Je n'ai pas les moyens physiques de me rendre dans mon nouvel établissement...

Bonjour, je me tourne à nouveau vers vous car j'ai besoin de conseils.
On vient aujourd'hui de m'annoncer mon nouveau remplacement. Mais il se situe dans un village paumé en plein milieu de la cambrousse avec un ou deux bus qui passent de temps en temps et je n'ai pas le permis (je suis en train de passer le code). J'ai cherché tous les moyens possibles mais j'ai dû me rendre à l'évidence: même en combinant plusieurs trains et un long trajet en bus, je ne peux pas atteindre ce fameux établissement...

Je dois rappeler ma gestionnaire tout à l'heure, après la pause-déjeuner. Pensez-vous que j'ai une tout petite chance qu'on me case ailleurs? (sachant en plus que c'est dans une ZR limitrophe...).

je n'ai pas de réponse

je croise les doigts pour toi..J'espère qu'une solution te sera proposée.
ccourage

Je ne sais que te dire ...
Juste que s'il s'agissait d'un travail dans une boîte privée, ce serait "tu viens ou tu pars" ...

Pas facile comme situation

Pili a écrit:
Juste que s'il s'agissait d'un travail dans une boîte privée, ce serait "tu viens ou tu pars" ...

Sympathique...
On ne nous demande pas le permis pour passer le concours, donc on peut se retrouver dans ce genre de situation.

Ca m'est arrivée l'an dernier mais dans le primaire, je croise les doigts pour toi.
On m'a au départ dit "prenez vos dispositions"... J'avais du appeler mon syndicat pour qu'ils me donnent autre chose (un truc à peine plus accessible mais c'est une autre histoire)
Tu peux essayer de trouver du covoiturage mais généralement, si c'est dans un coin paumé, il n'y a pas grand chose.

phi a écrit:

Pili a écrit:
Juste que s'il s'agissait d'un travail dans une boîte privée, ce serait "tu viens ou tu pars" ...

Sympathique...
On ne nous demande pas le permis pour passer le concours, donc on peut se retrouver dans ce genre de situation.

Je ne vois rien d'agressif. Pili a raison, dans le privé ou s'il s'agissait d'un vacataire, la question ne se poserait même pas. Et tant mieux que nous échappions à cette règle injuste. En même temps, réserver les bahuts de centre-ville bien desservis à ceux qui n'ont pas le permis, c'est aussi dire à ceux qui l'ont qu'ils peuvent bien se taper tout le chemin. Mais Pioup passe le permis, c'est à mon avis une bonne chose.
Je pense que le rectorat peut être arrangeant. Sauf si vraiment il est dans une situation très difficile. Auquel cas on pourra te dire que deux bus par jour, c'est mieux que rien et qu'on peut donc y aller.

Ah oui, le covoiturage, c'est une bonne idée.

Quel est ton statut ? Si contractuelle, le contrat te passe sous le nez, évidemment / Si TZR, il y a peut-être moyen de s'arranger.
1) Essayer de négocier avec les services du rectorat en expliquant la situation. Le risque : de récupérer à la place un rempla plus facile d'accès, mais beaucoup plus difficile en termes de public scolaire.
2) La débrouille... Covoiturage, voire dormir sur place une ou deux nuits par semaine en fonction de l'EDT.

C'est pour un rempla de combien de temps ?

As-tu déjà pu joindre l'établissement pour voir à quoi ressemble l'emploi du temps ?

Comme nous l'a dit une reponsable de service un jour en commission, on ne va quand même pas construire les établissements scolaires le long de la voie ferrée pour ceux qui n'ont pas le permis !
Le permis de conduire fait partie intégrante de la vie moderne.

