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- oli54Niveau 5
Happening, grève des apprentissages « scolaires », grève sur le tas :
nouvelles formes de grève
La grève qui consiste à ne pas venir travailler un jour a-t-elle été rendue inefficace par les mesures de Sarkosy ?
Certains profs dans une école maternelle font grève une journée, leurs collègues assurant leur propre classe ou non. La mairie met en place ou non une sorte de garderie. Les parents sont pour certains ennuyés par cela. L'état économise un peu d'argent en ne payant pas les grévistes. Au final , quelle est l'efficacité ? Si le mouvement a une grande ampleur, l'argument « ce n'est pas la rue qui fait la loi » ou « les enseignants font du corporatisme » suffira pour balayer les demandes.
De plus aujourd'hui, beaucoup d'enseignants ne sont plus prêts à perdre des journées de salaire pour améliorer les conditions de travail des élèves. D'ailleurs, certains profs n'ont pas d'enfants. Pourquoi devraient-ils se battre pour les enfants des autres ?
Il convient donc de trouver une nouvelle forme d'action qui peut peser sur les débats.
La première forme d'action à mettre en place, c'est évidemment le dialogue, l'argumentation, la démonstration, l'information. Attention toutefois à respecter le devoir de réserve ! (Ce devoir empêche un prof de militer dans une école.)
Mais il y a urgence. Trop d'enfants ont un mal être à l'école, parfois même des carences affectives, des souffrances. Il peut y avoir de la violence même dûe au grand nombre d'élèves dans certaines classes. Tapez « mon enfant ne veut plus aller à l'école » sur google et lisez les récits de mères inquiètes
http://forum.doctissimo.fr/famille/forum-libre-famille/enfant-aller-ecole-sujet_28_1.htm
Les enfants ne sont pas fous : ils sentent ce qui n'est pas « normal », bon pour eux... peut-être certains d'entre eux ont l'impression d'entrer dans une machine à broyer les individualités... ils sont noyés dans la masse... plus on augmente le nombre d'enfants par classe, plus on demande aux professeurs de former les enfants pour qu'ils rentrent dans un certain moule, plus la pression est forte sur ceux qui ont du mal à rentrer dans la case qui devient de plus en plus étroite...
En plus d'une communication forte, il convient de trouver donc de nouveaux moyens de pression.
Il ne faut pas être naïf, certains intérêts particuliers sont contre des mesures qui amélioreraient les conditions de travail dans les écoles :
- toucher à l'école c'est toucher au système éducatif tout entier et c'est remettre en cause un système établi depuis longtemps. La tradition a toujours des défenseurs.
- les familles dites "favorisées" ont tout intérêt à ce que l'école soit de relativement mauvaise qualité
- l'industrie de l'aide pédagogique à domicile ou par internet ont le même intérêt (eux seuls peuvent se payer une aide pédagogique de qualité ou envoyer leurs enfants dans une école supérieure payante)
- l'école privée profite d'une école public faible : les parents inquiets font alors appel à ses services
- un gouvernement prudent sait bien que toucher à certains dogmes peut amener une crise majeure de société
- une partie du personnel de l'éducation tirent leur épingle du jeu au détriment d'une autre partie du personnel éducatif (à niveau de recrutement équivalent, les salaires ne sont pas équivalents). Certains professeurs peuvent aussi aider leur propre enfant à se sortir du « bourbier » scolaire.
On voit bien que les forces pesant contre une véritable réforme de l'école sont très puissantes.
Une bonne communication alliée à une nouvelle forme de grève doit permettre d'aboutir à des améliorations radicales de l'école : maximum 20 élèves par classe, 1 adulte pour 6 élèves en maternelle...
Pour atteindre ces buts et faire bouger la société, il faudra mettre en oeuvre des actions chocs pour faire réagir : la fin doit justifier les moyens.
Quelles fins poursuivre ? le plaisir des individus à aller à l'école : les enfants et les adultes doivent avoir plaisir à aller travailler ensemble à l'école. L'enfant n'est pas roi et son plaisir, son intérêt ne doit pas être prioritaire par rapport à celui des adultes.
Il faut arrêter d'opposer les intérêts des enfants et ceux de leurs professeurs : il faut concilier les intérêts des uns et des autres. Un professeur malheureux ne pourra pas bien rendre ses élèves heureux en classe et vice versa.
Bien entendu le plaisir ne doit pas être la seule fin de l'école. Plaisir, épanouissement, savoirs être, savoirs faire et savoirs sont les finalités de l'école.
L'absurdité d'un système
Notre système éducatif repose sur un certains nombre de dogmes ou d'opinions qui, pris individuellement les uns après les autres, peuvent se justifier, mais qui tous mis ensemble aboutissent à un énorme système parfois absurde et broyeur.
L'école c'est sacré ! super, mais à ce moment là on ne peut plus toucher à rien...
