespérés par l'image catastrophique qu'il donne de l'action du PS auprès de ceux qui en attendaient beaucoup (ils n'étaient guère malins, ceux-là, ceci dit ). Bref, Aurore n'y est pas pour grand-chose si ce gouvernement échouera, c'est d'ores et déjà écrit, à cause, pour la plus grande part, de cet idéologue nuisible. L'exemple de Jospin en 2002 ne leur a pas suffi.
- User5899Demi-dieu
Non. La vraie raison est qu'elles n'étaient pas trop chargées.corisandiane a écrit:nous avons survécu, c'est vrai, mais est-ce une raison pour ne pas dire que nos journées de cours étaient trop chargées?cath5660 a écrit:Mais pourquoi "trop chargées" ?
Nous en faisions autant, nos parents avant nous encore plus, et nous avons survécu, et plutôt mieux que les enfants d'aujourd'hui à 24h ("c'est trop!") et bientôt encore moins ("ce sera encore trop!").
Nous sommes tous sortis en sachant lire et écrire, avons obtenu un bac qui valait autre chose que celui d'aujourd'hui.
Et je m'arrête là par égard pour les diplômés de frais de l'enseignement supérieur.
- ProvenceEnchanteur
Cripure a écrit:Non. La vraie raison est qu'elles n'étaient pas trop chargées.corisandiane a écrit:nous avons survécu, c'est vrai, mais est-ce une raison pour ne pas dire que nos journées de cours étaient trop chargées?cath5660 a écrit:Mais pourquoi "trop chargées" ?
Nous en faisions autant, nos parents avant nous encore plus, et nous avons survécu, et plutôt mieux que les enfants d'aujourd'hui à 24h ("c'est trop!") et bientôt encore moins ("ce sera encore trop!").
Nous sommes tous sortis en sachant lire et écrire, avons obtenu un bac qui valait autre chose que celui d'aujourd'hui.
Et je m'arrête là par égard pour les diplômés de frais de l'enseignement supérieur.
Moins on en fait, moins on a envie d'en faire.
- corisandianeNiveau 9
je ne suis pas d'accord avec toi. Nous avons survécu, mais cela ne veut pas dire que nous n'aurions pas mieux appris avec des rytmes scolaires plus équilibrés. Personnellement, je me rappelle trés bien d'heures passées à regarder par les fenètres et des heures ou les instits devaient faire des séances de "mains sur la tête! mains en l'air! mains derrière le dos!" l'aprés-midi pour nous calmer. Bref, je pense trés franchement qu'il faut être de mauvaise foi pour ne pas reconnaitre que les journées de cours des petits français ne sont pas assez équilibrées.Cripure a écrit:Non. La vraie raison est qu'elles n'étaient pas trop chargées.corisandiane a écrit:nous avons survécu, c'est vrai, mais est-ce une raison pour ne pas dire que nos journées de cours étaient trop chargées?cath5660 a écrit:Mais pourquoi "trop chargées" ?
Nous en faisions autant, nos parents avant nous encore plus, et nous avons survécu, et plutôt mieux que les enfants d'aujourd'hui à 24h ("c'est trop!") et bientôt encore moins ("ce sera encore trop!").
Nous sommes tous sortis en sachant lire et écrire, avons obtenu un bac qui valait autre chose que celui d'aujourd'hui.
Et je m'arrête là par égard pour les diplômés de frais de l'enseignement supérieur.
- corisandianeNiveau 9
ils n'en feront pas moins, puisque ils auront moins de vacances.Provence a écrit:Cripure a écrit:Non. La vraie raison est qu'elles n'étaient pas trop chargées.corisandiane a écrit:nous avons survécu, c'est vrai, mais est-ce une raison pour ne pas dire que nos journées de cours étaient trop chargées?cath5660 a écrit:Mais pourquoi "trop chargées" ?
Nous en faisions autant, nos parents avant nous encore plus, et nous avons survécu, et plutôt mieux que les enfants d'aujourd'hui à 24h ("c'est trop!") et bientôt encore moins ("ce sera encore trop!").
Nous sommes tous sortis en sachant lire et écrire, avons obtenu un bac qui valait autre chose que celui d'aujourd'hui.
Et je m'arrête là par égard pour les diplômés de frais de l'enseignement supérieur.
