Orléans, Lycée Pothier : Une prof "méprisante" est suspendue

Clarinette a écrit:

thrasybule a écrit:Et ne prends pas pour un demeuré en disant de traduire une troisième fois, ça me plaît moyennement.

Toi, tu cherches à te faire griffer par une panthère !

zina a écrit:C'est quoi vraiment être raciste avec les élèves. Est ce que lorsqu'on dit à un groupe d'élève dans un moment d’exaspération de désolation et de tristesse une vérité exprimée de façon non politiquent correcte comme " vous être trois rebeux dans la classe et les seuls à vous faire remarquer par tous les professeurs et à foutre le bazar en classe." Et bien même si cela choque, on assume, mais il faut dire peut être que je ne ressemble pas à une suédoise. :afro:

LadyC a écrit:C'est moi qui propose une traduction... je ne te prends pas pour un demeuré mais pour quelqu'un qui a mal lu / répondu trop rapidement. (La 2e fois aussi visiblement.) Si tu as quelque chose de plus à me dire dis-le par MP, histoire de ne pas polluer le fil.

thrasybule a écrit:

Clarinette a écrit:

thrasybule a écrit:Et ne prends pas pour un demeuré en disant de traduire une troisième fois, ça me plaît moyennement.

Toi, tu cherches à te faire griffer par une panthère !

Quel est l'intérêt de cette remarque?

Clarinette a écrit:

thrasybule a écrit:

Clarinette a écrit:

thrasybule a écrit:Et ne prends pas pour un demeuré en disant de traduire une troisième fois, ça me plaît moyennement.

Toi, tu cherches à te faire griffer par une panthère !

Quel est l'intérêt de cette remarque?

Signifier que je te trouve inutilement agressif ?

thrasybule a écrit:

Clarinette a écrit:

thrasybule a écrit:

Clarinette a écrit:

thrasybule a écrit:Et ne prends pas pour un demeuré en disant de traduire une troisième fois, ça me plaît moyennement.

Toi, tu cherches à te faire griffer par une panthère !

Quel est l'intérêt de cette remarque?

Signifier que je te trouve inutilement agressif ?

Les vertueux et les vertueuses, toujours aussi laconiques quant à l'expression de leur pensée mais toujours aussi prolixes quand il faut suivre le troupeau.

thrasybule a écrit:

Clarinette a écrit:

thrasybule a écrit:

Clarinette a écrit:

thrasybule a écrit:Et ne prends pas pour un demeuré en disant de traduire une troisième fois, ça me plaît moyennement.

Toi, tu cherches à te faire griffer par une panthère !

Quel est l'intérêt de cette remarque?

Signifier que je te trouve inutilement agressif ?

Les vertueux et les vertueuses, toujours aussi laconiques quant à l'expression de leur pensée mais toujours aussi prolixes quand il faut suivre le troupeau.

thrasybule a écrit:

Lefteris a écrit:

Babayaga a écrit:Je n'ai pas lu les cinq pages de commentaires, mais je suis surprise que dans la première page, tout le monde passe sous silence les propos racistes de la prof. Car le problème est là au fond, ce n'est pas un problème de filière technique mais un problème d'origine ethnique des élèves.

Édit : j'ai lu tous les commentaires, et je pense que vous avez raté un aspect capital de l'article, et c'est vrai que celui qui a ouvert le sujet n'a pas cité les passages qui démontrent le racisme du professeur.
Le "Vive les fêtes religieuses, on est enfin tranquilles !"proclamé le jour de l'Aïd par exemple.

Enfin c'est la version des élèves : si l'enseignante a par exemple dit qu'on était tranquille ce jour là , ca peut tout à fait être parce que les plus pénibles sont absents, qu'il y a de toute manière moins de monde. Il faut faire très attention avant de sauter à pieds joints dans le politiquement correct. Moi aussi, j'ai eu une classe tranquille le jour de l'Aïd, et des dizaines de milliers d'enseignants.
Le grand tort de cette enseignante, surtout, c'est de donner son avis, et de faire comme dans une des classes dont elle a eu l'habitude... Même nuls, il faut leur mettre des bonnes notes, c'est la règle du jeu actuelle.

