- ZorglubHabitué du forum
Et surtout il n'y a que des gauchers En tant que droitier, je me sens très discriminé.Edgar a écrit:
Juste un truc, il n'y a pas de type asiatique, ni de type maghrébin, ni d'homme noir, comment ces gens vont-ils réussir à s'identifier au projet sans cela ? Une femme noire peut par exemple se sentir concernée car il y a une femme noire sur la photo, mais les autres ? Est-ce une volonté de faire un tri ?
Et j'en suis content car c'est enfin mon tour : homme/blanc/hétéro/classe moyenne je souffrais de ne jamais l'être.
D'ailleurs, ne jamais être discriminé, n'est-ce pas déjà un peu une singularité discriminante ?
Pour le reste, ces affiches sont pitoyables, autant que l'état de notre système et l'avenir de ceux qui vont le rejoindre.
Déjà, c'est pas de la pub mensongère !
PS : et les nains dans tout ça (peut-être exclus de prise de vue pour des raisons de mise en page ?)
- albertine02Expert spécialisé
cela dit, je me pose une question : qui, ici par exemple, a choisi réellement ce métier, a été appelé par la vocation ?
moi pas. Mais quand on fait des études de lettres, on n'a guère de choix; il m'a fallu 10 ans pour commencer à aimer ce que je fais, et encore, depuis un an ou deux, j'en ai ma claque. L'état de grâce aura duré trois ans, en somme.
moi pas. Mais quand on fait des études de lettres, on n'a guère de choix; il m'a fallu 10 ans pour commencer à aimer ce que je fais, et encore, depuis un an ou deux, j'en ai ma claque. L'état de grâce aura duré trois ans, en somme.
- MrBrightsideEmpereur
albertine02 a écrit:cela dit, je me pose une question : qui, ici par exemple, a choisi réellement ce métier, a été appelé par la vocation ?
moi pas. Mais quand on fait des études de lettres, on n'a guère de choix; il m'a fallu 10 ans pour commencer à aimer ce que je fais, et encore, depuis un an ou deux, j'en ai ma claque. L'état de grâce aura duré trois ans, en somme.
Moi. En sixième, je voulais être prof d'anglais.
Après, j'ai voulu être prof d'histoire, puis je suis en entré en section littéraire pour devenir prof d'anglais. J'ai aussi envisagé les lettres, puis panique en fin de terminale: je me suis orienté en LEA pour tenter l'interprétariat. Je me suis tellement ennuyé que j'ai demandé à intégrer une LLCE, de retour à l'idée qui me traînait depuis la sixième. Il paraît que ça se voit dans ma façon d'enseigner.
- albertine02Expert spécialisé
MrBrightside a écrit:albertine02 a écrit:cela dit, je me pose une question : qui, ici par exemple, a choisi réellement ce métier, a été appelé par la vocation ?
moi pas. Mais quand on fait des études de lettres, on n'a guère de choix; il m'a fallu 10 ans pour commencer à aimer ce que je fais, et encore, depuis un an ou deux, j'en ai ma claque. L'état de grâce aura duré trois ans, en somme.
Moi. En sixième, je voulais être prof d'anglais.
Après, j'ai voulu être prof d'histoire, puis je suis en entré en section littéraire pour devenir prof d'anglais. J'ai aussi envisagé les lettres, puis panique en fin de terminale: je me suis orienté en LEA pour tenter l'interprétariat. Je me suis tellement ennuyé que j'ai demandé à intégrer une LLCE, de retour à l'idée qui me traînait depuis la sixième. Il paraît que ça se voit dans ma façon d'enseigner.
et tu es, somme toute, un prof heureux ?
moi je voulais être psychanalyste.....
- MrBrightsideEmpereur
albertine02 a écrit:MrBrightside a écrit:albertine02 a écrit:cela dit, je me pose une question : qui, ici par exemple, a choisi réellement ce métier, a été appelé par la vocation ?
moi pas. Mais quand on fait des études de lettres, on n'a guère de choix; il m'a fallu 10 ans pour commencer à aimer ce que je fais, et encore, depuis un an ou deux, j'en ai ma claque. L'état de grâce aura duré trois ans, en somme.
