Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
- egometDoyen
C'est pas faux a écrit:oli54 a écrit:A quand la fin de l'école gratuite ?
Ecole gratuite pour tous : super idée à l'origine... mais aujourd'hui l'école est parfois (ou souvent?) de piètre qualité avec 30 enfants ou plus par classe... L'état n'aurait plus assez d'argent.
Pourquoi les riches et les classes moyennes ne participeraient pas plus aux coûts induits par l'éducation ?
Est-ce que cela ne permettrait pas d'avoir un meilleur encadrement des enfants ? de payer des professeurs ou des aides supplémentaires en classe, de diminuer le nombre d'élèves par classe, d'avoir un meilleur matériel, de meilleurs locaux...
On pourrait taxer les familles par une taxe spéciale indexée sur les revenus et le patrimoine des familles, quelque soit l'école des enfants (publique ou privée).
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Ca n'existe pas déjà avec un truc qui s'appelle les impôts ?
Excellente remarque! Il y a déjà un paiement en fonction des revenus et du patrimoine.
Rien n'est gratuit en réalité, tout ce que l’État donne, il l'a pris à des contribuables. Ça peut se justifier, mais vous ne voulez quand même pas les faire payer deux fois?
Maintenant, si le but, c'est de ne faire payer que les familles qui profitent du service, ce n'est pas une taxe qu'il faut instaurer. Il faut privatiser. Et en assumer les conséquences, bonnes et mauvaises.
- oli54Niveau 5
"Maintenant, si le but, c'est de ne faire payer que les familles qui profitent du service, ce n'est pas une taxe qu'il faut instaurer. Il faut privatiser. Et en assumer les conséquences, bonnes et mauvaises."
Pourquoi devrait-on forcément privatiser dans ce cas là ?
Les gens qui possèdent une tv paye une redevance et France télévision reste une tv d'état, non ?
"mais vous ne voulez quand même pas les faire payer deux fois?"
lorsque vous prenez l'autoroute, vous payez une "2ème fois" : c'est avec les impôts de tous que les autoroutes ont été construites... et pourtant l'utilisateur paye un péage à chaque utilisation...
perso, je n'ai pas d'enfant, et je suis pour cette mesure.
Je pense que j'aurai des enfants je serai encore pour cette mesure.
Je paye des impots (environ 10% de mon salaire) et cela ne me dérange pas, de même que les taxes locales... ça ne me dérange pas de payer un peu de ma poche à chaque fois que je vais chez le médecin. Et si je devais payer un peu de ma poche pour ma santé parce que j'en ai les moyens, cela ne me dérangerait pas non plus...
Je crois que beaucoup de gens ne seraient pas contre cette mesure. Ce qui ennuie les gens le plus souvent, c'est que les riches échappent à l'impôt, ou que les aides sociales conduisent parfois à l'assistanat.
Mais si une telle mesure permettrait de mettre plus d'adultes encadrants dans les classes, qui serait contre ?
Pourquoi devrait-on forcément privatiser dans ce cas là ?
Les gens qui possèdent une tv paye une redevance et France télévision reste une tv d'état, non ?
"mais vous ne voulez quand même pas les faire payer deux fois?"
lorsque vous prenez l'autoroute, vous payez une "2ème fois" : c'est avec les impôts de tous que les autoroutes ont été construites... et pourtant l'utilisateur paye un péage à chaque utilisation...
perso, je n'ai pas d'enfant, et je suis pour cette mesure.
Je pense que j'aurai des enfants je serai encore pour cette mesure.
Je paye des impots (environ 10% de mon salaire) et cela ne me dérange pas, de même que les taxes locales... ça ne me dérange pas de payer un peu de ma poche à chaque fois que je vais chez le médecin. Et si je devais payer un peu de ma poche pour ma santé parce que j'en ai les moyens, cela ne me dérangerait pas non plus...
Je crois que beaucoup de gens ne seraient pas contre cette mesure. Ce qui ennuie les gens le plus souvent, c'est que les riches échappent à l'impôt, ou que les aides sociales conduisent parfois à l'assistanat.
Mais si une telle mesure permettrait de mettre plus d'adultes encadrants dans les classes, qui serait contre ?
- oli54Niveau 5
holderfar a écrit:Ad hominem. Je ne réponds même pas au reste.Pourquoi cela serait-il "dangereux" que les classes moyennes payent ? Peut-être car l'auteur se situe dans les classes moyennes ?
Bien vu.
Pourquoi faut-il donc que je sois agressif avec mes interlocuteurs ?
Qu'holderfar veuille bien accepter mes excuses, j'essayerai de ne plus utiliser d'aussi basses techniques de rhétorique à 2 balles...
- egometDoyen
holderfar a écrit:Ad hominem. Je ne réponds même pas au reste.Pourquoi cela serait-il "dangereux" que les classes moyennes payent ? Peut-être car l'auteur se situe dans les classes moyennes ?
