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- TiberiusNiveau 8
Les raisons de l'écart dans les résultats entre le public et le privé
http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20161021.OBS0166/pourquoi-l-ecole-privee-reussit-mieux-que-le-public-et-comment-reduire-l-ecart.html
Pour résumer, nous sommes plus absents, réfractaires à la réforme, peu investis dans la vie de l'établissement et les établissements manquent d'autonomie!!!!
http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20161021.OBS0166/pourquoi-l-ecole-privee-reussit-mieux-que-le-public-et-comment-reduire-l-ecart.html
Pour résumer, nous sommes plus absents, réfractaires à la réforme, peu investis dans la vie de l'établissement et les établissements manquent d'autonomie!!!!
- Thalia de GMédiateur
Un extrait "quoté" de l'article, peut-être ? Merci d'avance.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- JaneMonarque
Evidemment, la population accueillie en privée est "triée", variablement selon les projets des établissements. Néanmoins, l'article (à moins que je n'ai mal lu, ce qui est fort possible) évince pas mal d'éléments qui justifient d'une part le choix des familles et d'autre part la réussite des élèves dans le privé: pêle-mêle:
1) les rythmes scolaires en primaire sont loin d'être majoritairement mis en place dans le privé; bienheureux les "dormeurs" du mercredi matin qui échappent à l'incurie des TAP et bénéficie d'une vraie pause;
2) l'amplitude des horaires d'accueil, pouvant aller de 7h à 18h30, voire 19h, et ce dès la maternelle dans certains établissements privés; à noter que bien souvent il ne s'agit pas d'une simple garderie;
3) la multiplication des activités proposées aux élèves (allant du voyage scolaire aux activités sportives en passant par les ateliers divers et variés (parfois sur le temps de garderie, justement);
4) le fonctionnement de certains établissements privés qui n'hésitent pas à renvoyer les "brebis galeuses", soit avant les examens (comme c'est pratique pour maintenir les taux de réussite => c'est ainsi que nous avions rempli nos classes de 3e jusqu'à la lie au 3ème trimestre il y 2 ou 3 ans; résultats au brevet en baisse chez nous, mais 100% de réussite dans l'établissement indélicat... un pur hasard, sans doute), soit en cas de dysfonctionnement des élèves et / ou des familles là où le public renvoie peu (quitte à gérer des élèves pénibles, autant gérer les nôtres);
5) les subterfuges mis en place pour contourner la réforme du collège, avec des ateliers bilangue, euro, latin pris sur la pause méridienne par exemple;
6) l'étude non obligatoire mais fortement conseillée, le soutien (qui a disparu faute de budget dans les établissements publics non classés REP);
7) la tendance qui consiste, dans certains établissements privés, à surnoter les élèves, ce qui est fort pratique dans le cadre du contrôle continu;
8) la violence quotidienne dans les établissements publics;
Et j'en oublie, sans doute...
Ne voyez pas dans mon message une quelconque intention de raviver la guéguerre public privé. Je fais des comparaisons entre ce que je connais pour y travailler et ce que je connais pour l'avoir pratiqué en tant que parent d'élève. Le privé profite de la situation délétère de l'enseignement public en France et il a bien raison.
Pour le reste, d'accord avec l'article; peu de mixité sociale, classes surchargées (à partir de quel seuil peut-on considérer que les classes sont surchargées ? 31 élèves "triés" ou 31 élèves non triés, ce n'est pas tout à fait la même chose...)
1) les rythmes scolaires en primaire sont loin d'être majoritairement mis en place dans le privé; bienheureux les "dormeurs" du mercredi matin qui échappent à l'incurie des TAP et bénéficie d'une vraie pause;
2) l'amplitude des horaires d'accueil, pouvant aller de 7h à 18h30, voire 19h, et ce dès la maternelle dans certains établissements privés; à noter que bien souvent il ne s'agit pas d'une simple garderie;
3) la multiplication des activités proposées aux élèves (allant du voyage scolaire aux activités sportives en passant par les ateliers divers et variés (parfois sur le temps de garderie, justement);
4) le fonctionnement de certains établissements privés qui n'hésitent pas à renvoyer les "brebis galeuses", soit avant les examens (comme c'est pratique pour maintenir les taux de réussite => c'est ainsi que nous avions rempli nos classes de 3e jusqu'à la lie au 3ème trimestre il y 2 ou 3 ans; résultats au brevet en baisse chez nous, mais 100% de réussite dans l'établissement indélicat... un pur hasard, sans doute), soit en cas de dysfonctionnement des élèves et / ou des familles là où le public renvoie peu (quitte à gérer des élèves pénibles, autant gérer les nôtres);
5) les subterfuges mis en place pour contourner la réforme du collège, avec des ateliers bilangue, euro, latin pris sur la pause méridienne par exemple;
6) l'étude non obligatoire mais fortement conseillée, le soutien (qui a disparu faute de budget dans les établissements publics non classés REP);
7) la tendance qui consiste, dans certains établissements privés, à surnoter les élèves, ce qui est fort pratique dans le cadre du contrôle continu;
8) la violence quotidienne dans les établissements publics;
Et j'en oublie, sans doute...