Le professorat ? un sacerdoce ! super. On peut donc demander tout et n'importe quoi aux profs, ils aiment tellement leur métier...
Ecole gratuite pour tous : super idée à l'origine... mais école parfois (ou souvent?) de piètre qualité avec 30 enfants ou plus par classe... pourquoi les riches et les classes moyennes ne participeraient pas plus aux coûts induits par l'éducation ? est-ce que cela ne permettrait pas d'avoir un meilleur encadrement des enfants ?
Ecole obligatoire jusqu'à 16 ans : génial ! qui serait assez fou pour dire le contraire ?!
Collège unique : normal !
Là où ça coince c'est quand on conjugue école obligatoire et collège unique : là la mayonnaise ne prend pas toujours.
80 % d'une classe d'âge doit avoir le bac !
Fermeture de classe dès que l'on descend en dessous de 24 élèves, ouverture uniquement si on dépasse les 34 élèves
La carte scolaire : dans une même commune, une école avec 30 gamins par classe, une autre avec 15 gamins par classe...
De 15 à 30 mn de récréation par demi journée, wc, habillage et déshabillage inclus : autant faire respirer les gosses par la fenêtre ouverte pendant 5 minutes, l'inspecteur sera content...
La liste est longue des dogmes, opinions, consignes, directives...
A quand un recensement de tout ce qui peut conduire parfois à l'absurde, du plus général au plus particulier ?
Trois formes d'actions nouvelles peuvent influer :
1) Plutôt qu'une grève : le happening
Le but d'une grève est en autre de montrer les mécontentements d'une partie des professionnels, de peser dans les débats, d'être médiatisé, de marquer les esprits par des slogans...
Ne pouvons nous pas utiliser le happening comme moyen de marquer les esprits ?
Mettre en scène par exemple une opinion exagérée sur l'école d'aujourd'hui pour marquer les esprits, les medias et laisser une trace video sur le net...
Poussons le ridicule le plus loin possible, soyons bête et méchant pour montrer toute l'absurdité de la chose... en un mot : Harakiri ! pour ceux qui connaissent ce journal, soyons à son image cynique, acerbe, vulgaire et exprimons tout haut ce que certains pensent tout bas ou acceptent tout bas.
Moi ça me ferait marrer et peut-être que ça ferait réfléchir les gens sur l'absurdité d'un système.
Je n'ai certainement les meilleures idées iconoclastes pour cela mais par par exemple :
- oui à l'élevage de poulets / gamins en batterie : 30 enfants dans des classes de maternelle ! avec des mères qui défilent avec leur gamins déguisés en poulet...
- oui à la fin du droit de grève pour les enseignants : des profs qui défilent en tenue de bagnards avec des boulets aux pieds
- oui au bourrage de crâne
- je suis un bon prof et j'adore travailler plus sans être payé plus
- je suis un sale prof car je suis contre travailler plus sans être payé plus...
- je suis prof, maso et j'aime ça ! L'Etat, mes élèves et leurs parents se foutent de ma gueule et j'en redemande ! oui aux punitions corporelles (mais uniquement pour les profs)
- moi je suis riche et je m'en fous de votre école de daube, pire je m'en réjouis : mon gamin va dans une école privée (à moitié subventionnée par l'état), je lui paye des professeurs particuliers si il a un souci et de toute façon il ira dans une école supérieure payante qui lui ouvrira les porte d'un bon job
- moi je suis pauvre et je ne comprends pas pourquoi ma petite fille qui a 3 ans ne veut plus aller à l'école alors qu'elle désirait tant y aller : il y a 30 enfants dans sa classe, la maîtresse est débordée, il y en a même qui mordent les autres... Avez vous une solution chèr professeur Choron ?
Choron : J'ai la solution : du lexomil tous les matins et votre enfant retrouvera son entrain !
etc.
j'attends vos autres propositions qui pourraient faire des tableaux saisissants...
2) grève des apprentissages :
L'enseignant est présent en classe, les élèves aussi. Il assure sa journée, il touche donc son salaire.
En revanche, il essaye de limiter au maximum les temps d'apprentissages les plus « scolaires ». C'est l'occasion d'occuper la journée par des activités souvent décriées par certains, négligées par manque de temps : l'accueil, la récréation durent plus longtemps... on fait des jeux de société, on regarde un film, des images, on les analyse, on écoute de la musique, on fait de la peinture, des dessins, on chante, on danse, du théâtre, on fait des romans photos, des films d'animation, de la relaxation, des jeux mathématiques, des jeux de français... même si ces temps ou activités sont en réalité hautement éducatifs (savoirs être, savoirs faire et savoirs tout court), trop souvent ils sont négligées au profit de l'écriture, des maths, du travail purement scolaire...
Donc halte aux apprentissages purs et durs (écriture, dictée, math), place à la récréation, aux jeux...
