- krungthepNiveau 9
Lilypims a écrit:krungthep a écrit:philann a écrit: Et si l'instit de mes enfants ne leur apprenait pas correctement à lire, je le ferais moi même mes sans remettre en question l'autorité du maître pour autant ne serait-ce que pour permettre à ce dernier de travailler le moins mal possible!
Mais bien sûr.... et c'est ainsi que les méthodes délirantes de lecture se perpétuent, au nom de la sacro-sainte liberté pédagogique... et tant pis pour les enfants sans parents avisés...
Si j'ai bien suivi (je ne suis pas instit) les méthodes délirantes ne se perpétuent pas au nom de la sacro-sainte liberté pédagogique mais sous la pression des IPR.
Pas seulement. Il y a énormément d'instits, et même de parents d'ailleurs, absolument persuadés qu'on peut apprendre à lire en regardant les mots.
- IgniatiusGuide spirituel
krungthep a écrit:philann a écrit: Et si l'instit de mes enfants ne leur apprenait pas correctement à lire, je le ferais moi même mes sans remettre en question l'autorité du maître pour autant ne serait-ce que pour permettre à ce dernier de travailler le moins mal possible!
Mais bien sûr.... et c'est ainsi que les méthodes délirantes de lecture se perpétuent, au nom de la sacro-sainte liberté pédagogique... et tant pis pour les enfants sans parents avisés...
Oui. Trois solutions s'offrent à nous :
1. on conteste ouvertement et violemment la parole de l'enseignant qui, manifestement, ne connaît pas son métier. Nul doute que, n'écoutant que notre supériorité de parent d'élève chiant, l'enseignant va remettre en cause l'ensemble de sa pratique immédiatement ;
2. on ne dit rien du tout, et on laisse notre enfant apprendre des choses plus ou mins fausses, ou plus ou moins mal, car il n'y a pas de raison que notre enfant ait un avantage personnel à l'école ;
3. on réunit en place publique tous les PE qui enseignent encore la méthode globale, on bloque les issues, et on les brûle pour régler le problème définitivement.
Bon, finalement, je préfère la solution de philann.
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- PseudoDemi-dieu
philann a écrit:Il ne s'agit pas d'une discussion entre adultes où chacun en pense ce qu'il veut. Mais d'une fillette qui lorsqu'elle remet en cause le choix pédagogique de sa maîtresse est soutenue!! Dis moi où est l'intérêt de ce genre de contestation?
Et si en primaire, contester l'autorité est un tort en soi!! Apprendre la différence à un enfant entre la parole de l'adulte et celle de l'enfant me semble important. Apprendre à un enfant qu'il est encore un enfant et que sa liberté de conscience et de contestation augmentera avec son âge et ses connaissances ou son expérience de la vie me semble important.
J'ai pas bien vu le moment où il s'agissait de suivre l'avis d'un con. Là il s'agit de suivre un choix pédagogique fait par la personne compétente. Et si l'instit de mes enfants ne leur apprenait pas correctement à lire, je le ferais moi même mais sans remettre en question l'autorité du maître pour autant ne serait-ce que pour permettre à ce dernier de travailler le moins mal possible!
Et la parole de la maîtresse de l'année dernière, elle n'est plus valable au 1er septembre ? Qu'est-ce que c'est que cette autorité qu'on ne doit pas remettre en cause personnellement mais que n'importe quel nouveau venu, au prétexte qu'il est aussi adulte que l'adulte de l'année précédente, peut remettre en cause, lui ? Ca ressemble à quoi ?
Je pense que la soumission des enfant à l'adulte cache souvent, sous des faux prétextes d'éduquer les enfants pour leur bien, juste l'envie d'être tranquille. On ale droit de vouloir avoir la paix, mais pas celui de faire passer cela pour une autorité normale.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- krungthepNiveau 9
Igniatius a écrit:krungthep a écrit:philann a écrit: Et si l'instit de mes enfants ne leur apprenait pas correctement à lire, je le ferais moi même mes sans remettre en question l'autorité du maître pour autant ne serait-ce que pour permettre à ce dernier de travailler le moins mal possible!
Mais bien sûr.... et c'est ainsi que les méthodes délirantes de lecture se perpétuent, au nom de la sacro-sainte liberté pédagogique... et tant pis pour les enfants sans parents avisés...
Oui. Trois solutions s'offrent à nous :
1. on conteste ouvertement et violemment la parole de l'enseignant qui, manifestement, ne connaît pas son métier. Nul doute que, n'écoutant que notre supériorité de parent d'élève chiant, l'enseignant va remettre en cause l'ensemble de sa pratique immédiatement ;
2. on ne dit rien du tout, et on laisse notre enfant apprendre des choses plus ou mins fausses, ou plus ou moins mal, car il n'y a pas de raison que notre enfant ait un avantage personnel à l'école ;
3. on réunit en place publique tous les PE qui enseignent encore la méthode globale, on bloque les issues, et on les brûle pour régler le problème définitivement.
Bon, finalement, je préfère la solution de philann.
On peut aussi faire une variante du 1.
On peut contester de manière non-violente mais raisonnée et argumentée, ce qui n'est pas bien difficile quand il s'agit de la méthode globale... Et on peut organiser une école du soir parallèle pour tenter de récupérer tous les enfants victimes de méthodes autrement plus nocives que la réforme orthographique.
- philannDoyen
krungthep a écrit:Lilypims a écrit:krungthep a écrit:philann a écrit: Et si l'instit de mes enfants ne leur apprenait pas correctement à lire, je le ferais moi même mes sans remettre en question l'autorité du maître pour autant ne serait-ce que pour permettre à ce dernier de travailler le moins mal possible!