Ne voyez pas dans mon message une quelconque intention de raviver la guéguerre public privé. Je fais des comparaisons entre ce que je connais pour y travailler et ce que je connais pour l'avoir pratiqué en tant que parent d'élève. Le privé profite de la situation délétère de l'enseignement public en France et il a bien raison.
Pour le reste, d'accord avec l'article; peu de mixité sociale, classes surchargées (à partir de quel seuil peut-on considérer que les classes sont surchargées ? 31 élèves "triés" ou 31 élèves non triés, ce n'est pas tout à fait la même chose...)
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- neomathÉrudit
L'obs a écrit:Bernard Toulemonde, inspecteur général honoraire de l’Education nationale, s'apprête à lancer un pavé dans la marre, avec le livre "Et si on tuait le mammouth ?", à paraître le 5 janvier 2017 (1). Il livre à "l'Obs" son point de vue.
[...]
Le regroupement d’enfants de milieux favorisés explique-t-il les meilleurs résultats du privé ?
C’est un sujet délicat, sur lequel il n’y a pas de recherche précise. En effet, les établissements privés ont en général de meilleurs résultats que les établissements publics. En France, cet écart, tel qu'il est calculé par l’OCDE dans l’enquête Pisa 2012, est de 31 points. Il tient à l’origine sociale des élèves. Les milieux aisés sont associés à de meilleurs résultats scolaires.
Mais ce n'est pas la seule explication. Car quand on neutralise le critère social, avec 8 poins en plus, le privé continue d'avoir un meilleur score. L’école privée, indépendamment de l’origine sociale, est plus efficace que l’école publique !
[...]
J'ai fais un petit tour sur internet pour avoir la bio de ce monsieur :
Instructif, non ?Né le 14 juillet 1939 à Aire-sur-la-Lys dans le-Pas-de-Calais.
Bernard Toulemonde effectue sa scolarité primaire et secondaire à Reims chez les Frères des écoles chrétiennes et chez les jésuites du collège Saint-Joseph, à l'exception de l'année de première effectuée au lycée de Reims. Après le baccalauréat obtenu en 1959, il suit des études de droit à la faculté de Lille jusqu'au DES de droit public en 1965 et de Sciences politiques en 1966. Il soutient sa thèse en 1971 et est reçu à l'agrégation de droit en 1976.
Il est assistant à la faculté de droit de Lille II de 1966 à 1971, puis maître-assistant jusqu'en 1976, maître de conférences de 1976 à 1979 et enfin professeur de droit public depuis 1980 ; il participe à partir de 1974 au cabinet du président du conseil régional du Nord, Pierre Mauroy.
En août 1981, il est nommé chargé de mission auprès du Premier ministre Pierre Mauroy. De 1982 à 1987, il est directeur des Affaires genérales au ministère de l'Education nationale .
Il est recteur de l'académie de Montpellier de 1988 à 1991, de Toulouse de 1991 à 1992, conseiller auprès de Jack Lang, ministre de l'Education nationale de 1992 à 1993. Inspecteur général de l'Éducation nationale (IGEN) depuis 1993, il a été nommé directeur de l'enseignement scolaire en mai 1998.
En bref un type qui de sa vie n'a quasiment mis les pieds, que ce soit comme élève ou comme enseignant, dans une école publique vient nous nous dire que notre boulot, c'est de la m... . Super !
- Ignatius ReillyFidèle du forum
Tiberius a écrit:Les raisons de l'écart dans les résultats entre le public et le privé
http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20161021.OBS0166/pourquoi-l-ecole-privee-reussit-mieux-que-le-public-et-comment-reduire-l-ecart.html
Pour résumer, nous sommes plus absents, réfractaires à la réforme, peu investis dans la vie de l'établissement et les établissements manquent d'autonomie!!!!
Traduction : dans le privé on peut nous demander de remplacer un collègue absent si l'on n'a pas cours à ce moment- là afin que quelqu'un assure le service de garderie, nous sommes dans le public difficiles à licencier et peu sensibles à la pression et ne sommes pas des bénits oui oui.
Quand une cousine me vante les mérites du privé pour sa fille, je lui explique qu' elle sera bien contente d'avoir accès à un établissement public quand sa fille sera virée pour cause de mauvais résultats qui pourraient plomber les stats des bons curés. D'un autre côté, dans mon bled, un lycée pro attire car se vante d'une réussite impressionnante : mais bon, bac pro d'aide à la personne, c'est pas Byzance non plus...
- eleonore69Érudit
Tiberius a écrit:Les raisons de l'écart dans les résultats entre le public et le privé
http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20161021.OBS0166/pourquoi-l-ecole-privee-reussit-mieux-que-le-public-et-comment-reduire-l-ecart.html
Pour résumer, nous sommes plus absents, réfractaires à la réforme, peu investis dans la vie de l'établissement et les établissements manquent d'autonomie!!!!
