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- ErgoDevin
J'interviens juste sur la mise en garde comportement.
Je ne sais pas comment ça se passe ailleurs mais ici, il faut qu'il y ait plusieurs remarques négatives sur le bulletin et/ou plusieurs problèmes en vie scolaire pour que nous la mettions.
S'il n'y a qu'une seule remarque négative, nous nous contentons de ne rien mettre à l'élève.
Pour le reste, ce n'est pas à toi en tant que PP de gérer ça.
Je ne sais pas comment ça se passe ailleurs mais ici, il faut qu'il y ait plusieurs remarques négatives sur le bulletin et/ou plusieurs problèmes en vie scolaire pour que nous la mettions.
S'il n'y a qu'une seule remarque négative, nous nous contentons de ne rien mettre à l'élève.
Pour le reste, ce n'est pas à toi en tant que PP de gérer ça.
- nuagesGrand sage
marjolie.june a écrit: Je n'ai d'abord pas voulu prêter d'oreille compatissante aux plaintes des élèves (...) A présent, j'écoute les doléances des élèves (...)
Ce soir c'était le conseil de la classe. La collègue d'anglais a réclamé une mise en garde comportement pour une élève avec qui ça se passe mal, mais dont elle est une des seules à se plaindre.
Je pense qu'il aurait été préférable de continuer à ne pas prêter une oreille compatissante aux élèves car ils se permettent de remettre souvent en question les méthodes des enseignants mais jamais leur propre comportement. Une des raisons pour lesquelles j'ai cessé d'être professeur principal c'est justement pour ne plus avoir à entendre -bien malgré moi- les doléances des élèves (et il s'agissait d'élèves de 16/18 ans, alors les jérémiades de petits gamins !) . Quant au conseil de classe, je suis indignée par le manque de solidarité envers cette collègue. En quelque sorte non seulement les élèves (qui ne savent pas dire deux mots d'anglais) remettent en question son enseignement, mais les collègues (qui ne connaissent rien au programme d'anglais) les appuient . Chez nous une seule remarque négative sur un bulletin fait sauter tout ce qui relève des "félicitations", " compliments" même pour un excellent élève (et exclut même un avis favorable au bac)
- InvitéOHabitué du forum
badin a écrit:Je n'ai pas tout lu mais si ce n'est pas nouveau il est sûr que le CE est au courant et que L'IPR est sans doute au courant aussi et c'est à eux de gérer pas au PP, ce n'est pas au PP de punir puisqu'en fait il ne sait rien d'autre que ce que veulent bien raconter les élèves ou le collègue.
Les élèves "racontent", le collègue dit ce qui s'est passé. Cette nouvelle mode de mettre sur le même plan parole de l'élève et parole de l'adulte est au coeur du problème, je pense.
- Marie LaetitiaBon génie
marjolie.june a écrit:Les 5e dont je suis PP se plaignent unanimement de leurs cours d'anglais, car le relationnel avec leur prof est très mauvais. Les délégués sont venus me dire plusieurs fois que la collègue était souvent absente (ce qui est vrai, mais ce sont des pb de santé), qu'elle n'expliquait pas même quand elle voyait que les élèves ne comprenaient pas, qu'elle leur parlait mal et leur manquait de respect. Cette collègue a des pb avec toutes ses classes, qu'elle gère difficilement. Les seuls rapports que j'ai dans cette classe sont d'elle, et elle n'est pas très aimée des élèves. Du coup, ils mettent le souk dans ses cours, au point d'arriver à des situations tout à faits inouïes : élèves qui quittent le cours avant la fin de l'heure sans permission ou des choses de ce genre. Même les mignons se plaignent et s'y mettent.
Il y a dans cette classe une ou deux fortes têtes qui sont très insolentes avec elle. Quand j'ai des rapports et que l'élève a vraiment dépassé les bornes, je le colle et j'ai une discussion avec lui, mais le problème se situe "ailleurs".
Les élèves sont capables de se plaindre si on est absent UN JOUR en vous demandant POURQUOI vous étiez absente! À chaque fois il faut expliquer que c'est très impoli de demander cela et de se plaindre de cela! Comme il est grotesque de râler parce que les copies n'ont pas été corrigées alors que les mêmes élèves ne font pas le travail à la maison... ni en cours d'ailleurs. Comme elle a des problèmes de santé, ils devraient s'entendre dire qu'il faut profiter deux fois plus des jours où elle est là!
C'est quoi, pour tes élèves un professeur qui leur parle mal? Qui leur demande de se calmer et de se concentrer sur le cours? Qui les reprend parce que 15 minutes après le début du cours ils n'ont toujours pas sorti le manuel, demandé déjà plus de quatre ou dix fois?
Et surtout surtout, un professeur n'est pas là pour être aimé des élèves! Bon sang... Le jour où tout le monde aura intégré ça. Et ça n'autorise en rien leur attitude scandaleuse.
Maintenant, la collègue, tu lui expliques gentiment que si elle veut mettre des colles, c'est elle qui les met. Une jeune collègue m'a fait ça une fois, je n'ai pas bronché, j'ai donné la colle et la fois d'après je lui ai dit en souriant que c'était plus simple si c'était elle qui la mettait directement.
Pour les rapports sans punition, ça m'arrive régulièrement parce qu'un rapport est déjà là en premier lieu pour établir un constat. Les punitions n'ont d'impact que sur les élèves qui ont un rapport encore à peu près sain avec l'école. Pour les autres, autant souffler dans une contrebasse.
À défaut d'obtenir une mise en garde, puisqu'il faut un consensus ou au moins plusieurs professeurs d'accord, j'espère que tu l'as soutenue en disant que les plaintes et l'attitude des élèves étaient en effet inadmissibles avec Mme N.
À ce stade, si tu veux l'aider et qu'elle l'accepte, convoquer quelques parents en entretien individuel pour les meneurs serait une nécessité. Avec heures de colles à la clé si les élèves continuent de bouger.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- A TuinVénérable
Cripure a écrit:Il me semble que votre premier paragraphe est très clair : vous avez pris parti contre votre collègue sans rien savoir d'elle (ce n'est pas votre affaire de qualifier ses congés, par parenthèse), et en conseil de classe, vous ne tentez rien ce qui fait que vous dites implicitement aux élèves : "Continuez à mettre le souk chez elle, vous voyez, nous, dans l'équipe, on ne la défend pas, allez-y". Bon, ben, je crois que la suite est déjà écrite. Une mise en garde comportementale (sic... Je suppose que c'est un avertissement ? ), ce n'est pas la mer à boire, c'est un acte plus symbolique qu'autre chose et l'équipe aurait dû faire bloc.
Quand vous dites qu'elle n'explique pas, et qu'elle leur manque de respect, n'oubliez pas que sauf erreur de ma part, vous n'avez que le témoignage des élèves. Testis unus, testis nullus...
Même avis que Cripure : il arrive aux professeurs de mal parler aux élèves mais c'est lorsqu'ils ont entendu déjà des choses de travers dépassant largement les bornes en général. Ce serait mauvaise foi de soutenir que c'est un état habituel : elle vous parle mal cette prof ? Si elle est normale, elle n'a pas de raison de mal parler aux élèves. Et s'ils font trop de bruit pour que le cours puisse se faire sereinement, il est évident qu'elle ne pourra pas expliquer quelque chose comme il faut à un élève désireux de comprendre un point précis. Si la prof n'est pas écoutée pour ce qui est de donner des sanctions, si l'administration et les collègues la relèguent, les élèves vont se sentir dans l'impunité et vont continuer ce qu'ils font. Dans les conseils il y a toujours des profs, tous seuls parfois, qui décrètent que tel ou tel élève "mérite" un avertissement de comportement.
Après c'est toujours pareil dans ce milieu : c'est celui qui l'ouvre le plus qui obtient gain de cause. En gros tu es en train d'expliquer que la collègue est gentille. Donc c'est normal de la laisser se dépatouiller. Cool alors ....
- badinNiveau 7
Il suffit de se souvenir de sa scolarité, une même classe pouvait chahuter un enseignant et respecter tous les autres, pourquoi?Oriane a écrit:badin a écrit:Je n'ai pas tout lu mais si ce n'est pas nouveau il est sûr que le CE est au courant et que L'IPR est sans doute au courant aussi et c'est à eux de gérer pas au PP, ce n'est pas au PP de punir puisqu'en fait il ne sait rien d'autre que ce que veulent bien raconter les élèves ou le collègue.
Les élèves "racontent", le collègue dit ce qui s'est passé. Cette nouvelle mode de mettre sur le même plan parole de l'élève et parole de l'adulte est au coeur du problème, je pense.
- A TuinVénérable
Honnêtement c'est arrivé une fois dans ma scolarité, une année, d'avoir la classe qui mettait le bazar avec une prof, et personnellement je n'ai pas compris quel était leur problème, aux camarades. La prof était exigeante, elle en remplaçait une autre. Elle donnait des devoir et des exposés assez complexes à faire, avec un délai très court. Ce qu'elle demandait n'était pas facilement accessible. Je n'avais pas trop aimé car cela m'avait demandé de faire deux ou trois fois plus d'efforts que d'habitude pour faire ce qui avait été demandé, néanmoins j'ai le souvenir d'avoir été récompensée par d'excellentes notes.
Elle ne s'était pas forcément mise à notre niveau, en nous en demandant plus que ce que la majorité faisait habituellement je crois.
Je suppose que les fainéants ne voulaient pas s'y mettre, tout simplement.
Après, la femme, normale quoi. Mais c'est vrai que j'ai le souvenir d'avoir dû fournir trois fois plus d'efforts pour la matière mineure qu'elle faisait, que pour des matières plus difficiles d'ordinaire ou plus coefficientées. Elle n'est pas restée longtemps, mais si l'état de faits avait duré il est évident que j'aurais dû lever le pied par rapport aux travaux qu'elle demandait parce que cela aurait trop rogné sur le reste.
Elle ne s'était pas forcément mise à notre niveau, en nous en demandant plus que ce que la majorité faisait habituellement je crois.
Je suppose que les fainéants ne voulaient pas s'y mettre, tout simplement.
Après, la femme, normale quoi. Mais c'est vrai que j'ai le souvenir d'avoir dû fournir trois fois plus d'efforts pour la matière mineure qu'elle faisait, que pour des matières plus difficiles d'ordinaire ou plus coefficientées. Elle n'est pas restée longtemps, mais si l'état de faits avait duré il est évident que j'aurais dû lever le pied par rapport aux travaux qu'elle demandait parce que cela aurait trop rogné sur le reste.
- InvitéOHabitué du forum
badin a écrit:Il suffit de se souvenir de sa scolarité, une même classe pouvait chahuter un enseignant et respecter tous les autres, pourquoi?Oriane a écrit:badin a écrit:Je n'ai pas tout lu mais si ce n'est pas nouveau il est sûr que le CE est au courant et que L'IPR est sans doute au courant aussi et c'est à eux de gérer pas au PP, ce n'est pas au PP de punir puisqu'en fait il ne sait rien d'autre que ce que veulent bien raconter les élèves ou le collègue.
Les élèves "racontent", le collègue dit ce qui s'est passé. Cette nouvelle mode de mettre sur le même plan parole de l'élève et parole de l'adulte est au coeur du problème, je pense.
Je n'ai pas souvenir d'un seul professeur chahuté au collège car nous savions bien, dans l'établissement que je fréquentais, que nous n'avions pas intérêt à moufter, et je pense que c'était très bien ainsi. J'ai ensuite intégré un bon lycée, et je crois me souvenir que mes camarades et moi-même :succes: faisions preuve d'un peu plus de maturité que les élèves que j'ai aujourd'hui devant moi, tout simplement parce que nous avions compris que nous préparions notre avenir.
Oh, et peut-être que je reconstruis après coup, mais peut-être l'idée nous avait-elle aussi effleuré que le professeur en savait plus long que nous, qu'il avait passé un concours difficile pour en arriver là, et que peut-être il pouvait nous faire bénéficier de ses connaissances.
- InvitéOHabitué du forum
Misère, je viens (encore!) de trahir mon âge!
- dandelionVénérable
En effet, nous chahutions notre prof d'anglais en cinquième: à la réunion parents-profs elle a expliqué à ma mère qu'elle venait de perdre ses parents l'un après l'autre. Je la détestais. Il y a quelque temps j'ai relu mes bulletins: ses remarques étaient pleines d'humanitébadin a écrit:Il suffit de se souvenir de sa scolarité, une même classe pouvait chahuter un enseignant et respecter tous les autres, pourquoi?Oriane a écrit:badin a écrit:Je n'ai pas tout lu mais si ce n'est pas nouveau il est sûr que le CE est au courant et que L'IPR est sans doute au courant aussi et c'est à eux de gérer pas au PP, ce n'est pas au PP de punir puisqu'en fait il ne sait rien d'autre que ce que veulent bien raconter les élèves ou le collègue.
Les élèves "racontent", le collègue dit ce qui s'est passé. Cette nouvelle mode de mettre sur le même plan parole de l'élève et parole de l'adulte est au coeur du problème, je pense.
Heureusement, le jour où nous avons tous fait semblant de ne pas la voir, l'attendant devant la mauvaise salle de classe, alors qu'elle criait de l'autre côté de la cour (en plus elle devait avoir des soucis de santé et marchait difficilement), on s'est pris une sacrée soufflante de la part du principal.
Je suis convaincue aujourd'hui que ce n'était pas une mauvaise enseignante, juste quelqu'un de fragilisé confrontée à des élèves trop jeunes pour faire preuve d'humanité. D'ailleurs elle faisait très correctement son travail (devoirs, contrôles, correction des cahiers, etc) mais on ne l'aimait pas et on le lui faisait payer (sans que ça ne prenne les proportions que l'on peut voir aujourd'hui, mais suffisamment pour que j'aie des regrets disons).
- badinNiveau 7
Nous avons chahuté un prof qui s'était permis après le premier contrôle de critiquer notre prof de l'année précédente (que nous avions apprécié) et qui passait son temps à nous mépriser, à dire que nous étions nuls que jamais elle n'avait eu une classe pareille et comme nous étions une classe très solidaire, nous ne supportions pas ses moqueries toujours dirigées envers les mêmes élèves.
- InvitéOHabitué du forum
Oui, et je suis bien sûre que cette année s'est avérée très productive en ce qui concerne l'anglais. Bref. Dans le cas qui nous occupe, l'intérêt même des élèves veut que le calme soit rétabli le plus rapidement possible afin que la collègue puisse assurer sa mission et que les élèves ne développent pas un sentiment d'impunité. Et c'est bien le rôle de la communauté éducative, y compris le PP.
- badinNiveau 7
Pour vous rassurer, nous avons eu nombre d'heures de colle et cela n'a rien changé! Sans doute avions nous un niveau suffisant le prof qu'on a eu l'année d'après ne s'est pas plaint, écorchés comme nous l'étions je m'en serais souvenu.
- InvitéOHabitué du forum
badin a écrit:Pour vous rassurer, nous avons eu nombre d'heures de colle et cela n'a rien changé! Sans doute avions nous un niveau suffisant le prof qu'on a eu l'année d'après ne s'est pas plaint, écorchés comme nous l'étions je m'en serais souvenu.
Ce qui m'inquiète, c'est que l'adulte que vous êtes devenu n'a apparemment pas pris suffisamment de distance avec l'élève qu'il était pour se rendre compte du caractère inacceptable de son comportement d'alors, et qu'il continue de le justifier. "Ecorchés"? J'hésite entre et :lol!:
- doubledeckerSage
Oriane a écrit:badin a écrit:Il suffit de se souvenir de sa scolarité, une même classe pouvait chahuter un enseignant et respecter tous les autres, pourquoi?Oriane a écrit:badin a écrit:Je n'ai pas tout lu mais si ce n'est pas nouveau il est sûr que le CE est au courant et que L'IPR est sans doute au courant aussi et c'est à eux de gérer pas au PP, ce n'est pas au PP de punir puisqu'en fait il ne sait rien d'autre que ce que veulent bien raconter les élèves ou le collègue.
Les élèves "racontent", le collègue dit ce qui s'est passé. Cette nouvelle mode de mettre sur le même plan parole de l'élève et parole de l'adulte est au coeur du problème, je pense.
Je n'ai pas souvenir d'un seul professeur chahuté au collège car nous savions bien, dans l'établissement que je fréquentais, que nous n'avions pas intérêt à moufter, et je pense que c'était très bien ainsi. J'ai ensuite intégré un bon lycée, et je crois me souvenir que mes camarades et moi-même :succes: faisions preuve d'un peu plus de maturité que les élèves que j'ai aujourd'hui devant moi, tout simplement parce que nous avions compris que nous préparions notre avenir.
Oh, et peut-être que je reconstruis après coup, mais peut-être l'idée nous avait-elle aussi effleuré que le professeur en savait plus long que nous, qu'il avait passé un concours difficile pour en arriver là, et que peut-être il pouvait nous faire bénéficier de ses connaissances.
alors là franchement, chapeau bas à la collégienne que vous étiez et à vos condisciples...Des élèves aussi jeunes qui connaissaient le mode de recrutement de leurs enseignants ça me laisse admirative.
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If you're not failing every now and again it's a sign you're not doing anything very innovative (Woody Allen)
La boutique de LolaDragibus : des petites choses futiles et inutiles pour embellir la vie (p'tites bricoles en tissu, papier, crochet....) : venez y jeter un oeil 😊
- InvitéOHabitué du forum
doubledecker a écrit:Oriane a écrit:badin a écrit:Il suffit de se souvenir de sa scolarité, une même classe pouvait chahuter un enseignant et respecter tous les autres, pourquoi?Oriane a écrit:badin a écrit:Je n'ai pas tout lu mais si ce n'est pas nouveau il est sûr que le CE est au courant et que L'IPR est sans doute au courant aussi et c'est à eux de gérer pas au PP, ce n'est pas au PP de punir puisqu'en fait il ne sait rien d'autre que ce que veulent bien raconter les élèves ou le collègue.
Les élèves "racontent", le collègue dit ce qui s'est passé. Cette nouvelle mode de mettre sur le même plan parole de l'élève et parole de l'adulte est au coeur du problème, je pense.
Je n'ai pas souvenir d'un seul professeur chahuté au collège car nous savions bien, dans l'établissement que je fréquentais, que nous n'avions pas intérêt à moufter, et je pense que c'était très bien ainsi. J'ai ensuite intégré un bon lycée, et je crois me souvenir que mes camarades et moi-même :succes: faisions preuve d'un peu plus de maturité que les élèves que j'ai aujourd'hui devant moi, tout simplement parce que nous avions compris que nous préparions notre avenir.
Oh, et peut-être que je reconstruis après coup, mais peut-être l'idée nous avait-elle aussi effleuré que le professeur en savait plus long que nous, qu'il avait passé un concours difficile pour en arriver là, et que peut-être il pouvait nous faire bénéficier de ses connaissances.
alors là franchement, chapeau bas à la collégienne que vous étiez et à vos condisciples...Des élèves aussi jeunes qui connaissaient le mode de recrutement de leurs enseignants ça me laisse admirative.
Je suis tentée de vous remercier, quoique vous n’ayez apparemment pas vraiment lu mon message. Je crois que nous nous éloignons du sujet du fil, ceci dit.
- badinNiveau 7
Oriane, je pense que vous n'êtes pas prof, vous semblez avoir beaucoup de mal avec le second degré, vous intervenez dans des fils (de math par exemple) où votre niveau se révèle plus que discutable et vous intervenez trop souvent pour quelqu'un sensé enseigner.
- cariboucGuide spirituel
Je suis assez surprise de vos réponses... :shock: d'autant que Marjolie.june explique bien (dans son 2e message) qu'elle a fait son boulot de PP : coller des élèves, remonter les bretelles, leur dire qu'ils devaient faire EUX des efforts. Et je suis d'accord avec elle pour dire qu'on ne peut pas faire la gestion de classe à la place d'un collègue. Alors, oui, le PA n'a peut-être pas fait son boulot et il y a eu un manque de soutien au conseil, mais pour le reste... je trouve Marjolie.june plutôt irréprochable. Elle ne peut pas faire plus : elle n'est pas dans la salle !
Des profs nuls, c*ns et sans aucune pédagogie, psychologie, ça existe aussi. Avoir eu le concours ne justifie pas tout.
Et si on ne peut évidemment pas croire des élèves sur parole, quand année après année, élèves et collègues s'arrachent les cheveux, c'est généralement qu'il y a un souci. Peut-être que cette prof n'aime tout simplement pas son boulot (et dans ce cas, je la plains beaucoup, car à 45 ans, elle en a encore pour un moment).
On ne peut partir du principe qu'il y a un problème parce qu'elle serait "trop exigeante", c'est peut-être justement l'inverse (je constate que c'est plus souvent dans ce cas-là que les élèves se rebiffent. Au début de l'année, c'est la fête, on "f**t rien, chouette", mais très vite, ils râlent et veulent des gens carrés en face d'eux).
J'ai connu ça la première année, avec une prof d'allemand, les élèves s'en plaignaient et sa collègue-tutrice s'arrachait les cheveux. Elle ne les faisait pas travailler, ne gérait pas sa classe (au point qu'un collègue a fini par aller demander le calme, tellement c'était le bazar et qu'il ne s'entendait plus dans sa propre salle). La jeune femme que je vais remplacer s'avère être la seule à avoir un souci avec sa classe et elle l'admet, elle a été trop gentille et coulante.
Je comprends le mouvement de solidarité de principe, mais tout de même, je ne suis pas aussi sûre que la plupart d'entre vous que cette prof est "formidable" et que Marjolie.june et ses élèves sont à dans le cas présent.
Maintenant, il en faut du courage pour aller voir une collègue qui a quasi le double de notre âge pour lui dire dans les yeux : "il y a un souci avec cette classe. J'ai fait ce que j'ai pu, mais n'attends pas de moi que je sanctionne pour ce que je ne vois pas, fais-le toi même."
Des profs nuls, c*ns et sans aucune pédagogie, psychologie, ça existe aussi. Avoir eu le concours ne justifie pas tout.
Et si on ne peut évidemment pas croire des élèves sur parole, quand année après année, élèves et collègues s'arrachent les cheveux, c'est généralement qu'il y a un souci. Peut-être que cette prof n'aime tout simplement pas son boulot (et dans ce cas, je la plains beaucoup, car à 45 ans, elle en a encore pour un moment).
On ne peut partir du principe qu'il y a un problème parce qu'elle serait "trop exigeante", c'est peut-être justement l'inverse (je constate que c'est plus souvent dans ce cas-là que les élèves se rebiffent. Au début de l'année, c'est la fête, on "f**t rien, chouette", mais très vite, ils râlent et veulent des gens carrés en face d'eux).
J'ai connu ça la première année, avec une prof d'allemand, les élèves s'en plaignaient et sa collègue-tutrice s'arrachait les cheveux. Elle ne les faisait pas travailler, ne gérait pas sa classe (au point qu'un collègue a fini par aller demander le calme, tellement c'était le bazar et qu'il ne s'entendait plus dans sa propre salle). La jeune femme que je vais remplacer s'avère être la seule à avoir un souci avec sa classe et elle l'admet, elle a été trop gentille et coulante.
Je comprends le mouvement de solidarité de principe, mais tout de même, je ne suis pas aussi sûre que la plupart d'entre vous que cette prof est "formidable" et que Marjolie.june et ses élèves sont à dans le cas présent.
Maintenant, il en faut du courage pour aller voir une collègue qui a quasi le double de notre âge pour lui dire dans les yeux : "il y a un souci avec cette classe. J'ai fait ce que j'ai pu, mais n'attends pas de moi que je sanctionne pour ce que je ne vois pas, fais-le toi même."
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"J'adore parler de rien : c'est le seul domaine où j'ai de vagues connaissances" (O. Wilde)
- ClarinetteGrand Maître
Je rebondis sur ce que dit Caribouc : comment se passent les désignations des PP ? C'est peut-être celui qui crie "non" le plus fort qui s'y colle ? Parce que, si ce n'est pas le cas, il semblerait logique de ne confier cette tâche qu'à des enseignants ayant déjà un peu de bouteille, justement pour éviter la situation de Marjorie.
Sinon, Badin, j'ai du mal à comprendre où tu veux en venir... Et puis, si tu tiens tant que cela à discuter du niveau de compétence des collègues ici présents, on peut aussi parler de ton orthographe...
PS : moi aussi, quand je me retourne vers mes jeunes années, je pense aux sales coups qu'on a joués à Mme R., Mme F. ou M. B, et j'ai un peu honte ; ils ne méritaient certainement pas cela.
Sinon, Badin, j'ai du mal à comprendre où tu veux en venir... Et puis, si tu tiens tant que cela à discuter du niveau de compétence des collègues ici présents, on peut aussi parler de ton orthographe...
PS : moi aussi, quand je me retourne vers mes jeunes années, je pense aux sales coups qu'on a joués à Mme R., Mme F. ou M. B, et j'ai un peu honte ; ils ne méritaient certainement pas cela.
- InvitéOHabitué du forum
Caribouc: je trouve qu'au contraire, les collègues ont été prudents, et ont bien souligné qu'ils ne pouvaient juger qu'à partir de ce que disait Marjolie. Je l'ai été moins, peut-être à cause d'une mauvaise expérience l'année dernière, avec une direction et une vie scolaire inexistantes. Sans la solidarité des collègues, en particulier de ma tutrice et de l'équipe d'anglais, je n'aurais pas tenu. Egalement à cause de mon expérience d'élève, relatée ci-dessus. Vraiment je suis tombée des nues. Jamais vu de pareils pignoufs!
Je pense aussi que nos réactions s'expliquent dans un contexte plus vaste. Nos conditions de travail sont vraiment dégradées et nous sommes souvent démunis. Et c'est une sorte de renoncement que j'ai cru voir dans le "qu'est-ce que vous voulez que je fasse? de Marjolie. Alors, non, elle ne peut pas tout faire seule, mais à moins que la collègue ne soit réellement inapte à exercer son métier, il me semble que la solidarité doit être le premier réflexe.
Badin: vous êtes tout à fait HS. Encore une fois j'hésite entre et :Lool: , avec cette fois une pointe de . MP
Je pense aussi que nos réactions s'expliquent dans un contexte plus vaste. Nos conditions de travail sont vraiment dégradées et nous sommes souvent démunis. Et c'est une sorte de renoncement que j'ai cru voir dans le "qu'est-ce que vous voulez que je fasse? de Marjolie. Alors, non, elle ne peut pas tout faire seule, mais à moins que la collègue ne soit réellement inapte à exercer son métier, il me semble que la solidarité doit être le premier réflexe.
Badin: vous êtes tout à fait HS. Encore une fois j'hésite entre et :Lool: , avec cette fois une pointe de . MP
- kiwiGuide spirituel
caribouc a écrit:Je suis assez surprise de vos réponses... :shock: d'autant que Marjolie.june explique bien (dans son 2e message) qu'elle a fait son boulot de PP : coller des élèves, remonter les bretelles, leur dire qu'ils devaient faire EUX des efforts. Et je suis d'accord avec elle pour dire qu'on ne peut pas faire la gestion de classe à la place d'un collègue. Alors, oui, le PA n'a peut-être pas fait son boulot et il y a eu un manque de soutien au conseil, mais pour le reste... je trouve Marjolie.june plutôt irréprochable. Elle ne peut pas faire plus : elle n'est pas dans la salle !
Des profs nuls, c*ns et sans aucune pédagogie, psychologie, ça existe aussi. Avoir eu le concours ne justifie pas tout.
Et si on ne peut évidemment pas croire des élèves sur parole, quand année après année, élèves et collègues s'arrachent les cheveux, c'est généralement qu'il y a un souci. Peut-être que cette prof n'aime tout simplement pas son boulot (et dans ce cas, je la plains beaucoup, car à 45 ans, elle en a encore pour un moment).
Je comprends le mouvement de solidarité de principe, mais tout de même, je ne suis pas aussi sûre que la plupart d'entre vous que cette prof est "formidable" et que Marjolie.june et ses élèves sont à dans le cas présent.
Et bien après avoir lu ce fil, je commençais à me demander si j'étais la seule à penser cela. Je suis soulagée de voir que non. Je suis d'accord sur tout, à ce ci près : la solidarité de principe.
Je trouve qu'un grand nombre fait preuve d'un corporatisme démago. Pardonnez-moi mais vous n'avez jamais eu affaire durant votre scolarité à des professeurs notoirement incompétents, se montrant insultants ou humiliant les élèves?? Moi j'en ai eu. Trop je pense. Il est vrai que je n'ai jamais suivi ma scolarité dans des établissements huppés des centre-villes, mais plutôt dans des bahuts pourris de quartier. Je n'ai sans doute pas eu de chance. Il n'empêche que certains professeurs sont professeurs, alors qu'ils ne devraient pas l'être, malgré les concours, et que d'avoir un concours autorise personne me semble -t-il à manquer de respect à qui que se soit. Sur ce point là navrée, mais je ne peux pas me montrer solidaire avec cette collègue. Tout comme je ne peux pas accepter de faire son boulot à sa place (sanctionner les élèves pour des choses qui relèvent d'elle, comme les oublis de matériel ou les devoirs non faits).
Néanmoins, cela ne justifie pas l'attitude des élèves à son égard. Un élève est là pour tenir son rôle d'élève et d'enfant respectueux de l'adulte. Je trouve donc que l'auteur du post a bien fait son travail : elle leur a demandé de se tenir correctement, elle les sanctionne quand ils font des choses graves en plus des sanctions mises normalement par la VS et l'administration. Elle n'a pas pris partie pour les élèves contre la collègue. Elle ne l'a pas décrédibilisée non plus devant les élèves. Que peut-elle faire d'autre? Convoquer les parents des élèves les plus perturbateurs avec la collègue peut être une solution. A condition que ladite collègue en manifeste l'envie... et soit présente aussi.
Concernant la sanction en conseil de classe : un avertissement, un blâme ou une récompense doit être décidé collégialement. En cas de désaccord, le président du conseil de classe doit trancher. Dans le cas présent, l'élève n'a pas eu d'avertissement et pour cause, une collègue était la seule à se plaindre de lui. L'élève néanmoins n'a pas eu de récompense si je ne m'abuse. Pourquoi le PP et le chef n'ont pas suivi la demande de la collègue? Tout simplement parce que le carnet devait être vide de remarques. Cette collègue délègue les sanctions à d'autres. Elle ne punit pas elle-même. On peut en déduire qu'il n'y a pas de remarque dans le carnet. Je doute également que la collègue fasse des rapports d'incident sur tous les élèves systématiquement, à chaque heure, de toutes ses classes. Si on ne peut pas assumer la sanction face aux parents car il n'y a rien dans les carnets, faut pas venir se plaindre... C'est un vrai problème quand on est PP au moment de faire les synthèses : en conseil, le collègue réclame des avertissements, mais il n'y a rien dans les carnets et pire, son appréciation est bonne ou du moins correcte sur le bulletin... Là désolée mais perso, je ne suis pas. Un peu de cohérence.
- kiwiGuide spirituel
Clarinette a écrit:Je rebondis sur ce que dit Caribouc : comment se passent les désignations des PP ? C'est peut-être celui qui crie "non" le plus fort qui s'y colle ? Parce que, si ce n'est pas le cas, il semblerait logique de ne confier cette tâche qu'à des enseignants ayant déjà un peu de bouteille, justement pour éviter la situation de Marjorie.
Sinon, Badin, j'ai du mal à comprendre où tu veux en venir... Et puis, si tu tiens tant que cela à discuter du niveau de compétence des collègues ici présents, on peut aussi parler de ton orthographe...
PS : moi aussi, quand je me retourne vers mes jeunes années, je pense aux sales coups qu'on a joués à Mme R., Mme F. ou M. B, et j'ai un peu honte ; ils ne méritaient certainement pas cela.
En fonction du volontariat. Et il y a des établissements où il est impossible de trouver des PP ayant "suffisamment de bouteille", pour la simple raison que la moyenne d'âge de l'équipe éducative est de 28ans... Il arrive aussi parfois que, face à un manque de volontaires, on désigne comme PP des professeurs qui sont dans le cas de la collègue d'anglais citée... On a le cas dans mon établissement...
Sinon si quelques uns ne méritent en effet par le bazar que des élèves peuvent mettre dans leurs cours, certains profs mériteraient d'être mis au placard... très vite. Pour le bien des élèves et le leur. Ne nous mettons pas des œillères.
- roxanneOracle
Je ne sais pas si c'est le cas de la coll_gue, mais quand bien même ..Etre pp c'est être pp des élèves, le reste n'est pas notre problème .Et on peut très vite se retrouver à la place du mauvais prof..et puis rassure-toi, la solidarité entre collègues c'est de moins en moins vrai..kiwi a écrit:caribouc a écrit:Je suis assez surprise de vos réponses... :shock: d'autant que Marjolie.june explique bien (dans son 2e message) qu'elle a fait son boulot de PP : coller des élèves, remonter les bretelles, leur dire qu'ils devaient faire EUX des efforts. Et je suis d'accord avec elle pour dire qu'on ne peut pas faire la gestion de classe à la place d'un collègue. Alors, oui, le PA n'a peut-être pas fait son boulot et il y a eu un manque de soutien au conseil, mais pour le reste... je trouve Marjolie.june plutôt irréprochable. Elle ne peut pas faire plus : elle n'est pas dans la salle !
Des profs nuls, c*ns et sans aucune pédagogie, psychologie, ça existe aussi. Avoir eu le concours ne justifie pas tout. Et si on ne peut évidemment pas croire des élèves sur parole, quand année après année, élèves et collègues s'arrachent les cheveux, c'est généralement qu'il y a un souci. Peut-être que cette prof n'aime tout simplement pas son boulot (et dans ce cas, je la plains beaucoup, car à 45 ans, elle en a encore pour un moment).
Je comprends le mouvement de solidarité de principe, mais tout de même, je ne suis pas aussi sûre que la plupart d'entre vous que cette prof est "formidable" et que Marjolie.june et ses élèves sont à dans le cas présent.
Et bien après avoir lu ce fil, je commençais à me demander si j'étais la seule à penser cela. Je suis soulagée de voir que non. Je suis d'accord sur tout, à ce ci près : la solidarité de principe.
Je trouve qu'un grand nombre fait preuve d'un corporatisme démago. Pardonnez-moi mais vous n'avez jamais eu affaire durant votre scolarité à des professeurs notoirement incompétents, se montrant insultants ou humiliant les élèves?? Moi j'en ai eu. Trop je pense. Il est vrai que je n'ai jamais suivi ma scolarité dans des établissements huppés des centre-villes, mais plutôt dans des bahuts pourris de quartier. Je n'ai sans doute pas eu de chance. Il n'empêche que certains professeurs sont professeurs, alors qu'ils ne devraient pas l'être, malgré les concours, et que d'avoir un concours autorise personne me semble -t-il à manquer de respect à qui que se soit. Sur ce point là navrée, mais je ne peux pas me montrer solidaire avec cette collègue. Tout comme je ne peux pas accepter de faire son boulot à sa place (sanctionner les élèves pour des choses qui relèvent d'elle, comme les oublis de matériel ou les devoirs non faits).
Néanmoins, cela ne justifie pas l'attitude des élèves à son égard. Un élève est là pour tenir son rôle d'élève et d'enfant respectueux de l'adulte. Je trouve donc que l'auteur du post a bien fait son travail : elle leur a demandé de se tenir correctement, elle les sanctionne quand ils font des choses graves en plus des sanctions mises normalement par la VS et l'administration. Elle n'a pas pris partie pour les élèves contre la collègue. Elle ne l'a pas décrédibilisée non plus devant les élèves. Que peut-elle faire d'autre? Convoquer les parents des élèves les plus perturbateurs avec la collègue peut être une solution. A condition que ladite collègue en manifeste l'envie... et soit présente aussi.
Concernant la sanction en conseil de classe : un avertissement, un blâme ou une récompense doit être décidé collégialement. En cas de désaccord, le président du conseil de classe doit trancher. Dans le cas présent, l'élève n'a pas eu d'avertissement et pour cause, une collègue était la seule à se plaindre de lui. L'élève néanmoins n'a pas eu de récompense si je ne m'abuse. Pourquoi le PP et le chef n'ont pas suivi la demande de la collègue? Tout simplement parce que le carnet devait être vide de remarques. Cette collègue délègue les sanctions à d'autres. Elle ne punit pas elle-même. On peut en déduire qu'il n'y a pas de remarque dans le carnet. Je doute également que la collègue fasse des rapports d'incident sur tous les élèves systématiquement, à chaque heure, de toutes ses classes. Si on ne peut pas assumer la sanction face aux parents car il n'y a rien dans les carnets, faut pas venir se plaindre... C'est un vrai problème quand on est PP au moment de faire les synthèses : en conseil, le collègue réclame des avertissements, mais il n'y a rien dans les carnets et pire, son appréciation est bonne ou du moins correcte sur le bulletin... Là désolée mais perso, je ne suis pas. Un peu de cohérence.
- kiwiGuide spirituel
roxanne a écrit:
Je ne sais pas si c'est le cas de la coll_gue, mais quand bien même ..Etre pp c'est être pp des élèves, le reste n'est pas notre problème.
On est bien d'accord. Mais dans le cas présent, à quel moment la PP n'a-t-elle pas fait son travail? A-t-elle pris partie pour les élèves? A-t-elle discrédité la collègue en conseil? Devant les parents d'élèves? Devant les élèves en vie de classe? Non. Au contraire. Je dirai même qu'elle est allée au-delà de son rôle en acceptant de sur-sanctionner les élèves quand une sanction a été prise par la hiérarchie suite aux rapports et en acceptant de sanctionner pour des choses qui devraient relever de la collègue elle-même. On lui reproche aussi ici de ne pas avoir suivi la collègue en proposant un avertissement en conseil. Mais ce n'est pas le rôle du PP. Au regard du bulletin, son rôle est de faire une synthèse juste. La PP n'a pas proposé de récompense, à juste titre, vu qu'il se tenait mal en anglais avec ladite collègue. Mais concernant l'avertissement, il y avait désaccord, et le président du conseil a tranché : c'est non. Là encore, elle a tenu son rôle. Alors pourquoi cette volée de bois vert à son égard? Pourquoi cette prise de défense pour la collègue d'anglais qui manifestement, aux dires de l'auteur du fil (désolée, je ne me souviens plus du pseudo...), fait preuve de manquements? (délégation à d'autres des sanctions qui lui reviennent, insultes ou tout du moins propos limites à l'égard des élèves). Sur ce plan là, je ne vois pas comment on peut défendre ce genre de comportement et se montrer solidaire. Cette collègue est certes en grande difficulté pour gérer ses classes. Mais son refus de sanctionner et les insultes ou ses propos limites lui ôtent toute autorité et crédit de fait. Pas étonnant que les élèves (d'année en année et de toutes les classes faut-il le rappeler) se tiennent mal. (Ceci ne rend pas moins leur comportement condamnable et punissable). Il ne s'agit pas d'une attitude ponctuelle. Il peut arriver à tous d'être excédé et de déraper. Mais quand c'est récurent, ce n'est plus pareil.
Vouloir se montrer systématiquement solidaire, lever le bouclier corporatiste, c'est se voiler la face. C'est tout.
- InvitéOHabitué du forum
Seuls les élèves ont prétendu que la collègue leur avait "manqué de respect", et leur parole n'est pas exactement d’Évangile. Je pense qu'elle ne sanctionne pas elle-même car elle attend des sanctions qui vont au delà de ce qu'elle peut donner, et fort justement si l'attitude des élèves est telle que décrite. Rien que le fait de ne pas sanctionner équivaut à leur donner le feu vert pour poursuivre dans la voie qui est actuellement la leur. Et ainsi envenimer les choses. Marjolie a indiqué elle-même que désormais, elle "écoutait" les élèves...
- philannDoyen
Personne ne dit d'apprécier une collègue qui peut être mal élevé, pas pédagogue, pas psychologue etc...
Quand j'ai dit avoir soufflé dans les bronches de mes élèves quand le cours d'anglais se passait mal, je ne disais pas que ladite collègue était bien, faisait ce qu'il fallait et que j'adorerais que mes enfants aient un tel prof.
Simplement, le soutien face aux élèves est nécessaire pour leur faire comprendre que la règle c'est de suivre le RI et de faire ce que dit le prof. Quand des élèves sortent du cours avant la fin, ils perdent le droit à l'écoute et à être pris au sérieux. La question n'est pas tant de soutenir la collègue que de maintenir un semblant d'ordre , ce qui est nécessaire ne serait-ce que pour des raisons de sécurité. Entre nous, en salle des profs, aucun soucis pour régler ses comptes et redresser la barre MAIS RIEN devant les élèves!!! Cela nuirait plus encore au collègue qui a des problèmes et qui peut s'étendre rapidement à beaucoup d'autres.
Quand j'ai dit avoir soufflé dans les bronches de mes élèves quand le cours d'anglais se passait mal, je ne disais pas que ladite collègue était bien, faisait ce qu'il fallait et que j'adorerais que mes enfants aient un tel prof.
Simplement, le soutien face aux élèves est nécessaire pour leur faire comprendre que la règle c'est de suivre le RI et de faire ce que dit le prof. Quand des élèves sortent du cours avant la fin, ils perdent le droit à l'écoute et à être pris au sérieux. La question n'est pas tant de soutenir la collègue que de maintenir un semblant d'ordre , ce qui est nécessaire ne serait-ce que pour des raisons de sécurité. Entre nous, en salle des profs, aucun soucis pour régler ses comptes et redresser la barre MAIS RIEN devant les élèves!!! Cela nuirait plus encore au collègue qui a des problèmes et qui peut s'étendre rapidement à beaucoup d'autres.
_________________
2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
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- Catastrophe avec un des profs de la classe dont je suis PP
- Je suis intervenu chez une collègue dans une classe dont je suis P.P...help
- Gros soucis par rapport à un collègue de la classe dont je suis PP
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