Moi. En sixième, je voulais être prof d'anglais.
Après, j'ai voulu être prof d'histoire, puis je suis en entré en section littéraire pour devenir prof d'anglais. J'ai aussi envisagé les lettres, puis panique en fin de terminale: je me suis orienté en LEA pour tenter l'interprétariat. Je me suis tellement ennuyé que j'ai demandé à intégrer une LLCE, de retour à l'idée qui me traînait depuis la sixième. Il paraît que ça se voit dans ma façon d'enseigner.
et tu es, somme toute, un prof heureux ?
moi je voulais être psychanalyste.....
Ca ne fait pas longtemps que j'enseigne et je suis quand même dans des conditions favorisées, mais oui, je suis un prof heureux.
- ProvenceEnchanteur
Sibérie a écrit:MrBrightside a écrit:Sibérie a écrit:MrBrightside a écrit:Laura et Julien ont déjà démissionné?
Ben oui, tu ne savais pas?
Dès le premier jour de son stage a plein temps, Laura a reçu des giclures d'encre sur son beau pantalon blanc et est allée s'enfermer dans les toilettes pour pleurer. Quant à Julien, il a réalisé que la win était ailleurs, le jour où sa copine l'a quitté pour un de ses anciens camarades de promo devenu comptable.
Mais la question que tout le monde se pose: est-ce que Laura et Julien ont fini ensemble?
Julien aurait bien aimé consoler Laura, d'autant que les taches d'encre sur le pantalon mettaient en valeur un fessier prometteur. Mais Laura, écoeurée par l'EN, a décrété de ne plus fréquenter aucun de ses membres, quand bien même M. Peillon revaloriserait les salaires. C'est une histoire navrante. C'est là ce qu'ils ont eu de meilleur.
Autre vision de leur avenir:
- A TuinVénérable
albertine02 a écrit:cela dit, je me pose une question : qui, ici par exemple, a choisi réellement ce métier,
Moi j'ai toujours eu envie d'être professeur, j'avais fait bac S et j'ai fait ensuite fac de lettres. J'aurais pu faire plusieurs autres choses.
Ceci dit on est mal orientés et conseillés au collège et au lycée aussi.
Ce serait maintenant, il y a des métiers qui m'auraient intéressés tout autant et je ne serais pas forcément restée sur le projet initial. Surtout qu'à l'époque les élèves étaient relativement sages et au travail en classe, la conjoncture était différente et être professeur était bien considéré. Vu ce que c'est devenu, je ferais surement autre chose si c'était à refaire. On passe plus de temps à faire garderie qu'à faire cours maintenant.
- ZorglubHabitué du forum
Provence, est-ce vous qui avez ce talent ?
Si oui, je suis un peu jaloux !
(Notez qu'un contact tous les 3 ans avec les IPR, sauf la question de l'avancement, ça nous suffit souvent ...)
Si oui, je suis un peu jaloux !
(Notez qu'un contact tous les 3 ans avec les IPR, sauf la question de l'avancement, ça nous suffit souvent ...)
- albertine02Expert spécialisé
A Tuin a écrit:albertine02 a écrit:cela dit, je me pose une question : qui, ici par exemple, a choisi réellement ce métier,
Moi j'ai toujours eu envie d'être professeur, j'avais fait bac S et j'ai fait ensuite fac de lettres. J'aurais pu faire plusieurs autres choses.
Ceci dit on est mal orientés et conseillés au collège et au lycée aussi.
Ce serait maintenant, il y a des métiers qui m'auraient intéressés tout autant et je ne serais pas forcément restée sur le projet initial. Surtout qu'à l'époque les élèves étaient relativement sages et au travail en classe, la conjoncture était différente et être professeur était bien considéré. Vu ce que c'est devenu, je ferais surement autre chose si c'était à refaire. On passe plus de temps à faire garderie qu'à faire cours maintenant.
de mon temps, on ne l'était pas du tout.