Beaucoup d'éléments faux dans cet article: application à la lettre des réformes : faux: dans la majorité des établissements ,on est resté à la semaine de 4 jours... Les bi-langues en collège ont souvent été sauvées... Vrai par contre : absences remplacées.. enfin c'est de la garderie ...
Pour expliquer ces réussites deux éléments à mon sens: public choisi et surtout ce qui fait de plus en plus défaut au public : la discipline !
- LaotziSage
Qu'est-ce que ça veut dire "neutraliser le critère social" ? (je veux dire, comment fait-on cela en termes de méthodologie ?) De plus, même en prenant en compte cette "neutralisation", il n'empêche que les élèves sont choisis (donc même à origine sociale identique, un établissement privé de collège ou de lycée choisira de meilleurs dossiers), et l'enseignement privé est surtout présent dans le secondaire il me semble.
Tous les établissements publics accueillant un public très favorisé (ou trié comme LLG et H4) ont aussi d'excellents résultats, et sont en général même plus prestigieux que les privés.
De même, l'exemple de l'ouest ne me semble pas entièrement convaincant, car dans ces académies, les établissements publics obtiennent eux-aussi d'excellents résultats.
Quiconque a enseigné sait que la question des remplacements de courte durée est une vaste blague, puisque cela ne sera jamais que de la garderie (je parle des remplacements de collègue absents une ou deux journées), donc ne peut avoir aucune efficacité !
Enfin, le développement sur le manque de "discipline" des enseignants du public est assez scandaleux.
Bref, encore un type tout en haut de sa tour d'ivoire, qui compulse des études et des statistiques, mais qui se situe en dehors du réel.
Tous les établissements publics accueillant un public très favorisé (ou trié comme LLG et H4) ont aussi d'excellents résultats, et sont en général même plus prestigieux que les privés.
De même, l'exemple de l'ouest ne me semble pas entièrement convaincant, car dans ces académies, les établissements publics obtiennent eux-aussi d'excellents résultats.
Quiconque a enseigné sait que la question des remplacements de courte durée est une vaste blague, puisque cela ne sera jamais que de la garderie (je parle des remplacements de collègue absents une ou deux journées), donc ne peut avoir aucune efficacité !
Enfin, le développement sur le manque de "discipline" des enseignants du public est assez scandaleux.
Bref, encore un type tout en haut de sa tour d'ivoire, qui compulse des études et des statistiques, mais qui se situe en dehors du réel.
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- CathEnchanteur
Ignatius Reilly a écrit: D'un autre côté, dans mon bled, un lycée pro attire car se vante d'une réussite impressionnante : mais bon, bac pro d'aide à la personne, c'est pas Byzance non plus...
Pour certains, c'est Byzance compte tenu de leur parcours au collège...
Mais bon, chez nous (public), le bac pro ASSP fait 100 % ou presque tous les ans.
- zeprofGrand sage
il me semble "un peu" orienté cet article... rien que sur la question du remplacement...
bref...
pourquoi c'est pas Byzance ? c'est un bac, qui assure un métier à la sortie la plupart du temps et qui permet à des gamins, s'ils l'ont choisi, de s'y épanouir...
après je connais des lycées pro (public comme privé d'ailleurs) qui ne présentent pas tous les élèves à l'examen pour ne pas plomber les taux de réussite
bref...
Cath a écrit:Ignatius Reilly a écrit: D'un autre côté, dans mon bled, un lycée pro attire car se vante d'une réussite impressionnante : mais bon, bac pro d'aide à la personne, c'est pas Byzance non plus...
Pour certains, c'est Byzance compte tenu de leur parcours au collège...
Mais bon, chez nous (public), le bac pro ASSP fait 100 % ou presque tous les ans.
pourquoi c'est pas Byzance ? c'est un bac, qui assure un métier à la sortie la plupart du temps et qui permet à des gamins, s'ils l'ont choisi, de s'y épanouir...
après je connais des lycées pro (public comme privé d'ailleurs) qui ne présentent pas tous les élèves à l'examen pour ne pas plomber les taux de réussite
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"La peur est le chemin vers le côté obscur: la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine… mène à la souffrance."
- ZagaraGuide spirituel
Mais c’est juridiquement impossible ! La Constitution ne le permet pas. La liberté des parents de choisir un établissement privé est une liberté constitutionnelle
Ha bon ? J'ai pas vu d'article de la Constitution sur l'école privée, que je sache son régime est régi par des lois ordinaires, non ?
- Ignatius ReillyFidèle du forum
Le problème c'est que ça ne relève pas forcément d'un choix. Dans ma petite région, les mômes ne veulent pas s'éloigner ne serait- ce que de 30 kilomètres pour intégrer un lycée proposant des formations susceptibles de déboucher sur un métier moins concurrentiel. Les garçons font plasturgie puis chômage et les filles Aide à la personne. Mais j'ai vu pas mal de mômes revenir au collège après avoir intégré ledit lycée en 4e ou 3e pro, jugeant que le niveau exigé était trop faible. De fait, ils reviennent toujours très faibles nonobstant les pédagogies innovantes dont se vante ce lycée de "bonne sœurs".
