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- TrinityEsprit éclairé
Josette Théophile y dit :
"Expliquer la grève des enseignants par leur corporatisme atavique me semble une réaction épidermique et injuste : erreur de méthode, manière de perpétuer la réponse habituelle de l'institution, aveu de faiblesse et d'incapacité à réformer.
Erreur de méthode, car stigmatiser ainsi une profession découle d'une réaction passionnelle. Elle ne peut que susciter une riposte collective de défense solidaire et alimenter une spirale d'échec.
Réduire le comportement de l'enseignant à une explication standard témoigne d'un anachronisme qui a la vie dure et reflète le seul mode de fonctionnement que connaisse le ministère de l'éducation : une gestion collective anonyme de près de 1 million de personnes, traitées par l'administration comme des numéros interchangeables.
Négliger d'analyser ces mouvements de grève répétés –les heures de grève sont bien prélevées de leur salaire depuis 2003 – traduit un profond mépris pour le dialogue social et les motifs ainsi exprimés."
La suite, ici.
"Expliquer la grève des enseignants par leur corporatisme atavique me semble une réaction épidermique et injuste : erreur de méthode, manière de perpétuer la réponse habituelle de l'institution, aveu de faiblesse et d'incapacité à réformer.
Erreur de méthode, car stigmatiser ainsi une profession découle d'une réaction passionnelle. Elle ne peut que susciter une riposte collective de défense solidaire et alimenter une spirale d'échec.
Réduire le comportement de l'enseignant à une explication standard témoigne d'un anachronisme qui a la vie dure et reflète le seul mode de fonctionnement que connaisse le ministère de l'éducation : une gestion collective anonyme de près de 1 million de personnes, traitées par l'administration comme des numéros interchangeables.
Négliger d'analyser ces mouvements de grève répétés –les heures de grève sont bien prélevées de leur salaire depuis 2003 – traduit un profond mépris pour le dialogue social et les motifs ainsi exprimés."
La suite, ici.
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"Deux choses sont infinies : l'Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l'Univers, je n'en ai pas encore acquis la certitude absolue." Albert Einstein
- InvitéInvité
Ce serait très bien si ça ne venait pas de Josette, la DRH la plus ahurissante qui soit, qui nous a copieusement méprisés pendant x années...
- C'est pas fauxEsprit éclairé
Pour l'amour de Dieu, pas elle !
- LefterisEsprit sacré
Elle fait dans le comique , la "très abhorrée" comme dit le Snalc ? Elle qui a préparé le décret sur la notation, signé juste après la défaite de la camarilla ?Trinity a écrit:Josette Théophile y dit :
Expliquer la grève des enseignants par leur corporatisme atavique me semble une réaction épidermique et injuste : erreur de méthode, manière de perpétuer la réponse habituelle de l'institution, aveu de faiblesse et d'incapacité à réformer.
Erreur de méthode, car stigmatiser ainsi une profession découle d'une réaction passionnelle. Elle ne peut que susciter une riposte collective de défense solidaire et alimenter une spirale d'échec.
Réduire le comportement de l'enseignant à une explication standard témoigne d'un anachronisme qui a la vie dure et reflète le seul mode de fonctionnement que connaisse le ministère de l'éducation : une gestion collective anonyme de près de 1 million de personnes, traitées par l'administration comme des numéros interchangeables.
Négliger d'analyser ces mouvements de grève répétés –les heures de grève sont bien prélevées de leur salaire depuis 2003 – traduit un profond mépris pour le dialogue social et les motifs ainsi exprimés.
La suite : http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/02/12/le-corporatisme-a-bon-dos_1830902_3232.html#xtor=RSS-3208001
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- TrinityEsprit éclairé
holderfar a écrit:Ce serait très bien si ça ne venait pas de Josette, la DRH la plus ahurissante qui soit, qui nous a copieusement méprisés pendant x années...
Un peu schizophrène ladite Josette ?
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"Deux choses sont infinies : l'Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l'Univers, je n'en ai pas encore acquis la certitude absolue." Albert Einstein
- MareuilNeoprof expérimenté
Cette dame a un sens de l'humour sans pareil. La preuve, c'est qu'elle est pour "le dialogue social". Si quelqu'un peut m'expliquer le sens de ce mot d'esprit, je lui en serais reconnaissant.Lefteris a écrit:Elle fait dans le comique , la "très abhorrée" comme dit le Snalc ? Elle qui a préparé le décret sur la notation, signé juste après la défaite de la camarilla ?Trinity a écrit:Josette Théophile y dit :
Expliquer la grève des enseignants par leur corporatisme atavique me semble une réaction épidermique et injuste : erreur de méthode, manière de perpétuer la réponse habituelle de l'institution, aveu de faiblesse et d'incapacité à réformer.