En tout cas, moi je ne l'étais pas.Je vois le temps que je consacre à l'orientation de mes 3ème, temps relayé par l'institution et la COP, le forum des métiers, les opérations portes ouvertes etc; Moi je n'ai rien eu.
Je voulais étudier les lettres, c'était une évidence.
on ne m'a jamais rien dit ou conseillé. mes parents n'ont pas voulu que je fasse psycho; l'édition me tentait, mais la filière était bouchée....et après le bac et la prépa, j'ai été aspirée dans une espèce de tourbillon, concours, capes, agrégation, DEA, thèse etc.
sans savoir où j'allais mettre les pieds, d'autant que moi aussi, j'ai été élève dans des bahuts très très privilégiés.
- albertine02Expert spécialisé
Provence a écrit:Sibérie a écrit:MrBrightside a écrit:Sibérie a écrit:MrBrightside a écrit:Laura et Julien ont déjà démissionné?
Ben oui, tu ne savais pas?
Dès le premier jour de son stage a plein temps, Laura a reçu des giclures d'encre sur son beau pantalon blanc et est allée s'enfermer dans les toilettes pour pleurer. Quant à Julien, il a réalisé que la win était ailleurs, le jour où sa copine l'a quitté pour un de ses anciens camarades de promo devenu comptable.
Mais la question que tout le monde se pose: est-ce que Laura et Julien ont fini ensemble?
Julien aurait bien aimé consoler Laura, d'autant que les taches d'encre sur le pantalon mettaient en valeur un fessier prometteur. Mais Laura, écoeurée par l'EN, a décrété de ne plus fréquenter aucun de ses membres, quand bien même M. Peillon revaloriserait les salaires. C'est une histoire navrante. C'est là ce qu'ils ont eu de meilleur.
Autre vision de leur avenir:
tous les 3 ans....il en a de la chance, Julien
- ProvenceEnchanteur
Zorglub a écrit:Provence, est-ce vous qui avez ce talent ?
Si oui, je suis un peu jaloux !
Pardon de ma distraction, j'ai oublié de mettre le lien! Que M. Vidberg me pardonne!
http://vidberg.blog.lemonde.fr/2011/06/09/education-nationale-engagez-vous/
- LefterisEsprit sacré
Ce sont mes matières qui m'attiraient, pas le mammouth, le bruit des collégiens mal élevés, les projets stupides, les parents consommateurs. D'ailleurs j'ai fait 20 ans ailleurs, et je ne suis devenu prof que par accident (pareil que toi , je ne savais faire que ça, au pied levé ...) . Cela dit , je n'ai certes aucune passion pour mon métier, mais j'aime transmettre (quand je le peux), je vais au boulot sans angoisse, c'est toujours mieux qu'aller à l'usine ou subir un cheffaillon de bureau.albertine02 a écrit:cela dit, je me pose une question : qui, ici par exemple, a choisi réellement ce métier, a été appelé par la vocation ?
moi pas. Mais quand on fait des études de lettres, on n'a guère de choix; il m'a fallu 10 ans pour commencer à aimer ce que je fais, et encore, depuis un an ou deux, j'en ai ma claque. L'état de grâce aura duré trois ans, en somme.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- albertine02Expert spécialisé
Lefteris a écrit:Ce sont mes matières qui m'attiraient, pas le mammouth, le bruit des collégiens mal élevés, les projets stupides, les parents consommateurs. D'ailleurs j'ai fait 20 ans ailleurs, et je ne suis devenu prof que par accident (pareil que toi , je ne savais faire que ça, au pied levé ...) . Cela dit , je n'ai aucune passion pour mon métier, mais j'aime transmettre (quand je le peux), je vais au boulot sans angoisse ,c'est toujours mieux qu'aller à l'usine ou subir un cheffaillon de bureau.albertine02 a écrit:cela dit, je me pose une question : qui, ici par exemple, a choisi réellement ce métier, a été appelé par la vocation ?
moi pas. Mais quand on fait des études de lettres, on n'a guère de choix; il m'a fallu 10 ans pour commencer à aimer ce que je fais, et encore, depuis un an ou deux, j'en ai ma claque. L'état de grâce aura duré trois ans, en somme.