Je n'ai jamais connu personne n'ayant pas le permis juste pour éviter de se taper des établissements loin. Quand on n'a pas le permis (donc en général, quand on dépense énormément d'énergie et d'argent pour le passer, qu'on est handicapé au quotidien dès qu'on n'est plus en plein Paris et que les trois quarts des gens nous demandent "mais pourquoi tu ne le passes pas?" ) on ne demande pas à être privilégié, on peut être nommé loin, et sur des établissements difficiles, mais on est obligés d'avoir un poste accessible via les transports en commun (pour moi dans 3 classes difficiles à 150 km et 4 h de TER de chez moi, la classe la plus proche étant à 5 km de la gare, la plus éloignée à 10 km de la gare la plus proche). Je croise les doigts pour que tu aies rapidement le permis Aujourd'hui je l'ai, ça change la vie.
Je ne dis pas que les autres remarques sont agressives, simplement elles n'aident pas beaucoup et certains n'ont pas l'air de comprendre la souffrance que ça peut représenter, surtout quand on a l'impression d'être mal considéré, comme si on faisait exprès de ne pas avoir le papier rose...

Merci pour toutes vos réponses!

J'ai déjà regardé pour le co-voiturage et ça ne donne rien.
Je suis TZR, et non contractuelle et ce matin, quand l'établissement m'a contacté, on m'a dit que c'était "pour une semaine" mais que "la collègue étant malade et absente depuis quelques temps, elle pense que cette fois-ci, c'est sur du long terme...".

Je suis censée passer cette après-midi dans l'établissement, mais je ne vois même pas comment je vais faire...

Appelle l'établissement et explique ton problème : il y a peut-être quelqu'un habitant près de chez toi qui pourrait t'aider.

Appelle aussi le rectorat pour les informer.

Si tu n'es pas en mesure d'aller cet après-midi dans l'établissement alors qu'on t'y attend, on risque de croire que tu y mets de la mauvaise volonté : il vaut mieux prévenir et être transparent.

As-tu demandé s'il y avait un appartement de fonction? Tu peux peut-être prendre un taxi à partir de la gare? Peut-être des collègues accepteront-ils de te déposer à la gare?

Marcel Khrouchtchev a écrit:

phi a écrit:

Pili a écrit:
Juste que s'il s'agissait d'un travail dans une boîte privée, ce serait "tu viens ou tu pars" ...

Sympathique...
On ne nous demande pas le permis pour passer le concours, donc on peut se retrouver dans ce genre de situation.

Je ne vois rien d'agressif. Pili a raison, dans le privé ou s'il s'agissait d'un vacataire, la question ne se poserait même pas. Et tant mieux que nous échappions à cette règle injuste. En même temps, réserver les bahuts de centre-ville bien desservis à ceux qui n'ont pas le permis, c'est aussi dire à ceux qui l'ont qu'ils peuvent bien se taper tout le chemin. Mais Pioup passe le permis, c'est à mon avis une bonne chose.
Je pense que le rectorat peut être arrangeant. Sauf si vraiment il est dans une situation très difficile. Auquel cas on pourra te dire que deux bus par jour, c'est mieux que rien et qu'on peut donc y aller.

Sauf que tu ne vas pas postuler pour un boulot où tu sais ne pouvoir te rendre...

ysabel a écrit:

Marcel Khrouchtchev a écrit:

phi a écrit:

Pili a écrit:
Juste que s'il s'agissait d'un travail dans une boîte privée, ce serait "tu viens ou tu pars" ...

Sympathique...
On ne nous demande pas le permis pour passer le concours, donc on peut se retrouver dans ce genre de situation.

Je ne vois rien d'agressif. Pili a raison, dans le privé ou s'il s'agissait d'un vacataire, la question ne se poserait même pas. Et tant mieux que nous échappions à cette règle injuste. En même temps, réserver les bahuts de centre-ville bien desservis à ceux qui n'ont pas le permis, c'est aussi dire à ceux qui l'ont qu'ils peuvent bien se taper tout le chemin. Mais Pioup passe le permis, c'est à mon avis une bonne chose.
Je pense que le rectorat peut être arrangeant. Sauf si vraiment il est dans une situation très difficile. Auquel cas on pourra te dire que deux bus par jour, c'est mieux que rien et qu'on peut donc y aller.