Erreur de méthode, car stigmatiser ainsi une profession découle d'une réaction passionnelle. Elle ne peut que susciter une riposte collective de défense solidaire et alimenter une spirale d'échec.
Réduire le comportement de l'enseignant à une explication standard témoigne d'un anachronisme qui a la vie dure et reflète le seul mode de fonctionnement que connaisse le ministère de l'éducation : une gestion collective anonyme de près de 1 million de personnes, traitées par l'administration comme des numéros interchangeables.
Négliger d'analyser ces mouvements de grève répétés –les heures de grève sont bien prélevées de leur salaire depuis 2003 – traduit un profond mépris pour le dialogue social et les motifs ainsi exprimés.
La suite : http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/02/12/le-corporatisme-a-bon-dos_1830902_3232.html#xtor=RSS-3208001
- InvitéInvité
Juste opportuniste: ce qui était bien sous sa coupe est nul chez les autres. Et franchement, même si le gouvernement etsurtout les sympathisants déconnent vraiment beaucoup avec l'argument massue du corporatisme, il faut quand même dire qu'on est mieux maintenant qu'avec Josette (déjà on ne la voit plus).
- dandelionVénérable
Les heures de grève décomptées en 2003 grâce à la droite? Heu, j'en ai fait avant, et ça a toujours été décompté.Lefteris a écrit:Elle fait dans le comique , la "très abhorrée" comme dit le Snalc ? Elle qui a préparé le décret sur la notation, signé juste après la défaite de la camarilla ?Trinity a écrit:Josette Théophile y dit :
Expliquer la grève des enseignants par leur corporatisme atavique me semble une réaction épidermique et injuste : erreur de méthode, manière de perpétuer la réponse habituelle de l'institution, aveu de faiblesse et d'incapacité à réformer.
Erreur de méthode, car stigmatiser ainsi une profession découle d'une réaction passionnelle. Elle ne peut que susciter une riposte collective de défense solidaire et alimenter une spirale d'échec.
Réduire le comportement de l'enseignant à une explication standard témoigne d'un anachronisme qui a la vie dure et reflète le seul mode de fonctionnement que connaisse le ministère de l'éducation : une gestion collective anonyme de près de 1 million de personnes, traitées par l'administration comme des numéros interchangeables.
Négliger d'analyser ces mouvements de grève répétés –les heures de grève sont bien prélevées de leur salaire depuis 2003 – traduit un profond mépris pour le dialogue social et les motifs ainsi exprimés.
La suite : http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/02/12/le-corporatisme-a-bon-dos_1830902_3232.html#xtor=RSS-3208001
Combien de personnes ont vu leur poste supprimé grâce à la gestion humaine de Mme Théophile? Combien de mal-être, de dépressions, de suicides cette gestion 'humaine' a-t-elle engendrée? Ah, pardon, il y avait leur nom sur les tombes, pas leur Numen?! Son changement à elle on l'a bien senti passer, ça c'est sûr
- PseudoDemi-dieu
Je n'aurais jamais imaginer lire cela sous la plume de Josette.
Je n'aurais jamais imaginé être d'accord avec Josette.
Mais que n'a-t-elle mis en pratique ces conclusions lorsqu'elle le pouvait ????
Je n'aurais jamais imaginé être d'accord avec Josette.
Mais que n'a-t-elle mis en pratique ces conclusions lorsqu'elle le pouvait ????
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- Presse-puréeGrand sage
Cette tribune est incroyable! L'auteure est un homonyme en fait, non?
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- dandelionVénérable
Je retourne ma veste.. A faire étudier à nos élèves : compétence "réussir sa vie sans la morale" (je ne connais plus le texte qui suit Le Silence de la Mer en édition de poche et qui décrit comment les hommes d'influence ont été peu inquiétés après guerre malgré des activités collaborationnistes graves et avérées...à envisager dans sa séquence avec les oeuvres complètes de Josette).Pseudo a écrit:Je n'aurais jamais imaginer lire cela sous la plume de Josette.
Je n'aurais jamais imaginé être d'accord avec Josette.
Mais que n'a-t-elle mis en pratique ces conclusions lorsqu'elle le pouvait ????
- InvitéInvité
Faut demander la photo comme preuve d'authenticité:Presse-purée a écrit:Cette tribune est incroyable! C'est un homonyme?
- C'est pas fauxEsprit éclairé
Cela dit, quand on se fait tirer dans le dos par certains, y compris des syndicats, ça fait plaisir à lire.
- Presse-puréeGrand sage
Ou alors c'est M. Josette, Théophile de son prénom?
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- InvitéInvité
Franchement, un soutien comme ça, on s'en passe... Déjà que les dindons sont soupçonnés d'être les sous-marins de l'UMP...
- C'est pas fauxEsprit éclairé
Ce qui m'inquiète un peu, c'est si c'est le signe que l'opposition compte récupérer ce sujet pour en faire une affaire politique. On risque de se retrouver entre le marteau et l'enclume.
- doublecasquetteEnchanteur
C'est pas faux a écrit:Ce qui m'inquiète un peu, c'est si c'est le signe que l'opposition compte récupérer ce sujet pour en faire une affaire politique. On risque de se retrouver entre le marteau et l'enclume.
Ah non, hein ! Par pitié, pas ça.
- C'est pas fauxEsprit éclairé
C'est pas faux a écrit:Cela dit, quand on se fait tirer dans le dos par certains, y compris des syndicats, ça fait plaisir à lire.
Sur le blog de Luc Cédelle, voici ce qu'en dit M. Zakhartchouk (Cahiers pédagogiques et SGEN-CFDT) :
J’ai un peu honte que la profession suive ainsi quelques « grandes gueules » prétendument de « gauche de la gauche » , en fait corporatistes sous de grands discours et je souhaite vivement l’échec de cette grève du 12 vraiment réactionnaire. Je ne comprends pas la position du snuipp qui rallie une grève lancée par d’autres syndicats tout en s’en démarquant soi-disant. SI quelqu’un m’a bien déçu, c’est la direction du SNUIPP manquant de courage et de cohérence. Mais le pire n’est pas toujours sûr…
- User5899Demi-dieu
Oh la saleté !! Oser laisser entendre qu'avant 2003, on était payés pour les grèves ! Sa...peTrinity a écrit:Josette Théophile y dit :
"Expliquer la grève des enseignants par leur corporatisme atavique me semble une réaction épidermique et injuste : erreur de méthode, manière de perpétuer la réponse habituelle de l'institution, aveu de faiblesse et d'incapacité à réformer.
Erreur de méthode, car stigmatiser ainsi une profession découle d'une réaction passionnelle. Elle ne peut que susciter une riposte collective de défense solidaire et alimenter une spirale d'échec.
Réduire le comportement de l'enseignant à une explication standard témoigne d'un anachronisme qui a la vie dure et reflète le seul mode de fonctionnement que connaisse le ministère de l'éducation : une gestion collective anonyme de près de 1 million de personnes, traitées par l'administration comme des numéros interchangeables.
Négliger d'analyser ces mouvements de grève répétés –les heures de grève sont bien prélevées de leur salaire depuis 2003 – traduit un profond mépris pour le dialogue social et les motifs ainsi exprimés."
La suite, ici.
- InvitéInvité
Oui, et j'aimerais bien, tout en désaccord qu'ils soient, que ces personnes aient bien conscience qu'à force de crier au loup des sous marins de la droite, elles vont finir par jeter dans ses bras des gens qui la détestent pourtant.
- C'est pas fauxEsprit éclairé
C'est pas faux a écrit:C'est pas faux a écrit:Cela dit, quand on se fait tirer dans le dos par certains, y compris des syndicats, ça fait plaisir à lire.
Sur le blog de Luc Cédelle, voici ce qu'en dit M. Zakhartchouk (Cahiers pédagogiques et SGEN-CFDT) :
J’ai un peu honte que la profession suive ainsi quelques « grandes gueules » prétendument de « gauche de la gauche » , en fait corporatistes sous de grands discours et je souhaite vivement l’échec de cette grève du 12 vraiment réactionnaire. Je ne comprends pas la position du snuipp qui rallie une grève lancée par d’autres syndicats tout en s’en démarquant soi-disant. SI quelqu’un m’a bien déçu, c’est la direction du SNUIPP manquant de courage et de cohérence. Mais le pire n’est pas toujours sûr…
Pardon de me (re)citer, mais je relis et ... on lui fait honte. Rien que ça. Sincèrement, je ne m'attendais pas à une telle brutalité des soutiens de cette réforme. Il s'agirait de passer à côté d'une belle opportunité d'améliorations de notre système scolaire, je comprendrais, mais c'est tout le contraire.
Et encore, je crois que malgré toutes nos discussions, nous n'avons pas encore anticipé tous les effets néfastes de cette réforme.
- LefterisEsprit sacré
Il a vachement résisté , dans les mesures progressistes du Marchand de ShampoingC'est pas faux a écrit:C'est pas faux a écrit:Cela dit, quand on se fait tirer dans le dos par certains, y compris des syndicats, ça fait plaisir à lire.
Sur le blog de Luc Cédelle, voici ce qu'en dit M. Zakhartchouk (Cahiers pédagogiques et SGEN-CFDT) :
J’ai un peu honte que la profession suive ainsi quelques « grandes gueules » prétendument de « gauche de la gauche » , en fait corporatistes sous de grands discours et je souhaite vivement l’échec de cette grève du 12 vraiment réactionnaire. Je ne comprends pas la position du snuipp qui rallie une grève lancée par d’autres syndicats tout en s’en démarquant soi-disant. SI quelqu’un m’a bien déçu, c’est la direction du SNUIPP manquant de courage et de cohérence. Mais le pire n’est pas toujours sûr…
Pardon de me reciter, mais je relis et ... on lui fait honte. Rien que ça.
https://www.dailymotion.com/video/xdljh4_jean-michel-zakhartchouk-militant-p_news#.URq6tGedJuh
Zakhartchouk- tchouk nougat ( je pouvais pas m'empêcher, j' ai trop lu Tintin ...)
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- grandesvacancesNeoprof expérimenté
N'importe quoi !
J'ai commencé à bosser en 1980 et mes journées de grève ont toujours été déduites de mon salaire. Quelle malhonnête !
J'ai commencé à bosser en 1980 et mes journées de grève ont toujours été déduites de mon salaire. Quelle malhonnête !
- MoonchildSage
Moi je ne trouve pas ; il faut simplement la lire jusqu'au bout.Trinity a écrit:holderfar a écrit:Ce serait très bien si ça ne venait pas de Josette, la DRH la plus ahurissante qui soit, qui nous a copieusement méprisés pendant x années...
Un peu schizophrène ladite Josette ?
Là elle dresse le tableau d'une institution à la dérive et d'une administration centrale à la fois pesante et déconnectée du terrain ; constat avec lequel nous sommes globalement en accord.Josette a écrit:Des inspecteurs d'académie réussiraient à mettre en oeuvre des réformes, sans que cette mission leur soit assignée, ni a fortiori reconnue. Des profs sauraient orienter les élèves, sans que l'institution ait eu besoin de leur donner la possibilité de sortir dans le cadre de leur formation.
Des recteurs seraient capables d'obtenir des résultats meilleurs à moindre coût, sans que l'autorité centrale leur ait donné la capacité de décider. Des organisations syndicales seraient naturellement réformistes et constructives, même si les forces de conservatisme et de blocage sont les plus volontiers écoutées dans les services...
L'institution, ainsi, rêve d'un monde spontanément vertueux. Mais quand le rêve ne se réalise pas, elle s'énerve et s'en prend aux enseignants, ce qui lui évite de se remettre en question.
Et ensuite, elle plaide pour une réforme libérale s'appuyant sur l'autonomie des établissements, limitant le rôle de l'administration centrale aux grandes lignes générales et déléguant les pouvoirs de décision aux petits chefs locaux.Josette a écrit:Réformer n'est pourtant pas impossible. L'enjeu de réduire l'échec scolaire pour faire réussir tous les élèves étant à peu près partagé aujourd'hui, il faut avoir l'audace d'une réforme d'ensemble.
Définir les objectifs et, au lieu de rédiger sans fin des modes d'emploi sur la manière de les atteindre, distinguer les quelques principes en nombre restreint qui relèvent du national de ce qui relève du niveau régional ou de l'autonomie des établissements.
Aujourd'hui, l'éducation nationale est une institution à l'arrêt. Pour la délivrer de cet immobilisme imposé, l'administration doit se mettre au service des équipes qui sont en première ligne auprès des élèves, et le tout, de grâce, sans circulaires !
En réalité Josette est d'une grande cohérence avec elle-même : dans cet article elle déplore que l'institution n'ait pas assimilé les principes élémentaires du management.
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- Un article sur les nègres dans le Monde du 5 mars
- Une prof "de l'autre côté du périph" : article dans le monde
- "A l'école des bureaucrates", article de Mara Goyet dans Le Monde.fr
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- Article d'un blog du Monde: "Ce jeune prof de Drancy qui voulait changer le monde et sa classe".
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