- XIIINeoprof expérimenté
D'un côté la destruction méthodique de l'Ecole publique, de l'autre une école "privée" alimentée par des fonds publics avec moins d'obligations...
Quel est l'effet recherché??
Quel est l'effet recherché??
- ZagaraGuide spirituel
Bon j'ai compris ce qu'il voulait dire.
Il s'appuie vraisemblablement sur ce texte : http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/les-decisions/acces-par-date/decisions-depuis-1959/1977/77-87-dc/decision-n-77-87-dc-du-23-novembre-1977.7529.html
lequel accorde un statut constitutionnel à l'enseignement privé. Cette décision du Conseil constitutionnel valide la constitutionnalité de la "liberté de l'enseignement", c'est-à-dire de la coexistence d'écoles publiques et privées. Ainsi que son financement par l'Etat, jugé constitutionnel. Par extension, cela reconnaît la liberté des parents de choisir entre école publique et école privée.
En appliquant la carte scolaire aux écoles privées, il ne me semble pas que l'on entame la "liberté de l'enseignement", puisque les parents pourront toujours choisir entre l'école publique et l'école privée, et même entre les différentes écoles privées de leur secteur. Il me semble tout de même que c'est une interprétation hasardeuse (ou du moins qu'on peut discuter) de prétendre que toute entrave à un choix des parents à l'échelle nationale serait "anticonstitutionnel", car on peut très bien conserver la pluralité de l'offre d'établissements à l'échelle régionale ou départementale.
Il s'appuie vraisemblablement sur ce texte : http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/les-decisions/acces-par-date/decisions-depuis-1959/1977/77-87-dc/decision-n-77-87-dc-du-23-novembre-1977.7529.html
lequel accorde un statut constitutionnel à l'enseignement privé. Cette décision du Conseil constitutionnel valide la constitutionnalité de la "liberté de l'enseignement", c'est-à-dire de la coexistence d'écoles publiques et privées. Ainsi que son financement par l'Etat, jugé constitutionnel. Par extension, cela reconnaît la liberté des parents de choisir entre école publique et école privée.
En appliquant la carte scolaire aux écoles privées, il ne me semble pas que l'on entame la "liberté de l'enseignement", puisque les parents pourront toujours choisir entre l'école publique et l'école privée, et même entre les différentes écoles privées de leur secteur. Il me semble tout de même que c'est une interprétation hasardeuse (ou du moins qu'on peut discuter) de prétendre que toute entrave à un choix des parents à l'échelle nationale serait "anticonstitutionnel", car on peut très bien conserver la pluralité de l'offre d'établissements à l'échelle régionale ou départementale.
- scot69Modérateur
Il existe vraiment deux types de privés:
- des bahuts d'élite où les élèves sont triés sur le volet, sélectionnées, présentés au bac à certaines conditions...
et...
- des bahuts poubelles qui acceptent tous les gamins qui ont été virés des autres lycées et qui n'ont pas d'autre choix que de se spécialiser dans le "sauvetage" s'ils ne veulent pas perdre d'heures...
c'est surtout visible en centre ville je trouve
- des bahuts d'élite où les élèves sont triés sur le volet, sélectionnées, présentés au bac à certaines conditions...
et...
- des bahuts poubelles qui acceptent tous les gamins qui ont été virés des autres lycées et qui n'ont pas d'autre choix que de se spécialiser dans le "sauvetage" s'ils ne veulent pas perdre d'heures...
c'est surtout visible en centre ville je trouve
- CathEnchanteur
Ignatius Reilly a écrit:Le problème c'est que ça ne relève pas forcément d'un choix. Dans ma petite région, les mômes ne veulent pas s'éloigner ne serait- ce que de 30 kilomètres pour intégrer un lycée proposant des formations susceptibles de déboucher sur un métier moins concurrentiel. Les garçons font plasturgie puis chômage et les filles Aide à la personne. Mais j'ai vu pas mal de mômes revenir au collège après avoir intégré ledit lycée en 4e ou 3e pro, jugeant que le niveau exigé était trop faible. De fait, ils reviennent toujours très faibles nonobstant les pédagogies innovantes dont se vante ce lycée de "bonne sœurs".
C'est curieux car la plasturgie est un secteur qui marche bien... Ici on recrute aussi bien au niveau bac que bts.
ASSP, c'est porteur aussi, mais le salaire reste faible.
- eleonore69Érudit
Laotzi a écrit:Qu'est-ce que ça veut dire "neutraliser le critère social" ? (je veux dire, comment fait-on cela en termes de méthodologie ?) De plus, même en prenant en compte cette "neutralisation", il n'empêche que les élèves sont choisis (donc même à origine sociale identique, un établissement privé de collège ou de lycée choisira de meilleurs dossiers), et l'enseignement privé est surtout présent dans le secondaire il me semble.
Tous les établissements publics accueillant un public très favorisé (ou trié comme LLG et H4) ont aussi d'excellents résultats, et sont en général même plus prestigieux que les privés.
