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- ArverneGrand sage
Christophe Picard Un de mes anciens profs de fac. Un des meilleurs profs que j'ai eu. Il est arrivé à passionner tout un amphi sur l'Islam, il a fait passer comme une lettre à la poste toutes les dynasties. Brillant, humble, sympa. Tout ça ne t'avance pour son livre ...Elyas a écrit:Quelqu'un aurait-il lu La mer des califes de Christophe Picard. J'hésite à l'acquérir car il coûte une certaine somme mais, il me tente pas mal.
- ElyasEsprit sacré
Merci à vous deux. Bon, je vais l'acheter (et si, Arverne, ce que tu as écrit m'aide beaucoup).
- HermionyGuide spirituel
JPhMM a écrit:La raison est fort simple : je n'ai pas suivi de formation supérieure en Histoire. Ainsi donc, j'ignore l'essentiel de l'actualité de cette discipline.
Or ces historiens-là sont réputés bien au-delà de la simple sphère des étudiants en histoire, ce sont des classiques — et cela m'est nécessaire pour qu'ils me soient connus — y compris, comme il fut dit, par la qualité de leur style. Et j'avoue donc que cela peut aussi bien être par goût. J'aime la façon dont est écrite l'histoire à certaines époques, et permettez-moi de lire mon Duby comme d'autres liraient leur Polybe, au fond.
Mais j'insiste, ce n'est certainement pas un jugement de valeur, puisque je ne lis pas comme historien, mais comme gourmand.
Moi, c'est le Goff que je lis avec gourmandise....
(ça veut dire que toute mon étagère de médiévale est obsolète ? )
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- cnaudinNiveau 6
Je me permets de signaler cet ouvrage, dont je suis coauteur : http://editionslibertalia.com/charles-martel-et-la-bataille-de-poitiers
Peut-être servira-t-il pour les prochains programmes...^^
Et pour le Picard, je le recommande vivement (et je plussoie les commentaires sur ses qualités d'enseignant, je l'ai eu jusqu'en master).
Peut-être servira-t-il pour les prochains programmes...^^
Et pour le Picard, je le recommande vivement (et je plussoie les commentaires sur ses qualités d'enseignant, je l'ai eu jusqu'en master).
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"Je veux croire à l’histoire, si l’histoire est ce récit entraînant qui nous soulève et nous désoriente, nous oblige et nous délie" (Patrick Boucheron)
- Douglas ColvinNeoprof expérimenté
cnaudin a écrit:Je me permets de signaler cet ouvrage, dont je suis coauteur : http://editionslibertalia.com/charles-martel-et-la-bataille-de-poitiers
Peut-être servira-t-il pour les prochains programmes...^^
Question rapide alors : cette fameuse bataille de 732, selon toi, elle a eu lieu où ?
- cnaudinNiveau 6
On sait pas trop en fait.
Il n'y a aucune certitude. Le bouquin ne s'éternise pas là-dessus, mais on la situe entre Poitiers et Tours, peut-être plus proche de Tours. On s'appuie sur la traduction de Micheau, qui traduit le terme arabe "balât" par "palais", ce dernier désignant peut-être Saint-Martin de Tours.
Le choix classique de Moussais est surtout dû au travail, aujourd'hui un peu dépassé, de Roy et Deviosse.
Il n'y a aucune certitude. Le bouquin ne s'éternise pas là-dessus, mais on la situe entre Poitiers et Tours, peut-être plus proche de Tours. On s'appuie sur la traduction de Micheau, qui traduit le terme arabe "balât" par "palais", ce dernier désignant peut-être Saint-Martin de Tours.
Le choix classique de Moussais est surtout dû au travail, aujourd'hui un peu dépassé, de Roy et Deviosse.
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"Je veux croire à l’histoire, si l’histoire est ce récit entraînant qui nous soulève et nous désoriente, nous oblige et nous délie" (Patrick Boucheron)
- Douglas ColvinNeoprof expérimenté
Dé mémoire, Philippe Depreux à la fac nous parlait de Ballan Miré (au sud de Tours).
- cnaudinNiveau 6
Oui, c'est l'autre hypothèse principale. Mais elle n'a, à mon sens, pas plus de solidité que Moussais.
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"Je veux croire à l’histoire, si l’histoire est ce récit entraînant qui nous soulève et nous désoriente, nous oblige et nous délie" (Patrick Boucheron)
- Douglas ColvinNeoprof expérimenté
Habitant Ballan, je vais honteusement pencher pour celle là !!
- harry jamesNeoprof expérimenté
Merci pour ce fil en tout cas....