Moi, je réponds: c'est l'existence de la classe moyenne qui rend la société supportable: se dire qu'on peut progresser réellement dans l'échelle sociale et que les efforts peuvent être récompensés. Elle fait la réalité de l’ascenseur social.
Mais il y a déjà un effet d'écrasement de la classe moyenne, en particulier dans la fiscalité.
En effet, les classes les plus basses (chômeurs chroniques, travailleurs non qualifiés etc.) sont de plus en plus déresponsabilisées. Les classes supérieures ont des méthodes pour échapper à leurs responsabilités ou à l'impôt, et la chose est d'autant plus facile que la loi se complexifie. Mais il faut bien que quelqu'un paie. C'est vrai pour tout, les impôts comme les réparations judiciaires. Grosso modo, la loi est de plus en plus dure pour celui qui a un petit pouvoir, ou une petite fortune: le patron d'une PME (mais pas celui d'une entreprise du CAC 40), le professeur, le maire (mais pas le ministre), le médecin etc.
Au bout du compte, le coût d'opportunité de certains métiers est décourageant. On sait bien que ça ne vaut plus la peine de devenir professeur. Si on ne peut pas espérer les situations les plus élevées, il vaut mieux avoir un métier sans qualification ni responsabilité, voire être chômeur et travailler au noir.
- egometDoyen
oli54 a écrit:"Maintenant, si le but, c'est de ne faire payer que les familles qui profitent du service, ce n'est pas une taxe qu'il faut instaurer. Il faut privatiser. Et en assumer les conséquences, bonnes et mauvaises."
Pourquoi devrait-on forcément privatiser dans ce cas là ?
Les gens qui possèdent une tv paye une redevance et France télévision reste une tv d'état, non ?
"mais vous ne voulez quand même pas les faire payer deux fois?"
lorsque vous prenez l'autoroute, vous payez une "2ème fois" : c'est avec les impôts de tous que les autoroutes ont été construites... et pourtant l'utilisateur paye un péage à chaque utilisation...
perso, je n'ai pas d'enfant, et je suis pour cette mesure.
Je pense que j'aurai des enfants je serai encore pour cette mesure.
Je paye des impots (environ 10% de mon salaire) et cela ne me dérange pas, de même que les taxes locales... ça ne me dérange pas de payer un peu de ma poche à chaque fois que je vais chez le médecin. Et si je devais payer un peu de ma poche pour ma santé parce que j'en ai les moyens, cela ne me dérangerait pas non plus...
Je crois que beaucoup de gens ne seraient pas contre cette mesure. Ce qui ennuie les gens le plus souvent, c'est que les riches échappent à l'impôt, ou que les aides sociales conduisent parfois à l'assistanat.
Mais si une telle mesure permettrait de mettre plus d'adultes encadrants dans les classes, qui serait contre ?
De fait, on peut imaginer un système mixte, avec des impôts et des frais de scolarité. C'est d'ailleurs ce qui se fait dans le privé sous contrat. Mais si on fait tomber le principe de gratuité, quel est le sens de maintenir le monopole de l'éducation nationale, avec sa rigidité, son idéologie insensée et son administration kafkaïenne?
Soit dit en passant, je ne suis pas sûr que le système des autoroutes soit un système juste, car il crée des rentes avec de l'argent public. Les secteurs protégés sont souvent les pires, ni marché équilibré, ni véritable service public.
Je ne vois pas non plus ce qui justifie l'existence d'une télévision d’État.
Pour la médecine, il est important que tout le monde ait une assurance, mais la Sécurité Sociale n'est pas un modèle de gestion. Pourquoi devrait-on nécessairement passer par elle? Mais je suis bien d'accord avec vous sur le fait qu'il faut que les malades paient un peu de leur poche, même si c'est symbolique, pour se rendre compte que la médecine a un coût.
- ProvenceEnchanteur
oli54 a écrit:
d'ailleurs Hollande n'a-t-il pas fait un pas dans cette direction en instaurant des frais de scolarités pour les lycées français à l'étranger ?
À Hanoï, la capitale vietnamienne, l’inscription coûte entre 2 400 et 4 200 euros. À Singapour, les frais peuvent atteindre 14 500 euros pour une année et plafonnent même à 21 500 euros à New York.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Il ne les a pas instaurés mais rétablis et il s'étaient bien souvent pris en charge par les entreprises des expats.
- doublecasquetteEnchanteur
Les autoroutes ont été privatisées, non ? Alors, c'est encore plus fort, on paie à une société privée ce que nous avons financé nous-mêmes, avec l'argent de nos impôts.
En 1945, une France exsangue, dont les infrastructures étaient en piteux état lorsqu'elles n'étaient pas purement et simplement détruites, a pu continuer à accueillir gratuitement à l'école les enfants de deux à quatorze ans, et même seize souvent.
