11-19 mars 2013 : l'Assemblée examine le projet de loi sur la refondation de l'école.

Marie-Jo Zimmermann (UMP) : "Ce projet de loi est une coquille vide, une litanie de principes qui renvoie en permanence aux décrets".

"Par vos choix budgétaires, vous vous privez de toute perspective d'amélioration des salaires des enseignants. [...] Il faudrait une revalorisation globale de la profession des enseignants [...] Les enseignants sont peut-être le maillon le plus important de la société. [...] Ils doivent s'adapter en permanence [...] Enseigner, c'est accueillir et guider sur les chemins de la réussite des générations d'enfants [...] Je sais à quel point cette mission ne peut s'accomplir sans une véritable passion et une reconnaissance forte de la part de l'Etat".

Mathieu Hanotin (SRC) : "Les jeunes enseignants qui arriveront en zone prioritaire pour leur premier poste auront une formation spécifique".

"L'école doit être le lieu de l'émancipation et de la réussite de tous les individus".

Jean-Frédéric Poisson critique la morale laïque, qui couperait de leurs racines les principes moraux.

"L'une des premières phrases de l'humanité se trouve dans les livres saints"

"Je considère comme utile qu'on étudie la théorie du genre en sociologie, mais ces théories n'ont pas le statut de sciences et coupent les enfants de leur propre corps."

Françoise Dumas (SRC) déplore "la baisse catastrophique du niveau des apprentissages des enfants" ces dernières années.

"Désormais, c'est par l'enseignement moral et civique que les enfants apprendront les valeurs morales".

La députée cite Condorcet : "il faut rendre la raison populaire".

Elle défend "Une morale laïque née des hommes et pour eux".

Employé oxymorique a écrit:J'ai retrouvé !

Il s'est vu prof de latin quelques instants

Virginie Duby-Muller : "Ne cédez pas aux féministes intégristes qui voudraient débaptiser nos écoles maternelles en supprimant leur joli nom".

John a écrit:Marie-Jo Zimmermann (UMP) : "Ce projet de loi est une coquille vide, une litanie de principes qui renvoie en permanence aux décrets".

"Par vos choix budgétaires, vous vous privez de toute perspective d'amélioration des salaires des enseignants. [...] Il faudrait une revalorisation globale de la profession des enseignants [...] Les enseignants sont peut-être le maillon le plus important de la société. [...] Ils doivent s'adapter en permanence [...] Enseigner, c'est accueillir et guider sur les chemins de la réussite des générations d'enfants [...] Je sais à quel point cette mission ne peut s'accomplir sans une véritable passion et une reconnaissance forte de la part de l'Etat".

L'Ump qui fait l'éloge des enseignants : y z'ont vraiment pas mal au c.. après nous avoir autant démolis en 10 ans...

MartineMartinel (SRC) : "La cour des comptes a dressé un bilan catastrophique de la mastérisation"

Gérald Darmanin (UMP) s'inquiète sur la pratique du sport "qui n'est pas dans ce texte de loi".

George Pau-Langevin : "Dans l'insertion professionnelle, les filles ont une place infiniment moins bonne que ce à quoi elles pourraient prétendre".

Vincent Peillon : "Claude Goasguen avait raison lorsqu'il disait que l'Assemblée nationale est trop peu invitée à parler de l'école".

Aux députés UMP : "Si vous aviez la moitié de la bonne foi qui est la mienne, alors nous pourrions avancer".

"J'installerai cette année au ministère, pour la première fois, un Conseil Emploi-Entreprises".

Vincent Peillon s'embrouille un peu dans l'enseignement professionnel : "Avez-vous cherché pour les élèves un stage en apprentissage ?"

Gilles Lurton, UMP : "Les enseignants doivent s'adapter quotidiennement à la spirale de l'évolution du numérique".

Patrick Hetzel, UMP, craint l'insécurité juridique lié au rapport annexe, qui est selon lui en réalité l'exposé des motifs. Il y a donc un risque d'inconstitutionnalité du projet de loi.

L'un des amendements de Dino Cinieri (UMP) vise à remplacer l'expression "Tous les enfants" par "chaque enfant".

Il appelle à la modération des devoirs à la maison plutôt qu'à leur suppression pure et simple.

Un amendement proposé par le député Guillaume Arrivé (UMP), et par d'autres députés comme Gérald Darmanin, réclame la mise en place d'un uniforme "aux couleurs de l'établissement" pour chaque élève.