Ne nous leurrons pas, ces journées seront aussi fatigantes pour le professeur. Elles pourront être bénéfiques pour l'enfant. Tout autant que les journées habituelles. Il faudra trouver un emploi du temps différent, le moyen d'occuper intelligemment la journée pour que l'oisiveté ne soit pas la mère de tous les vices...
C'est un type de grève moins dur que la grève sur le tas mais cette fois-ci sans perte de salaire : ce doit donc être une grève longue. L'effet pourra se faire sentir après plusieurs semaines, voire plusieurs mois. A long terme, cette grève peut avoir des effets importants même en maternelle.
Ce type de grève est à utiliser surtout pour améliorer les conditions de travail des enfants et des enseignants.
3) grève « sur le tas », par occupation :
Il convient d'occuper les lieux de travail et d'empêcher l'accueil des enfants dans les écoles. Pourquoi les professeurs ne feraient pas ce que les ouvriers font ?
C'est un type de grève dur, avec encore une fois des pertes de salaires : ce doit donc être une grève courte.
Ce type de grève est à utiliser surtout pour améliorer les conditions de travail des enfants et uniquement dans cet objectif : des revendications salariales seraient mal vues par les parents.
Exemple : grève sur le tas pour toutes les classes où il y a plus de vingt élèves.
Comment peut-on décemment parler d'éducation de qualité lorsqu'on élève des enfants en les entassant la plupart du temps dans une pièce ? sans que l'adulte n'ait le temps de s'occuper de lui... Ce problème d'entassement peut aussi être un problème de sécurité... Où est le bien-être de l'enfant et de l'adulte qui est censé s'occuper de lui ? où est le plaisir d'être à l'école pour l'enfant, lorsque ça braille tout le temps, lorsqu'on est maltraité par ses pairs ? Où est le plaisir d'enseigner lorsqu'il faut punir souvent pour maintenir l'ordre nécessaire aux apprentissages ?
L'idéal bien sûr serait de faire conjointement avec les parents : l'ensemble des parents et profs .
Les risques :
- une division des profs, pas tous d'accord avec cette grève sur le tas
- une division des parents, pas tous d'accord avec cette grève sur le tas
On voit que ce type de grève extrême est très dangereuse et nécessite l'adhésion de toute une école, parents et profs... Ce qui en France risque de rester une utopie.
Personnellement je crois que les revendications d'augmentations salariales devraient entrer en ligne de compte chaque fois que l'on demande un effort particulier des professeurs : travailler plus devant les élèves sans gagner plus n'est pas acceptable. Ce n'est pas du corporatisme : plus de travail doit entrainer plus de salaire, tous les travailleurs seront d'accord sur ce point il me semble.
nouvelles formes de grève
La grève qui consiste à ne pas venir travailler un jour a-t-elle été rendue inefficace par les mesures de Sarkosy ?
Certains profs dans une école maternelle font grève une journée, leurs collègues assurant leur propre classe ou non. La mairie met en place ou non une sorte de garderie. Les parents sont pour certains ennuyés par cela. L'état économise un peu d'argent en ne payant pas les grévistes. Au final , quelle est l'efficacité ? Si le mouvement a une grande ampleur, l'argument « ce n'est pas la rue qui fait la loi » ou « les enseignants font du corporatisme » suffira pour balayer les demandes.
De plus aujourd'hui, beaucoup d'enseignants ne sont plus prêts à perdre des journées de salaire pour améliorer les conditions de travail des élèves. D'ailleurs, certains profs n'ont pas d'enfants. Pourquoi devraient-ils se battre pour les enfants des autres ?
Il convient donc de trouver une nouvelle forme d'action qui peut peser sur les débats.
La première forme d'action à mettre en place, c'est évidemment le dialogue, l'argumentation, la démonstration, l'information. Attention toutefois à respecter le devoir de réserve ! (Ce devoir empêche un prof de militer dans une école.)
Mais il y a urgence. Trop d'enfants ont un mal être à l'école, parfois même des carences affectives, des souffrances. Il peut y avoir de la violence même dûe au grand nombre d'élèves dans certaines classes. Tapez « mon enfant ne veut plus aller à l'école » sur google et lisez les récits de mères inquiètes
http://forum.doctissimo.fr/famille/forum-libre-famille/enfant-aller-ecole-sujet_28_1.htm
Les enfants ne sont pas fous : ils sentent ce qui n'est pas « normal », bon pour eux... peut-être certains d'entre eux ont l'impression d'entrer dans une machine à broyer les individualités... ils sont noyés dans la masse... plus on augmente le nombre d'enfants par classe, plus on demande aux professeurs de former les enfants pour qu'ils rentrent dans un certain moule, plus la pression est forte sur ceux qui ont du mal à rentrer dans la case qui devient de plus en plus étroite...
En plus d'une communication forte, il convient de trouver donc de nouveaux moyens de pression.