De même, l'exemple de l'ouest ne me semble pas entièrement convaincant, car dans ces académies, les établissements publics obtiennent eux-aussi d'excellents résultats.
Quiconque a enseigné sait que la question des remplacements de courte durée est une vaste blague, puisque cela ne sera jamais que de la garderie (je parle des remplacements de collègue absents une ou deux journées), donc ne peut avoir aucune efficacité !
Enfin, le développement sur le manque de "discipline" des enseignants du public est assez scandaleux.
Bref, encore un type tout en haut de sa tour d'ivoire, qui compulse des études et des statistiques, mais qui se situe en dehors du réel.
en effet, surtout si on n'a pas les classes en question... Mais ce n'est pas important... Le plus important c'est qu'ils soient en classe même pour regarder un DVD avec un prof. inconnu !
- VerduretteModérateur
Que d'abus un peu partout !
J'ai été choquée de lire dans l'article que les profs du public en prenaient à leur aise avec les réunions pédagogiques et le travail ... ce n'est pas ce que j'ai constaté.
Que les absences brèves soient remplacées au pied levé dans les établissements privés : oui, parfois, pas toujours (là je le dis en tant que parent), et parfois de façon surprenante : des mamans qui viennent surveiller la classe à laquelle une collègue donne du travail à faire (je l'ai vu aussi en élémentaire). Je ne suis pas sûre que ça change la donne.
Pour ce qui est de la réforme, il est idiot de tirer des conclusions maintenant, après six semaines de mise en pratique. On parle ici, de toute façon, du collège et du lycée d'avant la réforme. Donc dire "les enseignants du privé adorent la réforme et la mettent en application efficacement, c'est pour ça que les résultats sont meilleurs" est parfaitement faux.
Autre citation de l'article :
"Je pense que si l’enseignement catholique accueillait à bras ouverts les enfants des milieux défavorisés, il n’aurait pas le succès qu’il a à l’heure actuelle. Une des valeurs que les parents donnent à l’enseignement privé, c’est précisément que ces enfants issus de l’immigration n’y sont pas nombreux. Une attitude pas très chrétienne, reconnaissons-le !"
aussi faux que ceci :
"
écrit par scot69 Aujourd'hui à 12:21
Il existe vraiment deux types de privés:
- des bahuts d'élite où les élèves sont triés sur le volet, sélectionnées, présentés au bac à certaines conditions...
et...
- des bahuts poubelles qui acceptent tous les gamins qui ont été virés des autres lycées et qui n'ont pas d'autre choix que de se spécialiser dans le "sauvetage" s'ils ne veulent pas perdre d'heures...
Ces deux types sont les plus rares, précisément. Les plus nombreux sont des établissements moyens, accueillant des élèves d'origines assez variées, y compris des enfants défavorisés, issus de familles immigrées, dont certains sont acceptés avec une contribution très basse.
Qu'à Sainte-Marie, à Franklin, à Stanislas, à l'Ecole Alsacienne, on "trie sur le volet" pour ne fréquenter que des familles de son milieu, je suis d'accord.
Dans les établissements lambda, les familles ne cherchent pas à fuir les "petits immigrés" (sic), ou les gens moins fortunés qu'eux. On voit que personne n'a visité d'école privée à Nanterre ou dans le 93... En 1995, à Nanterre-Provinces françaises, en ZEP, il y avait une proportion de 25% de filles pour 75% de garçons, une grande partie des familles, dont de très nombreuses familles musulmanes, mettaient les filles dans le privé (catholique) pour les préserver de la violence. Ces familles ne cherchent pas des gamins de la haute, catholiques, blancs bon teint, elles refusent que leurs enfants aient à supporter des gamins ingérables, grossiers, violents, qui les insultent, les traitent de "bouffons", dévalorisent le savoir, la culture, l'effort ... gamins que les établissements publics ne devraient pas tolérer non plus, mais qui sont forcés de le faire.
Dans le privé, on trouve aussi des gamins absolument insupportables, qui ne sont ni immigrés ni pauvres, (cet amalgame entre immigré-pauvre-mauvais élève est d'ailleurs proprement inacceptable) et ce n'est pas parce que les parents ont du fric qu'on les gardera. On convoque les parents, on leur demande de se bouger les fesses, et si les choses n'évoluent pas rapidement, le gamin est renvoyé, avec proposition d'un autre établissement d'accueil. C'est cela qui fait la différence entre le public et le privé. Dans le public, ces élèves qui ne tirent aucun bénéfice de l'enseignement qu'on les force à ingurgiter, et qui empêchent les autres de le faire , sont conservés bon gré mal gré, et pourrissent la vie de tout le monde, élèves et profs. C'est cela qu'il faut changer si on veut que le public fasse aussi bien que le privé.
Autant essayer de faire danser la polka aux menhirs de Carnac.
Encore une ânerie de l'article :
"Dans le privé, la communauté éducative est une réalité, à laquelle participent réellement les parents d’élèves, alors qu’ils sont tenus en lisière dans le public."