Roumégueur Ier a écrit:

John a écrit:Marie-Jo Zimmermann (UMP) : "Ce projet de loi est une coquille vide, une litanie de principes qui renvoie en permanence aux décrets".

"Par vos choix budgétaires, vous vous privez de toute perspective d'amélioration des salaires des enseignants. [...] Il faudrait une revalorisation globale de la profession des enseignants [...] Les enseignants sont peut-être le maillon le plus important de la société. [...] Ils doivent s'adapter en permanence [...] Enseigner, c'est accueillir et guider sur les chemins de la réussite des générations d'enfants [...] Je sais à quel point cette mission ne peut s'accomplir sans une véritable passion et une reconnaissance forte de la part de l'Etat".

L'Ump qui fait l'éloge des enseignants : y z'ont vraiment pas mal au c.. après nous avoir autant démolis en 10 ans...

Incroyable ! 10 ans au pouvoir et ils s'aperçoivent qu'on est mal payé... dingue !

Anne-Yvonne Le Dain : "Il faut que les ordinateurs et les réseaux sociaux trouvent toute leur place à l'Ecole."
Je propose de faire mon EAP via Facebook.

Jacques Lamblin (UMP) nous gratifie d'une magnifique réflexion personnelle : "M. Machin, vous souligniez que des postes continuaient d'être supprimés en Moselle, c'est donc, M. le Ministre, que vous pensez qu'il n'y a pas eu assez de suppressions les années précédentes."
AU SE-COURS.

Anne-Yvonne Le Dain : "Il faut que les ordinateurs et les réseaux sociaux trouvent toute leur place à l'Ecole."

L’Assemblée nous montre la voie :

Spoiler:

Jacques Bompard : "M. Peillon, votre projet suinte l'idéologie collectiviste à chaque ligne. Avouez-le, Monsieur le ministre, non content de détruire les familles, vous souhaitez leur retirer le soin de l'éducation de leurs enfants en les scolarisant dès deux ans, et surtout par l'endoctrinement que vous présentez sous couvert d'enseignement moral et civique".

John a écrit:Jacques Bompard : "M. Peillon, votre projet suinte l'idéologie collectiviste à chaque ligne. Avouez-le, Monsieur le ministre, non content de détruire les familles, vous souhaitez leur retirer le soin de l'éducation de leurs enfants en les scolarisant dès deux ans, et surtout par l'endoctrinement que vous présentez sous couvert d'enseignement moral et civique".

:Quel boulet:

V. Peillon : "Il a fallu se battre pour garder le livret de connaissances, compétences et culture".

"Dans cette période de transition, je préfère continuer à observer un certain nombre de choses. Nous aurons l'occasion d'articuler les programmes, le livret et le DNB dans les temps qui viennent".

On a à nouveau disserté sur la question de l'expression "tous les élèves" que l'UMP veut remplacer par "chaque élève" dans l'article premier et le rapprot annexé

John a écrit:V. Peillon : "Il a fallu se battre pour garder le livret de connaissances, compétences et culture".

"Dans cette période de transition, je préfère continuer à observer un certain nombre de choses. Nous aurons l'occasion d'articuler les programmes, le livret et le DNB dans les temps qui viennent".

On a parfois de ces combats...

John a écrit:On a à nouveau disserté sur la question de l'expression "tous les élèves" que l'UMP veut remplacer par "chaque élève" dans l'article premier et le rapprot annexé

Ca fait une heure que les députés UMP dissertent à tour de rôle sur la question du "tous" et du "chacun"
C'est insupportable d'inutilité.

Le député Gomez : "Je défendrai l'idée selon laquelle le socle commun de connaissances et de compétences se suffit à lui-même sans qu'on ait besoin de lui ajouter un terme supplémentaire".

Je suis effaré par le piètre niveau du débat politique sur la loi de refondation de l'école.

Des heures et des heures de débat inutile pour que :
- l'UMP chipote sur des points de détail sans intérêt ("je propose de rajouter le mot "parfaite" après le mot "maîtrise" pour dire qu'il faut maîtriser cela parfaitement"...),
- des députés badinent ("je vais vous raconter mes dernières négociations internationales"...),
- le ministre défende son action en répétant ce qu'il a déjà fait (mais ce n'est pas dans le projet de loi),
- la ministre déléguée mette en avant "les expérimentations pédagogiques" comme s'il fallait toujours, toujours, toujours innover un peu plus et sans fin,
- l'ouverture des discussions sur chaque article s'enlise dans des déclarations de portée générale et des affirmations de grands principes.