Il ne faut pas être naïf, certains intérêts particuliers sont contre des mesures qui amélioreraient les conditions de travail dans les écoles :
- toucher à l'école c'est toucher au système éducatif tout entier et c'est remettre en cause un système établi depuis longtemps. La tradition a toujours des défenseurs.
- les familles dites "favorisées" ont tout intérêt à ce que l'école soit de relativement mauvaise qualité
- l'industrie de l'aide pédagogique à domicile ou par internet ont le même intérêt (eux seuls peuvent se payer une aide pédagogique de qualité ou envoyer leurs enfants dans une école supérieure payante)
- l'école privée profite d'une école public faible : les parents inquiets font alors appel à ses services
- un gouvernement prudent sait bien que toucher à certains dogmes peut amener une crise majeure de société
- une partie du personnel de l'éducation tirent leur épingle du jeu au détriment d'une autre partie du personnel éducatif (à niveau de recrutement équivalent, les salaires ne sont pas équivalents). Certains professeurs peuvent aussi aider leur propre enfant à se sortir du « bourbier » scolaire.
On voit bien que les forces pesant contre une véritable réforme de l'école sont très puissantes.
Une bonne communication alliée à une nouvelle forme de grève doit permettre d'aboutir à des améliorations radicales de l'école : maximum 20 élèves par classe, 1 adulte pour 6 élèves en maternelle...
Pour atteindre ces buts et faire bouger la société, il faudra mettre en oeuvre des actions chocs pour faire réagir : la fin doit justifier les moyens.
Quelles fins poursuivre ? le plaisir des individus à aller à l'école : les enfants et les adultes doivent avoir plaisir à aller travailler ensemble à l'école. L'enfant n'est pas roi et son plaisir, son intérêt ne doit pas être prioritaire par rapport à celui des adultes.
Il faut arrêter d'opposer les intérêts des enfants et ceux de leurs professeurs : il faut concilier les intérêts des uns et des autres. Un professeur malheureux ne pourra pas bien rendre ses élèves heureux en classe et vice versa.
Bien entendu le plaisir ne doit pas être la seule fin de l'école. Plaisir, épanouissement, savoirs être, savoirs faire et savoirs sont les finalités de l'école.
L'absurdité d'un système
Notre système éducatif repose sur un certains nombre de dogmes ou d'opinions qui, pris individuellement les uns après les autres, peuvent se justifier, mais qui tous mis ensemble aboutissent à un énorme système parfois absurde et broyeur.
L'école c'est sacré ! super, mais à ce moment là on ne peut plus toucher à rien...
Le professorat ? un sacerdoce ! super. On peut donc demander tout et n'importe quoi aux profs, ils aiment tellement leur métier...
Ecole gratuite pour tous : super idée à l'origine... mais école parfois (ou souvent?) de piètre qualité avec 30 enfants ou plus par classe... pourquoi les riches et les classes moyennes ne participeraient pas plus aux coûts induits par l'éducation ? est-ce que cela ne permettrait pas d'avoir un meilleur encadrement des enfants ?
Ecole obligatoire jusqu'à 16 ans : génial ! qui serait assez fou pour dire le contraire ?!
Collège unique : normal !
Là où ça coince c'est quand on conjugue école obligatoire et collège unique : là la mayonnaise ne prend pas toujours.
80 % d'une classe d'âge doit avoir le bac !
Fermeture de classe dès que l'on descend en dessous de 24 élèves, ouverture uniquement si on dépasse les 34 élèves
La carte scolaire : dans une même commune, une école avec 30 gamins par classe, une autre avec 15 gamins par classe...
De 15 à 30 mn de récréation par demi journée, wc, habillage et déshabillage inclus : autant faire respirer les gosses par la fenêtre ouverte pendant 5 minutes, l'inspecteur sera content...
La liste est longue des dogmes, opinions, consignes, directives...
A quand un recensement de tout ce qui peut conduire parfois à l'absurde, du plus général au plus particulier ?
Trois formes d'actions nouvelles peuvent influer :
1) Plutôt qu'une grève : le happening
Le but d'une grève est en autre de montrer les mécontentements d'une partie des professionnels, de peser dans les débats, d'être médiatisé, de marquer les esprits par des slogans...
Ne pouvons nous pas utiliser le happening comme moyen de marquer les esprits ?
Mettre en scène par exemple une opinion exagérée sur l'école d'aujourd'hui pour marquer les esprits, les medias et laisser une trace video sur le net...
Poussons le ridicule le plus loin possible, soyons bête et méchant pour montrer toute l'absurdité de la chose... en un mot : Harakiri ! pour ceux qui connaissent ce journal, soyons à son image cynique, acerbe, vulgaire et exprimons tout haut ce que certains pensent tout bas ou acceptent tout bas.
Moi ça me ferait marrer et peut-être que ça ferait réfléchir les gens sur l'absurdité d'un système.