Moins on en fait, moins on a envie d'en faire.
- JPhMMDemi-dieu
Camille qui ?Camille Bedin (UMP) veut "révolutionner l'éducation" contre "les corporatismes arc-boutés de ceux qui ne protègent qu'eux-mêmes"
Ah oui, encore quelqu'un qui n'existe politiquement que par son désir d'exister politiquement, ce qui passe nécessairement à droite par la critique des fonctionnaires et des enseignants, c'est-à-dire un conformisme confondant mille fois entendu, et le coup tombant encore à l'eau, ainsi donc encore quelqu'un qui n'existe politiquement que par son incapacité à exister politiquement.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- corisandianeNiveau 9
je ne suis pas sure que ce ne sera pas un avantage de n'avoir que des cours le matin et d'avoir des gamins plus disposés à apprendre, je parle des collègiens, que de voir des EDT avec du sport le lundi de 8h à 10h par exemple, et des maths le vendredi de 15h à 16h. Je vois des EDT de classes de 5e de fous, 2h de maths le matin, suivie d'une heure d'anglais, et l'aprés midi une heure d'hist/géo et une heure de physiques! et puis ils ont toutes leurs heures de sport le matin, bref n'importe quoi! c'est quand même vrai qu'il faut revoir tout ça.Cripure a écrit:Les gosses ont besoin de 27h/sem, sur 4,5j, lundi, mardi, jeudi, vendredi, samedi matin. Point. Et d'avoir des familles qui les envoient au lit tôt le soir, au lieu de les laisser bêtifier sur un écran. Pas la peine de faire disparaître le seul avantage que ce métier offre encore sous prétexte que les familles sont inopérantes. Les journées ne sont pas plus lourdes aujourd'hui qu'il y a cinquante ans, une fois rétablie la répartition sur 4,5 jours. Mais pas celle de Peillon, bien sûr.corisandiane a écrit:il veut plus de collège unique, c'est pire encore. Franchement oui je regrette, ce type est une catastrophe pour moi, un idéologue qui plane, complétement éloigné des réalité. En revanche, je vais dire ce que je pense, je suis d'accord avec lui sur la question des ryhtmes scolaires: les gosses ont des journées bien trop chargées et c'est vrai que ça serait mieux de les raccourcir, quitte à rogner les vacances d'été; et pour les quatre jour et demi dans le primaire, pour moi il a aussi totalement raison; pour le reste, c'est clair qu'il est à côté de la plaqueCripure a écrit:John, que Peillon ne soit pas parfait, nul n'en disconviendra. On aurait aimé qu'il fût simplement convenable. Par exemple, le problème des rythmes en était-il un avant lui ? Le problème des vacances en était-il un avant lui ? On attendait un discours clair sur la transmission du savoir, sur l'abandon des CCF, sur les bacs pros en 4 ans, sur la restauration de la filière technologique, sur les moyens de redonner une crédibilité minimale au Bac, sur l'abandon de la stupide réforme du lycée de Chatel de 2010, sur les perspectives de carrière à offrir aux enseignants, ne serait-ce que pour qu'il redevienne concevable qu'il y en aura encore dans quinze ans, ce qui n'est pas avéré ; mais aussi une vraie révolution, autoritaire si besoin est, des apprentissages fondamentaux au primaire (les défauts de capacités en lecture et en écriture sont un scandale d'Etat dont je suis surpris que la gravité n'ait pas encore débouché sur des actions pénales comme pour le sang contaminé), une refonte globale et totale des programmes, en supprimant l'effet millefeuille, une véritable évaluation des réformes déjà conduites par le passé, un arrêt du déni continuel sur le désastre que connaît l'enseignement depuis presque quarante ans, une réflexion sur le collège unique, cette catastrophe idéologique nationale. On en rajoute ?
Qu'a-t-il fait ? Pour l'instant, des risettes au SGEN, au SE, à la FCPE. J'ajoute une suspension (en attendant pire ?) de la réforme prévue de l'évaluation des profs. That's all, Folk...
