- Invité22Niveau 10
C'est encore moi,
Nouvelle interrogation au sujet du niveau 3e. Je vais commencer une séquence sur la Promesse de l'aube qui sera interrompue par les vacances. Je voudrais encore une fois que les élèves lisent durant cette période. Mais quoi? Une autre oeuvre autobiographique (laquelle?) ? ou une oeuvre mêlant récit et poésie (j'avais songé au Quatrième soupirail mais le prix me rebute : 8 euros).
Qu'en pensez-vous? Que me conseillez-vous?
Nouvelle interrogation au sujet du niveau 3e. Je vais commencer une séquence sur la Promesse de l'aube qui sera interrompue par les vacances. Je voudrais encore une fois que les élèves lisent durant cette période. Mais quoi? Une autre oeuvre autobiographique (laquelle?) ? ou une oeuvre mêlant récit et poésie (j'avais songé au Quatrième soupirail mais le prix me rebute : 8 euros).
Qu'en pensez-vous? Que me conseillez-vous?
- DalvaVénérable
Bonjour Treize,
Entre un GT sur le récit d'enfance et d'adolescence et l'étude de La Promesse de l'aube, j'ai fait lire Le Café de l'Excelsior de Philippe Claudel (nous l'avons acheté en série l'an dernier). C'est une écriture assez poétique et fluide, qui paraît simple (pour nous) mais qui recèle des problèmes de vocabulaire malgré tout pour nous élèves. Toutefois, l'histoire leur a plu, et nous avons pu en parler ensuite en partant de la question "Que pensez-vous de la décision des services sociaux ?".
Cela m'a permis de leur montrer qu'à partir d'une question, il faut développer une réflexion et penser à tout ce qui est "caché" derrière. La réponse à cette question n'est pas évidente.
Tous les titres d’œuvres à la fois poétiques et autobiographiques qui me viennent me paraissent inaccessibles aux élèves (Queneau, Saint John Perse, etc.).
Entre un GT sur le récit d'enfance et d'adolescence et l'étude de La Promesse de l'aube, j'ai fait lire Le Café de l'Excelsior de Philippe Claudel (nous l'avons acheté en série l'an dernier). C'est une écriture assez poétique et fluide, qui paraît simple (pour nous) mais qui recèle des problèmes de vocabulaire malgré tout pour nous élèves. Toutefois, l'histoire leur a plu, et nous avons pu en parler ensuite en partant de la question "Que pensez-vous de la décision des services sociaux ?".
Cela m'a permis de leur montrer qu'à partir d'une question, il faut développer une réflexion et penser à tout ce qui est "caché" derrière. La réponse à cette question n'est pas évidente.
Tous les titres d’œuvres à la fois poétiques et autobiographiques qui me viennent me paraissent inaccessibles aux élèves (Queneau, Saint John Perse, etc.).
- Invité22Niveau 10
Merci beaucoup, je vais me pencher sur cet ouvrage.
- DalvaVénérable
Il est vraiment beau (et pas long, c'est pas mal pour les vacances, on peut le donner la veille et le récupérer à la rentrée). On le lit avec bonheur, en tout cas en tant qu'adulte (d'ailleurs, en tant qu'adulte, c'est une lecture de deux heures). Mon collègue de maths l'a vraiment apprécié, par exemple. Il l'a fait savoir à quelques élèves.
A propos de La Promesse de l'aube et de collègues : comme certains de mes 3e se plaignaient devant elle d'avoir à lire un si long bouquin pour le français, ma collègue d'histoire leur a demandé de quel titre il s'agissait et quand elle l'a su, elle leur a répondu : "Comment ? mais c'est un honneur qu'elle vous fait ! Quelle chance vous avez !"
J'adore mes collègues.
A propos de La Promesse de l'aube et de collègues : comme certains de mes 3e se plaignaient devant elle d'avoir à lire un si long bouquin pour le français, ma collègue d'histoire leur a demandé de quel titre il s'agissait et quand elle l'a su, elle leur a répondu : "Comment ? mais c'est un honneur qu'elle vous fait ! Quelle chance vous avez !"
J'adore mes collègues.
- Invité22Niveau 10
Je l'ai vu, j'ai bien aimé. J'ai aussi pensé au Bal de Némirovsky pour peut-être faire réfléchir les élèves aux liens mère-enfants...