Je n'ai certainement les meilleures idées iconoclastes pour cela mais par par exemple :
- oui à l'élevage de poulets / gamins en batterie : 30 enfants dans des classes de maternelle ! avec des mères qui défilent avec leur gamins déguisés en poulet...
- oui à la fin du droit de grève pour les enseignants : des profs qui défilent en tenue de bagnards avec des boulets aux pieds
- oui au bourrage de crâne
- je suis un bon prof et j'adore travailler plus sans être payé plus
- je suis un sale prof car je suis contre travailler plus sans être payé plus...
- je suis prof, maso et j'aime ça ! L'Etat, mes élèves et leurs parents se foutent de ma gueule et j'en redemande ! oui aux punitions corporelles (mais uniquement pour les profs)
- moi je suis riche et je m'en fous de votre école de daube, pire je m'en réjouis : mon gamin va dans une école privée (à moitié subventionnée par l'état), je lui paye des professeurs particuliers si il a un souci et de toute façon il ira dans une école supérieure payante qui lui ouvrira les porte d'un bon job
- moi je suis pauvre et je ne comprends pas pourquoi ma petite fille qui a 3 ans ne veut plus aller à l'école alors qu'elle désirait tant y aller : il y a 30 enfants dans sa classe, la maîtresse est débordée, il y en a même qui mordent les autres... Avez vous une solution chèr professeur Choron ?
Choron : J'ai la solution : du lexomil tous les matins et votre enfant retrouvera son entrain !
etc.
j'attends vos autres propositions qui pourraient faire des tableaux saisissants...
2) grève des apprentissages :
L'enseignant est présent en classe, les élèves aussi. Il assure sa journée, il touche donc son salaire.
En revanche, il essaye de limiter au maximum les temps d'apprentissages les plus « scolaires ». C'est l'occasion d'occuper la journée par des activités souvent décriées par certains, négligées par manque de temps : l'accueil, la récréation durent plus longtemps... on fait des jeux de société, on regarde un film, des images, on les analyse, on écoute de la musique, on fait de la peinture, des dessins, on chante, on danse, du théâtre, on fait des romans photos, des films d'animation, de la relaxation, des jeux mathématiques, des jeux de français... même si ces temps ou activités sont en réalité hautement éducatifs (savoirs être, savoirs faire et savoirs tout court), trop souvent ils sont négligées au profit de l'écriture, des maths, du travail purement scolaire...
Donc halte aux apprentissages purs et durs (écriture, dictée, math), place à la récréation, aux jeux...
Ne nous leurrons pas, ces journées seront aussi fatigantes pour le professeur. Elles pourront être bénéfiques pour l'enfant. Tout autant que les journées habituelles. Il faudra trouver un emploi du temps différent, le moyen d'occuper intelligemment la journée pour que l'oisiveté ne soit pas la mère de tous les vices...
C'est un type de grève moins dur que la grève sur le tas mais cette fois-ci sans perte de salaire : ce doit donc être une grève longue. L'effet pourra se faire sentir après plusieurs semaines, voire plusieurs mois. A long terme, cette grève peut avoir des effets importants même en maternelle.
Ce type de grève est à utiliser surtout pour améliorer les conditions de travail des enfants et des enseignants.
3) grève « sur le tas », par occupation :
Il convient d'occuper les lieux de travail et d'empêcher l'accueil des enfants dans les écoles. Pourquoi les professeurs ne feraient pas ce que les ouvriers font ?
C'est un type de grève dur, avec encore une fois des pertes de salaires : ce doit donc être une grève courte.
Ce type de grève est à utiliser surtout pour améliorer les conditions de travail des enfants et uniquement dans cet objectif : des revendications salariales seraient mal vues par les parents.
Exemple : grève sur le tas pour toutes les classes où il y a plus de vingt élèves.
Comment peut-on décemment parler d'éducation de qualité lorsqu'on élève des enfants en les entassant la plupart du temps dans une pièce ? sans que l'adulte n'ait le temps de s'occuper de lui... Ce problème d'entassement peut aussi être un problème de sécurité... Où est le bien-être de l'enfant et de l'adulte qui est censé s'occuper de lui ? où est le plaisir d'être à l'école pour l'enfant, lorsque ça braille tout le temps, lorsqu'on est maltraité par ses pairs ? Où est le plaisir d'enseigner lorsqu'il faut punir souvent pour maintenir l'ordre nécessaire aux apprentissages ?
L'idéal bien sûr serait de faire conjointement avec les parents : l'ensemble des parents et profs .
Les risques :
- une division des profs, pas tous d'accord avec cette grève sur le tas
- une division des parents, pas tous d'accord avec cette grève sur le tas
On voit que ce type de grève extrême est très dangereuse et nécessite l'adhésion de toute une école, parents et profs... Ce qui en France risque de rester une utopie.