Elle arrivait aussi à prendre en charge les trois années d'équivalent lycée et deux années de formation des élèves instituteurs, en les rémunérant qui plus est dès qu'ils atteignaient dix-huit ans.
Le tout avec un taux de natalité crevant tous les plafonds connus jusqu'alors !
Et cela ne serait plus possible aujourd'hui ? Bon, il est vrai qu'elle nationalisait des entreprises rentables plutôt que de privatiser tout ce qui risque de rapporter ne serait-ce qu'un centime à l'État.
En 1945, une France exsangue, dont les infrastructures étaient en piteux état lorsqu'elles n'étaient pas purement et simplement détruites, a pu continuer à accueillir gratuitement à l'école les enfants de deux à quatorze ans, et même seize souvent.
Elle arrivait aussi à prendre en charge les trois années d'équivalent lycée et deux années de formation des élèves instituteurs, en les rémunérant qui plus est dès qu'ils atteignaient dix-huit ans.
Le tout avec un taux de natalité crevant tous les plafonds connus jusqu'alors !
Et cela ne serait plus possible aujourd'hui ? Bon, il est vrai qu'elle nationalisait des entreprises rentables plutôt que de privatiser tout ce qui risque de rapporter ne serait-ce qu'un centime à l'État.
- lene75Prophète
PabloPE a écrit:Après on peut étendre ce système aussi.. pourquoi ne pas l'appliquer aux hôpitaux? Après tout il faut bien que les patients réalisent " la santé c'est l'affaire de tous" mais c'est quand même un petit peu plus important pour une certaine classe de la population : les patients... non ?
J'allais le dire.
Mais ensuite il ne faudrait pas que ceux qui ont payé leurs études ou leurs soins par eux-mêmes soient amenés à payer pour ceux qui ne les ont pas aidés : le fruit de leur travail ne doit donc pas être imposé, mais simplement servir à payer ce qu'ils utilisent. Si je ne prends que le train, je paie l'impôt pour les trains mais pas pour les routes. Quant au aides sociales, qui va les payer ? Les usagers des aides sociales ?
Bref, chacun pour soi.
doublecasquette a écrit:En 1945, une France exsangue, dont les infrastructures étaient en piteux état lorsqu'elles n'étaient pas purement et simplement détruites, a pu continuer à accueillir gratuitement à l'école les enfants de deux à quatorze ans, et même seize souvent.
Elle arrivait aussi à prendre en charge les trois années d'équivalent lycée et deux années de formation des élèves instituteurs, en les rémunérant qui plus est dès qu'ils atteignaient dix-huit ans.
Le tout avec un taux de natalité crevant tous les plafonds connus jusqu'alors !
Et cela ne serait plus possible aujourd'hui ?
Question de priorités...
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- NellGuide spirituel
oli54 a écrit:"Maintenant, si le but, c'est de ne faire payer que les familles qui profitent du service, ce n'est pas une taxe qu'il faut instaurer. Il faut privatiser. Et en assumer les conséquences, bonnes et mauvaises."
Pourquoi devrait-on forcément privatiser dans ce cas là ?
Les gens qui possèdent une tv paye une redevance et France télévision reste une tv d'état, non ?
"mais vous ne voulez quand même pas les faire payer deux fois?"
lorsque vous prenez l'autoroute, vous payez une "2ème fois" : c'est avec les impôts de tous que les autoroutes ont été construites... et pourtant l'utilisateur paye un péage à chaque utilisation...
perso, je n'ai pas d'enfant, et je suis pour cette mesure.
Je pense que j'aurai des enfants je serai encore pour cette mesure.
Je paye des impots (environ 10% de mon salaire) et cela ne me dérange pas, de même que les taxes locales... ça ne me dérange pas de payer un peu de ma poche à chaque fois que je vais chez le médecin. Et si je devais payer un peu de ma poche pour ma santé parce que j'en ai les moyens, cela ne me dérangerait pas non plus...
Je crois que beaucoup de gens ne seraient pas contre cette mesure. Ce qui ennuie les gens le plus souvent, c'est que les riches échappent à l'impôt, ou que les aides sociales conduisent parfois à l'assistanat.
Mais si une telle mesure permettrait de mettre plus d'adultes encadrants dans les classes, qui serait contre ?
Qui peut croire fidèlement que si une telle taxe était mise en place, elle servirait à financer un tel service? Croyez-vous encore que votre lundi de Pentecôte nourrit ou soigne nos petits vieux?
L'école n'est pas gratuite, comme l'ont déjà démontré un certain nombre ici. J'ai deux enfants et je suis contre cette idée parce que:
- j'appartiens à cette fameuse classe moyenne et à force d'instaurer des taxes en tout genres, je ne suis "moyenne" que sur le papier. Je n'ai juste pas un rond devant moi et ne peux, comme beaucoup, subir encore de ponctions sans que ma famille entière en pâtisse.