Ca fait dix mois qu'il brasse du vent et promet chaque jour une mesure pire que celle de la veille. Je n'ai pas souvenir d'un tel gribouille depuis 88 que je suis dans la maison, je n'ai pas souvenir d'un ministre tapant à ce point sur ses agents dans les mesures qu'il envisage et qu'il a encore quatre ans pour envisager. Les conseillers de Matignon, ceux de l'Elysée, Hollande également d'après le Canard sont désespérés par l'image catastrophique qu'il donne de l'action du PS auprès de ceux qui en attendaient beaucoup (ils n'étaient guère malins, ceux-là, ceci dit ). Bref, Aurore n'y est pas pour grand-chose si ce gouvernement échouera, c'est d'ores et déjà écrit, à cause, pour la plus grande part, de cet idéologue nuisible. L'exemple de Jospin en 2002 ne leur a pas suffi.
- ProvenceEnchanteur
corisandiane a écrit:je ne suis pas d'accord avec toi. Nous avons survécu, mais cela ne veut pas dire que nous n'aurions pas mieux appris avec des rythmes scolaires plus équilibrés. Personnellement, je me rappelle très bien d'heures passées à regarder par les fenêtres et des heures ou les instits devaient faire des séances de "mains sur la tête! mains en l'air! mains derrière le dos!" l’après-midi pour nous calmer. Bref, je pense très franchement qu'il faut être de mauvaise foi pour ne pas reconnaître que les journées de cours des petits français ne sont pas assez équilibrées.
Je n'ai jamais vécu ce que tu racontes.
- TrinityEsprit éclairé
Moi non plus.
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"Deux choses sont infinies : l'Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l'Univers, je n'en ai pas encore acquis la certitude absolue." Albert Einstein
- JPhMMDemi-dieu
Moi non plus.Provence a écrit:corisandiane a écrit:je ne suis pas d'accord avec toi. Nous avons survécu, mais cela ne veut pas dire que nous n'aurions pas mieux appris avec des rythmes scolaires plus équilibrés. Personnellement, je me rappelle très bien d'heures passées à regarder par les fenêtres et des heures ou les instits devaient faire des séances de "mains sur la tête! mains en l'air! mains derrière le dos!" l’après-midi pour nous calmer. Bref, je pense très franchement qu'il faut être de mauvaise foi pour ne pas reconnaître que les journées de cours des petits français ne sont pas assez équilibrées.
Je n'ai jamais vécu ce que tu racontes.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- corisandianeNiveau 9
ah ben moi oui et je m'en rappelle! et les bons points jaunes qu'on devait compter tous les samedis à midi, ça nous donnait notre note de de conduite sur 10, quand on faisait une bêtise la maitresse nous disait "untel, viens me donner un bon point jaune"Provence a écrit:corisandiane a écrit:je ne suis pas d'accord avec toi. Nous avons survécu, mais cela ne veut pas dire que nous n'aurions pas mieux appris avec des rythmes scolaires plus équilibrés. Personnellement, je me rappelle très bien d'heures passées à regarder par les fenêtres et des heures ou les instits devaient faire des séances de "mains sur la tête! mains en l'air! mains derrière le dos!" l’après-midi pour nous calmer. Bref, je pense très franchement qu'il faut être de mauvaise foi pour ne pas reconnaître que les journées de cours des petits français ne sont pas assez équilibrées.
Je n'ai jamais vécu ce que tu racontes.
on était globalement sages, bien plus sages que les enfants actuellement, mais je me souviens de quelques séances d'agitation et de dispersion comme ça, on on n'était pas concentrés, et la ça gueulait, et il y avait le coin pour certains, et quand c'était général, c'était toute la classe qui devait se mettre à faire ça "main sur la tête! main en l'air! main derrière le dos!" ça calmait ma foi. Nostalgie évidemment aujourd'hui c'est totalement interdit j'imagine. Je me rappelle même de claques données à certains récalcitrants. Pas beaucoup, j'en ai vu trois. Et je me suis pris une fessée avec mon voisin; on s'était chamaillés!
- IphigénieProphète
Le problème c'est que d'ici là on ne va pas construire de nouveaux stades, piscines et gymnases: les EDT se font aussi en fonction des possibilités d'occupation, nécessairement limitées des installations sportives: à moins de ne plus leur faire faire que des tours de cours à la course, il ne faut pas rêver.e ne suis pas sure que ce ne sera pas un avantage de n'avoir que des cours le matin et d'avoir des gamins plus disposés à apprendre, je parle des collègiens, que de voir des EDT avec du sport le lundi de 8h à 10h par exemple, et des maths le vendredi de 15h à 16h. Je vois des EDT de classes de 5e de fous, 2h de maths le matin, suivie d'une heure d'anglais, et l'aprés midi une heure d'hist/géo et une heure de physiques! et puis ils ont toutes leurs heures de sport le matin, bref n'importe quoi! c'est quand même vrai qu'il faut revoir tout ça.
