- JPhMMDemi-dieu
:lol: :lol: :lol:sebiseb a écrit:Je sais tu vas me répondre que la décision a été prise dans les bureaux feutrés du ministère ? Est-ce que c'est normal ? Et (je te retourne la question qui m'a été posée), qu'est-ce que tu fais pour que ça change ?
(Merci, ça fait du bien de rire un peu ! )
- JacqGuide spirituel
sebiseb a écrit:À la UNE du Parisien / Aujourd'hui en France
...sinon, il y a pleins d'arguments contre l'idée, dans le Figaro : http://plus.lefigaro.fr/tag/rythmes-scolaires
Citation du Figaro :
"Le Snes, premier syndicat d'enseignants du secondaire tombe également des nues. «À aucun moment, le ministre n'a évoqué le sujet avec nous!», lance Daniel Robin, son secrétaire général. Travailler plus, pour gagner pareil, il n'en est par ailleurs pas question. «Demander aux profs de travailler quinze jours de plus nécessiterait pour le moins une compensation salariale», souligne le syndicaliste."
Il y a une pirouette à effectuer pour qu'on ne "travaille pas plus" c'est de considérer cela comme une annualisation du temps de travail. On travaille moins par semaine, et on ajoute ces heures en fin d'année. En terme d'équilibre c'est peu tenable. On imagine la réflexion de l'opinion publique : "et ils travaillent moins de temps par semaine encore" !
"Une telle réforme impliquerait parallèlement de revoir le temps de travail des enseignants. Car si l'on ajoute deux semaines de cours et que l'on souhaite conserver la même charge horaire annuelle pour les élèves - car le but de la réforme des rythmes est d'alléger les journées -, il faudrait réduire ce temps de service."
Si la réduction hebdomadaire est de 4h je ne vois pas comment on pourrait conserver la même charge horaire annuelle. Une réduction de deux heures autrement, histoire d'avoir une pause dite méridienne de 30 minutes de plus (sachant que avec la magie des Edt cela ne se fera sans doute pas) ? Et bien lancer un tel bor..l pour deux heures cela ne vaut pas le coup du tout.
- JacqGuide spirituel
Pour parler plus sérieusement, il faut penser aux conséquences sur les journalistes et animateurs TV-Radio !
Vous imaginez la catastrophe pour Canal plus... eux qui partent en vacances avant et reviennent après moi ? Vous imaginez la catastrophe pour Ruquier (ou d'autres) ? Quand vont-ils passer toutes leurs rediffusions ? Quand vont passer les films de "La Septième compagnie" ?
Vous imaginez la catastrophe pour Canal plus... eux qui partent en vacances avant et reviennent après moi ? Vous imaginez la catastrophe pour Ruquier (ou d'autres) ? Quand vont-ils passer toutes leurs rediffusions ? Quand vont passer les films de "La Septième compagnie" ?
- abricotedapiExpert spécialisé
Tout à fait ! Et "La Grande Vadrouille" ?!Jacq a écrit:Quand vont passer les films de "La Septième compagnie" ?
- sebisebNiveau 9
Mise au point :
Tout d'abord, c'est bien sur moi que l'on a tiré à boulets rouges dès que j'ai émis un doute sur le supposé non-sens de mettre la rentrée scolaire en coïncidence avec l'année civile. Je n'ai personnellement pas d'avis précis, et il y a sans doute des arguments plutôt pour et d'autres plutôt contre que je pourrais trouvé pertinents ! Mais j'attends que l'on m'oppose des trucs plus sérieux que c'est pendant l'été que le CDE prépare tout - Pas de bol, je suis depuis bientôt 15 ans dans la machine EN et je sais que c'est loin d'être le cas... Disons même qu'il passe plus de 3 semaines supplémentaires à s'y consacrer. Donc en donnant 4 semaines à Noël : 4 - 3 ça donne bien 1 semaine pour les fêtes !
Je n'ai moi jamais accusé "le système" ? Ce serait contradictoire avec l'attente que chacun prenne ses responsabilités, non ? Et si je réagis, c'est parce que, impliqué syndicalement, des réponses comme j'en ai eu sur ce forum je les entends quotidiennement en salle des profs. Du genre :
Les réactions hostiles à mes propos (plutôt des questionnements d'ailleurs au départ) n'ont pas franchement tenu compte non plus de mes engagements, allant même jusqu'à remettre en question que je sois réellement "prof", alors bon ?