Mais bien sûr.... et c'est ainsi que les méthodes délirantes de lecture se perpétuent, au nom de la sacro-sainte liberté pédagogique... et tant pis pour les enfants sans parents avisés...
Si j'ai bien suivi (je ne suis pas instit) les méthodes délirantes ne se perpétuent pas au nom de la sacro-sainte liberté pédagogique mais sous la pression des IPR.
Pas seulement. Il y a énormément d'instits, et même de parents d'ailleurs, absolument persuadés qu'on peut apprendre à lire en regardant les mots.
J'ai jamais dit que l'instit avait forcément raison et des instits ou profs dangereux par leur méthode, ça existe. Mais il me semble évident que la contestation de leur autorité auprès des enfants ne change rien à leur pédagogie et rend la gestion de classe beaucoup plus difficile.
Par ailleurs, c'est grâce à la liberté pédagogique que certains instits ont continué à apprendre à lire et écrire correctement à des enfants, quand les instructions officielles les en empêchaient. (souvent ça leur a d'ailleurs couté cher!)
_________________
2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- CelebornEsprit sacré
Ta fille a-t-elle un PAI signé par un médecin scolaire ?Ajupouet a écrit:
Sauf qu'il y a une chose dont je suis certaine : il y a bien plus efficace pour que ma fille apprenne un mot que de lui faire copier dix fois. J'irai même jusqu'à dire que c'est totalement inefficace.
Donc, oui, copier dix fois est une punition dans le cas de ma fille. Mais ça, c'est difficile à faire comprendre qu'un enfant fonctionne différemment.
Excuse-moi d'être un peu direct, mais je pense qu'un parent tel que toi (dans l'image que tu nous en donnes ici, en tous les cas) agirait de la même manière envers ton propre enseignement, tu le prendrais probablement très mal. Ce serait peut-être bien de te projeter de l'autre côté, à savoir du côté de la maîtresse de ta fille, qui apprend à ta fille à écrire de la même manière que toi, tu écris, d'ailleurs. ET qui lui donne des punitions qui n'en sont pas, comme tu viens toi-même de le reconnaître.
Conseil n°1 : ne rien faire
Conseil n°2 si tu ne veux pas suivre le conseil n°1 : prendre un rendez-vous avec la maîtresse pour en parler très calmement. Peut-être a-t-elle des choses à te dire sur le sujet. Et puis comme ça, tu pourras lui parler de ta fille qui « fonctionne différemment ».
En tous les cas, un certain nombre de choses me semblent à prendre en compte :
1) cette réforme n'est pas une réforme, est mal ficelée et tout un chacun est obligé de se reporter à la liste des recommandations pour savoir écrire, ce qui montre qu'elle n'est en grande partie pas pratique du tout. Ça fait 22 ans qu'elle n'est pas appliquée, y compris par ceux qui l'ont mise en place. C'est dire à quel point il est urgent d'attendre.
2) La maîtresse n'apprend rien de faux à ta fille.
3) Ce que la maîtresse apprend à ta fille est mieux considéré dans les mœurs actuelles. Alors on peut considérer que les mœurs actuelles sont stupides et snobs, que hors du légalisme point de salut, mais en attendant le monde fonctionne ainsi, et ce n'est pas toi qui va le changer. Ça fait 22 ans qu'il ne change pas.
4) Remettre en cause les pratiques de la maîtresse devant ta fille, quand bien même elle ne suit pas le BO (et toi, tu le suis à 100%, le BO, au fait ?), et alors que ce qu'elle lui enseigne n'est (une fois encore) pas faux me paraît être une sacrée belle bêtise.
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- krungthepNiveau 9
Pseudo a écrit:philann a écrit:Il ne s'agit pas d'une discussion entre adultes où chacun en pense ce qu'il veut. Mais d'une fillette qui lorsqu'elle remet en cause le choix pédagogique de sa maîtresse est soutenue!! Dis moi où est l'intérêt de ce genre de contestation?
Et si en primaire, contester l'autorité est un tort en soi!! Apprendre la différence à un enfant entre la parole de l'adulte et celle de l'enfant me semble important. Apprendre à un enfant qu'il est encore un enfant et que sa liberté de conscience et de contestation augmentera avec son âge et ses connaissances ou son expérience de la vie me semble important.
J'ai pas bien vu le moment où il s'agissait de suivre l'avis d'un con. Là il s'agit de suivre un choix pédagogique fait par la personne compétente. Et si l'instit de mes enfants ne leur apprenait pas correctement à lire, je le ferais moi même mais sans remettre en question l'autorité du maître pour autant ne serait-ce que pour permettre à ce dernier de travailler le moins mal possible!
Et la parole de la maîtresse de l'année dernière, elle n'est plus valable au 1er septembre ? Qu'est-ce que c'est que cette autorité qu'on ne doit pas remettre en cause personnellement mais que n'importe quel nouveau venu, au prétexte qu'il est aussi adulte que l'adulte de l'année précédente, peut remettre en cause, lui ? Ca ressemble à quoi ?
Je pense que la soumission des enfant à l'adulte cache souvent, sous des faux prétextes d'éduquer les enfants pour leur bien, juste l'envie d'être tranquille. On ale droit de vouloir avoir la paix, mais pas celui de faire passer cela pour une autorité normale.
Ca peut aussi détruire la confiance que l'enfant a dans les adultes, lorsqu'il s'apercevra que ce qui est présenté comme une vérité immuable est fluctuant.