Complètement d'accord, je suis assez étonné de la manière dont, sans aucune autre donnée que les rapports journalistiques, les collègues d'empressent de juger et de condamner, mécanisme psychologique primaire visant à se rassurer face à sa propre éthique, forcément parfaite et à sa conduite en tant qu'enseignant. Nul n'est à l'abri d'un dérapage, par fatigue, précipitation, exaspération. Cette attitude nous nuit en tout point.

zina a écrit:C'est quoi vraiment être raciste avec les élèves. Est ce que lorsqu'on dit à un groupe d'élève dans un moment d’exaspération de désolation et de tristesse une vérité exprimée de façon non politiquent correcte comme " vous être trois rebeux dans la classe et les seuls à vous faire remarquer par tous les professeurs et à foutre le bazar en classe." Et bien même si cela choque, on assume, mais il faut dire peut être que je ne ressemble pas à une suédoise. :afro:

Malaga a écrit:

zina a écrit:C'est quoi vraiment être raciste avec les élèves. Est ce que lorsqu'on dit à un groupe d'élève dans un moment d’exaspération de désolation et de tristesse une vérité exprimée de façon non politiquent correcte comme " vous être trois rebeux dans la classe et les seuls à vous faire remarquer par tous les professeurs et à foutre le bazar en classe." Et bien même si cela choque, on assume, mais il faut dire peut être que je ne ressemble pas à une suédoise. :afro:

Honnêtement, je ne vois pas tellement l'intérêt de souligner l'origine de nos élèves quand il s'agit de les engueuler parce qu'ils font le bazar.

Palombella Rossa a écrit:

Contribution au débat, de mon ami et camarade JJ. Mesguen (SNES-EE Aix-Marseille) :

Un déferlement parmi d'autres de conneries à propos d'une affaire dont personne ne sait rien, et une réaction à chaud, ça réveille de douloureux souvenirs de l'époque ségoline

http://www.midilibre.fr/2012/12/15/orleans-une-enseignante-suspendue-pour-propos-discriminatoires,612389.php

Ce qui m'effraie le plus ici, c'est le nombre de personnes qui jugent le professeur, les élèves ou les parents d'élèves sur la foi de citations approximatives de témoins anonymes par des journalistes qui emploient eux-même force conditionnels "elle aurait dit…"

C'est de cette manière-là qu'il y a plus de dix ans un de mes amis professeur s'était retrouvé en garde à vue, puis mis en examen suite à un dépôt de plainte d'un élève pour "violences", un seul élève et pas de témoignage probant de qui que ce soit ; l'élève avait ensuite changé deux fois d'accusation mais la mise en examen s'était poursuivie, je passe les détails. Résultat, au bout de deux ans, non-lieu. Résultat : ce collègue, remarquable littéraire et hispanisant, qui avait fait le choix de l'enseignement professionnel, a fait une dépression nerveuse et ensuite a anticipé sa retraite. Et nous avions été si peu à le défendre, le "il n'y a pas de fumée sans feu" ayant fait rage, même parmi nos collègues…

Est-il si difficile de se taire avant d'accuser les uns ou les autres ? Tous ces gens qui ont si vite des opinions définitives sans jamais vérifier les faits me font peur. Il y a un très beau texte de Fontenelle, vieux de trois siècles, là-dessus : "La Dent d'Or" : vous qui prétendez défendre l'école, ou l'attaquer, sans savoir de quoi il est question, étudiez vos classiques !

Je précise que je suis professeur agrégé, ancien de l'ENS, ayant fait la plus grande partie de ma carrière en zones d'éducation prioritaire, zones sensibles etc. où je suis toujours, par choix, parce l'école pour tous, cela a un sens. Ce qui n'implique aucun angélisme, aucune illusion, mais l'envie de se battre, parce que la transmission du savoir est un combat contre l'imbécillité, les préjugés, la discrimination sociale, la paresse intellectuelle, l'opinion du moment… c'était un combat sous Jules Ferry, ça l'est toujours.

Cripure a écrit:Merci à Jean-José Ca me fait plaisir de le lire
On n'en fait plus, des comme lui...

Palombella Rossa a écrit:

Cripure a écrit:Merci à Jean-José Ca me fait plaisir de le lire
On n'en fait plus, des comme lui...

JJ Mesguen is alive and well and living in Marseilles...

Je peux même vous envoyer ses coordonnées en MP, si vous ne les avez plus !