Pour revenir sur la question de la baisse des heures de français, vous savez comme moi que cela est conditionnée non pas à une politique à l'encontre de l'enseignement du français, mais dans un processus globale de réduction de DGH (pour faire des économies de personnel) que de niveler le niveau des élèves pour que tous sortent avec un diplôme.
Tout d'abord, c'est bien sur moi que l'on a tiré à boulets rouges dès que j'ai émis un doute sur le supposé non-sens de mettre la rentrée scolaire en coïncidence avec l'année civile. Je n'ai personnellement pas d'avis précis, et il y a sans doute des arguments plutôt pour et d'autres plutôt contre que je pourrais trouvé pertinents ! Mais j'attends que l'on m'oppose des trucs plus sérieux que c'est pendant l'été que le CDE prépare tout - Pas de bol, je suis depuis bientôt 15 ans dans la machine EN et je sais que c'est loin d'être le cas... Disons même qu'il passe plus de 3 semaines supplémentaires à s'y consacrer. Donc en donnant 4 semaines à Noël : 4 - 3 ça donne bien 1 semaine pour les fêtes !
Je n'ai moi jamais accusé "le système" ? Ce serait contradictoire avec l'attente que chacun prenne ses responsabilités, non ? Et si je réagis, c'est parce que, impliqué syndicalement, des réponses comme j'en ai eu sur ce forum je les entends quotidiennement en salle des profs. Du genre :
Ou :Un collègue "Il faut faire grève contre ça"
Moi "Oui le syndicat a prévu d'appeler tel jour à se mobiliser"
Lui "Ah ok, c'est bien ! Bon ben moi je pourrais pas... parce que j'ai piscine"
Voilà pourquoi je réagis...Un autre collègue "Que foutent les syndicats ?"
Moi "Tu es syndiqué ?"
Lui "Ah non, je ne veux pas donner un euro à ce genre d'organisation qui font collusion avec le pouvoir"
Les réactions hostiles à mes propos (plutôt des questionnements d'ailleurs au départ) n'ont pas franchement tenu compte non plus de mes engagements, allant même jusqu'à remettre en question que je sois réellement "prof", alors bon ?
Pour revenir sur la question de la baisse des heures de français, vous savez comme moi que cela est conditionnée non pas à une politique à l'encontre de l'enseignement du français, mais dans un processus globale de réduction de DGH (pour faire des économies de personnel) que de niveler le niveau des élèves pour que tous sortent avec un diplôme.
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sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- Roumégueur IerÉrudit
Note syndicale reçue de Fo, suite à la réunion de plusieurs syndicats le 25/02 :
"Une réunion interfédérale s'est tenue hier 25 février au siège de la FSU à son initiative.
Etaient présentes la FNEC FP-FO, la FSU, la FERC-CGT, SUD, la FAEN et la CNT.
Le SGEN-CFDT avait fait savoir qu'il ne viendrait pas, l'UNSA était absente
La FSU tenait seulement à présenter dans cette réunion la décision prise l'après-midi même par son bureau national d'appeler à une manifestation nationale le samedi 6 avril, dont la plate-forme définitive sera rendue publique très rapidement . Il s'agira, selon ce qui nous été dit d'un appel à une véritable refondation, prenant en compte les « avancées » du projet de loi (l'objectif de la réussite de tous, les 60 000 postes, la formation initiale des enseignants....) mais aussi le « besoin de ruptures réelles »
(démocratisation, la revalorisation des métiers, l'amélioration de la gouvernance et de l'évaluation). S'agissant des rythmes scolaires,
il s'agit de « travailler à une réforme globale et cohérente » et de demander la réécriture du décret sur le premier degré et le report
de la réforme à 2014. S'agissant de la formation professionnelle initiale et de l'orientation, l'opposition aux transferts sera réaffirmée.
La FSU ne souhaitait pas signer de texte commun en dehors de l'appel au 6 et de leur plate-forme.
Il n'y a donc dans l'immédiat aucun texte commun incluant la FSU.