- philannDoyen
krungthep a écrit:Igniatius a écrit:krungthep a écrit:philann a écrit: Et si l'instit de mes enfants ne leur apprenait pas correctement à lire, je le ferais moi même mes sans remettre en question l'autorité du maître pour autant ne serait-ce que pour permettre à ce dernier de travailler le moins mal possible!
Mais bien sûr.... et c'est ainsi que les méthodes délirantes de lecture se perpétuent, au nom de la sacro-sainte liberté pédagogique... et tant pis pour les enfants sans parents avisés...
Oui. Trois solutions s'offrent à nous :
1. on conteste ouvertement et violemment la parole de l'enseignant qui, manifestement, ne connaît pas son métier. Nul doute que, n'écoutant que notre supériorité de parent d'élève chiant, l'enseignant va remettre en cause l'ensemble de sa pratique immédiatement ;
2. on ne dit rien du tout, et on laisse notre enfant apprendre des choses plus ou mins fausses, ou plus ou moins mal, car il n'y a pas de raison que notre enfant ait un avantage personnel à l'école ;
3. on réunit en place publique tous les PE qui enseignent encore la méthode globale, on bloque les issues, et on les brûle pour régler le problème définitivement.
Bon, finalement, je préfère la solution de philann.
On peut aussi faire une variante du 1.
On peut contester de manière non-violente mais raisonnée et argumentée, ce qui n'est pas bien difficile quand il s'agit de la méthode globale... Et on peut organiser une école du soir parallèle pour tenter de récupérer tous les enfants victimes de méthodes autrement plus nocives que la réforme orthographique.
J'aime bien ta variante pour le coup!
Pseudo: si pour toi, un adulte n'a pas autorité sur un enfant et si tu appelles cette autorité soumission, forcément on ne peut pas se comprendre. (relire le traité de pédagogie de Kant, la discipline est la première condition au développement de la culture et à l'accroissement de la liberté.D'abord apprendre à rester assis, et perso je rajouterais aussi: et à se taire! : :malmaisbien: )
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- CondorcetOracle
krungthep a écrit:Pseudo a écrit:philann a écrit:Il ne s'agit pas d'une discussion entre adultes où chacun en pense ce qu'il veut. Mais d'une fillette qui lorsqu'elle remet en cause le choix pédagogique de sa maîtresse est soutenue!! Dis moi où est l'intérêt de ce genre de contestation?
Et si en primaire, contester l'autorité est un tort en soi!! Apprendre la différence à un enfant entre la parole de l'adulte et celle de l'enfant me semble important. Apprendre à un enfant qu'il est encore un enfant et que sa liberté de conscience et de contestation augmentera avec son âge et ses connaissances ou son expérience de la vie me semble important.
J'ai pas bien vu le moment où il s'agissait de suivre l'avis d'un con. Là il s'agit de suivre un choix pédagogique fait par la personne compétente. Et si l'instit de mes enfants ne leur apprenait pas correctement à lire, je le ferais moi même mais sans remettre en question l'autorité du maître pour autant ne serait-ce que pour permettre à ce dernier de travailler le moins mal possible!
Et la parole de la maîtresse de l'année dernière, elle n'est plus valable au 1er septembre ? Qu'est-ce que c'est que cette autorité qu'on ne doit pas remettre en cause personnellement mais que n'importe quel nouveau venu, au prétexte qu'il est aussi adulte que l'adulte de l'année précédente, peut remettre en cause, lui ? Ca ressemble à quoi ?
Je pense que la soumission des enfant à l'adulte cache souvent, sous des faux prétextes d'éduquer les enfants pour leur bien, juste l'envie d'être tranquille. On ale droit de vouloir avoir la paix, mais pas celui de faire passer cela pour une autorité normale.
Ca peut aussi détruire la confiance que l'enfant a dans les adultes, lorsqu'il s'apercevra que ce qui est présenté comme une vérité immuable est fluctuant.
Il l"apprendra forcément un jour. Confiance dans les adultes ou dans certains adultes ?
- krungthepNiveau 9
philann a écrit:krungthep a écrit:Lilypims a écrit:krungthep a écrit:philann a écrit: Et si l'instit de mes enfants ne leur apprenait pas correctement à lire, je le ferais moi même mes sans remettre en question l'autorité du maître pour autant ne serait-ce que pour permettre à ce dernier de travailler le moins mal possible!
Mais bien sûr.... et c'est ainsi que les méthodes délirantes de lecture se perpétuent, au nom de la sacro-sainte liberté pédagogique... et tant pis pour les enfants sans parents avisés...
Si j'ai bien suivi (je ne suis pas instit) les méthodes délirantes ne se perpétuent pas au nom de la sacro-sainte liberté pédagogique mais sous la pression des IPR.
Pas seulement. Il y a énormément d'instits, et même de parents d'ailleurs, absolument persuadés qu'on peut apprendre à lire en regardant les mots.
J'ai jamais dit que l'instit avait forcément raison et des instits ou profs dangereux par leur méthode, ça existe. Mais il me semble évident que la contestation de leur autorité auprès des enfants ne change rien à leur pédagogie et rend la gestion de classe beaucoup plus difficile.
Par ailleurs, c'est grâce à la liberté pédagogique que certains instits ont continué à apprendre à lire et écrire correctement à des enfants, quand les instructions officielles les en empêchaient. (souvent ça leur a d'ailleurs couté cher!)
Et donc, était-ce une liberté réelle pour le coup?
