- MarieLNeoprof expérimenté
Derborence a écrit:J'aurais pu écrire la même chose que toi. Je me sens de plus en plus différente de mes collègues, en décalage avec eux ou plutôt elles : en effet, ce genre de comportement dans mon collège n'est le fait que des femmes. Les hommes ne critiquent pas les collègues, ne bavent pas sur eux avec les élèves, ne cherchent pas à se faire mousser auprès de la direction.MarieAnne a écrit:
Mais quand on a l'impression d'être le(la) seul(e) à être outré de certains comportements, on finit par se demander si le problème ne vient pas de soi: suis-je trop sensible? trop exigeante? trop dans le jugement de l'attitude de certains?
Et donc: c'est rassurant de lire sur un forum que d'autres personnes ressentent la même chose!
Profite de la chance qui te reste alors ! De ce côté là égalité presque parfaite entre hommes et femmes chez nous...
- badinNiveau 7
Il y a beaucoup plus de femmes profs de langues, voila tout.
- tiptop77Prophète
MarieAnne a écrit:capucine1981 a écrit:je suis peut-être un peu HS, mais pour rester dans la thématique "rapports avec les collègues etc...", j'ai un collègue d'anglais qui, pour étudier le superlatif avec ses élèves, pose des question à ces derniers sur leurs professeurs : qui est le plus gentil, le plus sévère, le plus intéressant, le plus beau, la plus belle, le plus ennuyeux...Vous en pensez quoi??Je trouve ça démago et malsain, pour ma part
D'accord avec toi.
D'ailleurs quand on voit les matières scolaires, ils ont le droit de dire ce qu'ils aiment, adorent, n'aiment pas comme MATIERES, mais je ne tolère aucun commentaire sur les collègues.
+1
- nellyNiveau 1
Quand les parents pensent qu'ils sont tes collègues, c'est pire. Quand j'étais professeur de cours particuliers, J'ai eu une mère qui a allégué que sa fille en savait plus que n'importe quel adulte qui n'est pas enseignant à l'école. Elle disait que sa fille a lu récemment "L'autobiographie de Miss Jane Pittman" en anglais. Mais ce n'est pas possible, car les dialogues sont constitués d'anglais de souche louisianaise, un peu comme les dialectes des DOM, TOM : "Je ne sais pas rien" où ils savent généralement parler correctement mais le disent exprès comme ça. Quand je lui ai demandé de regarder des extraits de son livre d'apprentissage, elle a prétendu que ce n'était pas intéressant. Elle n'a rien fait pour analyser ou paraphraser le texte. Donc, je ne sais pas pourquoi les écoliers en France sont encore plus éloges que n'importe quel autre adulte mais qui n'est pas responsable des notes. La mère a même été méchante avec les professeurs de l'école en inventant de nombreuses activités de plein air pour permettre à sa fille de manquer les cours réguliers.
- Clecle78Bon génie
Je ne comprends pas grand chose à certains passages de ce post. Ce serait bien d'éditer et de corriger.
- mafalda16Modérateur
nelly a écrit:Quand les parents pensent qu'ils sont tes collègues, c'est pire. Quand j'étais professeur de cours particuliers, J'ai eu une mère qui a allégué que sa fille en savait plus que n'importe quel adulte qui n'est pas enseignant à l'école. Elle disait que sa fille a lu récemment "L'autobiographie de Miss Jane Pittman" en anglais. Mais ce n'est pas possible, car les dialogues sont constitués d'anglais de souche louisianaise, un peu comme les dialectes des DOM, TOM : "Je ne sais pas rien" où ils savent généralement parler correctement mais le disent exprès comme ça. Quand je lui ai demandé de regarder des extraits de son livre d'apprentissage, elle a prétendu que ce n'était pas intéressant. Elle n'a rien fait pour analyser ou paraphraser le texte. Donc, je ne sais pas pourquoi les écoliers en France sont encore plus éloges que n'importe quel autre adulte mais qui n'est pas responsable des notes. La mère a même été méchante avec les professeurs de l'école en inventant de nombreuses activités de plein air pour permettre à sa fille de manquer les cours réguliers.
Tu pourrais expliciter le rapport entre ton message et le sujet initial ?
_________________
"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- Fabrice25Habitué du forum
J'ai besoin d'aide sur une situation délicate avec un collègue qui a un sens de la courtoisie....disons très personnel.