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Merdre lachez tout! Partez sur les routes!
Out of sorrow entire worlds have been built
Out of longing great wonders have been willed
[...]
Outside my window, the world has gone to war
Are you the one that I've been waiting for?
- El-vacatorNiveau 7
Voici une sélection de ce qui m'a intéressé ces derniers temps (si jamais il y a doublon avec des messages précédents, mes excuses !) Certaines références sont facilement trouvables sur Gallica.
ALDUC-LE-BAGOUSSE, A (dir), Inhumations de prestige ou prestige de l’inhumation ? Expression du pouvoir dans l’au-delà, IV-XVe siècle, tables rondes du colloque organisé à Caen les 23 et 24 mars 2007, CRAHM, 2009.
ARIES, P. Essais sur l’histoire de la mort en Occident, du Moyen Âge à nos jours. Seuil, 1975.
ARIES, P. L’homme devant la mort I, le temps des gisants. Seuil, 1977.
BEAUNE, C. Naissance de la nation France, NRF Gallimard, Paris, 1985.
BUR, M. Suger, abbé de Saint-Denis, régent de France. Paris, Perrin, 1991.
D’HEYLLI, G. Les tombes royales de Saint-Denis. Paris, librairie générale, 1872.
DECTOT, X : Pierres tombales médiévales : Sculptures de l’au-delà. Desclée de Brouwer, 2006.
ERLANDE-BRANDENBURG, A. Le roi est mort. Etudes sur les funérailles, les sépultures et les tombeaux des rois de France jusqu’à la fin du XIIIe siècle, Bibliothèque française d’archéologie, 7, Droz, Genève, 1975. (Alors, celui-ci, c'est un indispensable !)
GAUDE-FERRAGU, M. D’or et de cendres. La mort et les funérailles des princes dans le royaume de France au bas Moyen Âge, Presses universitaires du septentrion, 2005.
GAUDE-FERRAGU, M. La reine au Moyen Âge. Le pouvoir au féminin, XIV-XVe siècle. Tallandier, 2014.
NELSON, J. Charles le Chauve. Aubier histoire, 1994. Biographie scientifique, très bon niveau.
RICHE, P. Les grandeurs de l’an mille. Bartillat, 2001.
STOCLET, A. Autour de Fulrad de Saint-Denis (v. 710-784), Ecole pratique des hautes études V, Hautes études médiévales et modernes 72, Droz, 1993. (Attention : thèse très technique de la part d'un maître. Il m'a fallu plusieurs mois pour la digérer).
DUFOUR, J. Le rôle des reines de France aux IXe et Xe siècles. Dans : Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 142e année, N. 3, 1998. pp. 913-932.
FÜHRER, J. Suger et Bernard de Clairvaux. Parisier Historiche Studieren, Bd. 68 ; Perspectivia.net, 2004, pp 81-93.
GASPARD, F. La politique de l'abbé Suger de Saint-Denis à travers ses chartes. In: Cahiers de civilisation médiévale. 46e année (n°183), Juillet-septembre 2003. pp. 233-245.
LEVILLAIN L. Études sur l'abbaye de Saint-Denis à l'époque mérovingienne. In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1921, tome 82. pp. 5-116.
LOMBARD-JOURDAN, A. Du nouveau sur les origines chrétiennes de Paris, une relecture de Fortunat ; Paris et Île-de-France, mémoires, T 32, 1981, pp 125-151.
LOMBARD-JOURDAN, A. La légende de la consécration par le Christ de la basilique mérovingienne de Saint-Denis et de la guérison du lépreux, dans Bulletin monumental, t. 143, 1985, p. 237-269.
LOMBARD-JOURDAN, A. Les foires de l'abbaye de Saint-Denis : revue des données et révision des opinions admises. — Bibliothèque de l'École des chartes, t. 145, 1987, p. 274-338.
LOMBARD-JOURDAN, A. L’invention du "roi fondateur" à Paris au XIIe siècle : de l’obligation morale au thème sculptural. In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1997, tome 155, livraison 2. pp. 485-542.
SANTINELLI, E. "La politique territoriale des reines mérovingiennes". Publié sous le titre "Les reines mérovingiennes ont-elles une politique territoriale ?" dans R. Compatangelo-Soussignan, E. Santinelli (dir.), Territoires et frontières en Gaule du nord et dans les espaces septentrionaux francs, Revue du Nord, n° 351, juillet-septembre 2003, pp. 631-353.