C'est le concept même de liberté pédagogique que je récuse. Il y a des méthodes qui marchent, d'autres pas.
Quel est l'intérêt de maintenir une liberté d'appliquer des méthodes ineptes?
Même chose pour la réforme orthographique d'ailleurs, il serait en effet plus clair d'avoir interdit l'ancienne orthographe plutôt que de continuer à la tolérer, à partir du moment où il y a eu réforme.
- LilypimsGrand sage
krungthep a écrit:Pseudo a écrit:philann a écrit:Il ne s'agit pas d'une discussion entre adultes où chacun en pense ce qu'il veut. Mais d'une fillette qui lorsqu'elle remet en cause le choix pédagogique de sa maîtresse est soutenue!! Dis moi où est l'intérêt de ce genre de contestation?
Et si en primaire, contester l'autorité est un tort en soi!! Apprendre la différence à un enfant entre la parole de l'adulte et celle de l'enfant me semble important. Apprendre à un enfant qu'il est encore un enfant et que sa liberté de conscience et de contestation augmentera avec son âge et ses connaissances ou son expérience de la vie me semble important.
J'ai pas bien vu le moment où il s'agissait de suivre l'avis d'un con. Là il s'agit de suivre un choix pédagogique fait par la personne compétente. Et si l'instit de mes enfants ne leur apprenait pas correctement à lire, je le ferais moi même mais sans remettre en question l'autorité du maître pour autant ne serait-ce que pour permettre à ce dernier de travailler le moins mal possible!
Et la parole de la maîtresse de l'année dernière, elle n'est plus valable au 1er septembre ? Qu'est-ce que c'est que cette autorité qu'on ne doit pas remettre en cause personnellement mais que n'importe quel nouveau venu, au prétexte qu'il est aussi adulte que l'adulte de l'année précédente, peut remettre en cause, lui ? Ca ressemble à quoi ?
Je pense que la soumission des enfant à l'adulte cache souvent, sous des faux prétextes d'éduquer les enfants pour leur bien, juste l'envie d'être tranquille. On ale droit de vouloir avoir la paix, mais pas celui de faire passer cela pour une autorité normale.
Ca peut aussi détruire la confiance que l'enfant a dans les adultes, lorsqu'il s'apercevra que ce qui est présenté comme une vérité immuable est fluctuant.
Pas forcément, ça dépend de la façon dont c'est présenté. J'ai expliqué à mes 4e que les notions qu'ils utilisaient se complexifiaient au fur et à mesure de leur avancée et ça n'a pas détruit leur confiance.
_________________
...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- joliefionaNiveau 6
Celeborn a écrit:
Conseil n°1 : ne rien faire
Conseil n°2 si tu ne veux pas suivre le conseil n°1 : prendre un rendez-vous avec la maîtresse pour en parler très calmement. Peut-être a-t-elle des choses à te dire sur le sujet. Et puis comme ça, tu pourras lui parler de ta fille qui « fonctionne différemment ».
En tous les cas, un certain nombre de choses me semblent à prendre en compte :
1) cette réforme n'est pas une réforme, est mal ficelée et tout un chacun est obligé de se reporter à la liste des recommandations pour savoir écrire, ce qui montre qu'elle n'est en grande partie pas pratique du tout. Ça fait 22 ans qu'elle n'est pas appliquée, y compris par ceux qui l'ont mise en place. C'est dire à quel point il est urgent d'attendre.
2) La maîtresse n'apprend rien de faux à ta fille.
3) Ce que la maîtresse apprend à ta fille est mieux considéré dans les mœurs actuelles. Alors on peut considérer que les mœurs actuelles sont stupides et snobs, que hors du légalisme point de salut, mais en attendant le monde fonctionne ainsi, et ce n'est pas toi qui va le changer. Ça fait 22 ans qu'il ne change pas.
4) Remettre en cause les pratiques de la maîtresse devant ta fille, quand bien même elle ne suit pas le BO (et toi, tu le suis à 100%, le BO, au fait ?), et alors que ce qu'elle lui enseigne n'est (une fois encore) pas faux me paraît être une sacrée belle bêtise.
Bien parlé!!!
- krungthepNiveau 9
joliefiona a écrit:Celeborn a écrit:
Conseil n°1 : ne rien faire
Conseil n°2 si tu ne veux pas suivre le conseil n°1 : prendre un rendez-vous avec la maîtresse pour en parler très calmement. Peut-être a-t-elle des choses à te dire sur le sujet. Et puis comme ça, tu pourras lui parler de ta fille qui « fonctionne différemment ».
En tous les cas, un certain nombre de choses me semblent à prendre en compte :
1) cette réforme n'est pas une réforme, est mal ficelée et tout un chacun est obligé de se reporter à la liste des recommandations pour savoir écrire, ce qui montre qu'elle n'est en grande partie pas pratique du tout. Ça fait 22 ans qu'elle n'est pas appliquée, y compris par ceux qui l'ont mise en place. C'est dire à quel point il est urgent d'attendre.
2) La maîtresse n'apprend rien de faux à ta fille.
3) Ce que la maîtresse apprend à ta fille est mieux considéré dans les mœurs actuelles. Alors on peut considérer que les mœurs actuelles sont stupides et snobs, que hors du légalisme point de salut, mais en attendant le monde fonctionne ainsi, et ce n'est pas toi qui va le changer. Ça fait 22 ans qu'il ne change pas.