Ce collègue est également PP d'une classe dont il ne s'occupe même pas, ne daigne pas répondre et traiter les différentes plaintes des professeurs sur cette classe. J'ai osé mentionner l'absence de gestion de cette classe sur une discussion Pronote, étant donné que cette situation nous pèse énormément. (à moi et les autres collègues)
Il m'a alpagué en salle des profs en tenant un discours plus ou moins confus (je n'ai pas compris grand chose mais je sais qu'il n'a pas bien accueilli ma remarque : tu m'étonnes )
Je ne souhaite plus interagir avec lui, nous sommes nombreux à avoir eu des soucis. J'ai envie de lui envoyer un message pour lui signifier ma volonté de ne communiquer que sur du strictement professionnel et via les outils institutionnels (plus aucune discussion à l'oral) mais je ne saurais quoi écrire et n'ai pas forcément envie de lui faire croire que j'accorde plus d'importance que cela à son comportement puéril.
Comment réagiriez-vous ?
Ce collègue est également PP d'une classe dont il ne s'occupe même pas, ne daigne pas répondre et traiter les différentes plaintes des professeurs sur cette classe. J'ai osé mentionner l'absence de gestion de cette classe sur une discussion Pronote, étant donné que cette situation nous pèse énormément. (à moi et les autres collègues)
Il m'a alpagué en salle des profs en tenant un discours plus ou moins confus (je n'ai pas compris grand chose mais je sais qu'il n'a pas bien accueilli ma remarque : tu m'étonnes )
Je ne souhaite plus interagir avec lui, nous sommes nombreux à avoir eu des soucis. J'ai envie de lui envoyer un message pour lui signifier ma volonté de ne communiquer que sur du strictement professionnel et via les outils institutionnels (plus aucune discussion à l'oral) mais je ne saurais quoi écrire et n'ai pas forcément envie de lui faire croire que j'accorde plus d'importance que cela à son comportement puéril.
Comment réagiriez-vous ?
- Ajonc35Sage
Je n'ai aucun conseil à te donner. J'ai vécu une situation un peu identique avec une collègue qui se permettait de tout dire et de tout faire sauf se l'appliquer à elle- même. De plus cette collègue était proche de la direction.
J'ai quitté le boulot et je sais qu'elle s'est " fâchée" avec d'autres depuis y compris des très proches.
J'ai fait comme si elle était transparente, n'existait pas. Comme elle était PP, je n'ai jamais rien évoqué avec elle. Par chance elle était PP des cap avec lesquels je n'ai jamais eu de problème important et le plus souvent, ce problème était évoqué par d'autres. Donc l'ignorance a, pour moi, été la planche de salut tellement elle n'était pas de confiance.
J'ai eu des problèmes avec d'autres collègues et inversement ( nul n'esr parfait) mais ils se sont toujours résolus entre deux yeux et certains sont devenus des amis, mais avec celle là, impossible. Donc ne te force pas. Esquive, ignore, élude.
J'ai quitté le boulot et je sais qu'elle s'est " fâchée" avec d'autres depuis y compris des très proches.
J'ai fait comme si elle était transparente, n'existait pas. Comme elle était PP, je n'ai jamais rien évoqué avec elle. Par chance elle était PP des cap avec lesquels je n'ai jamais eu de problème important et le plus souvent, ce problème était évoqué par d'autres. Donc l'ignorance a, pour moi, été la planche de salut tellement elle n'était pas de confiance.
J'ai eu des problèmes avec d'autres collègues et inversement ( nul n'esr parfait) mais ils se sont toujours résolus entre deux yeux et certains sont devenus des amis, mais avec celle là, impossible. Donc ne te force pas. Esquive, ignore, élude.
- Fabrice25Habitué du forum
Je te remercie de ta réponse.
J'adopte déjà la ligne de conduite que tu me conseilles : je l'ignore. Mais il n'arrête pas de revenir à la charge en me saluant à voix haute pour me forcer à lui répondre, etc... Certains collègues sont vraiment usants, à se comporter de façon puérile.
J'adopte déjà la ligne de conduite que tu me conseilles : je l'ignore. Mais il n'arrête pas de revenir à la charge en me saluant à voix haute pour me forcer à lui répondre, etc... Certains collègues sont vraiment usants, à se comporter de façon puérile.