La FNEC FP a proposé qu'il y ait a minima une expression commune des fédérations sur les revendications immédiates et les plus
urgentes, en particulier sur le caractère inacceptable du décret sur les rythmes scolaires, sur la territorialisation de l'école
(notamment l'opposition au transfert de l'orientation scolaire et de la carte des formations professionnelles initiales), ainsi que sur
l'opposition à la mise en place des conseils et enseignement communs, et des services partagés école-collège, ceci sans faire de
préalable sur un accord immédiat sur les perspectives d'action.
La CGT a rejoint nos positions sur le plan revendicatif, insistant de plus sur la nécessité de décider d'une action de grève. SUD a
insisté sur la nécessité d'une nouvelle grève.
La situation reste marquée par les 60% de grévistes le 12 février dans le primaire, par les dizaines d'appels communs à la grève
dans les départements (35 incluant le SNUIPP-FSU), par le rejet croissant du décret sur les rythmes scolaire dans le premier degré.
Force est de constater que plutôt que de prendre des mesures d'apaisement, le ministre par ses dernières déclarations sur
l'allongement de l'année scolaire à 38 semaines et la remise en cause du « fameux bac » (sic) en rajoute et qu'il reste sur une
application dans le maximum de communes à la rentrée 2013, alors qu'un nombre croissant annonce qu'elles ne le feront pas.
Les personnels ne veulent ni de la réforme des rythmes scolaires, ni de la territorialisation de l'école et des transferts.
Ajoutons que lors du CSE du 21 février une seule voix (celle du SNALC) s'est portée en faveur du projet de régionalisation de
l’enseignement supérieur. FO, FSU, SUD, CGT ont voté contre (et ont confirmé ce vote au CNESER du 25 février). Cela
fragilise un peu plus les projets de réformes du gouvernement dans l'enseignement.
Le communiqué commun FNEC FP-FO, FERC-CGT, SUD, FAEN, CNT du 18 février garde toute son actualité: « Les fédérations
considèrent qu'à l'issue des congés d'hiver, dans un mois, si le ministre n'a pas répondu à la demande d'abrogation du décret sur
les rythmes scolaires, alors une nouvelle initiative de grève sera à l'ordre du jour».
Une nouvelle réunion interfédérale des signataires du communiqué du 18 février aura lieu au plus tard au début de la semaine prochaine.
Nous vous recommandons de prendre des contacts intersyndicaux dans le même sens dans les départements qui vont rentrer.
Nous vous tiendrons informés des suites."
"Une réunion interfédérale s'est tenue hier 25 février au siège de la FSU à son initiative.
Etaient présentes la FNEC FP-FO, la FSU, la FERC-CGT, SUD, la FAEN et la CNT.
Le SGEN-CFDT avait fait savoir qu'il ne viendrait pas, l'UNSA était absente
La FSU tenait seulement à présenter dans cette réunion la décision prise l'après-midi même par son bureau national d'appeler à une manifestation nationale le samedi 6 avril, dont la plate-forme définitive sera rendue publique très rapidement . Il s'agira, selon ce qui nous été dit d'un appel à une véritable refondation, prenant en compte les « avancées » du projet de loi (l'objectif de la réussite de tous, les 60 000 postes, la formation initiale des enseignants....) mais aussi le « besoin de ruptures réelles »
(démocratisation, la revalorisation des métiers, l'amélioration de la gouvernance et de l'évaluation). S'agissant des rythmes scolaires,
il s'agit de « travailler à une réforme globale et cohérente » et de demander la réécriture du décret sur le premier degré et le report
de la réforme à 2014. S'agissant de la formation professionnelle initiale et de l'orientation, l'opposition aux transferts sera réaffirmée.
La FSU ne souhaitait pas signer de texte commun en dehors de l'appel au 6 et de leur plate-forme.
Il n'y a donc dans l'immédiat aucun texte commun incluant la FSU.
La FNEC FP a proposé qu'il y ait a minima une expression commune des fédérations sur les revendications immédiates et les plus
urgentes, en particulier sur le caractère inacceptable du décret sur les rythmes scolaires, sur la territorialisation de l'école
(notamment l'opposition au transfert de l'orientation scolaire et de la carte des formations professionnelles initiales), ainsi que sur
l'opposition à la mise en place des conseils et enseignement communs, et des services partagés école-collège, ceci sans faire de
préalable sur un accord immédiat sur les perspectives d'action.