Idem pour les problèmes de salles de sciences .
C'est comme ceux qui rêvent d'avoir leur bureau de travail au lycée,même partagé!
C n'est pas demain la veille et cela demanderait de toutes autres conceptions des établissements scolaires.. .
De même que changer vraiment les rythmes, demanderait à ce que toute la société change de rythme: ce sont des habitudes et spécificités sociales très complexes (voir les femmes au foyer en Allemagne versus le taux de natalité en France) et ça impliquerait aussi pas mal de changement dans les rythmes familiaux, selon les familles et les milieux...
Bref, le but de la réforme des rythmes c'est de dire que l'on agit alors qu'on n'a pas un rond à dépenser.
- midjieNiveau 8
+1.Cripure a écrit:Les gosses ont besoin de 27h/sem, sur 4,5j, lundi, mardi, jeudi, vendredi, samedi matin. Point. Et d'avoir des familles qui les envoient au lit tôt le soir, au lieu de les laisser bêtifier sur un écran. Pas la peine de faire disparaître le seul avantage que ce métier offre encore sous prétexte que les familles sont inopérantes. Les journées ne sont pas plus lourdes aujourd'hui qu'il y a cinquante ans, une fois rétablie la répartition sur 4,5 jours. Mais pas celle de Peillon, bien sûr.corisandiane a écrit:il veut plus de collège unique, c'est pire encore. Franchement oui je regrette, ce type est une catastrophe pour moi, un idéologue qui plane, complétement éloigné des réalité. En revanche, je vais dire ce que je pense, je suis d'accord avec lui sur la question des ryhtmes scolaires: les gosses ont des journées bien trop chargées et c'est vrai que ça serait mieux de les raccourcir, quitte à rogner les vacances d'été; et pour les quatre jour et demi dans le primaire, pour moi il a aussi totalement raison; pour le reste, c'est clair qu'il est à côté de la plaqueCripure a écrit:John, que Peillon ne soit pas parfait, nul n'en disconviendra. On aurait aimé qu'il fût simplement convenable. Par exemple, le problème des rythmes en était-il un avant lui ? Le problème des vacances en était-il un avant lui ? On attendait un discours clair sur la transmission du savoir, sur l'abandon des CCF, sur les bacs pros en 4 ans, sur la restauration de la filière technologique, sur les moyens de redonner une crédibilité minimale au Bac, sur l'abandon de la stupide réforme du lycée de Chatel de 2010, sur les perspectives de carrière à offrir aux enseignants, ne serait-ce que pour qu'il redevienne concevable qu'il y en aura encore dans quinze ans, ce qui n'est pas avéré ; mais aussi une vraie révolution, autoritaire si besoin est, des apprentissages fondamentaux au primaire (les défauts de capacités en lecture et en écriture sont un scandale d'Etat dont je suis surpris que la gravité n'ait pas encore débouché sur des actions pénales comme pour le sang contaminé), une refonte globale et totale des programmes, en supprimant l'effet millefeuille, une véritable évaluation des réformes déjà conduites par le passé, un arrêt du déni continuel sur le désastre que connaît l'enseignement depuis presque quarante ans, une réflexion sur le collège unique, cette catastrophe idéologique nationale. On en rajoute ?
Qu'a-t-il fait ? Pour l'instant, des risettes au SGEN, au SE, à la FCPE. J'ajoute une suspension (en attendant pire ?) de la réforme prévue de l'évaluation des profs. That's all, Folk...
Ca fait dix mois qu'il brasse du vent et promet chaque jour une mesure pire que celle de la veille. Je n'ai pas souvenir d'un tel gribouille depuis 88 que je suis dans la maison, je n'ai pas souvenir d'un ministre tapant à ce point sur ses agents dans les mesures qu'il envisage et qu'il a encore quatre ans pour envisager. Les conseillers de Matignon, ceux de l'Elysée, Hollande également d'après le Canard sont désespérés par l'image catastrophique qu'il donne de l'action du PS auprès de ceux qui en attendaient beaucoup (ils n'étaient guère malins, ceux-là, ceci dit ). Bref, Aurore n'y est pas pour grand-chose si ce gouvernement échouera, c'est d'ores et déjà écrit, à cause, pour la plus grande part, de cet idéologue nuisible. L'exemple de Jospin en 2002 ne leur a pas suffi.