- WeirdanNiveau 7
Fabrice25 a écrit:J'ai besoin d'aide sur une situation délicate avec un collègue qui a un sens de la courtoisie....disons très personnel.
Ce collègue est également PP d'une classe dont il ne s'occupe même pas, ne daigne pas répondre et traiter les différentes plaintes des professeurs sur cette classe. J'ai osé mentionner l'absence de gestion de cette classe sur une discussion Pronote, étant donné que cette situation nous pèse énormément. (à moi et les autres collègues)
Il m'a alpagué en salle des profs en tenant un discours plus ou moins confus (je n'ai pas compris grand chose mais je sais qu'il n'a pas bien accueilli ma remarque : tu m'étonnes )
Je ne souhaite plus interagir avec lui, nous sommes nombreux à avoir eu des soucis. J'ai envie de lui envoyer un message pour lui signifier ma volonté de ne communiquer que sur du strictement professionnel et via les outils institutionnels (plus aucune discussion à l'oral) mais je ne saurais quoi écrire et n'ai pas forcément envie de lui faire croire que j'accorde plus d'importance que cela à son comportement puéril.
Comment réagiriez-vous ?
Tu mets en cause les compétences du collègue à la vue de tous, peut-être à juste titre, et tu t'étonnes que celui-ci souhaite échanger de vive-voix avec toi ?
A mon sens, la démarche du collègue est légitime (si l'indélicatesse de ses propos reste cantonnée à celle dont tu as fait preuve). Je ne crois d'ailleurs pas qu'il soit légitime de proscrire les échanges oraux professionnels qui pourraient advenir.
Si j'ai quelque chose à reprocher à un collègue, il ne me viendrait pas à l'idée de m'opposer à un échange franc avec ce dernier et cela d'autant plus si je m'en suis ouvert à autrui.
Edit : quant à nier l'existence d'un collègue, en ne lui rendant par exemple par la politesse du bonjour, cela pourrait constituer un motif de harcèlement.
- menerveOracle
Je ne pense pas que faire comme si la personne n'existe pas soit la solution. Ignorer une personne, la ghoster, c'est aussi une forme de harcèlement.
Par contre s'il y a le moindre échange houleux, dire "Je pense que nous sommes tous les deux trop en colère pour avoir une discussion constructive" ou "J'ai besoin d'y réfléchir à tête reposée". Puis envoyer un mail... "lors de notre discussion de tout à l'heure j'ai compris que... J'ai peur d'avoir mal compris, peux tu me confirmer par retour de mail que...".
Sinon hélas le pp ne peut résoudre tous les problèmes causés par le comportement des élèves et le collègue a sans doute réagi violemment car il s'est senti attaqué.
Je te conseille la plus extrême prudence... N'en dis pas trop mais continue à communiquer le strict minimum quand c'est indispensable pour le travail.
Par contre s'il y a le moindre échange houleux, dire "Je pense que nous sommes tous les deux trop en colère pour avoir une discussion constructive" ou "J'ai besoin d'y réfléchir à tête reposée". Puis envoyer un mail... "lors de notre discussion de tout à l'heure j'ai compris que... J'ai peur d'avoir mal compris, peux tu me confirmer par retour de mail que...".
Sinon hélas le pp ne peut résoudre tous les problèmes causés par le comportement des élèves et le collègue a sans doute réagi violemment car il s'est senti attaqué.
Je te conseille la plus extrême prudence... N'en dis pas trop mais continue à communiquer le strict minimum quand c'est indispensable pour le travail.
- Fabrice25Habitué du forum
Weirdan a écrit:Fabrice25 a écrit:J'ai besoin d'aide sur une situation délicate avec un collègue qui a un sens de la courtoisie....disons très personnel.
Ce collègue est également PP d'une classe dont il ne s'occupe même pas, ne daigne pas répondre et traiter les différentes plaintes des professeurs sur cette classe. J'ai osé mentionner l'absence de gestion de cette classe sur une discussion Pronote, étant donné que cette situation nous pèse énormément. (à moi et les autres collègues)
Il m'a alpagué en salle des profs en tenant un discours plus ou moins confus (je n'ai pas compris grand chose mais je sais qu'il n'a pas bien accueilli ma remarque : tu m'étonnes )
Je ne souhaite plus interagir avec lui, nous sommes nombreux à avoir eu des soucis. J'ai envie de lui envoyer un message pour lui signifier ma volonté de ne communiquer que sur du strictement professionnel et via les outils institutionnels (plus aucune discussion à l'oral) mais je ne saurais quoi écrire et n'ai pas forcément envie de lui faire croire que j'accorde plus d'importance que cela à son comportement puéril.