Sauf que tu ne vas pas postuler pour un boulot où tu sais ne pouvoir te rendre...

Si tu vas par là, quand tu passes le concours, tu sais bien qu'il n'y a pas que des établissements près d'une gare.

et le taxi ?

Je n'ai jamais connu personne qui n'ait pas le permis juste pour éviter de se taper des établissements loin.

Moi si...
Les 1eres rencontrées ont ainsi évité les bahuts paumés, le bébé étant refilé d'office aux bonnes pommes qui avaient le permis ( et une voiture).
Et puis aussi , un tzr LM de 40 ans ne pouvant être affecté ailleurs que sur bus de ville...joli...

Pour avoir enseigné dans des 'villes' sans gare, je me rends bien compte que c'est difficile ( souvenir d'un stagiaire qui faisait ses trajets avec train+ vélo...). Le permis, c'est indispensable, à moins p-e d'habiter ( et d'être affecté) dans une grande ville.


Garde espoir, il y en a un paquet qui ont réussi à changer leurs affectations ( mais p-e est-ce plus compliqué ces dernières années)

Tu ne sais pas forcément que tu mettras plusieurs années à avoir le permis, ni qu'on peut te mettre dans un établissement inaccessible et sans logement disponible à proximité alors qu'il y a d'autres établissements encore moins demandés et plus loin mais accessibles, juste "parce que c'est comme ça" et que le permis n'entre pas en ligne de compte Tu peux aussi penser que ton salaire de stagiaire te permettra de financer ton permis. C'est pêcher par naïveté sans doute, mais une fois que tu es dans cette situation, tu fais quoi?
Pour moi les années de travail sans permis ont été extrèmement douloureuses, je ne pensais même pas qu'il pouvait y avoir des gens qui "faisaient exprès"

Bonjour, je ne me suis jamais retrouvée dans ce cas (étab non accessible en transports en commun), mais je voulais apporter un éclairage personnel au débat sur le permis...
Je n'ai pas le permis, et ne peux le passer (sans rentrer dans les détails) à cause d'un gros pb de vue (et prière de ne pas me demander "mais tu as vu un ophtalmo ?" la réponse est oui, j'en ai vu un grand nombre....).
Je n'ai pas eu de tiers-temps aux concours, et ne me suis pas inquiétée du pb, jusqu'aux mutations... Quand, inquiète à l'idée de me retrouver dans la situation de Pioup j'ai appelé le rectorat, on m'a répondu que je n'avais "qu'à faire une RQTH" (yaka...!), afin de bénéficier des points du handicap (qui ne garantissent en rien l'accessibilité du bahut...)
Le dossier est lourd, et malheureusement, pourrait remettre en cause ma capacité à enseigner de manière autonome (j'espère que j'en suis capable, ce n'est que ma 3e année à temps plein, on ne sait jamais, pauvres élèves...)
J'ai donc adopté la méthode de l'autruche : statu quo, j'ai la chance d'avoir un poste fixe (pourri...), auquel je m'accroche comme une moule à son bouchot car il est à 10 min du métro...
PS : une collègue avait eu comme berceau de stage un établissement non accessible en train (5 km de la gare la plus proche...) Elle est allée au rectorat, a tempêté, et fini par s'évanouir après leur avoir dit "puisque c'est comme ça, je vais vous remettre ma lettre de démission". Ils ont fini par trouver un autre berceau, en centre ville, qui n'était pas pourvu...

Et les voitures sans permis ?
Peut-être que ça se loue, pour dépanner.

Marcel Khrouchtchev a écrit:

ysabel a écrit:

Marcel Khrouchtchev a écrit:

phi a écrit:

Pili a écrit:
Juste que s'il s'agissait d'un travail dans une boîte privée, ce serait "tu viens ou tu pars" ...

Sympathique...
On ne nous demande pas le permis pour passer le concours, donc on peut se retrouver dans ce genre de situation.