Personnellement je crois que les revendications d'augmentations salariales devraient entrer en ligne de compte chaque fois que l'on demande un effort particulier des professeurs : travailler plus devant les élèves sans gagner plus n'est pas acceptable. Ce n'est pas du corporatisme : plus de travail doit entrainer plus de salaire, tous les travailleurs seront d'accord sur ce point il me semble.
- EdgarNeoprof expérimenté
oli54 a écrit:Happening, grève des apprentissages « scolaires », grève sur le tas :
nouvelles formes de grève
La grève qui consiste à ne pas venir travailler un jour a-t-elle été rendue inefficace par les mesures de Sarkosy ?
Certains profs dans une école maternelle font grève une journée, leurs collègues assurant leur propre classe ou non. La mairie met en place ou non une sorte de garderie. Les parents sont pour certains ennuyés par cela. L'état économise un peu d'argent en ne payant pas les grévistes. Au final , quelle est l'efficacité ? Si le mouvement a une grande ampleur, l'argument « ce n'est pas la rue qui fait la loi » ou « les enseignants font du corporatisme » suffira pour balayer les demandes.
De plus aujourd'hui, beaucoup d'enseignants ne sont plus prêts à perdre des journées de salaire pour améliorer les conditions de travail des élèves. D'ailleurs, certains profs n'ont pas d'enfants. Pourquoi devraient-ils se battre pour les enfants des autres ?
(...)
.
Je ne comprends pas du tout votre argument que j'ai mis en gras ci-dessus. Il est totalement contradictoire avec notre métier et notre mission, et assez hors-sujet, voire inquiétant s'il est représentatif de la façon de penser d'une partie de notre profession.
Pour le reste, je suis assez d'accord, compte-tenu du fait que nous n'avons aucun moyen de négocier nos salaires par exemple, comme dans une entreprise dans lequel celui-ci est individualisé. D'ailleurs la négociation n'existe pas dans notre métier, et certainement pas pour les salaires; ne reste donc que l'action, le conflit, qui ne rapporte pas grand chose car les profs ne suivent pas sous divers prétextes plus ou moins recevables.
Je reviens juste sur votre argument que j'ai mis en gras, outre la remarque que j'ai faite plus haut, cet état de fait constitue effectivement une curiosité de mon établissement par exemple : personnes en couple vraiment très minoritaires, personnes avec enfants encore plus minoritaires, dans un établissement dont la moyenne d'âge se situe autour de la quarantaine. C'est presque pour moi un paradoxe pour des gens dont le métier consiste à s'occuper de l'éducation d'enfants et de jeunes adolescents, et plus largement une curiosité dans sa proportion au sein du même groupe professionnel. J'ai du mal à me l'expliquer, car ceci ne me semble pas représentatif de la structure de la société dans son ensemble.
- zaborowskiNiveau 4
Ah enfin!!! cela fait bien longtemps que je pense que tout ces mouvements de grèves sont bien désuets et contre productifs. Je pense qu'une bonne grève des apprentissages par exemple seraient plus efficaces (avec beaucoup de communications autour- par exemple des banderoles sur la face des établissements: ICI profs en grève.....)
J'aime bien l'idée du Happening......
Pour ce que soulève Edgar je suis d'accord avec lui sur
J'aime bien l'idée du Happening......
Pour ce que soulève Edgar je suis d'accord avec lui sur
Qu'est ce ça vient faire ?D'ailleurs, certains profs n'ont pas d'enfants. Pourquoi devraient-ils se battre pour les enfants des autres ?
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
La grève des apprentissages, comme la grève administrative (ne pas remplir les bulletins, etc.) , tombe sous le coup du "service non fait".
Vous êtes payé pour faire la classe, avec tout ce que ça comporte.
Donc,vous perdrez vos trentièmes "pareil".
Je suis toujours pleine d'admiration pour les collègues qui croient ré-inventer les luttes avec des propositions aussi farfelues...
Vous êtes payé pour faire la classe, avec tout ce que ça comporte.
Donc,vous perdrez vos trentièmes "pareil".
Je suis toujours pleine d'admiration pour les collègues qui croient ré-inventer les luttes avec des propositions aussi farfelues...
- Une passanteEsprit éclairé
de plus nous sommes soumis à un "devoir de réserve" qui nous empêche d'afficher nos opinions dans l'enceinte de l'établissement...
- InvitéInvité
nonUne passante a écrit:de plus nous sommes soumis à un "devoir de réserve" qui nous empêche d'afficher nos opinions dans l'enceinte de l'établissement...
http://49.snuipp.fr/spip.php?article396
- MareuilNeoprof expérimenté
Une passante a écrit:de plus nous sommes soumis à un "devoir de réserve" qui nous empêche d'afficher nos opinions dans l'enceinte de l'établissement...
Le devoir de réserve, c'est une légende urbaine.