Comment réagiriez-vous ?
Tu mets en cause les compétences du collègue à la vue de tous, peut-être à juste titre, et tu t'étonnes que celui-ci souhaite échanger de vive-voix avec toi ?
A mon sens, la démarche du collègue est légitime (si l'indélicatesse de ses propres reste cantonnée à celle dont tu as fait preuve). Je ne crois d'ailleurs pas qu'il soit légitime de proscrire les échanges oraux professionnelles qui pourraient advenir.
Si j'ai quelque chose à reprocher à un collègue, il ne me viendrait pas à l'idée de m'opposer à un échange franc avec ce dernier et cela d'autant plus si je m'en suis ouvert à autrui.
Edit : quant à nier l'existence d'un collègue, en ne lui rendant par exemple par la politesse du bonjour, cela constitue pourrait peut-être constituer un motif de harcèlement.
La situation est légèrement plus nuancée que ce que tu laisses entendre dans ton message.
1) Le collègue ne souhaitait pas échanger avec moi mais me houspiller verbalement
2) La situation avec lui est larvée depuis le début de l'année scolaire : la classe part à vau-l'eau depuis bientôt une année scolaire entière sans qu'il ne daigne réagir. Au bout d'un moment, je crois qu'il est de bon ton de signaler ce qui me semble être un dysfonctionnement grave ?
3) Le profil du collègue est problématique à plusieurs égards (proche de la direction, coups bas et compagnie). Sans trop rentrer dans les détails, nous avons déjà eu des accrochages et il a tenu des propos que je juge peu professionnels à mon égard. De façon générale, il réagit très souvent à l'affect et n'est pas capable d'avoir un discours rationnel : discuter avec lui relève du sacerdoce (beaucoup ont déjà essayé, en vain)
Pour toutes ces raisons, je n'apprécie pas cette personne et ne souhaite pas échanger avec elle plus que de raison : me limiter au strict professionnel et à l'écrit me semblerait être une bonne solution (surtout à cette période de l'année).
Je découvre qu'ignorer une personne était une forme de harcèlement, je ne le savais pas.
- WeirdanNiveau 7
Fabrice25 a écrit:Weirdan a écrit:Fabrice25 a écrit:J'ai besoin d'aide sur une situation délicate avec un collègue qui a un sens de la courtoisie....disons très personnel.
Ce collègue est également PP d'une classe dont il ne s'occupe même pas, ne daigne pas répondre et traiter les différentes plaintes des professeurs sur cette classe. J'ai osé mentionner l'absence de gestion de cette classe sur une discussion Pronote, étant donné que cette situation nous pèse énormément. (à moi et les autres collègues)
Il m'a alpagué en salle des profs en tenant un discours plus ou moins confus (je n'ai pas compris grand chose mais je sais qu'il n'a pas bien accueilli ma remarque : tu m'étonnes )
Je ne souhaite plus interagir avec lui, nous sommes nombreux à avoir eu des soucis. J'ai envie de lui envoyer un message pour lui signifier ma volonté de ne communiquer que sur du strictement professionnel et via les outils institutionnels (plus aucune discussion à l'oral) mais je ne saurais quoi écrire et n'ai pas forcément envie de lui faire croire que j'accorde plus d'importance que cela à son comportement puéril.
Comment réagiriez-vous ?
Tu mets en cause les compétences du collègue à la vue de tous, peut-être à juste titre, et tu t'étonnes que celui-ci souhaite échanger de vive-voix avec toi ?
A mon sens, la démarche du collègue est légitime (si l'indélicatesse de ses propres reste cantonnée à celle dont tu as fait preuve). Je ne crois d'ailleurs pas qu'il soit légitime de proscrire les échanges oraux professionnelles qui pourraient advenir.
Si j'ai quelque chose à reprocher à un collègue, il ne me viendrait pas à l'idée de m'opposer à un échange franc avec ce dernier et cela d'autant plus si je m'en suis ouvert à autrui.