Dans le privé, la plupart des parents sont très concernés par leurs enfants. Dans le public, on est ravi de voir des parents similaires, qui sont présents aux réunions, s'investissent dans l'école, et généralement éduquent leurs enfants. L'école publique ne les tient absolument pas en lisière ... en revanche elle ne tient pas suffisamment en lisière ceux qui passent leur temps à nier et/ou justifier toutes les déviances de leurs enfants, et elle n'oblige pas non plus suffisamment à participer les parents qui négligent, de toute évidence, leurs enfants.
C'est l'autre force du privé : cette réelle synergie avec les familles. Certaines familles sont très consuméristes, elles veulent juste "rentabiliser leur investissement", mais la majorité d'entre elles font un effort financier important pour assurer l'avenir de leurs enfants, et les suivent de près.
Bref, il y a beaucoup de mauvaise foi dans cette article, de la désinformation, et des propos inexacts également dans les messages de ce fil.
J'ai été choquée de lire dans l'article que les profs du public en prenaient à leur aise avec les réunions pédagogiques et le travail ... ce n'est pas ce que j'ai constaté.
Que les absences brèves soient remplacées au pied levé dans les établissements privés : oui, parfois, pas toujours (là je le dis en tant que parent), et parfois de façon surprenante : des mamans qui viennent surveiller la classe à laquelle une collègue donne du travail à faire (je l'ai vu aussi en élémentaire). Je ne suis pas sûre que ça change la donne.
Pour ce qui est de la réforme, il est idiot de tirer des conclusions maintenant, après six semaines de mise en pratique. On parle ici, de toute façon, du collège et du lycée d'avant la réforme. Donc dire "les enseignants du privé adorent la réforme et la mettent en application efficacement, c'est pour ça que les résultats sont meilleurs" est parfaitement faux.
Autre citation de l'article :
"Je pense que si l’enseignement catholique accueillait à bras ouverts les enfants des milieux défavorisés, il n’aurait pas le succès qu’il a à l’heure actuelle. Une des valeurs que les parents donnent à l’enseignement privé, c’est précisément que ces enfants issus de l’immigration n’y sont pas nombreux. Une attitude pas très chrétienne, reconnaissons-le !"
aussi faux que ceci :
"
écrit par scot69 Aujourd'hui à 12:21
Il existe vraiment deux types de privés:
- des bahuts d'élite où les élèves sont triés sur le volet, sélectionnées, présentés au bac à certaines conditions...
et...
- des bahuts poubelles qui acceptent tous les gamins qui ont été virés des autres lycées et qui n'ont pas d'autre choix que de se spécialiser dans le "sauvetage" s'ils ne veulent pas perdre d'heures...
Ces deux types sont les plus rares, précisément. Les plus nombreux sont des établissements moyens, accueillant des élèves d'origines assez variées, y compris des enfants défavorisés, issus de familles immigrées, dont certains sont acceptés avec une contribution très basse.
Qu'à Sainte-Marie, à Franklin, à Stanislas, à l'Ecole Alsacienne, on "trie sur le volet" pour ne fréquenter que des familles de son milieu, je suis d'accord.
Dans les établissements lambda, les familles ne cherchent pas à fuir les "petits immigrés" (sic), ou les gens moins fortunés qu'eux. On voit que personne n'a visité d'école privée à Nanterre ou dans le 93... En 1995, à Nanterre-Provinces françaises, en ZEP, il y avait une proportion de 25% de filles pour 75% de garçons, une grande partie des familles, dont de très nombreuses familles musulmanes, mettaient les filles dans le privé (catholique) pour les préserver de la violence. Ces familles ne cherchent pas des gamins de la haute, catholiques, blancs bon teint, elles refusent que leurs enfants aient à supporter des gamins ingérables, grossiers, violents, qui les insultent, les traitent de "bouffons", dévalorisent le savoir, la culture, l'effort ... gamins que les établissements publics ne devraient pas tolérer non plus, mais qui sont forcés de le faire.
Dans le privé, on trouve aussi des gamins absolument insupportables, qui ne sont ni immigrés ni pauvres, (cet amalgame entre immigré-pauvre-mauvais élève est d'ailleurs proprement inacceptable) et ce n'est pas parce que les parents ont du fric qu'on les gardera. On convoque les parents, on leur demande de se bouger les fesses, et si les choses n'évoluent pas rapidement, le gamin est renvoyé, avec proposition d'un autre établissement d'accueil. C'est cela qui fait la différence entre le public et le privé. Dans le public, ces élèves qui ne tirent aucun bénéfice de l'enseignement qu'on les force à ingurgiter, et qui empêchent les autres de le faire , sont conservés bon gré mal gré, et pourrissent la vie de tout le monde, élèves et profs. C'est cela qu'il faut changer si on veut que le public fasse aussi bien que le privé.
Autant essayer de faire danser la polka aux menhirs de Carnac.
Encore une ânerie de l'article :
"Dans le privé, la communauté éducative est une réalité, à laquelle participent réellement les parents d’élèves, alors qu’ils sont tenus en lisière dans le public."