4) Remettre en cause les pratiques de la maîtresse devant ta fille, quand bien même elle ne suit pas le BO (et toi, tu le suis à 100%, le BO, au fait ?), et alors que ce qu'elle lui enseigne n'est (une fois encore) pas faux me paraît être une sacrée belle bêtise.
Bien parlé!!!
Bien parlé, sauf pour 1).
Il y a surtout un problème de paresse intellectuelle à ne pas vouloir modifier sa propre orthographe. Mais si je suis parfaitement honnête avec moi-même, je peux décider d'écrire "combattif" à partir d'aujourd'hui, sans commettre une trahison quelconque avec la langue francaise.
- doctor whoDoyen
krungthep a écrit:Marcassin a écrit:krungthep a écrit:Je ne défends pas la réforme (d'ailleurs, je réalise que j'applique l'ancienne orthographe), je défends le légalisme. Il y a énormément de choses que je n'approuve pas forcément dans la loi en général, ca ne me dispense pas de les respecter.
Comment la respectes-tu si tu ne la connais pas ? Ça date de 1990 quand même...
Spontanément, j'aurais eu tendance à considérer "elle s'est laissé mourir" comme une faute, par méconnaissance et par habitude ancrée, en effet. Mais cette discussion m'a permis de réparer cette ignorance.
C'est l'action de mourir qui a été "laissée". Et comme ça vient après le verbe : pas d'accord.
_________________
Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- SapotilleEmpereur
Ajupouet a écrit:
Je pense qu'elle sait queje ne l'obligerai pas à faire une punition injustifiée, donc elle m'oblige en faisant ça à aller voir son enseignante.
En guise de mots à copier 10 fois, je vais lui faire faire un tableau dans son cahier " ancienne orthographe, nouvelle orthographe" avec les mots vus cette année.
Pfff
Je n'ai pas lu les 7 pages, mais là, franchement, je m'insurge !!!
La maîtresse ne demande pas à ta fille de décrocher la lune !
En lui faisant copier autre chose que ce qu'elle demande , et ceci pour contester la punition, tu transformes ta fille en donneuse de leçons à la maîtresse...
Ne fais pas une chose pareille.
Tu vas gêner la maîtresse et déstabiliser la gamine parce que je doute que ton tableau de nouvelle orthographe soit accueilli avec le sourire quand il sera lu !
Tu as fait ce métier...
Ne fais pas la guerre à une enseignante, vous y perdrez toutes les 2.
- MimicracraFidèle du forum
C'est ce que je fais. Mon enfant-élève de CP fait les devoirs de sa maîtresse + ceux que je lui fais en plus.... J'ai donné des conseils aux autres mamans (celles qui m'en ont demandé) mais je ne suis pas entrée en guerre. Faut pas pousser non plus....philann a écrit:krungthep a écrit:Igniatius a écrit:Et si l'instit de mes enfants ne leur apprenait pas correctement à lire, je le ferais moi même mes sans remettre en question l'autorité du maître pour autant ne serait-ce que pour permettre à ce dernier de travailler le moins mal possible!
Mais bien sûr.... et c'est ainsi que les méthodes délirantes de lecture se perpétuent, au nom de la sacro-sainte liberté pédagogique... et tant pis pour les enfants sans parents avisés...
Oui. Trois solutions s'offrent à nous :
1. on conteste ouvertement et violemment la parole de l'enseignant qui, manifestement, ne connaît pas son métier. Nul doute que, n'écoutant que notre supériorité de parent d'élève chiant, l'enseignant va remettre en cause l'ensemble de sa pratique immédiatement ;
2. on ne dit rien du tout, et on laisse notre enfant apprendre des choses plus ou mins fausses, ou plus ou moins mal, car il n'y a pas de raison que notre enfant ait un avantage personnel à l'école ;
3. on réunit en place publique tous les PE qui enseignent encore la méthode globale, on bloque les issues, et on les brûle pour régler le problème définitivement.
Bon, finalement, je préfère la solution de philann.
krungthep a écrit:On peut aussi faire une variante du 1.
On peut contester de manière non-violente mais raisonnée et argumentée, ce qui n'est pas bien difficile quand il s'agit de la méthode globale... Et on peut organiser une école du soir parallèle pour tenter de récupérer tous les enfants victimes de méthodes autrement plus nocives que la réforme orthographique.
Et non, je ne ferai pas la classe du soir aux enfants des autres, de même que je refuse de faire du soutien en dehors de mes heures de cours ou après la classe. Je ne suis que prof pas sauveuse de l'humanité. Et pour moi, en dehors de mes obligations professionnelles, ce sont mes enfants qui passent d'abord ; plus que toute autre idéologie.
- krungthepNiveau 9
doctor who a écrit:krungthep a écrit:Marcassin a écrit:krungthep a écrit:Je ne défends pas la réforme (d'ailleurs, je réalise que j'applique l'ancienne orthographe), je défends le légalisme. Il y a énormément de choses que je n'approuve pas forcément dans la loi en général, ca ne me dispense pas de les respecter.
Comment la respectes-tu si tu ne la connais pas ? Ça date de 1990 quand même...
Spontanément, j'aurais eu tendance à considérer "elle s'est laissé mourir" comme une faute, par méconnaissance et par habitude ancrée, en effet. Mais cette discussion m'a permis de réparer cette ignorance.
C'est l'action de mourir qui a été "laissée". Et comme ça vient après le verbe : pas d'accord.
En effet. Mais là, tu bousilles les arguments développés plus haut (qui vont à l'encontre de la fameuse réforme).