LOUIS, J. L’effigie dans le royaume de France (Pays d’oïl) 1134-1267. Université Strasbourg II – Marc Bloch École doctorale des Humanités – ED 99 Discipline : Histoire de l’art. Thèse soutenue en décembre 2006 sous la direction de Roland RECHT.
KELLER, R. : Les profits de la guerre. Prédation et pouvoir dans le monde franc (VIe-Xe siècle). Université Paris-Est Marne-la-Vallée, école doctorale Cultures et Sociétés. Soutenue en novembre 2013 sous la direction de Geneviève BÜHRER-THIERRY.
ainsi que :
ALLIROT, A-H. Filles de roy de France. Princesses royales, mémoire de Saint-Louis et conscience dynastique (de 1270 à la fin du XIVe siècle). Brepols, 2010.
BROWN, E. A. R. « Vincent de Beauvais and the reditus regni francorum ad stirpem Caroli imperatoris », dans : M. Paulmier-Foucart, S. Lusignan et A. Nadeau (dir.), Vincent de Beauvais : intentions et réceptions d’une œuvre encyclopédique au Moyen Âge (Actes du XIVe Colloque de l’Institut d’études médiévales, organisé conjointement par l’Atelier Vincent de Beauvais (A.R.Te.M., Université de Nancy II) et Institut d’études médiévales (Université de Montréal), 27-30 avril 1988), Montréal et Paris, 1990.
DIERKENS, A. Les survivances du paganisme. Les pays du nord de la Loire de Dagobert à Charles Chauve (VIIe-IXe siècle), éd. P. PÉRIN et L.Ch. FEFFER, 1985.
KANTOROWICSZ, E. Les deux corps du roi. Essai sur la théologie politique au moyen-âge, Gallimard, Paris. (un classique, remis en cause par Alain Boureau, mais toujours bon à lire)
FALQUE, E. Jean Scot Érigène : la théophanie comme mode de la phénoménalité, Revue des sciences philosophiques et théologiques, 2002/3 TOME 86, p. 387-421. (Plus orienté philosophie, reste éclairant)
HELARY X. Les dernières volontés de Philippe d'Artois (? 1298) et la naissance du culte de Saint Louis dans la famille capétienne , Le Moyen Age, 2013/1 Tome CXIX, p. 27-56.
VALLEE-KARCHER, A. Jeanne de Bourgogne, épouse de Philippe VI de Valois : une reine maudite ? In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1980, tome 138, livraison 1. pp. 94-96.
ALDUC-LE-BAGOUSSE, A (dir), Inhumations de prestige ou prestige de l’inhumation ? Expression du pouvoir dans l’au-delà, IV-XVe siècle, tables rondes du colloque organisé à Caen les 23 et 24 mars 2007, CRAHM, 2009.
ARIES, P. Essais sur l’histoire de la mort en Occident, du Moyen Âge à nos jours. Seuil, 1975.
ARIES, P. L’homme devant la mort I, le temps des gisants. Seuil, 1977.
BEAUNE, C. Naissance de la nation France, NRF Gallimard, Paris, 1985.
BUR, M. Suger, abbé de Saint-Denis, régent de France. Paris, Perrin, 1991.
D’HEYLLI, G. Les tombes royales de Saint-Denis. Paris, librairie générale, 1872.
DECTOT, X : Pierres tombales médiévales : Sculptures de l’au-delà. Desclée de Brouwer, 2006.
ERLANDE-BRANDENBURG, A. Le roi est mort. Etudes sur les funérailles, les sépultures et les tombeaux des rois de France jusqu’à la fin du XIIIe siècle, Bibliothèque française d’archéologie, 7, Droz, Genève, 1975. (Alors, celui-ci, c'est un indispensable !)
GAUDE-FERRAGU, M. D’or et de cendres. La mort et les funérailles des princes dans le royaume de France au bas Moyen Âge, Presses universitaires du septentrion, 2005.
GAUDE-FERRAGU, M. La reine au Moyen Âge. Le pouvoir au féminin, XIV-XVe siècle. Tallandier, 2014.
NELSON, J. Charles le Chauve. Aubier histoire, 1994. Biographie scientifique, très bon niveau.
RICHE, P. Les grandeurs de l’an mille. Bartillat, 2001.
STOCLET, A. Autour de Fulrad de Saint-Denis (v. 710-784), Ecole pratique des hautes études V, Hautes études médiévales et modernes 72, Droz, 1993. (Attention : thèse très technique de la part d'un maître. Il m'a fallu plusieurs mois pour la digérer).
DUFOUR, J. Le rôle des reines de France aux IXe et Xe siècles. Dans : Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 142e année, N. 3, 1998. pp. 913-932.