Dans le privé, la plupart des parents sont très concernés par leurs enfants. Dans le public, on est ravi de voir des parents similaires, qui sont présents aux réunions, s'investissent dans l'école, et généralement éduquent leurs enfants. L'école publique ne les tient absolument pas en lisière ... en revanche elle ne tient pas suffisamment en lisière ceux qui passent leur temps à nier et/ou justifier toutes les déviances de leurs enfants, et elle n'oblige pas non plus suffisamment à participer les parents qui négligent, de toute évidence, leurs enfants.
C'est l'autre force du privé : cette réelle synergie avec les familles. Certaines familles sont très consuméristes, elles veulent juste "rentabiliser leur investissement", mais la majorité d'entre elles font un effort financier important pour assurer l'avenir de leurs enfants, et les suivent de près.
Bref, il y a beaucoup de mauvaise foi dans cette article, de la désinformation, et des propos inexacts également dans les messages de ce fil.
- alanneFidèle du forum
Pour avoir travaillé dans le privé et le public , je confirme qu'un prof qui souhaite prendre une heure volontairement sur un prof absent même sans être payé le fait, de ce fait il ne fait pas garderie , les élèves avancent dans le programme. Idem , les TAP dans le premier degré sont pour beaucoup une vaste blague alors que dans le privé , ces heures sont mieux mis à profit pour les élèves avec pas forcément beaucoup de moyen. Les études sont de vraies études surveillées....et honnêtement autour de moi , ce qui sont passés du public au privé pour leurs enfants , c'est toujours après des congés maternités non remplacés dans le public, pas pour des convictions religieuses.
J'ai aussi remarqué une chose flagrante : réunion en septembre avec les parents ; sur une trentaine d'élève à chaque fois , représentants présent dans le privé , environ 25 , dans le public 8 .
J'ai aussi remarqué une chose flagrante : réunion en septembre avec les parents ; sur une trentaine d'élève à chaque fois , représentants présent dans le privé , environ 25 , dans le public 8 .
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Wait and see
- amourExpert
alanne a écrit:Pour avoir travaillé dans le privé et le public , je confirme qu'un prof qui souhaite prendre une heure volontairement sur un prof absent même sans être payé le fait, de ce fait il ne fait pas garderie , les élèves avancent dans le programme. Idem , les TAP dans le premier degré sont pour beaucoup une vaste blague alors que dans le privé , ces heures sont mieux mis à profit pour les élèves avec pas forcément beaucoup de moyen. Les études sont de vraies études surveillées....et honnêtement autour de moi , ce qui sont passés du public au privé pour leurs enfants , c'est toujours après des congés maternités non remplacés dans le public, pas pour des convictions religieuses.
J'ai aussi remarqué une chose flagrante : réunion en septembre avec les parents ; sur une trentaine d'élève à chaque fois , représentants présent dans le privé , environ 25 , dans le public 8 .
Moi j'appelle ça casser le métier. Qu'un enseignant le fasse par altruisme, solidarité avec son collègue absent, foi chrétienne ou tout ce qu'on veut, je peux le comprendre, mais ce n'est pas du travail, c'est du bénévolat, du loisir.
Les gens que je connais qui sont passés du public au privé pour leurs enfants ou qui ont depuis le début fait le choix du privé pour le primaire et le collège pour leurs enfants ont fait ce choix pour avoir une étude, c'est à dire une garderie, leur permettant de s'occuper de leur carrière un peu plus longtemps dans la journée.
- scot69Modérateur
aussi faux que ceci :
"
écrit par scot69 Aujourd'hui à 12:21
Il existe vraiment deux types de privés:
- des bahuts d'élite où les élèves sont triés sur le volet, sélectionnées, présentés au bac à certaines conditions...
et...
- des bahuts poubelles qui acceptent tous les gamins qui ont été virés des autres lycées et qui n'ont pas d'autre choix que de se spécialiser dans le "sauvetage" s'ils ne veulent pas perdre d'heures...
Ces deux types sont les plus rares, précisément. Les plus nombreux sont des établissements moyens, accueillant des élèves d'origines assez variées, y compris des enfants défavorisés, issus de familles immigrées, dont certains sont acceptés avec une contribution très basse.
Comme je le disais, c'est surtout vrai en centre-ville. Ici du moins, c'est clairement le cas.
- VerduretteModérateur
Cela m'étonne, car c'est un peu limité comme motivation ... Je suis enseignante du public et j'ai choisi le privé ... pour que mes filles ne soient plus dans le public, c'est dit ! Ca représente un choix budgétaire pour moi, car je suis seule à financer ses études, ce n'est pas par religion, et je ne suis pas dans une banlieue pourrie. Ca correspond mieux à mes valeurs.amour a écrit:
Les gens que je connais qui sont passés du public au privé pour leurs enfants ou qui ont depuis le début fait le choix du privé pour le primaire et le collège pour leurs enfants ont fait ce choix pour avoir une étude, c'est à dire une garderie, leur permettant de s'occuper de leur carrière un peu plus longtemps dans la journée.