Quand j'entends qu'à Paris, on va gaspiller 30 à 40 millions d'euros :shock: pour du périscolaire.... Je n'ai qu'une envie: me taper la tête contre les murs. Mais à côté de ça, on augmente les impôts, on diminue les prestations sociales, on rogne sur tout et n'importe quoi !!
Moi quand je suis à sec, je ne dépense que pour l'indispensable... Mais bon, je dois sans doute raisonner de façon illogique...
A Paris, seuls 30% des élèves allaient au centre de loisirs, je me demande vraiment si les 70% qui étaient à la maison vont apprécier....
Avec cette "réforme", certains vont se taper 50h de collectivité... Quel progrès !!!
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Beautiful.....Your mind, body and soul, so perfectly designed for you.....
Beautiful.... I don't wanna let you go until I tell you that I love you... S.MAHY
- caroletteNeoprof expérimenté
En primaire, et dans mon école en tout cas, des après-midis plus courts vont nous obliger à placer une majorité de séances d'EPS au gymnase ou dans la cour le matin, alors qu'on préférait en grande majorité les placer l'après-midi pour bénéficier des matinées que nous trouvons plus propices aux apprentissages.
- sebisebNiveau 9
Je suis d'accord pour l'essentiel du constat avec toi. Et le problème c'est que de l'extrême gauche à le droite de Bedin, tout le monde fait peu ou prou le même bilan ! Donc personnellement, j'ai lu hier dans le train l'article de Bedin dans le journal papier (j'essaie de maintenir la presse la tête hors de l'eau mÔa ) et j'étais d'accord sur l'essentiel, disons pas plus pas moins qu'avec l'article de l'huma'.Cripure a écrit:John, que Peillon ne soit pas parfait, nul n'en disconviendra. On aurait aimé qu'il fût simplement convenable. Par exemple, le problème des rythmes en était-il un avant lui ? Le problème des vacances en était-il un avant lui ? On attendait un discours clair sur la transmission du savoir, sur l'abandon des CCF, sur les bacs pros en 4 ans, sur la restauration de la filière technologique, sur les moyens de redonner une crédibilité minimale au Bac, sur l'abandon de la stupide réforme du lycée de Chatel de 2010, sur les perspectives de carrière à offrir aux enseignants, ne serait-ce que pour qu'il redevienne concevable qu'il y en aura encore dans quinze ans, ce qui n'est pas avéré ; mais aussi une vraie révolution, autoritaire si besoin est, des apprentissages fondamentaux au primaire (les défauts de capacités en lecture et en écriture sont un scandale d'Etat dont je suis surpris que la gravité n'ait pas encore débouché sur des actions pénales comme pour le sang contaminé), une refonte globale et totale des programmes, en supprimant l'effet millefeuille, une véritable évaluation des réformes déjà conduites par le passé, un arrêt du déni continuel sur le désastre que connaît l'enseignement depuis presque quarante ans, une réflexion sur le collège unique, cette catastrophe idéologique nationale. On en rajoute ?
[...] J'ajoute une suspension (en attendant pire ?) de la réforme prévue de l'évaluation des profs. That's all, Folk...
Mais je crois qu'au-delà des postures idéologiques Bedin soulève un problème bien plus large qui met face à face les décisions politiques étatiques contre la gestion locale des établissements.
Pouvez-vous être contre ça ?
La seconde réponse est qualitative. Elle affirme que l’école a besoin d’une révolution structurelle. Nous sommes capables de lui redonner vie, au lieu de la maintenir sous perfusion : en passant d’une gestion centralisée à une gestion de proximité, en réallouant les moyens, en revalorisant les salaires des enseignants en fonction de leur travail, en sortant de la structure «une classe - une année - un programme» pour travailler par groupe de niveau ou de compétence.
Et d'accord avec cette affirmation définitive ?
Comment a-t-on pu en arriver à former des enseignants fiers d'ignorer ?
