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- Invité21Fidèle du forum
Qu'ils s'ennuient, pourvu qu'ils apprennent.
Tel est mon credo. Je ne suis pas GO.
Tel est mon credo. Je ne suis pas GO.
- BabayagaGrand sage
Et bien moi j'ai remarqué que c'était en général les mauvais élèves qui s'ennuyaient dans mes cours et pas les bons. D'ailleurs, les bons élèves, je les vois rarement s'ennuyer. Et je pense que ce n'est pas un hasard, à mon avis l'intelligence empêche l'ennui dans une certaine limite.
Et l'élève qui me dit ouvertement qu'il s'ennuie, pour moi c'est juste de l'insolence. S'il le dit à un collègue, c'est encore pire.
Bref, je ne suis pas très ouverte à ce genre de discussion, et je suis bien contente que ce genre de choses ne soit jamais remonté à mes oreilles, car je ne serais probablement pas restée en bons termes avec mon collègue.
Des élèves qui tentent de discréditer d'autres collègues, j'en ai vu. Ils s'en prennent davantage à certains collègues (de préférence les nouveaux dans l'établissement, les plus jeunes). Et ils testent, pour voir quel prof va écouter leurs conneries.
Non, vraiment, quand je me remets en cause, quand je revois mes pratiques, le point de départ est autre. Ne serait-ce que par principe, pour ne pas laisser penser aux élèves que leurs critiques vont orienter mon cours.
Et l'élève qui me dit ouvertement qu'il s'ennuie, pour moi c'est juste de l'insolence. S'il le dit à un collègue, c'est encore pire.
Bref, je ne suis pas très ouverte à ce genre de discussion, et je suis bien contente que ce genre de choses ne soit jamais remonté à mes oreilles, car je ne serais probablement pas restée en bons termes avec mon collègue.
Des élèves qui tentent de discréditer d'autres collègues, j'en ai vu. Ils s'en prennent davantage à certains collègues (de préférence les nouveaux dans l'établissement, les plus jeunes). Et ils testent, pour voir quel prof va écouter leurs conneries.
Non, vraiment, quand je me remets en cause, quand je revois mes pratiques, le point de départ est autre. Ne serait-ce que par principe, pour ne pas laisser penser aux élèves que leurs critiques vont orienter mon cours.
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Je ne gère plus la rubrique en accès restreint, adressez-vous à Hermione, merci
- SchéhérazadeNiveau 10
Carmilla a écrit:Malaga a écrit:La PP sort de son rôle. Le conseil de classe existe pour juger du travail et du comportement des élèves et non des professeurs.
Lorsque des élèves de la classe dont je suis PP commence à se plaindre de tel ou tel cours, je ne les écoute pas, je leur dis d'aller voir le professeur en question s'ils ont quelque chose à lui dire et je leur explique que mon rôle de PP ne me donne aucun "pouvoir", aucune "supériorité" sur les collègues et que je n'ai donc rien à leur dire.
Par curiosité, comment ressens-tu les cours que tu fais à cette classe ?
C'est une classe assez pénible avec des élèves turbulents, très immatures. Une moitié est euro-latin d'un bon niveau et l'autre subit avec quelques élèves désagréables dans le lot. Le rythme du cours est perturbé par des questions inutiles. Ils sont très individualistes et ne s'écoutent pas. Je sors rarement satisfaite de mon cours. L'une des délégués a très mauvais esprit. Ils sont dans la spontanéité et l'oral. Quand il s'agit de se poser , de réfléchir et de fournir un travail écrit, ça devient laborieux. Bref. Je n'ai pas beaucoup de plaisir à enseigner dans cette classe. Ils ont par ailleurs lancé une pétition au sein du collège car il n'y avait pas de voyage à l'étranger cette année...
Oh la plaie! Ce genre de classe est détestable, j'ai donné.
Comment survivre? Déjà, quand une question est évidemment oiseuse, le faire remarquer en mettant si possible les rieurs de ton côté, pour décourager les spécialistes de la chose. Le délégué à mauvais esprit qui se sent appuyé par le PP, c'est très pénible. Il faut placer ces petits prétentieux face à leurs insuffisances, il ne sert à rien de les brosser dans le sens du poil, les familles le font sans doute assez: "ah il est si vif, si spontané, il ne fait rien avec rigueur, c'est normal, c'est la rançon de sa créativité" (sa précocité/ son génie en herbe, etc...)La seule chose que tu puisses faire pour eux, c'est leur apprendre ce qu'ils ne connaissent pas: la discipline et la rigueur; ça implique de travailler beaucoup à l'écrit, puisqu' à l'oral, ils ont déjà tant d'aisance, et d'exiger une grande rigueur dans les connaissances grammaticales, dans l'apprentissage des leçons, dans l'expression écrite.