Edit : quant à nier l'existence d'un collègue, en ne lui rendant par exemple par la politesse du bonjour, cela constitue pourrait peut-être constituer un motif de harcèlement.
La situation est légèrement plus nuancée que ce que tu laisses entendre dans ton message.
1) Le collègue ne souhaitait pas échanger avec moi mais me houspiller verbalement
2) La situation avec lui est larvée depuis le début de l'année scolaire : la classe part à vau-l'eau depuis bientôt une année scolaire entière sans qu'il ne daigne réagir. Au bout d'un moment, je crois qu'il est de bon ton de signaler ce qui me semble être un dysfonctionnement grave ?
3) Le profil du collègue est problématique à plusieurs égards (proche de la direction, coups bas et compagnie). Sans trop rentrer dans les détails, nous avons déjà eu des accrochages et il a tenu des propos que je juge peu professionnels à mon égard. De façon générale, il réagit très souvent à l'affect et n'est pas capable d'avoir un discours rationnel : discuter avec lui relève du sacerdoce (beaucoup ont déjà essayé, en vain)
Pour toutes ces raisons, je n'apprécie pas cette personne et ne souhaite pas échanger avec elle plus que de raison : me limiter au strict professionnel et à l'écrit me semblerait être une bonne solution (surtout à cette période de l'année).
Je découvre qu'ignorer une personne était une forme de harcèlement, je ne le savais pas.
Je ne t'invite pas à initier l'échange avec lui, oralement ou autrement. Cependant, il ne me semble pas possible de s'y soustraire. Il sera toujours possible de quitter la conversation, orale, lorsque celle-ci dépasse le cadre professionnel ou si les modalités (virulence...) ne sont pas adéquates.
L'
- menerveOracle
Oui ignorer une personne au point de ne pas la saluer, de ne pas répondre quand elle parle, y compris sur des sujets les plus banaux, c'est une forme de harcèlement et ça peut vraiment faire mal, surtout quand cela nuit au travail et qu'on ne peut plus faire son travail correctement.
On peut limiter les contacts au strict nécessaire mais cesser tout contact même les plus élémentaires échanges de politesse, cela est très violent.
On peut limiter les contacts au strict nécessaire mais cesser tout contact même les plus élémentaires échanges de politesse, cela est très violent.
- Fabrice25Habitué du forum
Weirdan a écrit:Je ne t'invite pas à initier l'échange avec lui, oralement ou autrement. Cependant, il ne me semble pas possible de s'y soustraire. Il sera toujours possible de quitter la conversation, orale, lorsque celle-ci dépasse le cadre professionnel ou si les modalités (virulence...) ne sont pas adéquates.
J'entends bien. Le souci, c'est que je ne vois pas l'intérêt d'engager une conversation dont je connais déjà l'issue : discuter de façon rationnelle avec cette personne n'est pas possible.
Je ne souhaite donc pas m'épuiser en vaines tentatives et ruminer cet échec toute la journée : mine de rien, cela m'épuise émotionnellement de me prendre la tête avec les gens. Et je ne vois pas au nom de quoi je devrais m'infliger ça.
Mes propos peuvent paraître abrupts, mais je n'en peux vraiment plus ! À ce stade là, c'est quasiment du vampirisme...
menerve a écrit:Oui ignorer une personne au point de ne pas la saluer, de ne pas répondre quand elle parle, y compris sur des sujets les plus banaux, c'est une forme de harcèlement et ça peut vraiment faire mal, surtout quand cela nuit au travail et qu'on ne peut plus faire son travail correctement.
On peut limiter les contacts au strict nécessaire mais cesser tout contact même les plus élémentaires échanges de politesse, cela est très violent.
Mais pourquoi vouloir forcer le contact ? Je ne souhaite pas cesser tout contact. Seulement les contacts oraux.
On peut très bien échanger via les outils institutionnels pour ce qui concerne la communication professionnelle.
- SolovieïNiveau 10
Il est compliqué, même impossible, d'ignorer complètement un collègue. Vous faites partie de la même équipe pédagogique.
Mon conseil est le suivant : tous les échanges doivent se faire par écrit (email académique avec copie à la direction, messagerie Pronote). Chacun est ainsi responsable de ses propos. Déjà, ça calme.
Il veut vous obliger à répondre ? D'accord : demande écrite, puis réponse écrite, copie à la direction. Il va forcément baisser d'un ton.