+1.
Sauf que je traverse une période "cheffaillon de bureau", comme tu dis.....
- ProvenceEnchanteur
Lefteris a écrit:Ce sont mes matières qui m'attiraient, pas le mammouth, le bruit des collégiens mal élevés, les projets stupides, les parents consommateurs. D'ailleurs j'ai fait 20 ans ailleurs, et je ne suis devenu prof que par accident (pareil que toi , je ne savais faire que ça, au pied levé ...) . Cela dit , je n'ai certes aucune passion pour mon métier, mais j'aime transmettre (quand je le peux), je vais au boulot sans angoisse, c'est toujours mieux qu'aller à l'usine ou subir un cheffaillon de bureau.albertine02 a écrit:cela dit, je me pose une question : qui, ici par exemple, a choisi réellement ce métier, a été appelé par la vocation ?
moi pas. Mais quand on fait des études de lettres, on n'a guère de choix; il m'a fallu 10 ans pour commencer à aimer ce que je fais, et encore, depuis un an ou deux, j'en ai ma claque. L'état de grâce aura duré trois ans, en somme.
Autant mièvre cela puisse-t-il sembler, je n'ai jamais vraiment envisagé autre chose. J'aime enseigner et je me trouve à ma place en cours, devant les élèves.
- LefterisEsprit sacré
Les gens qui me font ch.r, je ne leur parle pas, et si mon emploi du temps est plein de trous, comme l'an dernier où j'avais 16 heures éclatées sur plus de 30 d'amplitude, je me tire. On est mieux au bistro que dans une SDP ou à mettre son nez rouge pour un projet...albertine02 a écrit:Lefteris a écrit:Ce sont mes matières qui m'attiraient, pas le mammouth, le bruit des collégiens mal élevés, les projets stupides, les parents consommateurs. D'ailleurs j'ai fait 20 ans ailleurs, et je ne suis devenu prof que par accident (pareil que toi , je ne savais faire que ça, au pied levé ...) . Cela dit , je n'ai aucune passion pour mon métier, mais j'aime transmettre (quand je le peux), je vais au boulot sans angoisse ,c'est toujours mieux qu'aller à l'usine ou subir un cheffaillon de bureau.albertine02 a écrit:cela dit, je me pose une question : qui, ici par exemple, a choisi réellement ce métier, a été appelé par la vocation ?
moi pas. Mais quand on fait des études de lettres, on n'a guère de choix; il m'a fallu 10 ans pour commencer à aimer ce que je fais, et encore, depuis un an ou deux, j'en ai ma claque. L'état de grâce aura duré trois ans, en somme.
+1.
Sauf que je traverse une période "cheffaillon de bureau", comme tu dis.....
Je ne mange même pas même pas à la cantine pour ne pas voir et entendre les braillards . Vu comme ça, c'est quand même un boulot de liberté.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- albertine02Expert spécialisé
Provence a écrit:Lefteris a écrit:Ce sont mes matières qui m'attiraient, pas le mammouth, le bruit des collégiens mal élevés, les projets stupides, les parents consommateurs. D'ailleurs j'ai fait 20 ans ailleurs, et je ne suis devenu prof que par accident (pareil que toi , je ne savais faire que ça, au pied levé ...) . Cela dit , je n'ai certes aucune passion pour mon métier, mais j'aime transmettre (quand je le peux), je vais au boulot sans angoisse, c'est toujours mieux qu'aller à l'usine ou subir un cheffaillon de bureau.albertine02 a écrit:cela dit, je me pose une question : qui, ici par exemple, a choisi réellement ce métier, a été appelé par la vocation ?
moi pas. Mais quand on fait des études de lettres, on n'a guère de choix; il m'a fallu 10 ans pour commencer à aimer ce que je fais, et encore, depuis un an ou deux, j'en ai ma claque. L'état de grâce aura duré trois ans, en somme.