FÜHRER, J. Suger et Bernard de Clairvaux. Parisier Historiche Studieren, Bd. 68 ; Perspectivia.net, 2004, pp 81-93.
GASPARD, F. La politique de l'abbé Suger de Saint-Denis à travers ses chartes. In: Cahiers de civilisation médiévale. 46e année (n°183), Juillet-septembre 2003. pp. 233-245.
LEVILLAIN L. Études sur l'abbaye de Saint-Denis à l'époque mérovingienne. In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1921, tome 82. pp. 5-116.
LOMBARD-JOURDAN, A. Du nouveau sur les origines chrétiennes de Paris, une relecture de Fortunat ; Paris et Île-de-France, mémoires, T 32, 1981, pp 125-151.
LOMBARD-JOURDAN, A. La légende de la consécration par le Christ de la basilique mérovingienne de Saint-Denis et de la guérison du lépreux, dans Bulletin monumental, t. 143, 1985, p. 237-269.
LOMBARD-JOURDAN, A. Les foires de l'abbaye de Saint-Denis : revue des données et révision des opinions admises. — Bibliothèque de l'École des chartes, t. 145, 1987, p. 274-338.
LOMBARD-JOURDAN, A. L’invention du "roi fondateur" à Paris au XIIe siècle : de l’obligation morale au thème sculptural. In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1997, tome 155, livraison 2. pp. 485-542.
SANTINELLI, E. "La politique territoriale des reines mérovingiennes". Publié sous le titre "Les reines mérovingiennes ont-elles une politique territoriale ?" dans R. Compatangelo-Soussignan, E. Santinelli (dir.), Territoires et frontières en Gaule du nord et dans les espaces septentrionaux francs, Revue du Nord, n° 351, juillet-septembre 2003, pp. 631-353.
LOUIS, J. L’effigie dans le royaume de France (Pays d’oïl) 1134-1267. Université Strasbourg II – Marc Bloch École doctorale des Humanités – ED 99 Discipline : Histoire de l’art. Thèse soutenue en décembre 2006 sous la direction de Roland RECHT.
KELLER, R. : Les profits de la guerre. Prédation et pouvoir dans le monde franc (VIe-Xe siècle). Université Paris-Est Marne-la-Vallée, école doctorale Cultures et Sociétés. Soutenue en novembre 2013 sous la direction de Geneviève BÜHRER-THIERRY.
ainsi que :
ALLIROT, A-H. Filles de roy de France. Princesses royales, mémoire de Saint-Louis et conscience dynastique (de 1270 à la fin du XIVe siècle). Brepols, 2010.
BROWN, E. A. R. « Vincent de Beauvais and the reditus regni francorum ad stirpem Caroli imperatoris », dans : M. Paulmier-Foucart, S. Lusignan et A. Nadeau (dir.), Vincent de Beauvais : intentions et réceptions d’une œuvre encyclopédique au Moyen Âge (Actes du XIVe Colloque de l’Institut d’études médiévales, organisé conjointement par l’Atelier Vincent de Beauvais (A.R.Te.M., Université de Nancy II) et Institut d’études médiévales (Université de Montréal), 27-30 avril 1988), Montréal et Paris, 1990.
DIERKENS, A. Les survivances du paganisme. Les pays du nord de la Loire de Dagobert à Charles Chauve (VIIe-IXe siècle), éd. P. PÉRIN et L.Ch. FEFFER, 1985.
KANTOROWICSZ, E. Les deux corps du roi. Essai sur la théologie politique au moyen-âge, Gallimard, Paris. (un classique, remis en cause par Alain Boureau, mais toujours bon à lire)
FALQUE, E. Jean Scot Érigène : la théophanie comme mode de la phénoménalité, Revue des sciences philosophiques et théologiques, 2002/3 TOME 86, p. 387-421. (Plus orienté philosophie, reste éclairant)
HELARY X. Les dernières volontés de Philippe d'Artois (? 1298) et la naissance du culte de Saint Louis dans la famille capétienne , Le Moyen Age, 2013/1 Tome CXIX, p. 27-56.
VALLEE-KARCHER, A. Jeanne de Bourgogne, épouse de Philippe VI de Valois : une reine maudite ? In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1980, tome 138, livraison 1. pp. 94-96.
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Victoriae mundis et mundis lacrima
- El-vacatorNiveau 7
Je viens de finir cette lecture : spécialisé mais très intéressant.