Mon conseil est le suivant : tous les échanges doivent se faire par écrit (email académique avec copie à la direction, messagerie Pronote). Chacun est ainsi responsable de ses propos. Déjà, ça calme.
Il veut vous obliger à répondre ? D'accord : demande écrite, puis réponse écrite, copie à la direction. Il va forcément baisser d'un ton.
- Ajonc35Sage
Ah oui! Dans mon cas, je l'ignorais, elle m'ignorait donc cela m'allait très bien. Si elle s'était fendue d'un bonjour ( ce qu'elle ne faisait déjà pas avec d'autres), je lui aurais répondu mais pas plus.Fabrice25 a écrit:Je te remercie de ta réponse.
J'adopte déjà la ligne de conduite que tu me conseilles : je l'ignore. Mais il n'arrête pas de revenir à la charge en me saluant à voix haute pour me forcer à lui répondre, etc... Certains collègues sont vraiment usants, à se comporter de façon puérile.
- menerveOracle
Il me semble que dire bonjour est la moindre des politesse et refuser de le faire instaure un climat lourd qui nuit au travail.
On peut dire simplement bonjour sans pour autant engager la conversation.
Refuser de dire bonjour est selon moi le pire des affronts et pas étonnant que le collègue prenne mal les choses et te salue à voix haute pour souligner qu'il y a des règles élémentaires de politesse à respecter.
Dire bonjour, merci, au revoir, c'est la base. En refusant ce minimum, on nourrit les rancœurs et cela devient invivable au travail.
Donc mon conseil:rester poli (de cette façon aussi on ne peut rien te reprocher), ne pas provoquer la discussion et si une discussion doit avoir lieu, par écrit et basta.
On peut dire simplement bonjour sans pour autant engager la conversation.
Refuser de dire bonjour est selon moi le pire des affronts et pas étonnant que le collègue prenne mal les choses et te salue à voix haute pour souligner qu'il y a des règles élémentaires de politesse à respecter.
Dire bonjour, merci, au revoir, c'est la base. En refusant ce minimum, on nourrit les rancœurs et cela devient invivable au travail.
Donc mon conseil:rester poli (de cette façon aussi on ne peut rien te reprocher), ne pas provoquer la discussion et si une discussion doit avoir lieu, par écrit et basta.
- HocamSage
C'est clair. Le seul cas proche du harcèlement dont j'ai pu être témoin venait de collègues non-PP qui estimaient que la PP pouvait être alpaguée à merci en SDP ou virtuellement concernant sa classe, et qu'elle était plus ou moins tenue de calmer « ses » élèves d'une manière ou d'une autre.menerve a écrit:
Sinon hélas le pp ne peut résoudre tous les problèmes causés par le comportement des élèves et le collègue a sans doute réagi violemment car il s'est senti attaqué.
Je ne savais pas que le PP était astreint à une obligation de résultats et pouvait être sommé de « traiter les plaintes des autres professeurs sur cette classe ».
- Fabrice25Habitué du forum
Hocam a écrit:C'est clair. Le seul cas proche du harcèlement dont j'ai pu être témoin venait de collègues non-PP qui estimaient que la PP pouvait être alpaguée à merci en SDP ou virtuellement concernant sa classe, et qu'elle était plus ou moins tenue de calmer « ses » élèves d'une manière ou d'une autre.menerve a écrit:
Sinon hélas le pp ne peut résoudre tous les problèmes causés par le comportement des élèves et le collègue a sans doute réagi violemment car il s'est senti attaqué.
Je ne savais pas que le PP était astreint à une obligation de résultats et pouvait être sommé de « traiter les plaintes des autres professeurs sur cette classe ».
Rien de tout cela, je te rassure.
Les plaintes sont loin d'être intempestives, mais elles existent. Et, à mesure que la classe devient de plus en plus agitée, elles se font un peu plus nombreuses, c'est un fait.
Pas d'astreinte à une obligation de résultats, encore heureux. Mais je crois qu'il existe un juste milieu entre se plier en quatre aux demandes des professeurs non-PP, et refuser toute communication dès qu'un problème est évoqué avec cette classe.
Si le PP n'est pas l'interlocuteur privilégié lorsqu'il y'a un problème comportemental collectif dans cette classe, à qui en référer ?