Autant mièvre cela puisse-t-il sembler, je n'ai jamais vraiment envisagé autre chose. J'aime enseigner et je me trouve à ma place en cours, devant les élèves.
ce n'est pas mièvre du tout....J'ai adoré découvrir il y a peu que j'aimais mon métier ....
- albertine02Expert spécialisé
Lefteris a écrit:Les gens qui me font ch.r, je ne leur parle pas, et si mon emploi du temps est plein de trous, comme l'an dernier où j'avais 16 heures éclatées sur plus de 30 d'amplitude, je me tire. On est mieux au bistro que dans une SDP ou à mettre son nez rouge pour un projet...albertine02 a écrit:Lefteris a écrit:Ce sont mes matières qui m'attiraient, pas le mammouth, le bruit des collégiens mal élevés, les projets stupides, les parents consommateurs. D'ailleurs j'ai fait 20 ans ailleurs, et je ne suis devenu prof que par accident (pareil que toi , je ne savais faire que ça, au pied levé ...) . Cela dit , je n'ai aucune passion pour mon métier, mais j'aime transmettre (quand je le peux), je vais au boulot sans angoisse ,c'est toujours mieux qu'aller à l'usine ou subir un cheffaillon de bureau.albertine02 a écrit:cela dit, je me pose une question : qui, ici par exemple, a choisi réellement ce métier, a été appelé par la vocation ?
moi pas. Mais quand on fait des études de lettres, on n'a guère de choix; il m'a fallu 10 ans pour commencer à aimer ce que je fais, et encore, depuis un an ou deux, j'en ai ma claque. L'état de grâce aura duré trois ans, en somme.
+1.
Sauf que je traverse une période "cheffaillon de bureau", comme tu dis.....
Je ne mange même pas même pas à la cantine pour ne pas voir et entendre les braillards . Vu comme ça, c'est quand même un boulot de liberté.
je fais pareil....
- scoeursNiveau 9
Attention, à force d'être passionné et d'avoir la vocation, on va encore mieux nous ...
- Invité21Fidèle du forum
albertine02 a écrit:Lefteris a écrit:Les gens qui me font ch.r, je ne leur parle pas, et si mon emploi du temps est plein de trous, comme l'an dernier où j'avais 16 heures éclatées sur plus de 30 d'amplitude, je me tire. On est mieux au bistro que dans une SDP ou à mettre son nez rouge pour un projet...albertine02 a écrit:Lefteris a écrit:Ce sont mes matières qui m'attiraient, pas le mammouth, le bruit des collégiens mal élevés, les projets stupides, les parents consommateurs. D'ailleurs j'ai fait 20 ans ailleurs, et je ne suis devenu prof que par accident (pareil que toi , je ne savais faire que ça, au pied levé ...) . Cela dit , je n'ai aucune passion pour mon métier, mais j'aime transmettre (quand je le peux), je vais au boulot sans angoisse ,c'est toujours mieux qu'aller à l'usine ou subir un cheffaillon de bureau.albertine02 a écrit:cela dit, je me pose une question : qui, ici par exemple, a choisi réellement ce métier, a été appelé par la vocation ?
moi pas. Mais quand on fait des études de lettres, on n'a guère de choix; il m'a fallu 10 ans pour commencer à aimer ce que je fais, et encore, depuis un an ou deux, j'en ai ma claque. L'état de grâce aura duré trois ans, en somme.
+1.
Sauf que je traverse une période "cheffaillon de bureau", comme tu dis.....
Je ne mange même pas même pas à la cantine pour ne pas voir et entendre les braillards . Vu comme ça, c'est quand même un boulot de liberté.
je fais pareil....