La CGT a rejoint nos positions sur le plan revendicatif, insistant de plus sur la nécessité de décider d'une action de grève. SUD a
insisté sur la nécessité d'une nouvelle grève.
La situation reste marquée par les 60% de grévistes le 12 février dans le primaire, par les dizaines d'appels communs à la grève
dans les départements (35 incluant le SNUIPP-FSU), par le rejet croissant du décret sur les rythmes scolaire dans le premier degré.
Force est de constater que plutôt que de prendre des mesures d'apaisement, le ministre par ses dernières déclarations sur
l'allongement de l'année scolaire à 38 semaines et la remise en cause du « fameux bac » (sic) en rajoute et qu'il reste sur une
application dans le maximum de communes à la rentrée 2013, alors qu'un nombre croissant annonce qu'elles ne le feront pas.
Les personnels ne veulent ni de la réforme des rythmes scolaires, ni de la territorialisation de l'école et des transferts.
Ajoutons que lors du CSE du 21 février une seule voix (celle du SNALC) s'est portée en faveur du projet de régionalisation de
l’enseignement supérieur. FO, FSU, SUD, CGT ont voté contre (et ont confirmé ce vote au CNESER du 25 février). Cela
fragilise un peu plus les projets de réformes du gouvernement dans l'enseignement.
Le communiqué commun FNEC FP-FO, FERC-CGT, SUD, FAEN, CNT du 18 février garde toute son actualité: « Les fédérations
considèrent qu'à l'issue des congés d'hiver, dans un mois, si le ministre n'a pas répondu à la demande d'abrogation du décret sur
les rythmes scolaires, alors une nouvelle initiative de grève sera à l'ordre du jour».
Une nouvelle réunion interfédérale des signataires du communiqué du 18 février aura lieu au plus tard au début de la semaine prochaine.
Nous vous recommandons de prendre des contacts intersyndicaux dans le même sens dans les départements qui vont rentrer.
Nous vous tiendrons informés des suites."
- IphigénieProphète
Je n'ai personnellement pas d'avis précis,
Il fallait commencer par cela, ça aurait fait gagner du temps.
Pour la préférence pour une coupure d'été plutôt qu'en plein hiver: as-tu remarqué que c'est différent selon les hémisphères?
Il y a un truc tout bête qui s'appelle: le climat.
Enfin, je dis ça, je dis rien mais c'est vrai que quand on voit le raisonnement , on se dit qu'on est mal barrés quand même:
.
(trop baissé! on a trop baissé les horaires de français )Pour revenir sur la question de la baisse des heures de français, vous savez comme moi que cela est conditionnée non pas à une politique à l'encontre de l'enseignement du français, mais dans un processus globale de réduction de DGH (pour faire des économies de personnel) que de niveler le niveau des élèves pour que tous sortent avec un diplôme.
- sebisebNiveau 9
Je suis d'accord ! Cependant l'annualisation du temps de travail aura probablement lieu un jour, ne serait-ce que dans les établissements d'enseignement professionnel car il y a une très grande inégalité entre celles et ceux qui suivent les stages et ceux qui ne viennent purement et simplement pas, et on parfois plusieurs semaines supplémentaires de congés (en ETP). En réalité, chacun(e) devrait avoir deux ou trois élèves à suivre sur les périodes de stages, mais c'est souvent le prof' d'enseignement pro' qui se tape la plupart du suivi...Jacq a écrit:
Citation du Figaro :
"Le Snes, premier syndicat d'enseignants du secondaire tombe également des nues. «À aucun moment, le ministre n'a évoqué le sujet avec nous!», lance Daniel Robin, son secrétaire général. Travailler plus, pour gagner pareil, il n'en est par ailleurs pas question. «Demander aux profs de travailler quinze jours de plus nécessiterait pour le moins une compensation salariale», souligne le syndicaliste."
Il y a une pirouette à effectuer pour qu'on ne "travaille pas plus" c'est de considérer cela comme une annualisation du temps de travail. On travaille moins par semaine, et on ajoute ces heures en fin d'année. En terme d'équilibre c'est peu tenable. On imagine la réflexion de l'opinion publique : "et ils travaillent moins de temps par semaine encore" !
"Une telle réforme impliquerait parallèlement de revoir le temps de travail des enseignants. Car si l'on ajoute deux semaines de cours et que l'on souhaite conserver la même charge horaire annuelle pour les élèves - car le but de la réforme des rythmes est d'alléger les journées -, il faudrait réduire ce temps de service."
Si la réduction hebdomadaire est de 4h je ne vois pas comment on pourrait conserver la même charge horaire annuelle. Une réduction de deux heures autrement, histoire d'avoir une pause dite méridienne de 30 minutes de plus (sachant que avec la magie des Edt cela ne se fera sans doute pas) ? Et bien lancer un tel bor..l pour deux heures cela ne vaut pas le coup du tout.
De plus, je m'interroge également sur nos conditions de travail "très atypiques".
- D'un côté nous avons la liberté de travailler et de nous organiser quand nous le souhaitons en dehors de nos obligations de services (essentiellement heures de cours et conseils de classe). D'un autre, le revers de la médaille, c'est que j'ai parfois l'impression de ne pas séparer ma vie professionnelle de ma vie personnelle ? Si vous avez des conseils "facile à tenir" à me donner ...
- De plus nous finançons comme un artisan (profession libéral) nos outils de travail (crayons, cahiers, classeurs, ordinateur, imprimante, ...) - même s'ils sont plus ou moins déductibles de nos impôts. Hors, je pense que c'est à l'employeur de nous donner ces moyens : l'idée d'avoir un bureau dans l'établissement, voir un budget fournitures, livres, ... ne me paraît pas stupide ! Problème, c'est que l'on devra s'astreindre à être présent 35H / semaine (sans doute en moyenne 7H / jour) et donc être sollicité par l'établissement pour diverses tâches sans relations directes avec notre matière d'enseignement, pour ne pas dire déranger voir carrément soumis au dictât d'un CDE en mal de pouvoir !
Je vais encore m'en prendre plein la G...
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sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- Roumégueur IerÉrudit
On se croirait dans une pièce de Molière, avec un malade entouré de médecins tous plus incompétents les uns que les autres : l'un brandit un clystère, l'autre crie à tue-tête "Le poumon!", d'autres se préparent à faire des saignées...
Bref, à moins d'un miracle, le malade a peu de chances de s'en sortir !
Bref, à moins d'un miracle, le malade a peu de chances de s'en sortir !
- InvitéInvité
Non, car je rappelle que même si on n'est pas d'accord, les échanges doivent rester courtois...sebiseb a écrit:
Je vais encore m'en prendre plein la G...
- CathEnchanteur
sebiseb a écrit:
Je suis d'accord ! Cependant l'annualisation du temps de travail aura probablement lieu un jour, ne serait-ce que dans les établissements d'enseignement professionnel car il y a une très grande inégalité entre celles et ceux qui suivent les stages et ceux qui ne viennent purement et simplement pas, et on parfois plusieurs semaines supplémentaires de congés (en ETP). En réalité, chacun(e) devrait avoir deux ou trois élèves à suivre sur les périodes de stages, mais c'est souvent le prof' d'enseignement pro' qui se tape la plupart du suivi...
Mon grain de sel pour dire que tout dépend des établissements et de leurs cde.
Chez nous le nb d'élève se répartit prorata temporis, même certains qui ne sont pas tenus de faire le suivi (profs d'EPS) sont volontaires pour le faire sous réserve qu'on ne les envoie pas trop loin. Un seul refuse de faire quoi que ce soit (il se contente de faire le mort, de ne répondre à rien), il est connu comme le loup blanc. Là, ça relève de la responsabilité du chef : je lui ai dit (au chef) que je comptais ce collègue dans la répartition des visites de stage (d'autres ont renoncé à l'intégrer) et que s'il y avait un problème de suivi, et bien ... il gèrerait, pas moi.
Donc, des vacances supplémentaires...Pas vraiment.
- DelimNiveau 5
Jacq a écrit:On imagine la réflexion de l'opinion publique : "et ils travaillent moins de temps par semaine encore" !
Paradoxalement, l' "opinion publique" est anti profs, et dans un même temps elle refuse d'exercer ce métier. Je pense qu'à présent, il ne faut plus faire attention à l'opinion et ne plus culpabiliser. Les syndicats de médecins -eux- ne culpabilisent pas lorsqu'il obtiennent pour leurs adhérents des avancées sociales, et personne ne dit rien lorsqu'il est question d'augmenter la rémunération des toubibs en début de carrière situés en zone rurale...
Les deux professions qui se font escroquer par l'Etat et cracher dessus par la société sont celles d'infirmière et de professeur: la société méprise fondamentalement ceux qui "flanchent", se plaignent, et culpabilient lorsqu'il est question d'argent.
Ici, nous sommes à un moment crucial: après 16 ans de démolition du statut, voici l'humiliation finale, assortie d'une campagne médiatique de dénigrement. Face à cette forfaiture, les syndicats devraient montrer -pour une fois- les dents et menacer d'un confilt majeur, sans se soucier du qu'en dira-t-on: écoles, collèges, lycées fermés, pas d'examens:
1- si ce gouvernement -élu en partie par les enseignants- ne daigne pas augmenter sensiblement les salaires après tant d'années d' "efforts" subis;
2- s'il ne revient pas sur ses projets de rythmes scolaires qu'il veut nous imposer sans aucune concertation;
Peut-être qu'à ce moment là il nous lâchera la grappe, et que notre profession pourra travailler sereinement et avec optimisme.
Je suis sûr que le jour où les infirmières feront une grève dure, elle ne mettront pas plus d'une semaine pour obtenir satisfaction de leurs revendications.
- Karine B.Guide spirituel
débat en ce moment sur europe 1 : SNALC SNES et SNPDEN UNSA
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Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- JacqGuide spirituel
sebiseb a écrit:Je suis d'accord ! Cependant l'annualisation du temps de travail aura probablement lieu un jour, ne serait-ce que dans les établissements d'enseignement professionnel car il y a une très grande inégalité entre celles et ceux qui suivent les stages et ceux qui ne viennent purement et simplement pas, et on parfois plusieurs semaines supplémentaires de congés (en ETP). En réalité, chacun(e) devrait avoir deux ou trois élèves à suivre sur les périodes de stages, mais c'est souvent le prof' d'enseignement pro' qui se tape la plupart du suivi...Jacq a écrit:
Citation du Figaro :
"Le Snes, premier syndicat d'enseignants du secondaire tombe également des nues. «À aucun moment, le ministre n'a évoqué le sujet avec nous!», lance Daniel Robin, son secrétaire général. Travailler plus, pour gagner pareil, il n'en est par ailleurs pas question. «Demander aux profs de travailler quinze jours de plus nécessiterait pour le moins une compensation salariale», souligne le syndicaliste."
Il y a une pirouette à effectuer pour qu'on ne "travaille pas plus" c'est de considérer cela comme une annualisation du temps de travail. On travaille moins par semaine, et on ajoute ces heures en fin d'année. En terme d'équilibre c'est peu tenable. On imagine la réflexion de l'opinion publique : "et ils travaillent moins de temps par semaine encore" !
De plus, je m'interroge également sur nos conditions de travail "très atypiques".
- D'un côté nous avons la liberté de travailler et de nous organiser quand nous le souhaitons en dehors de nos obligations de services (essentiellement heures de cours et conseils de classe). D'un autre, le revers de la médaille, c'est que j'ai parfois l'impression de ne pas séparer ma vie professionnelle de ma vie personnelle ? Si vous avez des conseils "facile à tenir" à me donner ...
- De plus nous finançons comme un artisan (profession libéral) nos outils de travail (crayons, cahiers, classeurs, ordinateur, imprimante, ...) - même s'ils sont plus ou moins déductibles de nos impôts. Hors, je pense que c'est à l'employeur de nous donner ces moyens : l'idée d'avoir un bureau dans l'établissement, voir un budget fournitures, livres, ... ne me paraît pas stupide ! Problème, c'est que l'on devra s'astreindre à être présent 35H / semaine (sans doute en moyenne 7H / jour) et donc être sollicité par l'établissement pour diverses tâches sans relations directes avec notre matière d'enseignement, pour ne pas dire déranger voir carrément soumis au dictât d'un CDE en mal de pouvoir !
Je vais encore m'en prendre plein la G...
Salut collègue de LP. J'allais dire camarade, mais tu lances beaucoup de choses, au risque effectivement de t'attirer les foudres de... de moi entre autre pour une chose.
Pour le lieu de travail (je garde ce qui va nous fâcher amicalement pour la fin), nous en avons déjà discuté ailleurs. Dans l'idéal ce serait très bien, un bureau... etc. Mais je ne sais pas pour toi, enseignante de matière professionnelle visiblement technique (puisque tu parles d'inégalité entre certains profs du LP), mais chez moi j'ai deux bibliothèques de bouquins et une autre de "souk" varié lié au boulot, plus PC, imprimante scanner, cendrier (teuf teuf)... A moins de venir au lycée en camping-car, et de déménager tous les jours, je ne vois pas comment faire. Après j'ai des collègues qui effectivement n'ont aucun livres chez eux, mais pas dans ma discipline.
Débat intéressant et à oublier, nous n'aurons jamais de lieu de travail pouvant remplacer notre bureau (une demi pièce pour moi).
Les choses qui fâchent.... (mais cela dérive un peu du sujet).
"Cependant l'annualisation du temps de travail aura probablement lieu un jour, ne serait-ce que dans les établissements d'enseignement professionnel car il y a une très grande inégalité entre celles et ceux qui suivent les stages et ceux qui ne viennent purement et simplement pas, et on parfois plusieurs semaines supplémentaires de congés (en ETP). En réalité, chacun(e) devrait avoir deux ou trois élèves à suivre sur les périodes de stages, mais c'est souvent le prof' d'enseignement pro' qui se tape la plupart du suivi..."
Là je vois tout rouge.
Avant de parler d'inégalité entre collègues, entre autre des matières pro et des matières générales, je pense qu'il faut savoir où on se lance, car la balance risque bien de pencher dans le mauvais sens !
D'abord. Les règles sont simples.
Tous les profs doivent des visites de stages, sauf les prof d'EPS certifiés affectés en LP, mais qui le font souvent (et toujours chez nous). On ne devrait pas "tous avoir deux ou trois élèves" comme tu le dis, mais on a des élèves en fonction du nombre d'heures effectuées dans la semaine (normalement le PP est capable de faire une simple règle de trois pour diviser les élèves à aller visiter en stage entre les collègues).
Donc, normalement ce n'est pas le prof de matière pro qui "se tape la plupart du suivi", mais il a un nombre d'élèves supérieur à ses collègues des matières générales tout simplement parce qu'il a plus d'heures avec la classe.
Maintenant, le problème, c'est que que nos brillants hauts penseurs de l'EN (inspecteurs et tout ce fratras) ont avec la réforme du bac pro trois ans et du CAP exigé pour certaines filières que pour les périodes de stage où il y a évaluation comptant pour le fameux CCF les prof de matières pro uniquement aillent voir les élèves ! Alors qu'auparavant tout le monde pouvait le faire, et que cela ne posait aucun problème. A ce moment là, au lieu de dénoncer une supposée iniquité, il faut se retourner vers ces brillants inspecteurs qui ont fait n'importe quoi.
Troisième point.
En général les enseignants des matières générales n'ont pas assez d'heures pour que l'on puisse dire qu'ils ne sont jamais là durant les stages. Je suis en Lettres histoire, et au maximum j'ai 6.5 avec une classe (4.5 le plus souvent), jamais le même jour, donc cela me fait des trous dans mon EdT, c'est tout, parfois une 1/2 journée. J'ajoute par honnêteté : sauf une année où toutes les classes sont parties en stage en même temps. C'est arrivé une fois. Un prof de PSE a une heure avec chaque classe, donc il ne faut pas dire n'importe quoi. Il ne va pas se taper "deux ou trois élèves". PAR CONTRE on peut regarder les horaires des profs de matières pro à ce sujet. Lorsque le prof a 14h avec la même classe, ce n'est pas la même chose.... En faveur de qui est l'inégalité, parce que eux, souvent, on ne les voit plus du tout !
Et puis si l'on veut parler d'inégalité entre collègues, il faut TOUT regarder.
Quel temps de correction pour les copies ? Tu veux comparer par exemple le temps de correction en comptabilité et en Français ?
Quel temps de préparation pour les interro, pour les cours (RAPPEL : à une époque les profs de matières professionnelles avaient 21h de cours) ?
Combien le prof de matière pro a-t-il d'heures de classe déboublées ?
Attention, cours dédoublés égal moins de temps de préparation, moins de copies à corriger (puisque moins de classes au total). Si tu veux parler d'annualisation en LP il faut savoir où on va. Les prof de langues vivantes ont des pressions sur leurs heures déboublées par certains CdE, cela pourrait arriver aussi aux collègues de matières professionnelles en LP ! Heures déboublées : heures moins fatiguantes.
Alors il faut vite prendre cela en compte pour rétablir l'inégalité profonde entre matières professionnelles et matières générales, en faveur des matières générales.
Je peux en ajouter, mais au lieu de se diviser à ce sujet, il vaudrait mieux réfléchir un peu à la réalité de nos conditions d'enseignement selon les disciplines, et constater que bien souvent les conditions d'enseignement sont meilleures pour les collègues de matières professionnelles que pour leurs collègues d'enseignement général.
- GrypheMédiateur
Merci pour l'info. Quels intervenants ?Karine B. a écrit:débat en ce moment sur europe 1 : SNALC SNES et SNPDEN UNSA
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Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- InvitéInvité
Un certain jean remy girard.
M. Fcpe
et d'autres...
M. Fcpe
et d'autres...
- Karine B.Guide spirituel
Gryphe a écrit:Merci pour l'info. Quels intervenants ?Karine B. a écrit:débat en ce moment sur europe 1 : SNALC SNES et SNPDEN UNSA
Celeborn
Roland Hubert
et l'ineffable Tournier
et un représentant FCPE (je ne sais pas si c'est Hazan)
et un coucou d'Abraxas
_________________
Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- AbraxasDoyen
Ah la la, Tournier…
Il vient de me traiter de "salafiste de l'enseignement"…
Pauvre petite chose…
Tout ça pour avoir dit que ce ne sont pas les vacances qui posent problème, mais les cours.
Et qu'en l'état, les vacances consistaient à oublier ce que l'on n'avait pas appris…
J'espère que Girard remontera le niveau, mais il a affaire à forte partie.
Il vient de me traiter de "salafiste de l'enseignement"…
Pauvre petite chose…
Tout ça pour avoir dit que ce ne sont pas les vacances qui posent problème, mais les cours.
Et qu'en l'état, les vacances consistaient à oublier ce que l'on n'avait pas appris…
J'espère que Girard remontera le niveau, mais il a affaire à forte partie.
- frimoussette77Guide spirituel
c'est HazanKarine B. a écrit:Gryphe a écrit:Merci pour l'info. Quels intervenants ?Karine B. a écrit:débat en ce moment sur europe 1 : SNALC SNES et SNPDEN UNSA
Celeborn
Roland Hubert
et l'ineffable Tournier
et un représentant FCPE (je ne sais pas si c'est Hazan)
et un coucou d'Abraxas
- AbraxasDoyen
Ils y étaient tous !
Pauvre Celeborn…
Pauvre Celeborn…
- OlympiasProphète
Hazan est d'accord avec Tournier
le bac est une question en elle-même !!!
le bac est une question en elle-même !!!
- AbraxasDoyen
Olympias a écrit:Hazan est d'accord avec Tournier
le bac est une question en elle-même !!!
Ils l'ont eu ?
- DaphnéDemi-dieu
Abraxas a écrit:Olympias a écrit:Hazan est d'accord avec Tournier
le bac est une question en elle-même !!!
Ils l'ont eu ?
Excellent :aaq: :aau: :aau: :aau:
- GrypheMédiateur
Je n'ai eu que la toute dernière minute de l'émission... bravo Celeborn pour le mot de la fin !
_________________
Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- OlympiasProphète
je ne saurais dire....
Quel courage il faut pour discuter avec eux.....
J'ai beaucoup aimé un moment où, ailleurs, Hazan disait que les collégiens étaient dehors le 10 juin !!! Je ne savais pas qu'on passait le bac en 3è...
Et par pitié, qu'Hazan cesse de procréer..2, ça suffit
Quel courage il faut pour discuter avec eux.....
J'ai beaucoup aimé un moment où, ailleurs, Hazan disait que les collégiens étaient dehors le 10 juin !!! Je ne savais pas qu'on passait le bac en 3è...
Et par pitié, qu'Hazan cesse de procréer..2, ça suffit
- InvitéInvité
Il y aura également un débat sur ARTE dans "28 minutes", avec Mara Goyet.
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