_________________
sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- corisandianeNiveau 9
je pense tout de même que les matières qui necessitent le plus de concentration, comme les maths, le français, l'anglais, l'hist/géo, les langues etc...devraient être casés en priorité le matin, et que les EDT devraient au moins être équilibrés, ce qui n'est souvent pas le cas hélas. Une collègue d'anglais en lycée m'avait dit qu'une classe de 1ere avait 9h de cours dans une même journée! 9h! avec que des matières générales! Et elle les récupérait en dernière! Ils étaient gentils, donc côté discipline ça allait, mais en fait ils roupillaient presque, donc c'était une heure de foutu pour l'assimilation des connaissances.iphigénie a écrit:Le problème c'est que d'ici là on ne va pas construire de nouveaux stades, piscines et gymnases: les EDT se font aussi en fonction des possibilités d'occupation, nécessairement limitées des installations sportives: à moins de ne plus leur faire faire que des tours de cours à la course, il ne faut pas rêver.e ne suis pas sure que ce ne sera pas un avantage de n'avoir que des cours le matin et d'avoir des gamins plus disposés à apprendre, je parle des collègiens, que de voir des EDT avec du sport le lundi de 8h à 10h par exemple, et des maths le vendredi de 15h à 16h. Je vois des EDT de classes de 5e de fous, 2h de maths le matin, suivie d'une heure d'anglais, et l'aprés midi une heure d'hist/géo et une heure de physiques! et puis ils ont toutes leurs heures de sport le matin, bref n'importe quoi! c'est quand même vrai qu'il faut revoir tout ça.
Idem pour les problèmes de salles de sciences .
C'est comme ceux qui rêvent d'avoir leur bureau de travail au lycée,même partagé!
C n'est pas demain la veille et cela demanderait de toutes autres conceptions des établissements scolaires.. .
De même que changer vraiment les rythmes, demanderait à ce que toute la société change de rythme: ce sont des habitudes et spécificités sociales très complexes (voir les femmes au foyer en Allemagne versus le taux de natalité en France) et ça impliquerait aussi pas mal de changement dans les rythmes familiaux, selon les familles et les milieux...
Bref, le but de la réforme des rythmes c'est de dire que l'on agit alors qu'on n'a pas un rond à dépenser.
- V.MarchaisEmpereur
sebiseb a écrit:
Pouvez-vous être contre ça ?
La seconde réponse est qualitative. Elle affirme que l’école a besoin d’une révolution structurelle. Nous sommes capables de lui redonner vie, au lieu de la maintenir sous perfusion : en passant d’une gestion centralisée à une gestion de proximité, en réallouant les moyens, en revalorisant les salaires des enseignants en fonction de leur travail, en sortant de la structure «une classe - une année - un programme» pour travailler par groupe de niveau ou de compétence.
Et d'accord avec cette affirmation définitive ?
Comment a-t-on pu en arriver à former des enseignants fiers d'ignorer ?
Oui.
- sebisebNiveau 9
Vous êtes contre la revalorisation des salaires ? (que la droite de Mme Bedin n'a pas mis en application au passage).V.Marchais a écrit:sebiseb a écrit:
Pouvez-vous être contre ça ?
La seconde réponse est qualitative. Elle affirme que l’école a besoin d’une révolution structurelle. Nous sommes capables de lui redonner vie, au lieu de la maintenir sous perfusion : en passant d’une gestion centralisée à une gestion de proximité, en réallouant les moyens, en revalorisant les salaires des enseignants en fonction de leur travail, en sortant de la structure «une classe - une année - un programme» pour travailler par groupe de niveau ou de compétence.
Et d'accord avec cette affirmation définitive ?
Comment a-t-on pu en arriver à former des enseignants fiers d'ignorer ?
Oui.
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sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- V.MarchaisEmpereur
Je me méfie de "en fonction de leur travail" - enfin, de ce que la droite met sous ce terme. D'expérience, elle n'a pas l'air de considérer que faire une leçon de grammaire bien rigoureuse avec papier et crayon soit un travail digne de ce nom. Remarque, la gauche non plus.