Moi aussi...alors que je suis néotitulaire. C'est mal engagé!
- albertine02Expert spécialisé
Sibérie a écrit:albertine02 a écrit:Lefteris a écrit:Les gens qui me font ch.r, je ne leur parle pas, et si mon emploi du temps est plein de trous, comme l'an dernier où j'avais 16 heures éclatées sur plus de 30 d'amplitude, je me tire. On est mieux au bistro que dans une SDP ou à mettre son nez rouge pour un projet...albertine02 a écrit:Lefteris a écrit:
Ce sont mes matières qui m'attiraient, pas le mammouth, le bruit des collégiens mal élevés, les projets stupides, les parents consommateurs. D'ailleurs j'ai fait 20 ans ailleurs, et je ne suis devenu prof que par accident (pareil que toi , je ne savais faire que ça, au pied levé ...) . Cela dit , je n'ai aucune passion pour mon métier, mais j'aime transmettre (quand je le peux), je vais au boulot sans angoisse ,c'est toujours mieux qu'aller à l'usine ou subir un cheffaillon de bureau.
+1.
Sauf que je traverse une période "cheffaillon de bureau", comme tu dis.....
Je ne mange même pas même pas à la cantine pour ne pas voir et entendre les braillards . Vu comme ça, c'est quand même un boulot de liberté.
je fais pareil....
Moi aussi...alors que je suis néotitulaire. C'est mal engagé!
penses-tu ! :lol:
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
holderfar a écrit:Bon, il n'empêche que je trouve qu'on nous prend pour de gros neuneus avec ce genre d'affiche.
Celles-ci me paraissent beaucoup plus proches de la vérité :
- albertine02Expert spécialisé
Palombella Rossa a écrit:holderfar a écrit:Bon, il n'empêche que je trouve qu'on nous prend pour de gros neuneus avec ce genre d'affiche.
Celles-ci me paraissent beaucoup plus proches de la vérité :
que nenni
je porte des lunettes, je ne vois pas où est le mal
- Invité12Niveau 8
La campagne me fout le bourdon. Elle m'inciterait presque à ne pas passer le CAPES.
Ce n'est pas mièvre, au contraire, et cela fait vraiment plaisir à lire.
Provence a écrit:
Autant mièvre cela puisse-t-il sembler, je n'ai jamais vraiment envisagé autre chose. J'aime enseigner et je me trouve à ma place en cours, devant les élèves.
Ce n'est pas mièvre, au contraire, et cela fait vraiment plaisir à lire.
- SamadhiNiveau 7
Palombella Rossa a écrit:holderfar a écrit:Bon, il n'empêche que je trouve qu'on nous prend pour de gros neuneus avec ce genre d'affiche.
Celles-ci me paraissent beaucoup plus proches de la vérité :
_________________
"They were threatened by my intelligence and too stupid to know that's why they hated me" (S.C.)
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
Celeborn a écrit: « apprendre à apprendre », ça faisait longtemps, tiens ! Je rappelle que même dans les meilleures théories constructivistes, c'estl'élèvele jeunel'apprenant qui est supposé « apprendre à apprendre », et non le professeur
Très bien vu.
En fait, il aurait fallu dire : "Apprendre à apprendre à apprendre" :diable:
Et réciproquement, oeuf corse.
- Ali DevineNiveau 8
Dites donc, le futur collègue, là, sur la deuxième affiche...
Y fait un peu peur, non ? Vous lui confieriez vos enfants ?
Y fait un peu peur, non ? Vous lui confieriez vos enfants ?
_________________
Mon site
- Frais de campagne de recrutement
- Le Figaro : la Société des agrégés fustige la campagne de recrutement des enseignants.
- Le ministre Blanquer veut développer le "recrutement ciblé" des enseignants
- Canopé lance une campagne pour accompagner les nouveaux enseignants à la rentrée 2014
- "Viens avec nous, on a besoin de toi" : la nouvelle campagne de recrutement d'enseignants "L'école change avec vous".
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