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- InviteeFVénérable
Bonjour Sophieisa,
avant tout : courage !
Je comprends ton inquiétude tout à fait légitime : ma titularisation est-elle cuite ?
Il est tout à fait compréhensible qu'après une visite conseil et un entretien que tu juges respectivement non représentative et injuste tu sois inquiète pour la suite des évènements, car de fait, c'est de plein fouet que tu as pris conscience du caractère aléatoire des choses.
Néanmoins, je pense qu'il est important que tu essaies au maximum de calmer tes angoisses. L'année est longue, seul un tiers a été parcouru, et il ne faut pas te rendre malade et te ronger les sangs jusqu'à l'été. Tente de faire abstraction autant que possible, fais de ton mieux et repose-toi la question plus tard dans l'année, lorsque le moment sera venu (inutile de cogiter éternellement très très à l'avance).
Je sais que c'est difficile, mais je pense sincèrement que c'est indispensable pour conserver un minimum de sérénité.
Quelques points précis :
- le CDE qui affirme que c'est un établissement calme : paroles logiques de CDE.
Je n'ai pas besoin, je pense, de te rappeler que les CDE touchent une prime, fortement liée à comment les choses se passent dans l'établissement. Si tu rencontres un chef qui affirme devant l'inspecteur pour soutenir un(e) stagiaire que l'établissement est bien plus difficile qu'il n'y parait, mets-le sous une cloche de verre.
- oui, syndique-toi et VITE.
- théoriquement, l'inspecteur qui fait la visite-conseil n'est pas celui qui fait la visite de titularisation. Un bon point pour toi (il aura peut-être une attitude plus bienveillante)même si le rapport sera lu, bien évidemment.
Mais comme cela t'a déjà été dit, on n'attend pas, en novembre, ni même en juin, une dextérité hors du commun de la part de quelqu'un qui débute dans la carrière.
Essaie de faire abstraction des points douloureux / des doutes / des angoisses et concentre-toi sur ce sur quoi tu as la main : tes cours, tes préparations, l'accompagnement de tes élèves, la gestion de classe.
On peut échanger en MP si tu veux à propos de références bibliographiques - sources internet contenant des pistes de réflexions et des conseils pratiques pour répondre aux questions soulevées (classes très faibles, gestion de classe "diviser pour mieux régner", etc)
Plein de courage et à bientôt
avant tout : courage !
Je comprends ton inquiétude tout à fait légitime : ma titularisation est-elle cuite ?
Il est tout à fait compréhensible qu'après une visite conseil et un entretien que tu juges respectivement non représentative et injuste tu sois inquiète pour la suite des évènements, car de fait, c'est de plein fouet que tu as pris conscience du caractère aléatoire des choses.
Néanmoins, je pense qu'il est important que tu essaies au maximum de calmer tes angoisses. L'année est longue, seul un tiers a été parcouru, et il ne faut pas te rendre malade et te ronger les sangs jusqu'à l'été. Tente de faire abstraction autant que possible, fais de ton mieux et repose-toi la question plus tard dans l'année, lorsque le moment sera venu (inutile de cogiter éternellement très très à l'avance).
Je sais que c'est difficile, mais je pense sincèrement que c'est indispensable pour conserver un minimum de sérénité.
Quelques points précis :
- le CDE qui affirme que c'est un établissement calme : paroles logiques de CDE.
Je n'ai pas besoin, je pense, de te rappeler que les CDE touchent une prime, fortement liée à comment les choses se passent dans l'établissement. Si tu rencontres un chef qui affirme devant l'inspecteur pour soutenir un(e) stagiaire que l'établissement est bien plus difficile qu'il n'y parait, mets-le sous une cloche de verre.
- oui, syndique-toi et VITE.
- théoriquement, l'inspecteur qui fait la visite-conseil n'est pas celui qui fait la visite de titularisation. Un bon point pour toi (il aura peut-être une attitude plus bienveillante)même si le rapport sera lu, bien évidemment.
Mais comme cela t'a déjà été dit, on n'attend pas, en novembre, ni même en juin, une dextérité hors du commun de la part de quelqu'un qui débute dans la carrière.
Essaie de faire abstraction des points douloureux / des doutes / des angoisses et concentre-toi sur ce sur quoi tu as la main : tes cours, tes préparations, l'accompagnement de tes élèves, la gestion de classe.
On peut échanger en MP si tu veux à propos de références bibliographiques - sources internet contenant des pistes de réflexions et des conseils pratiques pour répondre aux questions soulevées (classes très faibles, gestion de classe "diviser pour mieux régner", etc)
Plein de courage et à bientôt
- Emilie974Niveau 5
Votre devise "Diviser pour mieux régner" consiste en quoi exactement ? Parce que moi, je suis en train d'essayer de me mettre dans la poche les élèves qui ont envie de travailler pour qu'ils essaient de faire un peu pression sur ceux qui fichent le bordel. Ça commence à faire effet même si pour l'instant, ce n'est pas assez pour avoir le calme.
- kiwiGuide spirituel
Madame_Prof a écrit:Et si on le demande au CDE (pour l'inspection de titularisation), comment "justifier" cette demande? Il est pas dupe, il risque de penser que c'est pour calmer la classe.
Tu ne justifies rien. Tu dis juste que tu souhaiterais la présence du chef ou de son adjoint si la classe est un peu difficile. La plupart des chefs ne refusent pas de toute façon.
- sophieisa2002Niveau 2
D'après lui, il faut identifier les paires de copains et valoriser à mort ce que fait l'un pour créer des jalousies et conflits ..... j'avoue que cela me laisse perplexe....
- MelanieSLBDoyen
sophieisa2002 a écrit:D'après lui, il faut identifier les paires de copains et valoriser à mort ce que fait l'un pour créer des jalousies et conflits ..... j'avoue que cela me laisse perplexe....
Il n'a pas été en classe depuis combien de temps déjà, ton IPR?
_________________
La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- albertine02Expert spécialisé
sophieisa2002 a écrit:D'après lui, il faut identifier les paires de copains et valoriser à mort ce que fait l'un pour créer des jalousies et conflits ..... j'avoue que cela me laisse perplexe....
c'est n'importe quoi, non ? et pas très subtil......il est un peu déconnecté de certaines réalités, ce monsieur....
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