MORVAN, F. ; JONES M. La chevalerie bretonne et la formation de l'armée ducale : 1260 à 1341, Rennes, PUR – 2009
Introduction complète en ligne :
http://www.pur-editions.fr/couvertures/1248423825_doc.pdf
MORVAN, F. ; JONES M. La chevalerie bretonne et la formation de l'armée ducale : 1260 à 1341, Rennes, PUR – 2009
Introduction complète en ligne :
http://www.pur-editions.fr/couvertures/1248423825_doc.pdf
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Victoriae mundis et mundis lacrima
- El-vacatorNiveau 7
Un beau livre, intéressant :
REGNIER-BOHLER, D (direction) ; Voix de femmes au Moyen Âge. Savoir, mystique, poésie, amour, sorcellerie ; XIIe-XVe SIECLE. Laffont, Bouquins, 2006.
Il s'agit d'un GT qui permet d'embrasser, sur une large période, tout l'éventail des talents féminins. Les textes sont traduits par les celles et ceux qui les présentent. Des femmes troubadours aux incontournables (Hildegarde Von Bingen, Christine de Pizan) en passant par la vie de Sainte Douceline ou les évangiles des quenouilles, presque 1000 pages d'oeuvres et de contexte.
Bonne lecture !
REGNIER-BOHLER, D (direction) ; Voix de femmes au Moyen Âge. Savoir, mystique, poésie, amour, sorcellerie ; XIIe-XVe SIECLE. Laffont, Bouquins, 2006.
Il s'agit d'un GT qui permet d'embrasser, sur une large période, tout l'éventail des talents féminins. Les textes sont traduits par les celles et ceux qui les présentent. Des femmes troubadours aux incontournables (Hildegarde Von Bingen, Christine de Pizan) en passant par la vie de Sainte Douceline ou les évangiles des quenouilles, presque 1000 pages d'oeuvres et de contexte.
Bonne lecture !
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Victoriae mundis et mundis lacrima
- El-vacatorNiveau 7
Bernard GUI, Manuel de l'inquisiteur, Les Belles Lettres, Paris, 2012 (première édition 1926). Edition & traduction de G. Mollat & G. Drioux.
Bernard Gui (1261/62 - 1331), sans doute l'inquisiteur le plus connu grâce à Umberto Eco puis J-J Annaud (Bernardo Gui dans "Le nom de la Rose", c'est lui !), a rédigé son célèbre manuel après des années de pratique et de recherches (il est nommé inquisiteur pour la première fois le 16 janvier 1307). Le personnage est un érudit, sans doute assez éloigné de l'image véhiculée par le film.
Son "Manuel" est une source de premier ordre pour connaître les rites des Cathares, des Vaudois, des Pseudo-Apôtres et des Béguins. Pour mieux les réfuter, il se renseigne énormément et compile archives, écrits et témoignages, à l'image de la patristique réfutant les polythéistes. Il écrit quelques pages sur les Juifs, les sorcières et les démons. Il commence par l'exposé des doctrines, le moyen de les réfuter et donne des interrogatoires "standardisés", en quelque sorte, afin que ses collègues abattent plus de "travail" et de façon plus sûre. L'intérêt réside également dans le texte d'actes de procédures concernant les hérétiques. L'ouvrage se lit bien, et relativement vite - pour les pages traduites, en regard du texte latin original. Il permet de mieux comprendre l'inquisition, ses buts et ses méthodes à l'époque, et peut aider à interroger la notion "d'outillage mental" avec les élèves (plutôt en lycée, je pense).
Enfin, on y trouve résumées, par les soins de l'inquisiteur en personne, deux lettres de Dolcino - avant la réfutation habituelle.
Le style de Bernard n'est guère léger, il cherche avant tout l'exhaustivité et possède le souci du détail. On peut trouver dans ses pages de quoi illustrer des thématiques en vogue, comme le genre (ou "sexe social", etc.). Exemple :
"Au sorcier, devin ou invocateur des démons inculpé, on demandera la nature et le nombre des sortilèges, divinations ou invocations qu'il connaît, et qui les lui a enseignées.
Item, on descendra dans les détails, prenant garde à la qualité et à la condition des personnes, car les interrogatoires ne doivent pas être les même pour tous. Autre sera celui d'un homme, autre celui d'une femme."
Un bel ouvrage, donc, mais relativement cher (39 euros). Pour les passionnés, un achat qui le vaut bien !
Cordialement,
EV.
Bernard Gui (1261/62 - 1331), sans doute l'inquisiteur le plus connu grâce à Umberto Eco puis J-J Annaud (Bernardo Gui dans "Le nom de la Rose", c'est lui !), a rédigé son célèbre manuel après des années de pratique et de recherches (il est nommé inquisiteur pour la première fois le 16 janvier 1307). Le personnage est un érudit, sans doute assez éloigné de l'image véhiculée par le film.
Son "Manuel" est une source de premier ordre pour connaître les rites des Cathares, des Vaudois, des Pseudo-Apôtres et des Béguins. Pour mieux les réfuter, il se renseigne énormément et compile archives, écrits et témoignages, à l'image de la patristique réfutant les polythéistes. Il écrit quelques pages sur les Juifs, les sorcières et les démons. Il commence par l'exposé des doctrines, le moyen de les réfuter et donne des interrogatoires "standardisés", en quelque sorte, afin que ses collègues abattent plus de "travail" et de façon plus sûre. L'intérêt réside également dans le texte d'actes de procédures concernant les hérétiques. L'ouvrage se lit bien, et relativement vite - pour les pages traduites, en regard du texte latin original. Il permet de mieux comprendre l'inquisition, ses buts et ses méthodes à l'époque, et peut aider à interroger la notion "d'outillage mental" avec les élèves (plutôt en lycée, je pense).
Enfin, on y trouve résumées, par les soins de l'inquisiteur en personne, deux lettres de Dolcino - avant la réfutation habituelle.
Le style de Bernard n'est guère léger, il cherche avant tout l'exhaustivité et possède le souci du détail. On peut trouver dans ses pages de quoi illustrer des thématiques en vogue, comme le genre (ou "sexe social", etc.). Exemple :
"Au sorcier, devin ou invocateur des démons inculpé, on demandera la nature et le nombre des sortilèges, divinations ou invocations qu'il connaît, et qui les lui a enseignées.
Item, on descendra dans les détails, prenant garde à la qualité et à la condition des personnes, car les interrogatoires ne doivent pas être les même pour tous. Autre sera celui d'un homme, autre celui d'une femme."
Un bel ouvrage, donc, mais relativement cher (39 euros). Pour les passionnés, un achat qui le vaut bien !
Cordialement,
EV.
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Victoriae mundis et mundis lacrima
- El-vacatorNiveau 7
Être historien du moyen âge au XXIe siècle, actes du colloque de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public, Publications de la Sorbonne, 2008.
Une mise au point complète et complexe sur les nouveaux enjeux de la discipline, avec des communications de qualité.
Une mise au point complète et complexe sur les nouveaux enjeux de la discipline, avec des communications de qualité.
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Victoriae mundis et mundis lacrima
- El-vacatorNiveau 7
Arrive en ligne la bibliothèque virtuelle de Clairvaux :
Lien : https://www.bibliotheque-virtuelle-clairvaux.com/
Des manuscrits numérisés, des dossiers pédagogiques pour nos élèves, comme par exemple "la fabrication d'un manuscrit" :
https://www.bibliotheque-virtuelle-clairvaux.com/pedagogique/fabrication-manuscrit/
Utile pour nous, et pour les élèves ! (Je viens juste de la parcourir rapidement, l'inauguration se fera bientôt).
Lien : https://www.bibliotheque-virtuelle-clairvaux.com/
Des manuscrits numérisés, des dossiers pédagogiques pour nos élèves, comme par exemple "la fabrication d'un manuscrit" :
https://www.bibliotheque-virtuelle-clairvaux.com/pedagogique/fabrication-manuscrit/
Utile pour nous, et pour les élèves ! (Je viens juste de la parcourir rapidement, l'inauguration se fera bientôt).
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Victoriae mundis et mundis lacrima
- El-vacatorNiveau 7
Réédition 2015 (petite bibliothèque Payot) de Johan Huizinga : L'automne du moyen âge, précédé d'un entretien avec Jacques le Goff. Un classique (presque un siècle !) dont les thèmes seront repris plus tard par la Nouvelle Histoire.
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Victoriae mundis et mundis lacrima
- El-vacatorNiveau 7
Nouveauté !
Michel Pastoureau, Le roi tué par un cochon. Une mort infâme aux origines des emblèmes de la France ?, Seuil, la librairie du XXIe siècle, 2015.
Le type de réflexion que j'adore et qu'on ne trouve pas souvent en histoire médiévale. L'auteur (qu'on ne présente plus) fait de la mort de Philippe, fils aîné de Louis VI renversé de cheval à cause d'un cochon, une condition nécessaire (et pourquoi pas suffisante ?) à l'adoption des nouvelles armes de France.
Il mêle habilement histoire culturelle et évènementielle pour nous mener vers de nouvelles perspectives quant aux motivations & décisions de Louis VII. Je viens de le terminer, il est encore tout frais - je ne peux que le recommander !
Une critique complète ici :
http://www.laviedesidees.fr/Le-Bleu-et-le-Rose.html
Rédigée par Ariel Suhamy, elle expose plus brillamment que je ne saurai le faire les enjeux de l'ouvrage, même si je ne souscris pas à toute la critique. Bonne lecture !
Michel Pastoureau, Le roi tué par un cochon. Une mort infâme aux origines des emblèmes de la France ?, Seuil, la librairie du XXIe siècle, 2015.
Le type de réflexion que j'adore et qu'on ne trouve pas souvent en histoire médiévale. L'auteur (qu'on ne présente plus) fait de la mort de Philippe, fils aîné de Louis VI renversé de cheval à cause d'un cochon, une condition nécessaire (et pourquoi pas suffisante ?) à l'adoption des nouvelles armes de France.
Il mêle habilement histoire culturelle et évènementielle pour nous mener vers de nouvelles perspectives quant aux motivations & décisions de Louis VII. Je viens de le terminer, il est encore tout frais - je ne peux que le recommander !
Une critique complète ici :
http://www.laviedesidees.fr/Le-Bleu-et-le-Rose.html
Rédigée par Ariel Suhamy, elle expose plus brillamment que je ne saurai le faire les enjeux de l'ouvrage, même si je ne souscris pas à toute la critique. Bonne lecture !
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Victoriae mundis et mundis lacrima
- El-vacatorNiveau 7
BANDE, Alexandre. Le cœur du roi, Les Capétiens et les sépultures multiples XIIIe-XVe siècles ; Tallandier, 2009.
Issu d'une thèse, le livre s'interroge sur la signification des tombeaux multiples, notamment de coeur, capétiens, coutume commencée sous Louis VIII. C'est en particulier Blanche de Castille qui donna le ton pour les siècles à venir. Un style clair, de bonnes analyses notamment dans les chapitres "La place du coeur", "Géographie des corps royaux" et "Vers la victoire du corps victorieux".
Alexandre Bande est l'un des élèves de Colette Beaune (voir également les actes du colloque "Corpus Regni", une histoire pour un royaume, 2010) et enseigne l'histoire au lycée Chaptal (entre autres).
La thèse mérite d'être lue, ce à quoi je vais m'attacher dans quelques mois. Bande renouvelle un champ d'investigation très spécialisé mais qui s'insère dans l'histoire plus générale des rituels royaux, avec une grande précision. Si l'ouvrage, court, est facile d'accès, quelques coquilles gênent la lecture : certaines faciles à repérer comme la date de mort de Charles V datée (dans le premier chapitre) en 1384 au lieu de 1380. Mais d'autres, rares, sont plus difficiles à détecter.
Dans tous les cas, un ouvrage récent et de très bonne tenue, qui montre que tout n'a pas été dit sur les Capétiens et les Valois.
Issu d'une thèse, le livre s'interroge sur la signification des tombeaux multiples, notamment de coeur, capétiens, coutume commencée sous Louis VIII. C'est en particulier Blanche de Castille qui donna le ton pour les siècles à venir. Un style clair, de bonnes analyses notamment dans les chapitres "La place du coeur", "Géographie des corps royaux" et "Vers la victoire du corps victorieux".
Alexandre Bande est l'un des élèves de Colette Beaune (voir également les actes du colloque "Corpus Regni", une histoire pour un royaume, 2010) et enseigne l'histoire au lycée Chaptal (entre autres).
La thèse mérite d'être lue, ce à quoi je vais m'attacher dans quelques mois. Bande renouvelle un champ d'investigation très spécialisé mais qui s'insère dans l'histoire plus générale des rituels royaux, avec une grande précision. Si l'ouvrage, court, est facile d'accès, quelques coquilles gênent la lecture : certaines faciles à repérer comme la date de mort de Charles V datée (dans le premier chapitre) en 1384 au lieu de 1380. Mais d'autres, rares, sont plus difficiles à détecter.
Dans tous les cas, un ouvrage récent et de très bonne tenue, qui montre que tout n'a pas été dit sur les Capétiens et les Valois.
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Victoriae mundis et mundis lacrima
- Marie LaetitiaBon génie
Miam...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- El-vacatorNiveau 7
Marie Laetitia a écrit:Miam...
:study: ^^
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Victoriae mundis et mundis lacrima
- CarnyxNeoprof expérimenté
Philippe Wolff, Automne du Moyen âge ou printemps des temps nouveaux ?El-vacator a écrit:Réédition 2015 (petite bibliothèque Payot) de Johan Huizinga : L'automne du moyen âge, précédé d'un entretien avec Jacques le Goff. Un classique (presque un siècle !) dont les thèmes seront repris plus tard par la Nouvelle Histoire.
