2013 à l'école !

profecoles a écrit:Il y en a vraiment des
Elle a demandé à notre collègue PES du CE1 de lui présenter ses progressions pour ...l'aide personnalisée. Il nous a demandé de l'aide que bien entendu nous avons été incapables de lui fournir : aucun d'entre nous de progression en AP même pas ceux qui , comme moi, ont été inspectés récemment.

Vous en avez une , vous ?

Spoiler:

Clarinette a écrit:Laisse-les dire, Clinostale : tu sais mieux qu'eux ce qui fait progresser tes élèves !

DC, je mettrais également des guillemets au "pédagogique", dans l'appellation si déconnectée de la réalité "conseiller pédagogique"...

doublecasquette a écrit:

profecoles a écrit:Il y en a vraiment des
Elle a demandé à notre collègue PES du CE1 de lui présenter ses progressions pour ...l'aide personnalisée. Il nous a demandé de l'aide que bien entendu nous avons été incapables de lui fournir : aucun d'entre nous de progression en AP même pas ceux qui , comme moi, ont été inspectés récemment.

Vous en avez une , vous ?

Faut lui dire qu'elle date, à la CPC ! J'attendais l'IEN au début de l'aide perso, le matin avant la classe, la semaine dernière. Il s'est pointé à 9 heures 10...

Et puis, j'ai réalisé : elle est en sursis, l'aide perso, puisque l'année prochaine elle disparaît au profit des "activités éducatives complémentaires" (ou un truc du genre) !

Donc, si on est in (novant), on ne s'intéresse plus à l'aide perso, avant-dernier bastion d'une pédagogie obsolète conçue par un gouvernement passéiste qui s'en est servi pour dégommer les RASED ! CQFD

Clinostale a écrit:La progression d'aide perso, alors ça non ! Il y a même un inspecteur qui m'a dit qu'étant donné que c'était à la base prévu pour des difficultés légères et ponctuelles (les lourdes étant """normalement""" prises en charge par le rased) (Lolons un coup tous ensemble), il ne fallait surtout pas en faire mais au contraire s'adapter.

Clarinette a écrit:*Kati* : :succes:

Clinostale, pour les IEN, tu y as répondu toute seule : les critères sur lesquels ils sont sélectionnés rendent très difficiles la présence dans leurs rangs de personnalités dignes d'intérêt. C'est bien pour cela que mon IEN chéri d'il y a dix ans a claqué la porte il y a peu.

Pour les CPC, ils peuvent accéder à la fonction avec de nobles ambitions, mais ils en sont souvent réduits à des tâches administratives qui les détournent peu à peu des réalités du terrain. Et puis, je me souviens de cette collègue avec laquelle j'avais bien travaillé quand j'étais au CP. Elle est passée CPC, a déménagé, et je ne l'ai revue que deux ou trois ans plus tard : franchement, je ne l'ai pas reconnue. C'était la voix de son maître, en-dehors de laquelle point de salut...

gelsomina31 a écrit:
Hier, deuxième journée de stage (une semaine) pour les enseignants nouvellement nommés en maternelle dans mon département. Pendant la matinée "motricité", entre deux ou trois conseils intéressants, la phrase "il ne faut surtout pas maltraiter les élèves!" répété au moins 300 fois... Comme si ce n'était pas une évidence... Comme si notre but dans ce métier, c'était de traumatiser nos élèves...
Que soient dénoncées les pratiques de classe dangereuses, je veux bien. Qu'on nous dise qu'il n'est pas normal d'exiger d'un élève de Petite Section qu'il fasse du basket-ball de haut niveau, pas de problème.
Mais, qu'au détour de chaque question posée par les stagiaires (peut on faire faire motricité au groupe classe complet quand on a un triple-niveau et pas de salle de motricité? comment établir une progression sur le lancer en Petite Section? par exemple), on nous réponde "Première chose, il ne faut pas maltraiter les élèves. Deuxième chose, c'est vous qui voyez. Troisième chose, il ne faut pas maltraiter les élèves.", je commence à me poser des questions sur les compétences de nos formateurs et je peux vous assurer qu'au bout de trois heures, ce n'est pas les élèves que je veux maltraiter mais une bopnne partie des adminsitratifs, bien au chaud derrière leur bureau et leur BO.

Volubilys a écrit: (...)
La bonne question à poser est : qu'est-ce que la maltraitance dans le cadre scolaire selon les CPC et les parents ?
Car j'ai appris à mes dépends qu'exiger qu'un enfant de maternelle se mette en rang, range, s'assoit avec ses camarades, fasse l'activité décidée par l'enseignant... peut être considéré comme de la maltraitance par certaines personnes... "

Volubilys a écrit: Si un enfant pleure, c'est que vous le maltraitez.
S'il refuse de faire ce que vous lui demandez et que vous l'y obligez (sans violence ni rien) alors qu'il a dit non, c'est de la maltraitance.
et ainsi de suite.

On est assez loin de la maltraitance telle qu'on se la représente d'habitude.
En fait, "ne les maltraitez pas l" = "ne les faîtes pas pleurer!"

Volubilys a écrit:J'ai eu des élèves qui pleuraient à la moindre contrariété (dès qu'on leur demande quelque chose, c'est le torrent de larme pour ne pas le faire), ou qui pleurait pour avoir ce qu'ils voulaient (j'en ai eu un qui se faisait pleurer sur commande)... J'ai un coeur de pierre, ce genre de larme, ça me fait ni chaud ni froid.
Sérieusement l'enfant de PS qui hurle/pleure car il ne veut pas s'asseoir sur le banc avec les autres et tente de s'enfuir, bha, moi, la vilaine maîtresse, je l'attrape et l'emmène (gentiment mais fermement) rejoindre ses camarades à sa place sur le banc. D'après qu'il s'agit là de maltraitance d'après la maman...

gelsomina31 a écrit:
De toute façon, j'ai l'impression qu'avec certains parents et/ou IEN/CPC, quoi qu'on fasse nous sommes maltraitants... et j'avoue que cela m'agace au plus au point.

gelsomina31 a écrit:
De toute façon, j'ai l'impression qu'avec certains parents et/ou IEN/CPC, quoi qu'on fasse nous sommes maltraitants... et j'avoue que cela m'agace au plus au point.

doublecasquette a écrit:Et bientôt deux semaines de maltraitance de plus par an !

Volubilys a écrit:Avec des enfants en bas âge, le contact physique est difficile à éviter : il faut les aider à s'habiller, se déshabiller, les moucher, les essuyer, les débarbouiller, les passer à la douche si nécessaire... et parfois c'est une question de sécurité : arrêter un fuyard, attraper un enfant qui se met en danger ou qui met en danger un autre. IL faut les soigner aussi quand ils se blessent.
Et puis les enfants cherchent le contact : difficile de refuser la main (voir les bras) au petit inconsolable qui s'accroche à toi désespérément toute la récré/tout l'accueil/matinée... (je me souviens de récré entière avec mes "poisson-pilote" accrochés à moi, de leçons de lecture CP avec un TPS en larme dans les bras qui refuse qu'on le lâche...
(...)