Je ne vois rien d'agressif. Pili a raison, dans le privé ou s'il s'agissait d'un vacataire, la question ne se poserait même pas. Et tant mieux que nous échappions à cette règle injuste. En même temps, réserver les bahuts de centre-ville bien desservis à ceux qui n'ont pas le permis, c'est aussi dire à ceux qui l'ont qu'ils peuvent bien se taper tout le chemin. Mais Pioup passe le permis, c'est à mon avis une bonne chose.
Je pense que le rectorat peut être arrangeant. Sauf si vraiment il est dans une situation très difficile. Auquel cas on pourra te dire que deux bus par jour, c'est mieux que rien et qu'on peut donc y aller.

Sauf que tu ne vas pas postuler pour un boulot où tu sais ne pouvoir te rendre...

Si tu vas par là, quand tu passes le concours, tu sais bien qu'il n'y a pas que des établissements près d'une gare.

on peut ajouter aussi que les personnes en intérim par exemple ne choisissent pas forcément où sera leur prochaine "mission"...Et si le permis était une condition pour passer un concours de la FP comme il est parfois une condition pour postuler à un emploi???
en posant cette question je me doute bien que cela ne va pas aider pioup...j'ai eu une collègue sans aucun moyen de transport : elle dormait au collège et on était quelques uns à aller la déposer/reprendre à la gare (située à 30km du collège).

phi a écrit:Tu ne sais pas forcément que tu mettras plusieurs années à avoir le permis, ni qu'on peut te mettre dans un établissement inaccessible et sans logement disponible à proximité alors qu'il y a d'autres établissements encore moins demandés et plus loin mais accessibles, juste "parce que c'est comme ça" et que le permis n'entre pas en ligne de compte Tu peux aussi penser que ton salaire de stagiaire te permettra de financer ton permis. C'est pêcher par naïveté sans doute, mais une fois que tu es dans cette situation, tu fais quoi?
Pour moi les années de travail sans permis ont été extrèmement douloureuses, je ne pensais même pas qu'il pouvait y avoir des gens qui "faisaient exprès"

Sans vouloir vous enfoncer, vous n'en avez certainement pas besoin, bien sûr que si on peut imaginer être affecté dans un bahut sans logement à proximité ou sans transport.. (à moins d'être parisien jamais sorti de Paris... dsl je n'ai pas pû m'empêcher )

Concernant le financement du permis, pas besoin d'attendre d'être stagiaire pour cela... entre 17 ans et 23-24 ans (âge pour être stagiaire en gros), ça laisse du temps... et de quoi bosser pour financer son permis...

cath5660 a écrit:Et les voitures sans permis ?
Peut-être que ça se loue, pour dépanner.

J'ai regardé: environ 500 euros/mois. Mais c'est réservé aux relativement petites distances: il faudrait laisser le véhicule à la gare, par exemple.

Et un scooter?

Ton cas est particulier Jadgadette, puisqu'il y a une raison médicale... Souvent, ce n'est pas le cas. Je ne jette pas la pierre à ceux qui n'ont pas le permis, mais effectivement je trouve ça dégueulasse que les autres se tapent les affectations mal desservies. Pour moi oui, il serait plus intelligent d'exiger le permis que d'autres stupidités (du genre le CLES2 et le C2i2e), quitte à le financer en partie d'ailleurs. Ce serait logique, ils imposent une mobilité, ils n'ont qu'à donner les moyens de l'acquérir et / ou l'imposer.

Provence a écrit:

cath5660 a écrit:Et les voitures sans permis ?
Peut-être que ça se loue, pour dépanner.

J'ai regardé: environ 500 euros/mois. Mais c'est réservé aux relativement petites distances: il faudrait laisser le véhicule à la gare, par exemple.

Ah oui, ce n'est pas donné...
Mais je suppose que Piou est aux frais réels pour les impôts et pourrait déduire cette somme ?

D'accord avec toi, Madame_prof. Je vais me bouger pour m'inscrire au code cet été.