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
Mareuil a écrit:Une passante a écrit:de plus nous sommes soumis à un "devoir de réserve" qui nous empêche d'afficher nos opinions dans l'enceinte de l'établissement...
Le devoir de réserve, c'est une légende urbaine.
Exact.
Ce qu'il faut éviter, en revanche, c'est d'afficher vos opinions devant vos élèves. En clair, pas d'agit-prop en cours
- MareuilNeoprof expérimenté
Rien à voir avec le prétendu devoir de réserve et tout avec la laïcité.Palombella Rossa a écrit:Mareuil a écrit:Une passante a écrit:de plus nous sommes soumis à un "devoir de réserve" qui nous empêche d'afficher nos opinions dans l'enceinte de l'établissement...
Le devoir de réserve, c'est une légende urbaine.
Exact.
Ce qu'il faut éviter, en revanche, c'est d'afficher vos opinions devant vos élèves. En clair, pas d'agit-prop en cours
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
Mareuil a écrit:Rien à voir avec le prétendu devoir de réserve et tout avec la laïcité.Palombella Rossa a écrit:Mareuil a écrit:Une passante a écrit:de plus nous sommes soumis à un "devoir de réserve" qui nous empêche d'afficher nos opinions dans l'enceinte de l'établissement...
Le devoir de réserve, c'est une légende urbaine.
Exact.
Ce qu'il faut éviter, en revanche, c'est d'afficher vos opinions devant vos élèves. En clair, pas d'agit-prop en cours
C'est exactement cela !
- nuagesGrand sage
je ne comprends pas le lien entre le fait d'avoir ou non des enfants et les différentes formes de grève
- Employé oxymoriqueNiveau 7
Oserais-je dire que bon, quand même, c'est un peu la philosophie dominante de certains aujourd'hui... ?oli54 a écrit:En revanche, il essaye de limiter au maximum les temps d'apprentissages les plus « scolaires ». C'est l'occasion d'occuper la journée par des activités souvent décriées par certains, négligées par manque de temps : l'accueil, la récréation durent plus longtemps... on fait des jeux de société, on regarde un film, des images, on les analyse, on écoute de la musique, on fait de la peinture, des dessins, on chante, on danse, du théâtre, on fait des romans photos, des films d'animation, de la relaxation, des jeux mathématiques, des jeux de français... même si ces temps ou activités sont en réalité hautement éducatifs (savoirs être, savoirs faire et savoirs tout court), trop souvent ils sont négligées au profit de l'écriture, des maths, du travail purement scolaire...
Donc halte aux apprentissages purs et durs (écriture, dictée, math), place à la récréation, aux jeux...
Empêcher l'accès à l'Ecole un jour comme ça revient à ce que vous estimez inefficace au début de votre message : des grèves ponctuelles qui passent inaperçues.oli54 a écrit:3) grève « sur le tas », par occupation :
Il convient d'occuper les lieux de travail et d'empêcher l'accueil des enfants dans les écoles. Pourquoi les professeurs ne feraient pas ce que les ouvriers font ?
C'est un type de grève dur, avec encore une fois des pertes de salaires : ce doit donc être une grève courte.
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Cymbale en chef au concert des immobiles.
« Il faudra résister à la dissolution programmée de l’enseignement, de la recherche scientifique, des classiques et des biens culturels. Car saboter la culture et l’instruction, c’est saboter le futur de l’humanité. Il y a quelques années, j’ai eu l’occasion de lire une phrase simple, mais pleine de sens, qui était inscrite sur un panneau signalétique dans une bibliothèque de manuscrits au milieu d’une oasis perdue du Sahara ; « La connaissance est une richesse qu’on peut donner sans s’appauvrir. » Seul le savoir peut perturber la logique dominante du profit en étant partagé sans appauvrir, et même, bien au contraire, en enrichissant à la fois celui qui le transmet et celui qui le reçoit.»
L’Utilité de l’Inutile. Manifeste, Nuccio Ordine, éditions des Belles-Lettres.
- Une passanteEsprit éclairé
Will.T a écrit:nonUne passante a écrit:de plus nous sommes soumis à un "devoir de réserve" qui nous empêche d'afficher nos opinions dans l'enceinte de l'établissement...
http://49.snuipp.fr/spip.php?article396
merci beaucoup de me détromper !
Cependant, cela signifie-t-il que nous pourrions, par exemple, aller tous travailler en noir avec un brassard indiquant "école en deuil" pour manifester contre la casse de l'EN ?
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
Une passante a écrit:Will.T a écrit:nonUne passante a écrit:de plus nous sommes soumis à un "devoir de réserve" qui nous empêche d'afficher nos opinions dans l'enceinte de l'établissement...
http://49.snuipp.fr/spip.php?article396
merci beaucoup de me détromper !
Cependant, cela signifie-t-il que nous pourrions, par exemple, aller tous travailler en noir avec un brassard indiquant "école en deuil" pour manifester contre la casse de l'EN ?