- amourExpert
Cela t'étonne? parce que tu es enseignante. Et que tu finis tôt. De la copine chef d'entreprise à laquelle la baby sitter coute moins cher parce qu'elle gratte deux heures tous les soirs, à la copine qui bosse dans l'administration et finit dans les pires jours à 17h30 mais peut du coup aller à la salle de gym sans problème, c'est les arguments qu'on me donne. Et ça me semble, comme à toi, très léger. Tout comme peut sembler léger sans doute à un parent qui a inscrit ses enfants dans ce genre d'institution le fait que l'un des gosses dont je parle ait deux mamans je suppose.Verdurette a écrit:Cela m'étonne, car c'est un peu limité comme motivation ... Je suis enseignante du public et j'ai choisi le privé ... pour que mes filles ne soient plus dans le public, c'est dit ! Ca représente un choix budgétaire pour moi, car je suis seule à financer ses études, ce n'est pas par religion, et je ne suis pas dans une banlieue pourrie. Ca correspond mieux à mes valeurs.amour a écrit:
Les gens que je connais qui sont passés du public au privé pour leurs enfants ou qui ont depuis le début fait le choix du privé pour le primaire et le collège pour leurs enfants ont fait ce choix pour avoir une étude, c'est à dire une garderie, leur permettant de s'occuper de leur carrière un peu plus longtemps dans la journée.
- Ignatius ReillyFidèle du forum
Cath a écrit:Ignatius Reilly a écrit:Le problème c'est que ça ne relève pas forcément d'un choix. Dans ma petite région, les mômes ne veulent pas s'éloigner ne serait- ce que de 30 kilomètres pour intégrer un lycée proposant des formations susceptibles de déboucher sur un métier moins concurrentiel. Les garçons font plasturgie puis chômage et les filles Aide à la personne. Mais j'ai vu pas mal de mômes revenir au collège après avoir intégré ledit lycée en 4e ou 3e pro, jugeant que le niveau exigé était trop faible. De fait, ils reviennent toujours très faibles nonobstant les pédagogies innovantes dont se vante ce lycée de "bonne sœurs".
C'est curieux car la plasturgie est un secteur qui marche bien... Ici on recrute aussi bien au niveau bac que bts.
ASSP, c'est porteur aussi, mais le salaire reste faible.
Mais dans le bassin d'emploi les PME ont assez de jeunes qualifiés en plasturgie. Les employeurs expliquent qu'il faut orienter les gosses vers d'autres filières qui embauchent, or les jeunes font cette formation en croyant rester dans le bled... alors qu'à 20 bornes ils peuvent faire mécanique, maintenance, mais non, ils veulent tous faire plasturgie pour rester avec les copains... Même constat au Pôle Emploi local. Alors certes ils restent avec les copains, mais à Pôle Emploi.
- kioupsPBTHabitué du forum
Concernant les RCD, dans le public, ça dépend des établissements. Où j'étais avant (campagne profonde), ça se faisait très facilement. Où je suis actuellement (20 minutes de la grande ville), on doit avoisiner les 2 % d'heures remplacées. Et dans l'établissement placé géographiquement entre les deux, on est autour de 50 %. Chez nous, le PA fait ce qu'il peut, ça ne prend pas...
Ma femme est dans le privé, les élèves n'ont quasiment aucune heure sans prof. Et pourtant les conditions sont les mêmes.
Nos enfants sont dans le privé, tout simplement parce qu'on a été très mal reçu dans le public aux portes ouvertes (et bien dans le privé). Côté TAP ou horaires, c'est exactement la même chose pour le privé ou le public. Alors, les arguments d'amour sur la baby-sitter ou la salle de gym, j'y pige que dalle...
Ma femme est dans le privé, les élèves n'ont quasiment aucune heure sans prof. Et pourtant les conditions sont les mêmes.
Nos enfants sont dans le privé, tout simplement parce qu'on a été très mal reçu dans le public aux portes ouvertes (et bien dans le privé). Côté TAP ou horaires, c'est exactement la même chose pour le privé ou le public. Alors, les arguments d'amour sur la baby-sitter ou la salle de gym, j'y pige que dalle...
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- Spoiler:
- 2004-2005 : stagiaire en lycée (seconde)
2005-2006 : stagiaire (again !) en collège (4ème)
2006-2008 : TZR en collège à l'année (5-4-3 PP 5ème puis 6-5)
2008-2011 : collège 1 (6-5-3, PP 6ème puis 5ème)
2011-2012 : collèges 2 et 3 (6-4, PP 6ème)
2012-2017 : collège 2 (un peu de tout, PP 6ème)
2017 : agreg interne
2017-2018 : lycée 1 (1S, 1STI2D, seconde)
2018-2019 : lycée 1 (1S, TS, TSTI2D, PP 1S et TS)
- neomathÉrudit
Ben moi, si. Et ce qui m'a le plus frappé c'est que la composition ethnique de la cour de récréation était très différente de celle de la ville où était situé l'établissement.Verdurette a écrit:On voit que personne n'a visité d'école privée à Nanterre ou dans le 93...
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