- c'est un système qui ne garantit nullement l'égalité ni même le service bien fait.
- la question de l'encadrement professoral n'est pas la réelle question aujourd'hui
- pour les arguments donnés par doublecasquette juste en dessous!
doublecasquette a écrit:Les autoroutes ont été privatisées, non ? Alors, c'est encore plus fort, on paie à une société privée ce que nous avons financé nous-mêmes, avec l'argent de nos impôts.
En 1945, une France exsangue, dont les infrastructures étaient en piteux état lorsqu'elles n'étaient pas purement et simplement détruites, a pu continuer à accueillir gratuitement à l'école les enfants de deux à quatorze ans, et même seize souvent.
Elle arrivait aussi à prendre en charge les trois années d'équivalent lycée et deux années de formation des élèves instituteurs, en les rémunérant qui plus est dès qu'ils atteignaient dix-huit ans.
Le tout avec un taux de natalité crevant tous les plafonds connus jusqu'alors !
Et cela ne serait plus possible aujourd'hui ? Bon, il est vrai qu'elle nationalisait des entreprises rentables plutôt que de privatiser tout ce qui risque de rapporter ne serait-ce qu'un centime à l'État.
+ tout plein (ou juste +1!)
_________________
Impose ta chance, sers ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s'habitueront. (R. Char)
- Raoul VolfoniGrand sage
Je n'ai pas d'enfants, et je suis contre cette mesure. De toute façon, aucun gouvernement ne songerait sérieusement à l'annoncer... autant rétablir la capitation !
Les classes moyennes sont déjà matraquées fiscalement, et je me permets de copier/coller un passage d'article qui les définit :
Si on s'en tient aux chiffres, une bonne partie des "classes moyennes", dans les faits, ne vit pas à son aise. Comment définir les classes moyennes soumises à la taxe sur la progéniture ? Avec 1500 euros par mois, on n'a pas forcément les moyens de payer une taxe supplémentaire. Vous faites un parallèle plaisant avec la redevance télé, mais les enfants ne sont pas un bien de consommation que l'on peut décider de revendre sur le bon coin quand on ne veut plus payer la redevance... Pour beaucoup de gens, avoir des enfants est une question d'épanouissement, d'accomplissement. La dimension morale du problème n'est pas à négliger, selon moi.
Avec votre système, certaines catégories sociales ne paieront pas. De là à conclure que leurs mômes auront moins de droits que ceux des ménages qui paient, il n'y a qu'un pas. J'imagine déjà la version moderne du "sale pauvre" : "moi, mes parents, ils paient pour que tu puisses aller à l'école, alors camembert !"
Les classes moyennes sont déjà matraquées fiscalement, et je me permets de copier/coller un passage d'article qui les définit :
- La classe moyenne, elle, commence donc à 1396 euros nets par mois (40 % des salariés gagnent moins) et va jusqu'à 2510 euros nets mensuels (80 % gagnent moins). Elle comprend le salaire médian (50 % des salariés gagnent plus, 50 % moins), qui se situe, en 2010, à 1653 euros net par mois.
(source
Si on s'en tient aux chiffres, une bonne partie des "classes moyennes", dans les faits, ne vit pas à son aise. Comment définir les classes moyennes soumises à la taxe sur la progéniture ? Avec 1500 euros par mois, on n'a pas forcément les moyens de payer une taxe supplémentaire. Vous faites un parallèle plaisant avec la redevance télé, mais les enfants ne sont pas un bien de consommation que l'on peut décider de revendre sur le bon coin quand on ne veut plus payer la redevance... Pour beaucoup de gens, avoir des enfants est une question d'épanouissement, d'accomplissement. La dimension morale du problème n'est pas à négliger, selon moi.
Avec votre système, certaines catégories sociales ne paieront pas. De là à conclure que leurs mômes auront moins de droits que ceux des ménages qui paient, il n'y a qu'un pas. J'imagine déjà la version moderne du "sale pauvre" : "moi, mes parents, ils paient pour que tu puisses aller à l'école, alors camembert !"
- LefterisEsprit sacré
La classe moyenne paie déjà , puisqu'elle met majoritairement ses enfants dans le privé, quand elle n'habite pas les bons quartiers, ceux de la classe "supérieure" ; laquelle peut, elle, mettre les gosses en toute tranquillité dans les établissements publics de centre ville.
Pour l'école publique, tant qu'elle sera gangrenée par les perturbateurs, le bavardage , la non-orientation ad hoc ça sera pareil, qu'une partie de la population paie ou non .
Trop de gadgets techniques, d'ordi , de tableaux machins, de projets, de localisme. Pas assez de républicanisme, de boulot, de discipline .
Je préfèrerais largement faire cours dans une salle déglinguée, n'avoir aucun manuel, aucun objet technique, mais pouvoir faire réellement mon métier au lieu de faire de la garderie de sauvageons jusqu'à 16 ans .