- sebisebNiveau 9
Je suis d'accord avec toi ! La droite n'a rien fait de mieux que la gauche, et l'alternance ne change rien... Il y a un constat "négatif" à peu près partagé, mais quand il faut réellement s'attaquer à faire changer le système - je ne parle même pas de celles et ceux qui se plaignent de la situation, mais affirme en même temps qu'il faut leur foutre la paix ;V.Marchais a écrit:Je me méfie de "en fonction de leur travail" - enfin, de ce que la droite met sous ce terme. D'expérience, elle n'a pas l'air de considérer que faire une leçon de grammaire bien rigoureuse avec papier et crayon soit un travail digne de ce nom. Remarque, la gauche non plus.
...N'y voyez pas de contradictions, hein ?Voulez-vous améliorer le fonctionnement de l'école, de la maternelle à l'université ? Commencez par « foutre la paix » aux enseignants. C'est à cette condition que vous pourrez en exiger beaucoup. Redonnez leur l'initiative et la responsabilité de leur métier. C'est à cette condition que vous pourrez aussi sanctionner utilement les carences et les manquements. Redéfinissons simplement les missions des enseignants : connaître pour éduquer, vous redonnerez légitimité et respectabilité à l'école. Bien sûr, c'est là un long chemin, car on ne forme pas des hommes en deux ou trois ans. C'est plus difficile que de prendre quelques mesures spectaculaires et électoralistes. Mais la France a désormais le dos au mur : perdre son seul atout économique véritable, c'est-à-dire la qualification et la compétence de ses travailleurs, ou bien en revenir au sérieux d'un vieux mot aujourd'hui lui aussi si décrié : l'instruction.
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sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- User5899Demi-dieu
Un enfant qui ne regarde jamais par la fenêtre, qui ne glande jamais pendant qu'un prof est absent, qui ne taille jamais un cours pour aller faire des bêtises est un enfant dont l'éducation est incomplète.corisandiane a écrit:je ne suis pas d'accord avec toi. Nous avons survécu, mais cela ne veut pas dire que nous n'aurions pas mieux appris avec des rytmes scolaires plus équilibrés. Personnellement, je me rappelle trés bien d'heures passées à regarder par les fenètres et des heures ou les instits devaient faire des séances de "mains sur la tête! mains en l'air! mains derrière le dos!" l'aprés-midi pour nous calmer. Bref, je pense trés franchement qu'il faut être de mauvaise foi pour ne pas reconnaitre que les journées de cours des petits français ne sont pas assez équilibrées.Cripure a écrit:Non. La vraie raison est qu'elles n'étaient pas trop chargées.corisandiane a écrit:nous avons survécu, c'est vrai, mais est-ce une raison pour ne pas dire que nos journées de cours étaient trop chargées?cath5660 a écrit:Mais pourquoi "trop chargées" ?
Nous en faisions autant, nos parents avant nous encore plus, et nous avons survécu, et plutôt mieux que les enfants d'aujourd'hui à 24h ("c'est trop!") et bientôt encore moins ("ce sera encore trop!").
Nous sommes tous sortis en sachant lire et écrire, avons obtenu un bac qui valait autre chose que celui d'aujourd'hui.
Et je m'arrête là par égard pour les diplômés de frais de l'enseignement supérieur.
- User5899Demi-dieu
Et nous aussi. Si vous trouvez que vous avez trop de vacances, personne ne vous empêche d'aller militer chez France-Télécom. En outre, l'argument est totalement fallacieux, vu l'absentéisme qui va se développer (déjà aujourd'hui, dès le 10-15 juin, y'a plus personne).corisandiane a écrit:ils n'en feront pas moins, puisque ils auront moins de vacances.Provence a écrit:Cripure a écrit:Non. La vraie raison est qu'elles n'étaient pas trop chargées.corisandiane a écrit:nous avons survécu, c'est vrai, mais est-ce une raison pour ne pas dire que nos journées de cours étaient trop chargées?cath5660 a écrit:Mais pourquoi "trop chargées" ?
Nous en faisions autant, nos parents avant nous encore plus, et nous avons survécu, et plutôt mieux que les enfants d'aujourd'hui à 24h ("c'est trop!") et bientôt encore moins ("ce sera encore trop!").
Nous sommes tous sortis en sachant lire et écrire, avons obtenu un bac qui valait autre chose que celui d'aujourd'hui.
Et je m'arrête là par égard pour les diplômés de frais de l'enseignement supérieur.
Moins on en fait, moins on a envie d'en faire.
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