- IgniatiusGuide spirituel
krungthep a écrit:Igniatius a écrit:krungthep a écrit:philann a écrit: Et si l'instit de mes enfants ne leur apprenait pas correctement à lire, je le ferais moi même mes sans remettre en question l'autorité du maître pour autant ne serait-ce que pour permettre à ce dernier de travailler le moins mal possible!
Mais bien sûr.... et c'est ainsi que les méthodes délirantes de lecture se perpétuent, au nom de la sacro-sainte liberté pédagogique... et tant pis pour les enfants sans parents avisés...
Oui. Trois solutions s'offrent à nous :
1. on conteste ouvertement et violemment la parole de l'enseignant qui, manifestement, ne connaît pas son métier. Nul doute que, n'écoutant que notre supériorité de parent d'élève chiant, l'enseignant va remettre en cause l'ensemble de sa pratique immédiatement ;
2. on ne dit rien du tout, et on laisse notre enfant apprendre des choses plus ou mins fausses, ou plus ou moins mal, car il n'y a pas de raison que notre enfant ait un avantage personnel à l'école ;
3. on réunit en place publique tous les PE qui enseignent encore la méthode globale, on bloque les issues, et on les brûle pour régler le problème définitivement.
Bon, finalement, je préfère la solution de philann.
On peut aussi faire une variante du 1.
On peut contester de manière non-violente mais raisonnée et argumentée, ce qui n'est pas bien difficile quand il s'agit de la méthode globale... Et on peut organiser une école du soir parallèle pour tenter de récupérer tous les enfants victimes de méthodes autrement plus nocives que la réforme orthographique.
Ah ah ah !
Tu m'as bien eu : allez, tu es Patrick Sébastien déguisé en enseignante ?
Sur ma planète, il existe plein de gens qui considèrent que l'on ne peut pas être convaincu par des arguments contre la méthode globale.
Et sinon, l'idée de prendre la place des enseignants défaillants en créant une deuxième école, le soir après les cours, est vraiment hilarante.
Par contre, sur ma planète, le Père Noël n'existe pas en fait.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- krungthepNiveau 9
Igniatius a écrit:krungthep a écrit:Igniatius a écrit:krungthep a écrit:philann a écrit: Et si l'instit de mes enfants ne leur apprenait pas correctement à lire, je le ferais moi même mes sans remettre en question l'autorité du maître pour autant ne serait-ce que pour permettre à ce dernier de travailler le moins mal possible!
Mais bien sûr.... et c'est ainsi que les méthodes délirantes de lecture se perpétuent, au nom de la sacro-sainte liberté pédagogique... et tant pis pour les enfants sans parents avisés...
Oui. Trois solutions s'offrent à nous :
1. on conteste ouvertement et violemment la parole de l'enseignant qui, manifestement, ne connaît pas son métier. Nul doute que, n'écoutant que notre supériorité de parent d'élève chiant, l'enseignant va remettre en cause l'ensemble de sa pratique immédiatement ;
2. on ne dit rien du tout, et on laisse notre enfant apprendre des choses plus ou mins fausses, ou plus ou moins mal, car il n'y a pas de raison que notre enfant ait un avantage personnel à l'école ;
3. on réunit en place publique tous les PE qui enseignent encore la méthode globale, on bloque les issues, et on les brûle pour régler le problème définitivement.
Bon, finalement, je préfère la solution de philann.
On peut aussi faire une variante du 1.
On peut contester de manière non-violente mais raisonnée et argumentée, ce qui n'est pas bien difficile quand il s'agit de la méthode globale... Et on peut organiser une école du soir parallèle pour tenter de récupérer tous les enfants victimes de méthodes autrement plus nocives que la réforme orthographique.
Ah ah ah !
Tu m'as bien eu : allez, tu es Patrick Sébastien déguisé en enseignante ?
Sur ma planète, il existe plein de gens qui considèrent que l'on ne peut pas être convaincu par des arguments contre la méthode globale.
Et sinon, l'idée de prendre la place des enseignants défaillants en créant une deuxième école, le soir après les cours, est vraiment hilarante.
Par contre, sur ma planète, le Père Noël n'existe pas en fait.
J'admets que tu n'as pas tort... Mais on peut, on doit essayer.
Et sinon, demande à Adelaidaugusta ou plein d'autres si c'est vraiment hilarant de récupérer les faux dyslexiques après l'école bousillés par ces méthodes...
- IgniatiusGuide spirituel
krungthep a écrit:Pseudo a écrit:philann a écrit:Il ne s'agit pas d'une discussion entre adultes où chacun en pense ce qu'il veut. Mais d'une fillette qui lorsqu'elle remet en cause le choix pédagogique de sa maîtresse est soutenue!! Dis moi où est l'intérêt de ce genre de contestation?
Et si en primaire, contester l'autorité est un tort en soi!! Apprendre la différence à un enfant entre la parole de l'adulte et celle de l'enfant me semble important. Apprendre à un enfant qu'il est encore un enfant et que sa liberté de conscience et de contestation augmentera avec son âge et ses connaissances ou son expérience de la vie me semble important.
J'ai pas bien vu le moment où il s'agissait de suivre l'avis d'un con. Là il s'agit de suivre un choix pédagogique fait par la personne compétente. Et si l'instit de mes enfants ne leur apprenait pas correctement à lire, je le ferais moi même mais sans remettre en question l'autorité du maître pour autant ne serait-ce que pour permettre à ce dernier de travailler le moins mal possible!
Et la parole de la maîtresse de l'année dernière, elle n'est plus valable au 1er septembre ? Qu'est-ce que c'est que cette autorité qu'on ne doit pas remettre en cause personnellement mais que n'importe quel nouveau venu, au prétexte qu'il est aussi adulte que l'adulte de l'année précédente, peut remettre en cause, lui ? Ca ressemble à quoi ?
Je pense que la soumission des enfant à l'adulte cache souvent, sous des faux prétextes d'éduquer les enfants pour leur bien, juste l'envie d'être tranquille. On ale droit de vouloir avoir la paix, mais pas celui de faire passer cela pour une autorité normale.
Ca peut aussi détruire la confiance que l'enfant a dans les adultes, lorsqu'il s'apercevra que ce qui est présenté comme une vérité immuable est fluctuant.
Ah bon ?
En calcul, on apprend d'abord qu'on ne peut pas soustraire un nombre à un autre plus petit.
Et puis en 5è, on le fait.
On apprend qu'un nombre élevé au carré est toujours positif ou nul.
Et puis en 1STI ou TS, on apprend l'existence surprenante d'un nombre qui, élevé au carré, vaut -1.
Et pourtant, je n'ai jamais rencontré de révolution soulevée par des élèves contestataires au fort esprit critique, qui auraient soudainement découvert qu'ils ne pouvaient faire confiance aux adultes.
Les enfants sont moins premier degré que tu ne sembles le croire.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- doctor whoDoyen
krungthep a écrit:doctor who a écrit:krungthep a écrit:Marcassin a écrit:krungthep a écrit:Je ne défends pas la réforme (d'ailleurs, je réalise que j'applique l'ancienne orthographe), je défends le légalisme. Il y a énormément de choses que je n'approuve pas forcément dans la loi en général, ca ne me dispense pas de les respecter.
Comment la respectes-tu si tu ne la connais pas ? Ça date de 1990 quand même...
Spontanément, j'aurais eu tendance à considérer "elle s'est laissé mourir" comme une faute, par méconnaissance et par habitude ancrée, en effet. Mais cette discussion m'a permis de réparer cette ignorance.
C'est l'action de mourir qui a été "laissée". Et comme ça vient après le verbe : pas d'accord.
En effet. Mais là, tu bousilles les arguments développés plus haut (qui vont à l'encontre de la fameuse réforme).
DOnt acte. J'avais tort. Ce qui est laissé, c'est aussi bien "elle" que l'action de mourir. DOnc : ée.
_________________
Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- krungthepNiveau 9
doctor who a écrit:krungthep a écrit:doctor who a écrit:krungthep a écrit:Marcassin a écrit:
Comment la respectes-tu si tu ne la connais pas ? Ça date de 1990 quand même...
Spontanément, j'aurais eu tendance à considérer "elle s'est laissé mourir" comme une faute, par méconnaissance et par habitude ancrée, en effet. Mais cette discussion m'a permis de réparer cette ignorance.
C'est l'action de mourir qui a été "laissée". Et comme ça vient après le verbe : pas d'accord.
En effet. Mais là, tu bousilles les arguments développés plus haut (qui vont à l'encontre de la fameuse réforme).
DOnt acte. J'avais tort. Ce qui est laissé, c'est aussi bien "elle" que l'action de mourir. DOnc : ée.
Non. On a toujours dit et écrit "elle s'est fait tabasser", non pas "elle s'est faite tabasser".
- IgniatiusGuide spirituel
krungthep a écrit:Igniatius a écrit:krungthep a écrit:Igniatius a écrit:krungthep a écrit:
Mais bien sûr.... et c'est ainsi que les méthodes délirantes de lecture se perpétuent, au nom de la sacro-sainte liberté pédagogique... et tant pis pour les enfants sans parents avisés...
Oui. Trois solutions s'offrent à nous :
1. on conteste ouvertement et violemment la parole de l'enseignant qui, manifestement, ne connaît pas son métier. Nul doute que, n'écoutant que notre supériorité de parent d'élève chiant, l'enseignant va remettre en cause l'ensemble de sa pratique immédiatement ;
2. on ne dit rien du tout, et on laisse notre enfant apprendre des choses plus ou mins fausses, ou plus ou moins mal, car il n'y a pas de raison que notre enfant ait un avantage personnel à l'école ;
3. on réunit en place publique tous les PE qui enseignent encore la méthode globale, on bloque les issues, et on les brûle pour régler le problème définitivement.
Bon, finalement, je préfère la solution de philann.
On peut aussi faire une variante du 1.
On peut contester de manière non-violente mais raisonnée et argumentée, ce qui n'est pas bien difficile quand il s'agit de la méthode globale... Et on peut organiser une école du soir parallèle pour tenter de récupérer tous les enfants victimes de méthodes autrement plus nocives que la réforme orthographique.
Ah ah ah !
Tu m'as bien eu : allez, tu es Patrick Sébastien déguisé en enseignante ?
Sur ma planète, il existe plein de gens qui considèrent que l'on ne peut pas être convaincu par des arguments contre la méthode globale.
Et sinon, l'idée de prendre la place des enseignants défaillants en créant une deuxième école, le soir après les cours, est vraiment hilarante.
Par contre, sur ma planète, le Père Noël n'existe pas en fait.
J'admets que tu n'as pas tort... Mais on peut, on doit essayer.
Et sinon, demande à Adelaidaugusta ou plein d'autres si c'est vraiment hilarant de récupérer les faux dyslexiques après l'école bousillés par ces méthodes...
Ah mais je te rassure : je les récupère aussi en lycée.
Je ne conteste pas la nocivité extrême de ces méthodes, je suis le premier à constater leurs effets délétères sur mon propre enseignement.