Pour l'école publique, tant qu'elle sera gangrenée par les perturbateurs, le bavardage , la non-orientation ad hoc ça sera pareil, qu'une partie de la population paie ou non .
Trop de gadgets techniques, d'ordi , de tableaux machins, de projets, de localisme. Pas assez de républicanisme, de boulot, de discipline .
Je préfèrerais largement faire cours dans une salle déglinguée, n'avoir aucun manuel, aucun objet technique, mais pouvoir faire réellement mon métier au lieu de faire de la garderie de sauvageons jusqu'à 16 ans .
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- JohnMédiateur
Mathématiquement, ce n'est pas possible.La classe moyenne paie déjà , puisqu'elle met majoritairement ses enfants dans le privé
_________________
En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- lene75Prophète
Raoul Volfoni a écrit:Avec votre système, certaines catégories sociales ne paieront pas. De là à conclure que leurs mômes auront moins de droits que ceux des ménages qui paient, il n'y a qu'un pas. J'imagine déjà la version moderne du "sale pauvre" : "moi, mes parents, ils paient pour que tu puisses aller à l'école, alors camembert !"
D'ailleurs, j'y pense en lisant ça : si certains ne paient pas, il n'y a aucune raison pour que ce soient les usagers du même service qui paient pour eux ; soit chacun paie pour sa pomme, soit tout le monde paie pour tout le monde. C'est bizarre du coup de demander aux gens qui ont des enfants et à eux seuls de payer pour les enfants des autres, qu'ils n'ont pas choisis : autant on peut éventuellement décider d'avoir moins d'enfants (à condition qu'ils ne soient pas déjà nés...) pour payer moins de frais de scolarité, autant on ne peut pas empêcher son voisin qui ne paie pas d'avoir des enfants pour éviter que les frais de scolarité de nos propres enfants n'augmentent... Comparer avec la télé est plus que fâcheux : on peut très bien se passer de la télé si on ne veut pas payer la redevance ou si à un moment on trouve que ça devient trop cher... va-t-on en venir à dire de la même manière qu'on peut très bien se passer d'école et que ceux qui ne veulent pas ou plus payer peuvent faire le choix de ne pas ou plus scolariser leurs enfants comme on peut faire le choix de ne pas ou plus avoir la télé ?
Lefteris a écrit:Je préfèrerais largement faire cours dans une salle déglinguée, n'avoir aucun manuel, aucun objet technique, mais pouvoir faire réellement mon métier au lieu de faire de la garderie de sauvageons jusqu'à 16 ans .
Je passe mon temps à dire qu'à la limite je pourrais même faire cours sans tables ni chaises et j'ajouterais même que je préférerais avoir 45 élèves motivés que 30 dont 10 sauvageons. Bien sûr ce n'est pas l'idéal ni ce à quoi on aspire, mais dans le "trop" des classes trop chargées, tout n'est pas question de nombre, le comportement joue aussi beaucoup.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- egometDoyen
Lefteris a écrit:
Je préfèrerais largement faire cours dans une salle déglinguée, n'avoir aucun manuel, aucun objet technique, mais pouvoir faire réellement mon métier au lieu de faire de la garderie de sauvageons jusqu'à 16 ans .
+ 1
En Afrique ou en Asie, ils y arrivent.
- InfinimentHabitué du forum
Lefteris a écrit:Pour l'école publique, tant qu'elle sera gangrenée par les perturbateurs, le bavardage , la non-orientation ad hoc ça sera pareil, qu'une partie de la population paie ou non .
Trop de gadgets techniques, d'ordi , de tableaux machins, de projets, de localisme. Pas assez de républicanisme, de boulot, de discipline .
Je préfèrerais largement faire cours dans une salle déglinguée, n'avoir aucun manuel, aucun objet technique, mais pouvoir faire réellement mon métier au lieu de faire de la garderie de sauvageons jusqu'à 16 ans .
Encore une fois, je souscris pleinement à ces propos.
Lefteris, président !
_________________
Ah ! la belle chose, que de savoir quelque chose !
- ParatgeNeoprof expérimenté
Une solution cynique serait de faire comme les médecins : des heures de garderie dans le bahut dans le cadre du « service public » et ensuite on y ferait les « vrais » cours privés et payants !
Une partie de notre service consacrée donc à « les garder », au milieu des lancers de gomme et des vols de trousse, des cris intempestifs et des « processus démocratiques » pour les sanctions (toujours éducatives, les sanctions) et l’autre partie dans le calme et l’avance rapide du travail et des progrès pour ceux qui paient.
Une partie de notre service consacrée donc à « les garder », au milieu des lancers de gomme et des vols de trousse, des cris intempestifs et des « processus démocratiques » pour les sanctions (toujours éducatives, les sanctions) et l’autre partie dans le calme et l’avance rapide du travail et des progrès pour ceux qui paient.