Nous l'avons fait en 2003, mais c'était, effectivement, limite.
- MoonchildSage
Tel que c'est décrit ci-dessus, ça ressemble plutôt à une anticipation des futures réformes pédagogiques.Palombella Rossa a écrit:La grève des apprentissages, comme la grève administrative (ne pas remplir les bulletins, etc.) , tombe sous le coup du "service non fait".
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
Moonchild a écrit:Tel que c'est décrit ci-dessus, ça ressemble plutôt à une anticipation des futures réformes pédagogiques.Palombella Rossa a écrit:La grève des apprentissages, comme la grève administrative (ne pas remplir les bulletins, etc.) , tombe sous le coup du "service non fait".
Exact.
Finalement, ça peut plaire... d'où résultat exactement inverse du but recherché
- User5899Demi-dieu
Légende urbaine.Une passante a écrit:de plus nous sommes soumis à un "devoir de réserve" qui nous empêche d'afficher nos opinions dans l'enceinte de l'établissement...
- Une passanteEsprit éclairé
déjà dit...
- User5899Demi-dieu
Si je comprends bien, en effet, le SE-UNSA et le SGEN sont en alternative de grève chaque jour ? :shock:Employé oxymorique a écrit:Oserais-je dire que bon, quand même, c'est un peu la philosophie dominante de certains aujourd'hui... ?oli54 a écrit:En revanche, il essaye de limiter au maximum les temps d'apprentissages les plus « scolaires ». C'est l'occasion d'occuper la journée par des activités souvent décriées par certains, négligées par manque de temps : l'accueil, la récréation durent plus longtemps... on fait des jeux de société, on regarde un film, des images, on les analyse, on écoute de la musique, on fait de la peinture, des dessins, on chante, on danse, du théâtre, on fait des romans photos, des films d'animation, de la relaxation, des jeux mathématiques, des jeux de français... même si ces temps ou activités sont en réalité hautement éducatifs (savoirs être, savoirs faire et savoirs tout court), trop souvent ils sont négligées au profit de l'écriture, des maths, du travail purement scolaire...
Donc halte aux apprentissages purs et durs (écriture, dictée, math), place à la récréation, aux jeux...
Rien que lire cette liste, j'en ai froid dans le dos. Vite, une bonne manif, avec du monde, des cris, du calme et des merguez :acc:
- User5899Demi-dieu
Et alors ?Une passante a écrit:déjà dit...
- thrasybuleDevin
Personne ne répond à l'interrogation de Nuages?
- gelsomina31Grand Maître
nuages a écrit:je ne comprends pas le lien entre le fait d'avoir ou non des enfants et les différentes formes de grève
Moi non plus.
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Fear buildswalls.Hope builds bridges !
« De chacun selon ses forces, à chacun selon ses besoins. »
- TinselExpert
Car une fois encore nous faisons grève pour le bien être des enfants. Nous ne faisons pas grève car nous allons nous rendre plus souvent à l'école, ni parce que notre salaire reste inchangé, ni parce qu'on n'aura plus accès à nos classes après la classe etc... Mais pour les enfants.nuages a écrit:je ne comprends pas le lien entre le fait d'avoir ou non des enfants et les différentes formes de grève
A la SNCF ils ne font pas grève pour le confort des usagers.
Pourquoi ne sont-ce pas les parents qui font grève (en ne mettant pas leur enfant à l'école) ou les mairie pour le surcout?
- gelsomina31Grand Maître
Très bonne idée!!Tinsel a écrit:Car une fois encore nous faisons grève pour le bien être des enfants. Nous ne faisons pas grève car nous allons nous rendre plus souvent à l'école, ni parce que notre salaire reste inchangé, ni parce qu'on n'aura plus accès à nos classes après la classe etc... Mais pour les enfants.nuages a écrit:je ne comprends pas le lien entre le fait d'avoir ou non des enfants et les différentes formes de grève
A la SNCF ils ne font pas grève pour le confort des usagers.
Pourquoi ne sont-ce pas les parents qui font grève (en ne mettant pas leur enfant à l'école) ou les mairie pour le surcout?
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- thrasybuleDevin
Je ne vois pas le rapport avec l'interrogation de Nuages.Tinsel a écrit:Car une fois encore nous faisons grève pour le bien être des enfants. Nous ne faisons pas grève car nous allons nous rendre plus souvent à l'école, ni parce que notre salaire reste inchangé, ni parce qu'on n'aura plus accès à nos classes après la classe etc... Mais pour les enfants.nuages a écrit:je ne comprends pas le lien entre le fait d'avoir ou non des enfants et les différentes formes de grève
A la SNCF ils ne font pas grève pour le confort des usagers.
Pourquoi ne sont-ce pas les parents qui font grève (en ne mettant pas leur enfant à l'école) ou les mairie pour le surcout?
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