Mais c'est juste que je ne comprends pas ce que tu reproches aux propos de Philann : un enseignant qui pratique ces méthodes ne changera pas d'avis parce que tu iras lui porter la bonne parole, malheureusement, et tu risques justes de faire remarquer ton gosse.
S'il faut se battre, c'est à plus haut niveau, auprès des IEN, qui soutiennent eux-mêmes parfois ces méthodes débiles.
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- doctor whoDoyen
krungthep a écrit:doctor who a écrit:krungthep a écrit:doctor who a écrit:krungthep a écrit:
Spontanément, j'aurais eu tendance à considérer "elle s'est laissé mourir" comme une faute, par méconnaissance et par habitude ancrée, en effet. Mais cette discussion m'a permis de réparer cette ignorance.
C'est l'action de mourir qui a été "laissée". Et comme ça vient après le verbe : pas d'accord.
En effet. Mais là, tu bousilles les arguments développés plus haut (qui vont à l'encontre de la fameuse réforme).
DOnt acte. J'avais tort. Ce qui est laissé, c'est aussi bien "elle" que l'action de mourir. DOnc : ée.
Non. On a toujours dit et écrit "elle s'est fait tabasser", non pas "elle s'est faite tabasser".
Parce que ce n'est pas elle qui "tabasse".
(Bon je sors. Pas assez au clair)
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- IgniatiusGuide spirituel
krungthep a écrit:doctor who a écrit:krungthep a écrit:doctor who a écrit:krungthep a écrit:
Spontanément, j'aurais eu tendance à considérer "elle s'est laissé mourir" comme une faute, par méconnaissance et par habitude ancrée, en effet. Mais cette discussion m'a permis de réparer cette ignorance.
C'est l'action de mourir qui a été "laissée". Et comme ça vient après le verbe : pas d'accord.
En effet. Mais là, tu bousilles les arguments développés plus haut (qui vont à l'encontre de la fameuse réforme).
DOnt acte. J'avais tort. Ce qui est laissé, c'est aussi bien "elle" que l'action de mourir. DOnc : ée.
Non. On a toujours dit et écrit "elle s'est fait tabasser", non pas "elle s'est faite tabasser".
Ce sont deux situations différentes :
elle s'est laissée mourir, car : on a laissé qui mourir ? (elle) elle est COD de laissé, donc accord.
elle s'est fait tabasser : on a fait tabasser qui ? (elle) elle est COD de tabasser, donc pas accord.
En tous cas, c'est comme ça que j'ai fini par comprendre les pronominaux.
Ceci dit, le premier cas est ambigu car (elle) peut être sujet ou COD de mourir, c'est ce verbe qui est particulier.
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- CathyFidèle du forum
Celeborn a écrit:Ta fille a-t-elle un PAI signé par un médecin scolaire ?Ajupouet a écrit:
Sauf qu'il y a une chose dont je suis certaine : il y a bien plus efficace pour que ma fille apprenne un mot que de lui faire copier dix fois. J'irai même jusqu'à dire que c'est totalement inefficace.
Donc, oui, copier dix fois est une punition dans le cas de ma fille. Mais ça, c'est difficile à faire comprendre qu'un enfant fonctionne différemment.
Excuse-moi d'être un peu direct, mais je pense qu'un parent tel que toi (dans l'image que tu nous en donnes ici, en tous les cas) agirait de la même manière envers ton propre enseignement, tu le prendrais probablement très mal. Ce serait peut-être bien de te projeter de l'autre côté, à savoir du côté de la maîtresse de ta fille, qui apprend à ta fille à écrire de la même manière que toi, tu écris, d'ailleurs. ET qui lui donne des punitions qui n'en sont pas, comme tu viens toi-même de le reconnaître.
Conseil n°1 : ne rien faire
Conseil n°2 si tu ne veux pas suivre le conseil n°1 : prendre un rendez-vous avec la maîtresse pour en parler très calmement. Peut-être a-t-elle des choses à te dire sur le sujet. Et puis comme ça, tu pourras lui parler de ta fille qui « fonctionne différemment ».
En tous les cas, un certain nombre de choses me semblent à prendre en compte :
1) cette réforme n'est pas une réforme, est mal ficelée et tout un chacun est obligé de se reporter à la liste des recommandations pour savoir écrire, ce qui montre qu'elle n'est en grande partie pas pratique du tout. Ça fait 22 ans qu'elle n'est pas appliquée, y compris par ceux qui l'ont mise en place. C'est dire à quel point il est urgent d'attendre.
2) La maîtresse n'apprend rien de faux à ta fille.
3) Ce que la maîtresse apprend à ta fille est mieux considéré dans les mœurs actuelles. Alors on peut considérer que les mœurs actuelles sont stupides et snobs, que hors du légalisme point de salut, mais en attendant le monde fonctionne ainsi, et ce n'est pas toi qui va le changer. Ça fait 22 ans qu'il ne change pas.
4) Remettre en cause les pratiques de la maîtresse devant ta fille, quand bien même elle ne suit pas le BO (et toi, tu le suis à 100%, le BO, au fait ?), et alors que ce qu'elle lui enseigne n'est (une fois encore) pas faux me paraît être une sacrée belle bêtise.
Pas mieux! C'est exactement ma pensée! Et comme me disait ma maman, "c'est comme ça, dans la classe, la maîtresse a toujours raison."! Certes, c'était une lointaine époque mais je ne vois pas pourquoi s'acharner à vouloir écrire "maitresse"...Je me serais fait taper sèchement sur les doigts!
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