Etes-vous pédophobe ?

Daphné a écrit:
Mais je ne me verrais pas faire la queue avec les élèves pour la cantine, chacun à sa place.

+1

Je ne fais pas la queue à la cantine.

liliepingouin a écrit:Article extrêmement désagréable.
N'y a-t-il pas moyen de formuler des revendications pour le bien-être des élèves sans pour autant cracher à la figure des adultes ?

Tout à fait. D'autant que les conditions de travail des adultes en question sont parfois indécentes également.

Mais non, nous sommes traités comme des coqs en pâte ! :lol:

GD a écrit:Toujours selon cette étude aux chiffres magiques on est devant la Finlande ! yesyes

C'est vrai, nous ne sommes pas les "champions" mais en plus se pose tout simplement la question du "désamour".

En effet cette étude internationale (voir p. 41 sq) ne présente bizarrement que la réponse "J'aime beaucoup l'école" et pas les autres réponses. Exemple : 41% des petites Françaises de onze à treize ans aiment beaucoup l'école.

Déduction logique de M. Longhi : 59% ne l'aiment pas...

Tant de choses intéressantes à lire. Ailleurs

Marie Laetitia a écrit:

Luigi_B a écrit:

zolienne a écrit:Notre CDE nous a renvoyés cette semaine à la lecture de cet article

stanleymilgram a écrit:La moindre des choses pour nos élèves serait de disposer de toilettes propres et surveillées.

Cherchez la logique...

J'ai trouvé ! Les professeurs surveillent les toilettes des élèves et les nettoient à tour de rôle!


(ne me remercie pas)

Je m'étais pris la tête une fois avec une copine car pendant la grève des ATSEMs de l'école de sa fille les instits n'avaient pas pris la peine de nettoyer les toilettes

On enlève le nom de ce type, et l'on pourrait croire l'article écrit par un ado attardé et aigri . Je ne sais pas si ce type est enseignant, mais si oui, le message est :
"piétinez-moi un peu plus la tronche, durcissez mes conditions de travail , donnez moi les élèves pour maîtres, j'aime ça..."

Lefteris a écrit:On enlève le nom de ce type, et l'on pourrait croire l'article écrit par un ado attardé et aigri . Je ne sais pas si ce type est enseignant, mais si oui, le message est :
"piétinez-moi un peu plus la tronche, durcissez mes conditions de travail , donnez moi les élèves pour maîtres, j'aime ça..."

Citation incomplète. Il manque la fin.

"Le SGEN ? What else ?"

Chez nous, dans un des deux bâtiments: 5 classes, le directeur et...l'inspection (8 adultes).

Pour tout ce petit monde (un peu moins de 140 individus):
Rez-de-chaussée: 2 wc dans la salle des maîtres (tacitement considérées comme "les toilettes des adultes").
1er étage: directeur, inspection, classes
2ème étage: classes, et 2 wc (celles des élèves, refaites à neuf il y a peu)

Un jour, un des wc-élèves est devenu inaccessible: privatisé par l'inspection. Du coup, 1 wc pour 125 élèves... Tout ça pour ne pas avoir à croiser les enseignants en salle des maîtres ...
Pour les toilettes de la cour, style goulag (alignées dans un couloir obscur qui pue), 2 écoles se les partagent: 500 élèves pour 20 wc...

Lefteris a écrit:On enlève le nom de ce type, et l'on pourrait croire l'article écrit par un ado attardé et aigri . Je ne sais pas si ce type est enseignant, mais si oui, le message est :
"piétinez-moi un peu plus la tronche, durcissez mes conditions de travail , donnez moi les élèves pour maîtres, j'aime ça..."

Gilbert Longhi est un ancien proviseur d'un lycée. Il est chargé de cours et chercheur associé en sciences de l’éducation à l’université de Paris X et préside l’observatoire déontologique de l’enseignement, qu'il cite au début de l'article.

Provence a écrit:

Daphné a écrit:
Mais je ne me verrais pas faire la queue avec les élèves pour la cantine, chacun à sa place.

+1

Je ne fais pas la queue à la cantine.

Je n'ai jamais mangé dans la même cantine que les élèves...

J'aime beaucoup cette phrase pleine de "bienveillance" dans l'article inaugural de son blog (et en fait seul article depuis 2012) :

Le travail quotidien de l'enseignant l'accapare sans toujours lui garantir ni des revenus suffisants ni une forme de plénitude. à cette difficulté s'ajoute parfois une malédiction, il ne fait pas nécessairement le métier qu'il désire. à l'exception de quelques vocations largement épanouies, les profs font contre mauvaise fortune bon cœur. Combien préféreraient être ingénieurs, écrivains, journalistes, artistes ou avocats ? Pour avoir un emploi ils font le deuil de leurs rêves.

Source : http://deontoenseignement.blogspot.fr/

Daphné a écrit:
Mais je ne me verrais pas faire la queue avec les élèves pour la cantine, chacun à sa place.
Et on ne mange pas non plus dans la même salle qu'eux, trop bruyant quand même

Exactement ... en plus si c'est pour subir leurs conversations palpitantes ... heu, non merci.
Pourtant je les aime bien. En cours.

Luigi_B a écrit:

Gilbert Longhi est un ancien proviseur d'un lycée. Il est chargé de cours et chercheur associé en sciences de l’éducation à l’université de Paris X et préside l’observatoire déontologique de l’enseignement, qu'il cite au début de l'article.

J'avais vu l'Observatoire (un de plus me suis-je dit) mais je n'ai pas eu la curiosité d'aller voir le CV d'un homme si pertinent...

totoro a écrit:

Je ne fais pas la queue à la cantine.

Je n'ai jamais mangé dans la même cantine que les élèves...

Il ne manquerait plus que ça . Déjà que j'y mange très rarement, il faut vraiment une obligation urgente, si en plus il faut perdre du temps (je rentabilise, après manger, j'avance dans les copies ou autres...) et bouffer dans le bruit infernal des caquetages... Je préfère jeuner.

Une réponse aux pédagos

Gilbert Longhi est un ancien proviseur d'un lycée. Il est chargé de cours et chercheur associé en sciences de l’éducation à l’université de Paris X et il préside l’observatoire déontologique de l’enseignement, qu'il cite au début de l'article.

Ah, un observatoire !

Il est dirigé vers quelle planète, celui-là ?

Il a raison de le citer parce qu'à part lui il n'y a pas grand monde qui y pense.

Et sinon, il aurait pas pu trouver un autre terme que "pédophobe", le déontologue-observateur en chef ?

Oh ben moi qui croyais que c'était un gag: après 'je suis contre la PMA pour qui que ce soit', et 'je suis contre le divorce pour qui que ce soit' (sauf pour moi), voici 'je suis contre les enfants pour qui que ce soit'. Je suis déçue
Puis les toilettes des profs, les salles de pause des profs, et plus globalement les conditions de travail des profs pourraient nous pousser à créer le néologisme profophobes (ou conneriephiles, j'hésite).

Dionysos a écrit:Une réponse aux pédagos

:succes: :succes: :succes:

Luigi_B a écrit:J'aime beaucoup cette phrase pleine de "bienveillance" dans l'article inaugural de son blog (et en fait seul article depuis 2012) :

Le travail quotidien de l'enseignant l'accapare sans toujours lui garantir ni des revenus suffisants ni une forme de plénitude. à cette difficulté s'ajoute parfois une malédiction, il ne fait pas nécessairement le métier qu'il désire. à l'exception de quelques vocations largement épanouies, les profs font contre mauvaise fortune bon cœur. Combien préféreraient être ingénieurs, écrivains, journalistes, artistes ou avocats ? Pour avoir un emploi ils font le deuil de leurs rêves.

Source : http://deontoenseignement.blogspot.fr/

Mais ça pue autant que les chiottes du collège, tout ça...

John a écrit:

Gilbert Longhi est un ancien proviseur d'un lycée. Il est chargé de cours et chercheur associé en sciences de l’éducation à l’université de Paris X et il préside l’observatoire déontologique de l’enseignement, qu'il cite au début de l'article.

Ah, un observatoire !

Il est dirigé vers quelle planète, celui-là ?

Il a raison de le citer parce qu'à part lui il n'y a pas grand monde qui y pense.

Et sinon, il aurait pas pu trouver un autre terme que "pédophobe", le déontologue-observateur en chef ?

Je crois que je deviens peu à peu observatoirophobe.
Et au vu de la tournure des choses, je crains que ça ne devienne une maladie de plus en plus handicapante au quotidien !

John a écrit:Ah, un observatoire !

Il a raison de le citer parce qu'à part lui il n'y a pas grand monde qui y pense.

D'autant qu'il semble produit par génération spontanée et que sa réflexion depuis qu'il existe se résume - semble-t-il - à un seul article. :lol:

Du coup ça vaut le coup de citer à nouveau le début du billet dans le "Café Pédagogique", avec la note de bas de page :

Gilbert Longhi a écrit:Le déficit de considération au détriment des élèves résulte souvent d’une kyrielle d’usages ne paraissant pas prêter à conséquence. Voici des exemples extraits des travaux de l’Observatoire déontologique de l’enseignement (1)

[...]

1- http://deontoenseignement.blogspot.com / & observe.enseignement @gmx.fr L’ODE est un cercle d’études regroupant des chercheurs en psychopédagogie et des cadres du système éducatif prônant un déontologie de l’enseignement par analogie au code de déontologie de la médecine.

Dionysos a écrit:Une réponse aux pédagos

Excellent! :lol: