Je n'ai pas les moyens physiques de me rendre dans mon nouvel établissement...

phi a écrit:

Pioup a écrit:
Si je refuse catégoriquement, je suppose que le rectorat va me considérer "en abandon de poste" non?

Oui, c'est pour ça qu'il faut que tu appelles un syndicat, parce que quand tu appelleras toi-même on te répondra probablement aussi que tu n'as qu'à "prendre tes dispositions", comme si tu n'y avais pas pensé... (edit, bon c'est sans doute différent dans le secondaire en fait)

Je suis entièrement d'accord avec toi mim. D'ailleurs au delà de 40 km je crois, le trajet n'entre plus dans les frais réels...

40 km c'est sans justificatif. Pour un TZR ça doit donc marcher au delà.
Par contre moi aussi je suis un peu choquée que l'on parle de 'pleurer' au rectorat, on ne peut pas exposer son problème tout simplement? C'est quand même moyennement sympa pour le personnel du dit rectorat qui subit la plupart du temps des décisions sur lesquelles il n'a pas prise, tout ça pour un salaire peu enviable (je ne dis pas que parfois on n'est pas poussé à bout quand on tombe sur une personne indifférente ou incompétente, mais ça n'est pas non plus toujours le cas quand même!). En plus des collègues qui ont des raisons de 'pleurer' au rectorat, ça ne manque pas, là la collègue n'est pas non plus à 800 bornes de ses enfants non? Il me semble légitime de chercher une solution de prime abord (d'autant qu'elle n'est pas la seule à ne pas avoir le permis et qu'acheter et entretenir un véhicule est de plus en plus difficile de toute façon, aussi bien son établissement pourra proposer une solution).

philann a écrit:
Cette année j'ai vraiment demandé qu'une seule chose...pouvoir aller travailler en RER, mais cela ne peut être qu'un voeux...Exaucé mais c'est un peu un coup de chance.

J'ai refilé la voiture à ma mère mais je ne la revends pas car je ne sais pas ce qu'il en sera l'an prochain.

c'est vraisemblablement ce qui va m'arriver l'an prochain : en habitant à Trou sur Banlieue près d'une gare, j'espère pouvoir me rendre dans mon futur établissement en RER. Mais si le choix doit être fait entre 30 min de bagnole et 1h20 de train de banlieue, le choix sera vite fait : je reprendrai des cours de conduite (j'ai le permis mais pas conduit depuis 10 ans et l'idée de prendre le volant est un cauchemar : mon père n'était pas hyper pédagogue pour la conduite accompagnée, c'est le moins qu'on puisse dire) et passerai une bonne partie de salaire dans l'achat d'une titine.

Alors oui je connais des cas médicaux qui empêchent de passer le permis mais il est vrai quil y a des abus. Oui, le permis n'est pas demandé pour passer le CAPES mais quand on le passe ça fait partie des choses qu'il faut envisager...

[quote="Artémise"]

philann a écrit:
Cette année j'ai vraiment demandé qu'une seule chose...pouvoir aller travailler en RER, mais cela ne peut être qu'un voeux...Exaucé mais c'est un peu un coup de chance.

J'ai refilé la voiture à ma mère mais je ne la revends pas car je ne sais pas ce qu'il en sera l'an prochain.

quote]

c'est vraisemblablement ce qui va m'arriver l'an prochain : en habitant à Trou sur Banlieue près d'une gare, j'espère pouvoir me rendre dans mon futur établissement en RER. Mais si le choix doit être fait entre 30 min de bagnole et 1h20 de train de banlieue, le choix sera vite fait : je reprendrai des cours de conduite (j'ai le permis mais pas conduit depuis 10 ans et l'idée de prendre le volant est un cauchemar : mon père n'était pas hyper pédagogue pour la conduite accompagnée, c'est le moins qu'on puisse dire) et passerai une bonne partie de salaire dans l'achat d'une titine.

Alors oui je connais des cas médicaux qui empêchent de passer le permis mais il est vrai quil y a des abus. Oui, le permis n'est pas demandé pour passer le CAPES mais quand on le passe ça fait partie des choses qu'il faut envisager...

Pourtant quand on est en AFA (donc indemnisé par les frais de déplacement au lieu des ISSR), le rectorat part du principe qu'on emprunte les transports en commun puisqu'il faut demander l'autorisation à ce même rectorat d'emprunter son véhicule personnel pour être remboursé autrement qu'au tarif (le plus bas) de la SNCF.

Gryphe a écrit:Perso, conduire m'est horriblement difficile, je fais des cauchemars très régulièrement où je m’emmêle les pédales au volant.

Je n'ai eu à gérer les deux pédales, horreur, que pendant ma (longue) préparation au permis; en effet nous avons une voiture automatique, sauf quand c'est une voiture de location, pour laquelle mon mari retrouve sans difficulté ses vieux réflexes.

Artémise a écrit: je reprendrai des cours de conduite (j'ai le permis mais pas conduit depuis 10 ans et l'idée de prendre le volant est un cauchemar : mon père n'était pas hyper pédagogue pour la conduite accompagnée, c'est le moins qu'on puisse dire) et passerai une bonne partie de salaire dans l'achat d'une titine.

Tu t'épargneras une bonne partie de cauchemars avec une voiture automatique, si tu trouves une auto-école équipée, il y en a de plus en plus, et si tu trouves une occasion...

Feu mon beau-père, qui avait passé un an aux USA en 1946, en était revenu complètement partisan de la boite automatique et n'a plus conduit que ce type de voiture.

Oudemia, tu nous ouvres des perspectives... Merci !

Ça, associé au GPS, qui arrive à "lire" les panneaux 100m avant que mes yeux de myopes arrivent péniblement à les déchiffrer, ça peut le faire...

Oriane a écrit:

Pioup a écrit:Le permis, je l'avais déjà tenté quand j'étais étudiante et je l'ai planté, ça arrive. Entre temps, plus d'argent pour le financer donc projet mis de côté.

Rouler dans une voiturette me fait très peur parce que sans mon petit bout de carton rose, j'aurais l'impression d'être un danger au volant (ce que je suis probablement). Ensuite, pour rouler dans une voiture sans permis, il faut au moins le BSR (obligatoire pour les personnes nées après le 1er janvier 1988, et je suis née 8 jours après...).

Pour le taxi, sachant que l'établissement est à plus de 45 kilomètres, la somme demandée serait exorbitante O_o

Si je refuse catégoriquement, je suppose que le rectorat va me considérer "en abandon de poste" non?

Non! L'abandon de poste est quelque chose de plus compliqué que "ne pas se rendre à son poste". Il faut avoir "manifesté sa volonté de rompre le lien avec l'administration", et la procédure est relativement longue. J'espère que cela va se résoudre.

ha ? tu es sûre ? parce que il y a deux ans, lors de ma pré-rentrée, que j'étais pas allée à mon établissement B parce que ... ben je savais juste pas que j'avais un établissement B à rejoindre (héhé), l'établissement B m'avait déclarée comme démissionnaire ...

WonderWoman a écrit:ha ? tu es sûre ? parce que il y a deux ans, lors de ma pré-rentrée, que j'étais pas allée à mon établissement B parce que ... ben je savais juste pas que j'avais un établissement B à rejoindre (héhé), l'établissement B m'avait déclarée comme démissionnaire ...

:shock: :shock: Et ça avait été pris au sérieux par le rectorat? Comment as-tu enrayé cette procédure?

Mim29 + 1000.
Pioup, explique la situation au gestionnaire. S'il/elle est humain, il comprendra.

Marcel Khrouchtchev a écrit:

WonderWoman a écrit:ha ? tu es sûre ? parce que il y a deux ans, lors de ma pré-rentrée, que j'étais pas allée à mon établissement B parce que ... ben je savais juste pas que j'avais un établissement B à rejoindre (héhé), l'établissement B m'avait déclarée comme démissionnaire ...

:shock: :shock: Et ça avait été pris au sérieux par le rectorat? Comment as-tu enrayé cette procédure?

une histoire fort compliquée s'en est suivie, et elle n'est pas pertinente pour le pb exposé ci-dessus ! (contestation du poste avec CDS auprès du gestionnaire puisque sur mon arrêté d'affectation j'étais affectée à temps plein sur l'étab A)

PaoloSarpi a écrit:Mim29 + 1000.
Pioup, explique la situation au gestionnaire. S'il/elle est humain, il comprendra.

pas mieux. Mais bon, je me rapprocherai d'un syndicat quand même, histoire d'être protégée. On ne sait jamais.

Itou !!!

A mes débuts j'avais connu cette situation et comme il s'agissait d'un remplacement de longue durée j'avais loué un meublé sur place. Je ne rentrais que le week-end, après plusieurs heures dans un car brinquebalant.

Pour une ou deux semaines, sans doute vaut-il mieux aller à l'hôtel ou voir si l'établissement dispose d'appartements vacants : j'ai vu des collègues être ainsi dépannés.

Pioup a écrit:Bonjour, je me tourne à nouveau vers vous car j'ai besoin de conseils.
On vient aujourd'hui de m'annoncer mon nouveau remplacement. Mais il se situe dans un village paumé en plein milieu de la cambrousse avec un ou deux bus qui passent de temps en temps et je n'ai pas le permis (je suis en train de passer le code). J'ai cherché tous les moyens possibles mais j'ai dû me rendre à l'évidence: même en combinant plusieurs trains et un long trajet en bus, je ne peux pas atteindre ce fameux établissement...

Je dois rappeler ma gestionnaire tout à l'heure, après la pause-déjeuner. Pensez-vous que j'ai une tout petite chance qu'on me case ailleurs? (sachant en plus que c'est dans une ZR limitrophe...).

Il me semble que l'affectation dans une ZR limitrophe nécessite votre accord.

Concernant le permis, ma compagne le possède mais est incapable psychologiquement de conduire (peur panique même sur quelques kilomètres en rase campagne). Je fais office de chauffeur heureusement.

Rebonjour à tous!

Voici la suite des événements : après moults appels auprès de mon proviseur et de ma gestionnaire, j'ai décidé de tenter le coup avec les 2h de trajet que cela incombe et les deux-trois bus qui circulent dans la journée.
Je vais donc me lever à 5h du mat pour rentrer vers 19h, voire 20h passée une fois par semaine. Après il ne faudra pas se plaindre si je tombe malade plus vite que d'habitude ou si je me retrouve sans force d'ici un mois (si mon remplacement est renouvelé...)

Il semblerait que je sois la seule TZR dispo actuellement dans toute ma zone, c'est ce qu'on m'a fait comprendre. Je tiens quand même à dire que la gestionnaire a été compréhensive et qu'elle m'a demandé de lui écrire un mail dans le cas où vraiment, rien à faire, pas moyen d'aller bosser.

J'ai bien expliqué à mon proviseur que si le train avait du retard, je louperai certainement le bus, que s'il y avait grève, je serai probablement bloquée quelque part entre le train, le métro et le bus...etc

Il m'a dit que des collègues pourraient certainement m'aider et m'a demandé de passer demain. Or demain, c'est grève générale train-métro-bus... Les ennuis commencent déjà!
J'ai cette hantise de me retrouver au milieu de nulle part, sans ressources, et de ne pas pouvoir rentrer chez moi...

Je sens que ça va être folklorique.

Dans un autre registre, je suis une grande débutant dans l'univers du lycée, et si une âme charitable qui enseigne l'anglais aurait des cd de classe à me passer pour que je puisse construire quelque chose de correct, ça me sortirai une énorme épine du pied.

Je vous remercie encore une fois pour le soutien et les réponses que vous m'avez apportés.

Bonne chance Pioup
J'espère que ça va s'arranger et que tu trouveras une solution. Un collègue pourrait peut être passer te chercher à la gare (avecune participation aux frais).

Au passage, ce n'est pas toujours un choix de ne pas conduire... (et assez énervant d'entendre les gens dire "oh mais tu pourrais conduire quand même si tu le voulais... je connais quelqu'un qui a la même chose que toi et qui conduit quand même." ).

Pioup a écrit:Rebonjour à tous!

Voici la suite des événements : après moults appels auprès de mon proviseur et de ma gestionnaire, j'ai décidé de tenter le coup avec les 2h de trajet que cela incombe et les deux-trois bus qui circulent dans la journée.
Je vais donc me lever à 5h du mat pour rentrer vers 19h, voire 20h passée une fois par semaine. Après il ne faudra pas se plaindre si je tombe malade plus vite que d'habitude ou si je me retrouve sans force d'ici un mois (si mon remplacement est renouvelé...)

Il semblerait que je sois la seule TZR dispo actuellement dans toute ma zone, c'est ce qu'on m'a fait comprendre. Je tiens quand même à dire que la gestionnaire a été compréhensive et qu'elle m'a demandé de lui écrire un mail dans le cas où vraiment, rien à faire, pas moyen d'aller bosser.

J'ai bien expliqué à mon proviseur que si le train avait du retard, je louperai certainement le bus, que s'il y avait grève, je serai probablement bloquée quelque part entre le train, le métro et le bus...etc

Il m'a dit que des collègues pourraient certainement m'aider et m'a demandé de passer demain. Or demain, c'est grève générale train-métro-bus... Les ennuis commencent déjà!
J'ai cette hantise de me retrouver au milieu de nulle part, sans ressources, et de ne pas pouvoir rentrer chez moi...

Je sens que ça va être folklorique.

Dans un autre registre, je suis une grande débutant dans l'univers du lycée, et si une âme charitable qui enseigne l'anglais aurait des cd de classe à me passer pour que je puisse construire quelque chose de correct, ça me sortirai une énorme épine du pied.

Je vous remercie encore une fois pour le soutien et les réponses que vous m'avez apportés.

Pioup, tu devrais ouvrir un autre fil en expliquant bien la situation.

Demain, si tu n'as pas de transports, tu ne peux pas en créer...
En parler tout de suite avec des collègues, mettre un mot en salle des professeurs...
Bon courage

Oui bonne idée!

Le proviseur a raison, tu vas certainement trouver de l'aide auprès des collègues.

Tu dois effectivement, etre la seule disponible actuellement dans ta matière, je ne vois pas ce que l'Administrztion pouvait te proposer d'autre. Ils ne vont quand meme pas embaucher un vacataire alors qu'un TZR est toujours dans la Place .

Tant mieux si la gestionnaire a fait preuve de compréhension , c'est deja rassurant !

Comment s'est passé le 1 er trimestre ? Tu as eu plusieurs remplacements ?

Je n'irai pas jusqu'à dire que j'avais un remplacement de rêve mais honnêtement, j'avais déménagé pas trop loin et l'établissement était à 30 minutes de chez moi avec un emploi du temps pas mauvais du tout et des élèves ch*ants au possible mais adorables en même temps, le tout de septembre à février.

Pioup