- DinosauraHabitué du forum
Lefteris a écrit:La classe moyenne paie déjà , puisqu'elle met majoritairement ses enfants dans le privé, quand elle n'habite pas les bons quartiers, ceux de la classe "supérieure" ; laquelle peut, elle, mettre les gosses en toute tranquillité dans les établissements publics de centre ville.
Pour l'école publique, tant qu'elle sera gangrenée par les perturbateurs, le bavardage , la non-orientation ad hoc ça sera pareil, qu'une partie de la population paie ou non .
Trop de gadgets techniques, d'ordi , de tableaux machins, de projets, de localisme. Pas assez de républicanisme, de boulot, de discipline .
Je préfèrerais largement faire cours dans une salle déglinguée, n'avoir aucun manuel, aucun objet technique, mais pouvoir faire réellement mon métier au lieu de faire de la garderie de sauvageons jusqu'à 16 ans .
Comme à chaque fois, je souscris à tout ce que vient de dire Lefteris. Je participe peu au forum, mais j'y ai trouvé mon porte-parole !!!
- egometDoyen
doublecasquette a écrit:Les autoroutes ont été privatisées, non ? Alors, c'est encore plus fort, on paie à une société privée ce que nous avons financé nous-mêmes, avec l'argent de nos impôts.
En 1945, une France exsangue, dont les infrastructures étaient en piteux état lorsqu'elles n'étaient pas purement et simplement détruites, a pu continuer à accueillir gratuitement à l'école les enfants de deux à quatorze ans, et même seize souvent.
Elle arrivait aussi à prendre en charge les trois années d'équivalent lycée et deux années de formation des élèves instituteurs, en les rémunérant qui plus est dès qu'ils atteignaient dix-huit ans.
Le tout avec un taux de natalité crevant tous les plafonds connus jusqu'alors !
Et cela ne serait plus possible aujourd'hui ? Bon, il est vrai qu'elle nationalisait des entreprises rentables plutôt que de privatiser tout ce qui risque de rapporter ne serait-ce qu'un centime à l'État.
Parce que l’État s'occupe de beaucoup trop de choses. C'est sa marge de manœuvre qui diminue, pas son pouvoir. On ne peut plus guère augmenter son rôle sans mettre à bas toute l'économie. C'est comme quand on multiplie les sorties scolaires, il ne reste plus assez de temps pour apprendre à lire.
La nationalisation des entreprises rentable a été le plus sûr moyen d'en faire des poids morts pour l'économie.
- NuitsFidèle du forum
Paratge a écrit:Une solution cynique serait de faire comme les médecins : des heures de garderie dans le bahut dans le cadre du « service public » et ensuite on y ferait les « vrais » cours privés et payants !
Une partie de notre service consacrée donc à « les garder », au milieu des lancers de gomme et des vols de trousse, des cris intempestifs et des « processus démocratiques » pour les sanctions (toujours éducatives, les sanctions) et l’autre partie dans le calme et l’avance rapide du travail et des progrès pour ceux qui paient.
Bah ça existe déjà.
- DalvaVénérable
oli54 a écrit:A quand la fin de l'école gratuite ?
Ecole gratuite pour tous : super idée à l'origine... mais aujourd'hui l'école est parfois (ou souvent?) de piètre qualité avec 30 enfants ou plus par classe... L'état n'aurait plus assez d'argent.
Pourquoi les riches et les classes moyennes ne participeraient pas plus aux coûts induits par l'éducation ?
Est-ce que cela ne permettrait pas d'avoir un meilleur encadrement des enfants ? de payer des professeurs ou des aides supplémentaires en classe, de diminuer le nombre d'élèves par classe, d'avoir un meilleur matériel, de meilleurs locaux...
On pourrait taxer les familles par une taxe spéciale indexée sur les revenus et le patrimoine des familles, quelque soit l'école des enfants (publique ou privée).
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Votre proposition revient tout simplement à dire que, plus on a d'enfants, moins on a de parts pour le calcul des impôts. En effet, ne nous arrêtons pas à l'enseignement : non seulement les enfants vont à l'école (gratuité de l'école), mais en plus ils tombent malades (assurance maladie), ont besoin de dormir dans une chambre (aides au logement) et d'avoir une place dans les transports en commun (carte famille nombreuse et autres cartes de réduction), etc. Je n'ose même pas imaginer ce qu'on pourrait proposer aux détenus (ou à leurs parents ?) en terme de taxation (après tout, leur détention a un coût...). Mais je me marre bien en imaginant notre nouvelle feuille d'impôt.
Ou moi, dans deux mois, à l'accueil de la maternité : "Excusez-moi, mon mari vient d'être licencié, nous ne souhaitons plus payer la redevance "enfant", donc je vous les ramène tous les trois." Parce que se contenter de ne plus les mettre à l'école ne suffit pas. (Ne plus allumer la télé n'autorise pas à ne pas payer la redevance.)
