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- MoonchildSage
Moi je ne trouve pas ; il faut simplement la lire jusqu'au bout.Trinity a écrit:holderfar a écrit:Ce serait très bien si ça ne venait pas de Josette, la DRH la plus ahurissante qui soit, qui nous a copieusement méprisés pendant x années...
Un peu schizophrène ladite Josette ?
Là elle dresse le tableau d'une institution à la dérive et d'une administration centrale à la fois pesante et déconnectée du terrain ; constat avec lequel nous sommes globalement en accord.Josette a écrit:Des inspecteurs d'académie réussiraient à mettre en oeuvre des réformes, sans que cette mission leur soit assignée, ni a fortiori reconnue. Des profs sauraient orienter les élèves, sans que l'institution ait eu besoin de leur donner la possibilité de sortir dans le cadre de leur formation.
Des recteurs seraient capables d'obtenir des résultats meilleurs à moindre coût, sans que l'autorité centrale leur ait donné la capacité de décider. Des organisations syndicales seraient naturellement réformistes et constructives, même si les forces de conservatisme et de blocage sont les plus volontiers écoutées dans les services...
L'institution, ainsi, rêve d'un monde spontanément vertueux. Mais quand le rêve ne se réalise pas, elle s'énerve et s'en prend aux enseignants, ce qui lui évite de se remettre en question.
Et ensuite, elle plaide pour une réforme libérale s'appuyant sur l'autonomie des établissements, limitant le rôle de l'administration centrale aux grandes lignes générales et déléguant les pouvoirs de décision aux petits chefs locaux.Josette a écrit:Réformer n'est pourtant pas impossible. L'enjeu de réduire l'échec scolaire pour faire réussir tous les élèves étant à peu près partagé aujourd'hui, il faut avoir l'audace d'une réforme d'ensemble.
Définir les objectifs et, au lieu de rédiger sans fin des modes d'emploi sur la manière de les atteindre, distinguer les quelques principes en nombre restreint qui relèvent du national de ce qui relève du niveau régional ou de l'autonomie des établissements.
Aujourd'hui, l'éducation nationale est une institution à l'arrêt. Pour la délivrer de cet immobilisme imposé, l'administration doit se mettre au service des équipes qui sont en première ligne auprès des élèves, et le tout, de grâce, sans circulaires !
En réalité Josette est d'une grande cohérence avec elle-même : dans cet article elle déplore que l'institution n'ait pas assimilé les principes élémentaires du management.
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
C'est pas faux a écrit: Sur le blog de Luc Cédelle, voici ce qu'en dit M. Zakhartchouk (Cahiers pédagogiques et SGEN-CFDT) :
J’ai un peu honte que la profession suive ainsi quelques « grandes gueules » prétendument de « gauche de la gauche » , en fait corporatistes sous de grands discours et je souhaite vivement l’échec de cette grève du 12 vraiment réactionnaire. Je ne comprends pas la position du snuipp qui rallie une grève lancée par d’autres syndicats tout en s’en démarquant soi-disant. SI quelqu’un m’a bien déçu, c’est la direction du SNUIPP manquant de courage et de cohérence. Mais le pire n’est pas toujours sûr…
Entre Zakhartchouk et Théophile, c'est comme entre Charybde et Scylla : il est permis, et même recommandé, de ne pas choisir
- MareuilNeoprof expérimenté
C'est pas faux a écrit:C'est pas faux a écrit:Cela dit, quand on se fait tirer dans le dos par certains, y compris des syndicats, ça fait plaisir à lire.
Sur le blog de Luc Cédelle, voici ce qu'en dit M. Zakhartchouk (Cahiers pédagogiques et SGEN-CFDT) :
J’ai un peu honte que la profession suive ainsi quelques « grandes gueules » prétendument de « gauche de la gauche » , en fait corporatistes sous de grands discours et je souhaite vivement l’échec de cette grève du 12 vraiment réactionnaire. Je ne comprends pas la position du snuipp qui rallie une grève lancée par d’autres syndicats tout en s’en démarquant soi-disant. SI quelqu’un m’a bien déçu, c’est la direction du SNUIPP manquant de courage et de cohérence. Mais le pire n’est pas toujours sûr…
J'ai renvoyé Zak à l'excellent billet publié par Véronique Decker sur son blog.
- MareuilNeoprof expérimenté
Mareuil a écrit:C'est pas faux a écrit:C'est pas faux a écrit:Cela dit, quand on se fait tirer dans le dos par certains, y compris des syndicats, ça fait plaisir à lire.
Sur le blog de Luc Cédelle, voici ce qu'en dit M. Zakhartchouk (Cahiers pédagogiques et SGEN-CFDT) :
J’ai un peu honte que la profession suive ainsi quelques « grandes gueules » prétendument de « gauche de la gauche » , en fait corporatistes sous de grands discours et je souhaite vivement l’échec de cette grève du 12 vraiment réactionnaire. Je ne comprends pas la position du snuipp qui rallie une grève lancée par d’autres syndicats tout en s’en démarquant soi-disant. SI quelqu’un m’a bien déçu, c’est la direction du SNUIPP manquant de courage et de cohérence. Mais le pire n’est pas toujours sûr…
J'ai renvoyé Zak à l'excellent billet publié par Véronique Decker sur son blog.
http://www.cahiers-pedagogiques.com/blog/servicemaximum/2013/01/23/que-le-diable-emporte-cette-reforme/
- labarolineNiveau 10
Presse-purée a écrit:Cette tribune est incroyable! L'auteure est un homonyme en fait, non?
Je me suis posé la même question, c'est si peu croyable/crédible !
- retraitéeDoyen
Cripure a écrit:Oh la saleté !! Oser laisser entendre qu'avant 2003, on était payés pour les grèves ! Sa...peTrinity a écrit:Josette Théophile y dit :
"Expliquer la grève des enseignants par leur corporatisme atavique me semble une réaction épidermique et injuste : erreur de méthode, manière de perpétuer la réponse habituelle de l'institution, aveu de faiblesse et d'incapacité à réformer.
Erreur de méthode, car stigmatiser ainsi une profession découle d'une réaction passionnelle. Elle ne peut que susciter une riposte collective de défense solidaire et alimenter une spirale d'échec.
Réduire le comportement de l'enseignant à une explication standard témoigne d'un anachronisme qui a la vie dure et reflète le seul mode de fonctionnement que connaisse le ministère de l'éducation : une gestion collective anonyme de près de 1 million de personnes, traitées par l'administration comme des numéros interchangeables.
Négliger d'analyser ces mouvements de grève répétés –les heures de grève sont bien prélevées de leur salaire depuis 2003 – traduit un profond mépris pour le dialogue social et les motifs ainsi exprimés."
La suite, ici.
Oui, moi qui ai commencé en 70, j'ai toujours vu salaire et Hs ou primes amputés d'1/30e par jour de grève (et même l'ISO, quand bien même le boulot était fait).
Seule exception, je crois, mai 68, où les salaires ont été versés.
- DaphnéDemi-dieu
retraitée a écrit:
Oui, moi qui ai commencé en 70, j'ai toujours vu salaire et Hs ou primes amputés d'1/30e par jour de grève (et même l'ISO, quand bien même le boulot était fait).
Seule exception, je crois, mai 68, où les salaires ont été versés.
Exact : et pour une raison très simple : en 68 les établissements scolaires ont fini par être fermés.
Impossible donc de choisir de faire grève.
Tout ceci dans un esprit d'apaisement et pour ne léser personne.
- MaminoHabitué du forum
Josette, elle dit n'importe quoi à propos de 2003...
Les jours de grève ont toujours été retirés du traitement.
La nouveauté, en 2003, ça a été une application de l'arrêt Omont.
J'avais fait grève pendant 42 jours, dont 18 jours travaillés, le reste étant les mercredis, samedis, dimanches + les ponts du 8 mai, de l'Ascension et de la Pentecôte.
On m'a retiré les 42 jours, à raison de 3 jours par mois, pendant 14 mois ...
Pendant toute l'année scolaire qui a suivi, y compris les grandes vacances, j'ai travaillé à temps plein en étant payée à 90%.
Cela n'a pas été le cas dans toutes les académies, mais le recteur de Lyon en avait décidé ainsi...
Les jours de grève ont toujours été retirés du traitement.
La nouveauté, en 2003, ça a été une application de l'arrêt Omont.
J'avais fait grève pendant 42 jours, dont 18 jours travaillés, le reste étant les mercredis, samedis, dimanches + les ponts du 8 mai, de l'Ascension et de la Pentecôte.
On m'a retiré les 42 jours, à raison de 3 jours par mois, pendant 14 mois ...
Pendant toute l'année scolaire qui a suivi, y compris les grandes vacances, j'ai travaillé à temps plein en étant payée à 90%.
Cela n'a pas été le cas dans toutes les académies, mais le recteur de Lyon en avait décidé ainsi...
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