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Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- septimeNiveau 7
Bonjour,
des idées de lecture concernant l'histoire byzantine?
J'avais été fasciné par cet empire pendant mes études, et j'aimerai m'y remettre en cette année 2016.
Sachant que mes dernières lectures remontent à une dizaine d'années, peut être que de nouvelles références sont apparues.
Merci!
des idées de lecture concernant l'histoire byzantine?
J'avais été fasciné par cet empire pendant mes études, et j'aimerai m'y remettre en cette année 2016.
Sachant que mes dernières lectures remontent à une dizaine d'années, peut être que de nouvelles références sont apparues.
Merci!
- El-vacatorNiveau 7
@septime
Tu trouveras une mine dans :
Centre de recherche d’histoire et civilisation de Byzance
travaux et mémoires 18 Collège de france – cnrs mélanges
Sommaire ici : http://www.orient-mediterranee.com/IMG/pdf/TM_18.pdf
Je l'ai eu en PEB, facilement.
Bonne lecture !
Tu trouveras une mine dans :
Centre de recherche d’histoire et civilisation de Byzance
travaux et mémoires 18 Collège de france – cnrs mélanges
Sommaire ici : http://www.orient-mediterranee.com/IMG/pdf/TM_18.pdf
Je l'ai eu en PEB, facilement.
Bonne lecture !
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Victoriae mundis et mundis lacrima
- El-vacatorNiveau 7
Aujourd'hui, un classique (récent) à recommander :
BROWN, E.A.R., Saint-Denis, la basilique (Photographies de Claude Sauvageot), Zodiaque, Le ciel et la pierre, 2001.
Une excellente synthèse (non sourcée, faute de place) sur la basilique, son architecture, la pensée liturgique, les pratiques funéraires. Elisabeth Brown est sans doute la meilleure spécialiste de Saint-Denis et de la mort au moyen âge de ses quarante dernières années.
Seule coquille relevée : page 441, elle parle de l'inhumation de Guillaume du Chastel, mort en 1441 au siège de Poitiers. Il y a tout lieu de penser qu'elle parle de celui de Pontoise, en réalité.
BROWN, E.A.R., Saint-Denis, la basilique (Photographies de Claude Sauvageot), Zodiaque, Le ciel et la pierre, 2001.
Une excellente synthèse (non sourcée, faute de place) sur la basilique, son architecture, la pensée liturgique, les pratiques funéraires. Elisabeth Brown est sans doute la meilleure spécialiste de Saint-Denis et de la mort au moyen âge de ses quarante dernières années.
Seule coquille relevée : page 441, elle parle de l'inhumation de Guillaume du Chastel, mort en 1441 au siège de Poitiers. Il y a tout lieu de penser qu'elle parle de celui de Pontoise, en réalité.
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Victoriae mundis et mundis lacrima
- El-vacatorNiveau 7
Nouveauté :
Bernard Guenée, Comment on écrit l'histoire au XIIIe siècle - Primat et le Roman des roys, CNRS éditions, 2016.
Cet ouvrage (posthume, édité par Jean-Marie Moeglin suite à la mise en ordre de notes conséquentes de l'érudit) montre que Primat, l'auteur principal de ce qui deviendra Les Grandes Chroniques de France, était bien, selon les canons de son temps, un historien véritable et pas un "... simple thuriféraire de la grandeur des rois de France" (4e de couverture). Primat ne se contente pas de compiler : il ajoute, retranche, explicite - bref, fait oeuvre d'historien.
Un style clair et élégant, jamais lourd malgré l'immense érudition de l'auteur : à recommander. Bonne lecture !
Bernard Guenée, Comment on écrit l'histoire au XIIIe siècle - Primat et le Roman des roys, CNRS éditions, 2016.
Cet ouvrage (posthume, édité par Jean-Marie Moeglin suite à la mise en ordre de notes conséquentes de l'érudit) montre que Primat, l'auteur principal de ce qui deviendra Les Grandes Chroniques de France, était bien, selon les canons de son temps, un historien véritable et pas un "... simple thuriféraire de la grandeur des rois de France" (4e de couverture). Primat ne se contente pas de compiler : il ajoute, retranche, explicite - bref, fait oeuvre d'historien.
Un style clair et élégant, jamais lourd malgré l'immense érudition de l'auteur : à recommander. Bonne lecture !
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Victoriae mundis et mundis lacrima
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