Un couple sans enfants paierait donc moins d'impôts qu'un couple avec 1, 2 ou 5 enfants, parce qu'il "coûte moins cher" à la société. C'est une certaine vision de la société, de la solidarité, et de la redistribution.
Avez-vous seulement conscience que c'est l'inverse exact du principe qui préside au calcul actuel des impôts ?
- LefterisEsprit sacré
C'est justement avec ce genre d'idées que je ne suis pas près d'être éluInfiniment a écrit:Lefteris a écrit:Pour l'école publique, tant qu'elle sera gangrenée par les perturbateurs, le bavardage , la non-orientation ad hoc ça sera pareil, qu'une partie de la population paie ou non .
Trop de gadgets techniques, d'ordi , de tableaux machins, de projets, de localisme. Pas assez de républicanisme, de boulot, de discipline .
Je préfèrerais largement faire cours dans une salle déglinguée, n'avoir aucun manuel, aucun objet technique, mais pouvoir faire réellement mon métier au lieu de faire de la garderie de sauvageons jusqu'à 16 ans .
Encore une fois, je souscris pleinement à ces propos.
Lefteris, président !
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LefterisEsprit sacré
J'ai encore mieux, et sans augmenter les heures d'ouverture. Le même cours sur deux salle de classes contiguës. Dans le première, le professeur, faisant cours devant les élèves silencieux. Dans la salle voisine, celle des vols de trousses, injures, lancers de gommes, découpage de papiers... une vidéo en grand écran du cours. Seulement un surveillant pour éviter les gros dérapages, on capitonne éventuellement les murs et on met des grilles aux fenêtres.Paratge a écrit:Une solution cynique serait de faire comme les médecins : des heures de garderie dans le bahut dans le cadre du « service public » et ensuite on y ferait les « vrais » cours privés et payants !
Une partie de notre service consacrée donc à « les garder », au milieu des lancers de gomme et des vols de trousse, des cris intempestifs et des « processus démocratiques » pour les sanctions (toujours éducatives, les sanctions) et l’autre partie dans le calme et l’avance rapide du travail et des progrès pour ceux qui paient.
Réfléchissons aux avantages de la méthode :
- ça fait marcher les TICE, et le buziness qui va avec : pédagogistes et marchands y trouvent leur compte
- c'est égalitaire : tout le monde a droit au même cours sur le même programme.
- ça n'engendre pas de créations de postes ni d'HS . Aucun frais supplémentaires hormis la sécurisation des salles.
- personne ne paie rien de plus.
- certains élèves peuvent s'améliorer pour suivre le cours en "live" .
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- ParatgeNeoprof expérimenté
Lefteris a écrit:
Réfléchissons aux avantages de la méthode :
- ça fait marcher les TICE, et le buziness qui va avec : pédagogistes et marchands y trouvent leur compte
- c'est égalitaire : tout le monde a droit au même cours sur le même programme.
- ça n'engendre pas de créations de postes ni d'HS . Aucun frais supplémentaires hormis la sécurisation des salles.
- personne ne paie rien de plus.
- certains élèves peuvent s'améliorer pour suivre le cours en "live" .
Khaïré, o didaskalé !
- DalvaVénérable
Lefteris, ça pourrait marcher.
Depuis quelques semaines, je fais cours dans une salle équipée d'un TNI. Grande première pour moi. Je suis passée du tableau noir et de la craie à toute la blancheur lumineuse de la technologie (que je ne maîtrise pas bien, mais les élèves se chargent de mon instruction).
J'ai découvert cette semaine, dépitée (et outragée), que les cours ayant lieu dans cette salle sont bien plus agréables que les autres. Les élèves y sont attentifs et parfois même plus efficaces. Il suffit que j'allume l'écran du TNI (je ne fais rien dessus, hein, j'allume juste et mon écran d'ordi s'affiche sur l'écran : une page blanche, ou bleue). C'est magique. Ils sont peut-être dans l'attente de quelque chose, je ne sais pas. Je me sens humiliée.
Évidemment, j'utilise malgré tout le TNI pour écrire le cours (au clavier ou à la main), j'apprécie les avantages et le confort qu'il me procure (mon allergie à la craie est de l'histoire ancienne, ou presque, j'ai beaucoup moins mal à la gorge, je n'ai pas de traces de craie sur les fesses ni de noir veleda sous les ongles, mon tableau est infini donc je peux remonter autant que je le veux pour retrouver ce dont j'ai besoin, lorsque j'étudie une séquence filmée, j'écris directement sur l'image, toussa toussa...) mais je suis dépitée, outragée et humiliée. Et inquiète : ils sont à tel point drogués aux écrans que le rectangle de lumière, quel que ce soit son contenu, même nul, leur semble plus digne d'intérêt et d'attention qu'un être humain qui bouge et qui parle devant eux, voire qui danse (mes chorégraphies grammaticales sont toujours appréciées bien que je passe pour une folle).