- Fabrice25Habitué du forum
menerve a écrit:Il me semble que dire bonjour est la moindre des politesse et refuser de le faire instaure un climat lourd qui nuit au travail.
On peut dire simplement bonjour sans pour autant engager la conversation.
Refuser de dire bonjour est selon moi le pire des affronts et pas étonnant que le collègue prenne mal les choses et te salue à voix haute pour souligner qu'il y a des règles élémentaires de politesse à respecter.
Dire bonjour, merci, au revoir, c'est la base. En refusant ce minimum, on nourrit les rancœurs et cela devient invivable au travail.
Donc mon conseil:rester poli (de cette façon aussi on ne peut rien te reprocher), ne pas provoquer la discussion et si une discussion doit avoir lieu, par écrit et basta.
Ah mais c'est déjà le cas. Même si la politesse est d'une hypocrisie surjouée, j'y réponds de façon discrète et passe mon chemin. Mais cela devient pesant, à la longue.
- HocamSage
Le PP est bien l'un des interlocuteurs privilégiés, mais de là à lui prêter une « absence de gestion » quand on ne sait pas ce qu'il fait de son côté, il y a un pas qu'il faut oser franchir. Par ailleurs, les remarques qui s'accumulent sur « l'absence de gestion de la classe », sur un fil Pronote par exemple, peuvent être constitutives d'une forme de harcèlement collectif, oui. On ne sait pas grand chose de la situation en question, et je veux bien te croire quand tu dis que le collègue est problématique à plus d'un titre, mais attention tout de même au choix des mots. Surtout s'il est proche de la direction comme tu le dis, cela pourrait se retourner contre vous.Fabrice25 a écrit:
Si le PP n'est pas l'interlocuteur privilégié lorsqu'il y'a un problème comportemental collectif dans cette classe, à qui en référer ?
- Fabrice25Habitué du forum
Hocam a écrit:Le PP est bien l'un des interlocuteurs privilégiés, mais de là à lui prêter une « absence de gestion » quand on ne sait pas ce qu'il fait de son côté, il y a un pas qu'il faut oser franchir. Par ailleurs, les remarques qui s'accumulent sur « l'absence de gestion de la classe », sur un fil Pronote par exemple, peuvent être constitutives d'une forme de harcèlement collectif, oui. On ne sait pas grand chose de la situation en question, et je veux bien te croire quand tu dis que le collègue est problématique à plus d'un titre, mais attention tout de même au choix des mots. Surtout s'il est proche de la direction comme tu le dis, cela pourrait se retourner contre vous.Fabrice25 a écrit:
Si le PP n'est pas l'interlocuteur privilégié lorsqu'il y'a un problème comportemental collectif dans cette classe, à qui en référer ?
Le souci, c'est qu'au-delà d'une absence de "résultats" s'ajoute également une absence de communication, malheureusement. Quand on combine les deux, cela laisse à penser que rien n'est fait. Cela, plus les vies de classe qui se transforment en tribunal contre les profs, c'est quand même un faisceau d'indices que quelque chose dysfonctionne.
On ne pourra jamais savoir ce qui est fait (ou plutôt pas fait, en l'occurrence) mais lorsqu'il y'a 9 messages de détresse de collègue dans un laps de temps de 6 mois, sans qu'aucune réponse ne soit apportée (ne serait-ce que pour accuser réception), ça laisse songeur.
Je ne peux pas trop rentrer dans les détails, c'est délicat mais je ne postais pas sur ce fil dans l'intention de me faire plaindre ou de descendre le collègue. J'aimerais juste trouver une façon polie mais ferme de lui faire comprendre que je ne souhaite plus interagir avec lui à l'oral et souhaite m'en tenir à une communication écrite.
- BaldredSage
Fabrice25 a écrit:Weirdan a écrit:Je ne t'invite pas à initier l'échange avec lui, oralement ou autrement. Cependant, il ne me semble pas possible de s'y soustraire. Il sera toujours possible de quitter la conversation, orale, lorsque celle-ci dépasse le cadre professionnel ou si les modalités (virulence...) ne sont pas adéquates.
J'entends bien. Le souci, c'est que je ne vois pas l'intérêt d'engager une conversation dont je connais déjà l'issue : discuter de façon rationnelle avec cette personne n'est pas possible.
Je ne souhaite donc pas m'épuiser en vaines tentatives et ruminer cet échec toute la journée : mine de rien, cela m'épuise émotionnellement de me prendre la tête avec les gens. Et je ne vois pas au nom de quoi je devrais m'infliger ça.
Mes propos peuvent paraître abrupts, mais je n'en peux vraiment plus ! À ce stade là, c'est quasiment du vampirisme...menerve a écrit:Oui ignorer une personne au point de ne pas la saluer, de ne pas répondre quand elle parle, y compris sur des sujets les plus banaux, c'est une forme de harcèlement et ça peut vraiment faire mal, surtout quand cela nuit au travail et qu'on ne peut plus faire son travail correctement.
On peut limiter les contacts au strict nécessaire mais cesser tout contact même les plus élémentaires échanges de politesse, cela est très violent.
Mais pourquoi vouloir forcer le contact ? Je ne souhaite pas cesser tout contact. Seulement les contacts oraux.
On peut très bien échanger via les outils institutionnels pour ce qui concerne la communication professionnelle.
@menerve a humainement raison mais techniquement tort. Elle suppose que la personne volontairement ignorée est obligatoirement victime, alors qu'elle peut-être à l'origine du harcèlement, l'ignorer ostensiblement peut être une défense parfaitement légitime.
Mais il est difficile d'éviter de communiquer, car c'est déjà une communication.
Idéalement, ce genre de conflit se règle en parlant, vouloir éviter la parole orale est déjà un avantage concédé à l'autre.
Ne pas utiliser la parole c'est la perdre. La réduire à des échanges formels écrits risque de t'isoler.
Tu dis qu'il revient à la charge, te parle à voix haute pour te forcer à répondre, il utilise donc l'avantage que tu lui as laissé.
La question de savoir qui a raison ou tort est secondaire, celui qui utilise le mieux la parole gagne.
C'est assez injuste car nous ne sommes pas égaux dans la maitrise de la parole, et dans la gestion du conflit.
Le conflit est coûteux et épuisant pour certains, un moteur pour d'autres, le combat est inégal.
Je te conseillerais de ne pas tenter des combats que tu n'es pas sûr de gagner, même si tu as raison, à moins d'en accepter le prix. Si j'ai bien suivi, c'est toi, dans une discussion Pronote, légitimement à tes yeux, qui a ouvert les hostilités. Sa réaction ne t'étonne pas mais tu la trouves puérile, et ne souhaite lui "parler" que par écrit. Il n'a lui aucun intérêt à le faire et finalement la situation est encore plus épuisante pour toi. Cependant tu aimerais avoir le dernier "mot" par écrit.
j'ai peur que les choses ne se passent pas comme ça. tu vas sans doute devoir abandonner quelque chose pour tenir ce collègue à distance et t'impliquer moins émotionnellement.
Qu'entends-tu par vampirisme ?
- HocamSage
Ça, tu ne l'avais pas dit. Comment as-tu appris cela ? Si c'est avéré, c'est une faute de sa part et, ajouté au reste, cela demande d'en référer à plus haut que vous, aussi proche de la direction ce collègue soit-il. D'après les éléments que tu cites au fil de tes messages, il y a un large conflit qui ne sera pas simplement résolu par une cessation de la communication orale entre lui et toi, ça va bien au-delà. Je doute qu'une solution puisse être suggérée comme ça, au débotté, dans un fil sur l'arrogance des collègues ; il y a trop de choses que nous ne maîtrisons pas ici. Bon courage malgré tout dans la résolution du problème.Fabrice25 a écrit:
Le souci, c'est qu'au-delà d'une absence de "résultats" s'ajoute également une absence de communication, malheureusement. Quand on combine les deux, cela laisse à penser que rien n'est fait. Cela, plus les vies de classe qui se transforment en tribunal contre les profs, c'est quand même un faisceau d'indices que quelque chose dysfonctionne.
- trompettemarineMonarque
C'est une question annexe, mais si une classe ne travaille pas ou met du désordre, pourquoi ne pas en référer au CPE et à la direction.
Le PP n'est pas CPE.
Pour le reste, je ne sais quel conseil donner. Il faudrait des détails précis, mais tu risques de rendre ta situation reconnaissable.
Le PP n'est pas CPE.
Pour le reste, je ne sais quel conseil donner. Il faudrait des détails précis, mais tu risques de rendre ta situation reconnaissable.
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