Quel devoir argumentatif proposer en relation avec cette oeuvre et celle de Gary?
Merci.
Quel devoir argumentatif proposer en relation avec cette oeuvre et celle de Gary?
Merci.
- DalvaVénérable
Pour être sûre qu'on parle de la même chose : tu l'as lu ou tu l'as vu ?
Pour le sujet argumentatif, ça me semble difficile d'en donner un commun entre Le Café de l'Excelsior et La Promesse de l'aube, sauf si on part sur l'idée d'éducation : qu'est-ce que c'est que faire grandir un enfant, qu'est-ce qu'il est primordial de lui apporter ?
Le grand-père du narrateur ne lui donne peut-être pas l'environnement qu'on considère correct pour un enfant, mais il lui donne amour et présence, il lui donne une famille.
La mère de Gary vit à travers son fils, elle se sacrifie pour lui mais en même temps l'enferme dans ses ambitions, le rend "redevable" d'une réalisation pour elle-même plus que pour lui, et du coup il reste bloqué à jamais sur cette médaille qu'il a gagnée au ping-pong, seule récompense obtenue du vivant de sa mère, et il ne parvient jamais à se sentir "arrivé" (image de la dernière balle qu'on ne jonglera jamais).
On peut peut-être faire réfléchir les élèves à l'exclusivité d'une relation parent-enfant et à ses conséquences lorsqu'un seul adulte élève l'enfant, en les obligeant à se référer à ces deux lectures. (Je réfléchis pour moi-même tout en écrivant.)
On peut leur demander d'opposer les rêves fous de la mère de Gary à la simplicité du grand-père qui vit de l'instant et de rituels.
Sinon un sujet sur Le Café de l'Excelsior peut être "que pensez-vous de la décision des services sociaux ?", ce qui implique de se demander ce qu'il faut préférer entre grandir dans un environnement peu adapté mais dans l'amour, ou vivre dans des maisons diverses sans lien familial. Et ce qui est mieux pour l'enfant n'est pas mieux pour le grand-père, etc.
Pour le sujet argumentatif, ça me semble difficile d'en donner un commun entre Le Café de l'Excelsior et La Promesse de l'aube, sauf si on part sur l'idée d'éducation : qu'est-ce que c'est que faire grandir un enfant, qu'est-ce qu'il est primordial de lui apporter ?
Le grand-père du narrateur ne lui donne peut-être pas l'environnement qu'on considère correct pour un enfant, mais il lui donne amour et présence, il lui donne une famille.
La mère de Gary vit à travers son fils, elle se sacrifie pour lui mais en même temps l'enferme dans ses ambitions, le rend "redevable" d'une réalisation pour elle-même plus que pour lui, et du coup il reste bloqué à jamais sur cette médaille qu'il a gagnée au ping-pong, seule récompense obtenue du vivant de sa mère, et il ne parvient jamais à se sentir "arrivé" (image de la dernière balle qu'on ne jonglera jamais).
On peut peut-être faire réfléchir les élèves à l'exclusivité d'une relation parent-enfant et à ses conséquences lorsqu'un seul adulte élève l'enfant, en les obligeant à se référer à ces deux lectures. (Je réfléchis pour moi-même tout en écrivant.)
On peut leur demander d'opposer les rêves fous de la mère de Gary à la simplicité du grand-père qui vit de l'instant et de rituels.
Sinon un sujet sur Le Café de l'Excelsior peut être "que pensez-vous de la décision des services sociaux ?", ce qui implique de se demander ce qu'il faut préférer entre grandir dans un environnement peu adapté mais dans l'amour, ou vivre dans des maisons diverses sans lien familial. Et ce qui est mieux pour l'enfant n'est pas mieux pour le grand-père, etc.
- AmaliahEmpereur
En général quand je travaille sur une OI, je ne donne pas de LC que je réserve aux GT.
Je te propose Le Vieux qui lisait des romans d'amour que je donne toujours en LC quand on travaille sur l'art engagé.
Je te propose Le Vieux qui lisait des romans d'amour que je donne toujours en LC quand on travaille sur l'art engagé.
- Invité22Niveau 10
Merci pour vos pistes.
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