Alors Lefteris, sincèrement, votre idée est manifestement tout sauf absurde.
Désolant, non ?
Une autre explication plausible (et qui me rassurerait) : cette salle est neuve et propre, coincée entre le CDI (silence absolu) et l'ULIS (silence relatif, mais l'ensemble des élèves du collège fait plutôt bien attention à ne pas les déranger). Il y règne une autre atmosphère, dès l'entrée. C'est peut-être juste l'esprit du lieu.
Depuis quelques semaines, je fais cours dans une salle équipée d'un TNI. Grande première pour moi. Je suis passée du tableau noir et de la craie à toute la blancheur lumineuse de la technologie (que je ne maîtrise pas bien, mais les élèves se chargent de mon instruction).
J'ai découvert cette semaine, dépitée (et outragée), que les cours ayant lieu dans cette salle sont bien plus agréables que les autres. Les élèves y sont attentifs et parfois même plus efficaces. Il suffit que j'allume l'écran du TNI (je ne fais rien dessus, hein, j'allume juste et mon écran d'ordi s'affiche sur l'écran : une page blanche, ou bleue). C'est magique. Ils sont peut-être dans l'attente de quelque chose, je ne sais pas. Je me sens humiliée.
Évidemment, j'utilise malgré tout le TNI pour écrire le cours (au clavier ou à la main), j'apprécie les avantages et le confort qu'il me procure (mon allergie à la craie est de l'histoire ancienne, ou presque, j'ai beaucoup moins mal à la gorge, je n'ai pas de traces de craie sur les fesses ni de noir veleda sous les ongles, mon tableau est infini donc je peux remonter autant que je le veux pour retrouver ce dont j'ai besoin, lorsque j'étudie une séquence filmée, j'écris directement sur l'image, toussa toussa...) mais je suis dépitée, outragée et humiliée. Et inquiète : ils sont à tel point drogués aux écrans que le rectangle de lumière, quel que ce soit son contenu, même nul, leur semble plus digne d'intérêt et d'attention qu'un être humain qui bouge et qui parle devant eux, voire qui danse (mes chorégraphies grammaticales sont toujours appréciées bien que je passe pour une folle).
Alors Lefteris, sincèrement, votre idée est manifestement tout sauf absurde.
Désolant, non ?
Une autre explication plausible (et qui me rassurerait) : cette salle est neuve et propre, coincée entre le CDI (silence absolu) et l'ULIS (silence relatif, mais l'ensemble des élèves du collège fait plutôt bien attention à ne pas les déranger). Il y règne une autre atmosphère, dès l'entrée. C'est peut-être juste l'esprit du lieu.
- lene75Prophète
Dalva a écrit:Une autre explication plausible (et qui me rassurerait) : cette salle est neuve et propre, coincée entre le CDI (silence absolu) et l'ULIS (silence relatif, mais l'ensemble des élèves du collège fait plutôt bien attention à ne pas les déranger). Il y règne une autre atmosphère, dès l'entrée. C'est peut-être juste l'esprit du lieu.
Il faudra faire un bilan dans quelques semaines : c'est peut-être juste l'attrait de la nouveauté, comme quand il y a un nouveau prof, le 1er cours est souvent plus calme que les autres.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- DalvaVénérable
C'est ce que je me dis aussi. Mais je sais que ces élèves ont, pour la plupart, déjà cours dans de telles conditions (TNI) en mathématiques.
Seuls les 3e ne sont face au TNI qu'en français. Ce sont justement les plus pénibles, intenables de 4 à 5 le lundi, jour où je n'ai pas cours dans cette salle miraculeuse - salle d'espagnol aux murs peints en rouge et jaune vif (le choix des couleurs n'est peut-être pas innocent à leur attitude...). J'ai été frappée par la différence devant le TNI.
En tous les cas, j'attends de voir l'évolution d'ici le mois de mars et, mieux encore, mai-juin.
Seuls les 3e ne sont face au TNI qu'en français. Ce sont justement les plus pénibles, intenables de 4 à 5 le lundi, jour où je n'ai pas cours dans cette salle miraculeuse - salle d'espagnol aux murs peints en rouge et jaune vif (le choix des couleurs n'est peut-être pas innocent à leur attitude...). J'ai été frappée par la différence devant le TNI.
En tous les cas, j'attends de voir l'évolution d'ici le mois de mars et, mieux encore, mai-juin.
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
- Licence gratuite Pack Office en tant qu'enseignant ... comme quand étudiant ?
- Ma carrière a-t-elle commencé quand j'étais élève fonctionnaire ou quand j'ai été titularisée ?
- Tu sais quand la fin de l'année approche quand :
- Que répondez-vous quand on vous dit que les profs devraient prévenir les élèves quand ils font grève ?
- Affiche gratuite Tardi 14-18
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum