- zouzFidèle du forum
Tiens...?! et les résultats de cette 'évaluation' sont-ils connus déjà ? Et à qui sont-ils destinés, quel en est l'objectif ?
- InvitéMAFidèle du forum
Mais ils cochent quoi par exemple comme items?
On suppose donc que les élèves sont capables de ... 1/lire (ok, je blague) 2/comprendre les items (ça, c'est pas gagné) 3/porter un jugement plutôt objectif...
Et quand bien même ils en seraient capables, CE N EST PAS LEUR ROLE!
C'est quoi le but? Supprimer les inspecteurs?
On suppose donc que les élèves sont capables de ... 1/lire (ok, je blague) 2/comprendre les items (ça, c'est pas gagné) 3/porter un jugement plutôt objectif...
Et quand bien même ils en seraient capables, CE N EST PAS LEUR ROLE!
C'est quoi le but? Supprimer les inspecteurs?
- yphrogEsprit éclairé
Je n'ai jamais fais faire une auto-éval en France, la culture ne s'y prête pas (ou je crains d'être nul comme prof :lol:)
Par contre le coup de comparatif, je l'ai fait en me limitant à l'adjectif "grand," puisque le directeur est un sequoia.
Quant à la suffisance des profs de LV, je n'en sais rien.
Par contre le coup de comparatif, je l'ai fait en me limitant à l'adjectif "grand," puisque le directeur est un sequoia.
Quant à la suffisance des profs de LV, je n'en sais rien.
- Invité12Niveau 8
Il faut ajouter que l'Administration encourage désormais leurs élèves à balancer sur leurs professeurs. Chez nous a été mis en place l'évaluation des enseignements : les élèves évaluent de "très bon" à "très insuffisant" tout un tas d'items pour chaque matière. Officiellement, ça s'appelle "évaluation des enseignements"...officieusement c'est une "évaluation des enseignants".
Dans mon école post-bac où j'ai été élève, on nous avait demandé d'évaluer chaque cours exactement de la manière décrite. Une poignée d'élèves (dont moi of course) s'était élevée contre le procédé et avait appelé au boycott de l'évaluation. Une partie des élèves (issue majoritairement d'un département particulier - appelons-le D - de l'école) s'affirmait très clairement en faveur de pratiques. Une autre partie ne voyait pas les effets pervers de ces pratiques, ne voyait pas le mal à "donner leur avis, car franchement certains profs sont des planqués", mais s'est laissée convaincre par nos arguments.
Face à la levée de boucliers, le questionnaire n'a pas été distribué, mais nous avons appris plus tard que les élèves du département D avaient eu un RV secret avec la direction.
Nous ne devons pas laisser les procédés utilisés par les managers dans les entreprises privées s'immiscer dans l'Education Nationale.
- Invité-BHabitué du forum
Attendez, je vous télécharge le PDF de l'évaluation d'un de mes cours pour que vous voyiez à quoi ça ressemble.
- Invité-BHabitué du forum
Voilà pour ceux qui veulent voir à quoi ça ressemble : http://dl.free.fr/keREm7ios
Précision : depuis l'an dernier, évaluer les enseignements est OBLIGATOIRE pour les étudiants. Un créneau est spécialement réservé à cette fin pendant les examens...
Précision : depuis l'an dernier, évaluer les enseignements est OBLIGATOIRE pour les étudiants. Un créneau est spécialement réservé à cette fin pendant les examens...
- InvitéYoNiveau 10
Bel-Ami a écrit:Voilà pour ceux qui veulent voir à quoi ça ressemble : http://dl.free.fr/keREm7ios
Précision : depuis l'an dernier, évaluer les enseignements est OBLIGATOIRE pour les étudiants. Un créneau est spécialement réservé à cette fin pendant les examens...
ça me donne envie de hurler quand je voie ça...
- Invité-BHabitué du forum
Notez bien que dans le document précédent :
1)On demande aux étudiants si ils sont contents de l'exam qu'ils ont eu.
2)On demande aux étudiants si les enseignants sont suffisamment disponibles en dehors des heures de cours.
Et que dans les matières où il n'y a qu'un enseignant, évaluer les enseignements c'est évaluer la personne. Qui a dit clientélisme?
1)On demande aux étudiants si ils sont contents de l'exam qu'ils ont eu.
2)On demande aux étudiants si les enseignants sont suffisamment disponibles en dehors des heures de cours.
Et que dans les matières où il n'y a qu'un enseignant, évaluer les enseignements c'est évaluer la personne. Qui a dit clientélisme?
- User5899Demi-dieu
Ca fait partie du projet du ministère de l'enseignement supérieur : généralisation prévuecapucine1981 a écrit:capucine1981 a écrit:Bel-Ami a écrit:MarieAnne a écrit:capucine1981 a écrit:je suis peut-être un peu HS, mais pour rester dans la thématique "rapports avec les collègues etc...", j'ai un collègue d'anglais qui, pour étudier le superlatif avec ses élèves, pose des question à ces derniers sur leurs professeurs : qui est le plus gentil, le plus sévère, le plus intéressant, le plus beau, la plus belle, le plus ennuyeux...Vous en pensez quoi??Je trouve ça démago et malsain, pour ma part
D'accord avec toi.
D'ailleurs quand on voit les matières scolaires, ils ont le droit de dire ce qu'ils aiment, adorent, n'aiment pas comme MATIERES, mais je ne tolère aucun commentaire sur les collègues.
Il faut ajouter que l'Administration encourage désormais leurs élèves à balancer sur leurs professeurs. Chez nous a été mis en place l'évaluation des enseignements : les élèves évaluent de "très bon" à "très insuffisant" tout un tas d'items pour chaque matière. Officiellement, ça s'appelle "évaluation des enseignements"...officieusement c'est une "évaluation des enseignants".
Et le plus ironique là-dedans c'est que ce sont des collègues (qui là non plus ne doivent pas faire un complexe d'infériorité) qui ont mis ça en place et ne voient pas que c'est un outil malsain dont le seul intérêt sera de nous fliquer. Ca me débecte.
Je crois rêver, là!!!!
je n'arrive pas à comprendre comment des collègues peuvent en arriver à mettre de tels ..."outils" en place!!!!C'est abominable!!!!!!!!!
- archebocEsprit éclairé
Chez moi, cette année, je me suis payé une évaluation désagréable de la part des étudiants.
A côté, il y avait de bonnes choses, mais aussi quelques méchants pains. Pour certaines critiques, je laisse pisser le mérinos : ils trouvent qu'il y a une mauvaise coordination avec un autre cours. La coordination, je l'ai faite avec le vacataire concerné. Il y a deux cours avec un intitulé proche, des redites voulues (sur un concept important). J'assume. Surtout quand on voit les notes.
A côté, il y a des critiques qui amènent à se poser des questions. Les élèves se demandaient si j'étais compétent dans ma discipline. Pourquoi ? Parce que lorsqu'ils tombaient en TP sur un problème facile à résoudre, je leur répondais : cherchez. Mais cette critique fait mal quand même. Elle indique bien un malaise, légitime de leur part. Cette année, j'ai adapté ma pédagogie en conséquence. Au milieu du TP, alors qu'ils bloquent, je fais quelques petites séances de débugage en direct au tableau. Et ce que j'ai fait au début pour leur montrer qui est le chef, je me dis après coup que cela se défend d'un point de vue pédagogique : ce n'est pas une mauvaise chose qu'ils aient en tête ce que peut faire un enseignant devant les difficultés qu'ils rencontrent. Cela leur sert de référence, d'objectif à atteindre ou à dépasser.
Mais là, on parle d'étudiants post-bac. En tant que futurs anciens élèves, ils ont intérêt à ce que l'école soit la meilleure possible, que l'amélioration de la qualité fonctionne. Ils ont intérêt à faire cette évaluation correctement. Même comme cela, ce qu'ils disent doit être pris avec des pincettes, et le directeur des études ne diffuse pas les évaluations personnelles à tout le monde.
Alors chez des greluchons encore tout verts derrière les oreilles, encourager l'évaluation écrite des enseignement et la diffuser est scandaleux. Pour qui se prennent-ils ? Ou : pour qui les prend-on ?
A côté, il y avait de bonnes choses, mais aussi quelques méchants pains. Pour certaines critiques, je laisse pisser le mérinos : ils trouvent qu'il y a une mauvaise coordination avec un autre cours. La coordination, je l'ai faite avec le vacataire concerné. Il y a deux cours avec un intitulé proche, des redites voulues (sur un concept important). J'assume. Surtout quand on voit les notes.
A côté, il y a des critiques qui amènent à se poser des questions. Les élèves se demandaient si j'étais compétent dans ma discipline. Pourquoi ? Parce que lorsqu'ils tombaient en TP sur un problème facile à résoudre, je leur répondais : cherchez. Mais cette critique fait mal quand même. Elle indique bien un malaise, légitime de leur part. Cette année, j'ai adapté ma pédagogie en conséquence. Au milieu du TP, alors qu'ils bloquent, je fais quelques petites séances de débugage en direct au tableau. Et ce que j'ai fait au début pour leur montrer qui est le chef, je me dis après coup que cela se défend d'un point de vue pédagogique : ce n'est pas une mauvaise chose qu'ils aient en tête ce que peut faire un enseignant devant les difficultés qu'ils rencontrent. Cela leur sert de référence, d'objectif à atteindre ou à dépasser.
Mais là, on parle d'étudiants post-bac. En tant que futurs anciens élèves, ils ont intérêt à ce que l'école soit la meilleure possible, que l'amélioration de la qualité fonctionne. Ils ont intérêt à faire cette évaluation correctement. Même comme cela, ce qu'ils disent doit être pris avec des pincettes, et le directeur des études ne diffuse pas les évaluations personnelles à tout le monde.
Alors chez des greluchons encore tout verts derrière les oreilles, encourager l'évaluation écrite des enseignement et la diffuser est scandaleux. Pour qui se prennent-ils ? Ou : pour qui les prend-on ?
- zebNiveau 3
Bah, moi aussi je note mes collègues mais uniquement les collègues féminines et uniquement sur leur physique.
- Invité12Niveau 8
archeboc a écrit:
Alors chez des greluchons encore tout verts derrière les oreilles, encourager l'évaluation écrite des enseignement et la diffuser est scandaleux. Pour qui se prennent-ils ? Ou : pour qui les prend-on ?
Il ne s'agit pas de prendre les élèves pour des personnes capables d'évaluer leurs enseignants. Pas un dirigeant n'est assez idiot pour le croire. Il s'agit de transformer un système public pour le conformer à un système privé. Les élèves ont ici le même rôle que les clients. Comme à la poste ou à France Télécom, on l'on est passé du terme usager à celui du client. Evaluation, stress, soumission du personnel à sa direction.
Comment résister à cela ?
- grandesvacancesNeoprof expérimenté
capucine1981 a écrit:dans un des mes anciens bahuts, il y a un prof qui a demandé à ses élèves de donner une note à chacun des profs, en vie de classe...
:Quel boulet:
Et on a laissé faire ? Et il a recommencé ?
- Marianne24Niveau 1
Cette utilisation malsaine des collègues par les profs de langues est en effet assez fréquente, notamment pour le portrait (on voit bien jusqu' où ça peut aller !), et ça m'a toujours étonnée. Personnellement je n'utilise les noms des collègues que pour faire comprendre et réutiliser les noms de disciplines non transparents ou pour les termes comme "professeur principal".
- Reine MargotDemi-dieu
comme je l'ai dit ailleurs, être prof permet quand même de faire pas mal abstraction des collègues,on travaille avec les classes avant tout...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- MehitabelVénérable
J'ai travaillé 3 ans dans une fac à l'étranger où j'enseignais le FLE, et les profs étaient évalués tous les semestres. C'était aussi obligatoire pour les étudiants, cela ressemblait à ce que vu dans la page précédente, mais avec encore plus d'items.
Mais ce qui était drôle c'était la case "Remarque particulière" où l'étudiant était libre d'écrire ce qu'il voulait. Et là, mazette, j'ai eu de tout:
Elle a de très jolies chaussures
Son accent français est "lovely"
Le français étant une option, il ne devrait y avoir aucune note en-dessous de B+
L'enseignante est-elle mariée?
Bref, tout était versé au compte-rendu, tel quel, SANS FILTRE!!!!!!
Mais ce qui était drôle c'était la case "Remarque particulière" où l'étudiant était libre d'écrire ce qu'il voulait. Et là, mazette, j'ai eu de tout:
Elle a de très jolies chaussures
Son accent français est "lovely"
Le français étant une option, il ne devrait y avoir aucune note en-dessous de B+
L'enseignante est-elle mariée?
Bref, tout était versé au compte-rendu, tel quel, SANS FILTRE!!!!!!
- BabayagaGrand sage
mBel-Ami a écrit:Voilà pour ceux qui veulent voir à quoi ça ressemble : http://dl.free.fr/keREm7ios
Précision : depuis l'an dernier, évaluer les enseignements est OBLIGATOIRE pour les étudiants. Un créneau est spécialement réservé à cette fin pendant les examens...
D'après mon mari qui enseigne les maths à la fac, c'est du n'importe quoi et il n'en ressort rien d'intelligent. Les bons élèves ne participent pas à ce genre de réunions car ils ont d'autres chats à fouetter, et ceux qui sont là proposent n'importe quoi, et ils sont tellement à la ramasse que rien ne pourrait les relever.
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Je ne gère plus la rubrique en accès restreint, adressez-vous à Hermione, merci
- BabayagaGrand sage
Marianne24 a écrit:Cette utilisation malsaine des collègues par les profs de langues est en effet assez fréquente, notamment pour le portrait (on voit bien jusqu' où ça peut aller !), et ça m'a toujours étonnée. Personnellement je n'utilise les noms des collègues que pour faire comprendre et réutiliser les noms de disciplines non transparents ou pour les termes comme "professeur principal".
C'est vrai que c'est pénible de faire apprendre "trouver bien, trouver nul" en parallèle avec les matières scolaires. Bon, c'est vite fait de dire qu'on ne nomme que les disciplines. Mais même en ne nommant que les disciplines, certaines choses transparaissent. Y a toujours un petit con pour me sortir avec insolence "Ich finde Deutsch doof"
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Je ne gère plus la rubrique en accès restreint, adressez-vous à Hermione, merci
- albertine02Expert spécialisé
j'ai bossé dans le supérieur, et en effet, nous étions tous évalués par les étudiants...les résultats et discussions qui en résultaient n'étaient jamais communiqués aux profs. Lors d'une réunion, nous avons été plusieurs à nous insurger et la pratique a été provisoirement abandonnée.
Les questions étaient navrantes et étaient centrées sur la question de l'utilité....autant dire que les lettres et la culture générale, dans une école où les sciences, la géopolitique et les langues vivantes avaient les plus gros coefficients, étaient jugées inutiles.....
puis c'est vrai, à quoi ça peut bien servir d'être cultivé et de savoir argumenter.....
Les questions étaient navrantes et étaient centrées sur la question de l'utilité....autant dire que les lettres et la culture générale, dans une école où les sciences, la géopolitique et les langues vivantes avaient les plus gros coefficients, étaient jugées inutiles.....
puis c'est vrai, à quoi ça peut bien servir d'être cultivé et de savoir argumenter.....
- LefterisEsprit sacré
Ca oui, pour être malsain ... je le lui mettrais dans les gencives, un jour ou l'autre.capucine1981 a écrit:je suis peut-être un peu HS, mais pour rester dans la thématique "rapports avec les collègues etc...", j'ai un collègue d'anglais qui, pour étudier le superlatif avec ses élèves, pose des question à ces derniers sur leurs professeurs : qui est le plus gentil, le plus sévère, le plus intéressant, le plus beau, la plus belle, le plus ennuyeux...Vous en pensez quoi??Je trouve ça démago et malsain, pour ma part
Il faut être très distant , ne pas végéter en SDP , et surtout s'intéresser à des tas d'autres choses que son boulot, qui plus est ce qui en est la périphérie.MarieAnne a écrit:C'est sûr...
Mais quand on a l'impression d'être le(la) seul(e) à être outré de certains comportements, on finit par se demander si le problème ne vient pas de soi: suis-je trop sensible? trop exigeante? trop dans le jugement de l'attitude de certains?
Et donc: c'est rassurant de lire sur un forum que d'autres personnes ressentent la même chose!
Oui, et il est facile de faire le tri parmi les gens. C'est une des raisons pour lesquelles je me suis reconverti là , cette possibilité de s'isoler quand on le veut. Du reste, dans mon établissement, loin d'être au top pour d'autres raisons, ça se passe bien, j'ai rarement vu des accrochages entre collègues, et je n'ai pas eu d'échos de profs bavant sur les autres devant les élèves. Il y a des gens qui ont plus ou moins d'atomes crochus, c'st normal, mais on peut être indifférent sans être hostile.Reine Margot a écrit:comme je l'ai dit ailleurs, être prof permet quand même de faire pas mal abstraction des collègues,on travaille avec les classes avant tout...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- paul31Érudit
Marianne24 a écrit:Cette utilisation malsaine des collègues par les profs de langues est en effet assez fréquente, notamment pour le portrait (on voit bien jusqu' où ça peut aller !), et ça m'a toujours étonnée. Personnellement je n'utilise les noms des collègues que pour faire comprendre et réutiliser les noms de disciplines non transparents ou pour les termes comme "professeur principal".
Ma collègue a fait :
Nicolas Sarkozy est plus méchant que François Hollande
Nicolas Sarkozy ment plus que François Hollande
Mr... (prof d'eps) est plus beau que Mr. (prof de français !!)
Mme .. (prof de maths) est mieux habillée que mme ...(prof de svt) ..
Cela m'a beaucoup choqué !
- gnafron2004Grand sage
il y a de quoi... ça m'arrive d"utiliser" les collègues en classe mais...uniquement à mon détriment, pour les faire rire au passage ! genre "Me Gnafron est plus grosse que M.Maths, Me gnafron est plus vieille que Kevin, Kevin est plus intelligent que Me Gnafron" (la dernière, il y en toujours un pour dire "meuh, non, m'dame !" - bande de lèche-bottes!!!).
Et c'est bien plus simple d'utliser des acteurs, par exemple...
Et c'est bien plus simple d'utliser des acteurs, par exemple...
- MarieLNeoprof expérimenté
MarieAnne a écrit:C'est sûr...
Mais quand on a l'impression d'être le(la) seul(e) à être outré de certains comportements, on finit par se demander si le problème ne vient pas de soi: suis-je trop sensible? trop exigeante? trop dans le jugement de l'attitude de certains?
Et donc: c'est rassurant de lire sur un forum que d'autres personnes ressentent la même chose!
C'est une impression favorisée par l'énorme place que prennent en général les collègues en question en SDP. Peut-être aussi par le fait qu'ils ont pris de l'assurance et de la place depuis quelques années...
Mais à bien y regarder, si je compte ceux qui ne font plus que passer en SDP, ceux qui s'abstiennent de participer aux "discussions", ceux qui tentent (en vain) de nuancer les propos généreusement dispensés à haute et forte voix, et les quelques-uns qui osent (savent) répondre avec humour et délicatesse... je me rassure en me disant que ces "collègues" que je me passerais fort bien de subir au quotidien restent minoritaires. (On se rassure comme on peut )
_________________
Je suis ce que je suis et je suis l'être même, je suis ma volonté en moi-même exaucée - A. Kalda
- badinNiveau 7
Je comprends mieux (alors que je suis en fin fin de carrière): les profs de langue semblent toujours au courant de ce qui se passe dans les autres matières alors que nous, en math jamais. On n'a pas l'occasion d'utiliser les collègues dans nos exemples ni ce qui se passe dans leurs cours, dommage!
- DerborenceModérateur
J'aurais pu écrire la même chose que toi. Je me sens de plus en plus différente de mes collègues, en décalage avec eux ou plutôt elles : en effet, ce genre de comportement dans mon collège n'est le fait que des femmes. Les hommes ne critiquent pas les collègues, ne bavent pas sur eux avec les élèves, ne cherchent pas à se faire mousser auprès de la direction.MarieAnne a écrit:
Mais quand on a l'impression d'être le(la) seul(e) à être outré de certains comportements, on finit par se demander si le problème ne vient pas de soi: suis-je trop sensible? trop exigeante? trop dans le jugement de l'attitude de certains?
Et donc: c'est rassurant de lire sur un forum que d'autres personnes ressentent la même chose!
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"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- MarieLNeoprof expérimenté
Derborence a écrit:J'aurais pu écrire la même chose que toi. Je me sens de plus en plus différente de mes collègues, en décalage avec eux ou plutôt elles : en effet, ce genre de comportement dans mon collège n'est le fait que des femmes. Les hommes ne critiquent pas les collègues, ne bavent pas sur eux avec les élèves, ne cherchent pas à se faire mousser auprès de la direction.MarieAnne a écrit:
Mais quand on a l'impression d'être le(la) seul(e) à être outré de certains comportements, on finit par se demander si le problème ne vient pas de soi: suis-je trop sensible? trop exigeante? trop dans le jugement de l'attitude de certains?
Et donc: c'est rassurant de lire sur un forum que d'autres personnes ressentent la même chose!
Profite de la chance qui te reste alors ! De ce côté là égalité presque parfaite entre hommes et femmes chez nous...
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Je suis ce que je suis et je suis l'être même, je suis ma volonté en moi-même exaucée - A. Kalda
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