- SchéhérazadeNiveau 10
Cripure a écrit:Avec "Je t'emm..." ou "Va te faire f..." en primeSibérie a écrit:Euh, une paire de claques? :shock:
Par ailleurs, les élèves se prennent un sujet infaisable au cours suivant, et je note de manière à ce que personne ne dépasse le 6, avec corrigé ultérieur les invitant à plus de dynamisme dans les apprentissages...
On voit bien les dangers de confier le rôle de PP à des gens fragiles émotivement, peut-être célibataires désespérés, qui reportent leur besoin d'affection sur les élèves et se sentent comblés quand ceux -ci disent du mal des autres.
Comme chaque année, je ne préparerai pas le conseil de classe avec les élèves et comme chaque année, il n'y aura pas un mot en conseil sur le cours des autres.
Maintenant, vous pouvez faire un truc assez drôle, qui est de lui dire, avec un air plein de compassion : "Je leur ai demandé comment tu faisais, toi, pour en prendre de la graine, mais ils m'ont dit que c'est le bordel et que tu n'y arrives pas. Je suis désolé pour toi".
Je vis toujours la préparation des conseils de classe comme une corvée absolue. Mais dans mon collège, c'est l'usage. Les élèves sont tout frétillants à cette idée "Madame, c'est quand qu'on prépare le conseil?" Quand je donne les consignes en précisant que je ne veux rien entendre ni lire sur un collègue qui soit déplacé, faute de quoi, il leur en cuirait, ils déchantent, et il est arrivé que certains protestent parce que je brimerais leur liberté d'expression...je les remets à leur place, mais c'est pénible. En fait il y a beaucoup de choses très désagréables dans la fonction de PP.
- User5899Demi-dieu
Pas d'accord, ça distrait.badin a écrit:Je pense inutile de se venger sur les élèvesCripure a écrit:Avec "Je t'emm..." ou "Va te faire f..." en primeSibérie a écrit:Euh, une paire de claques? :shock:
Par ailleurs, les élèves se prennent un sujet infaisable au cours suivant, et je note de manière à ce que personne ne dépasse le 6, avec corrigé ultérieur les invitant à plus de dynamisme dans les apprentissages...
On voit bien les dangers de confier le rôle de PP à des gens fragiles émotivement, peut-être célibataires désespérés, qui reportent leur besoin d'affection sur les élèves et se sentent comblés quand ceux -ci disent du mal des autres.
Comme chaque année, je ne préparerai pas le conseil de classe avec les élèves et comme chaque année, il n'y aura pas un mot en conseil sur le cours des autres.
Bon, je lis les uns et les autres, et je demeure toujours aussi stupéfait : donc, d'aucuns préparent les conseils de classe avec les élèves. On dit bien les conseils de classe, hein, ces instances qui sont là pour travailler sur les cas individuels...
- kiwiGuide spirituel
MrCailloux a écrit:
Pour revenir au sujet premier, dans ces classes "faibles", ils le disent ouvertement en plein cours qu'ils s'ennuient...(et ça me fait chier qu'ils me le balancent comme ça parce qu'on passe du temps sur la préparation de leur cours) j'avais peut etre pas les bons supports à ce moment là (soit mauvais choix de ma part soit parce que j'avais pas le matos nécessaire au collège), je l'ai pris en compte pour la fois d'après ou j'ai essayé d'améliorer les taches à faire et la manière dont ils doivent la réaliser. Pour moi un élève a le droit de dire qu'ils trouvent mon cours mou et qu'ils s'ennuie et je n'ai pas peur de me remettre en question sans pour autant entrer dans la spirale du "ca te plait pas mon petit? je ferai tout comme tu veux faire pour que ça t'amuse la prochaine fois". Et si c'est le thème du cours qui ne leur plait pas et bien je leur dit que le programme est comme ca... sinon fallait redoubler ou avoir les capacité de sauter la classe
Il ne faudrait pas non plus trop s'auto-flageller. Il y a des classes pour lesquelles rien ne fonctionne, malgré tous les efforts qu'on fournit ; des classes avec des élèves constamment insatisfaits voire de très mauvaise foi, que tu adoptes des démarches classiques ou plus ludiques. Tout bêtement parce que, lorsque les bases en lecture et en écriture ne sont pas maîtrisées en entrant en 6ème, on ne peut strictement rien faire.
En soi tu n'as pas totalement tort : il n'y a pas que des IPR qui peuvent être à l'origine d'une introspection. Les élèves aussi. C'est clair que si beaucoup de mes classes disaient de moi que mes cours les faisaient suer, je me poserais quand même des questions. Prétendre aussi que des élèves n'ont pas les compétences pour juger de la qualité d'un cours, ce n'est pas tout à fait juste non plus. Qui n'a jamais eu parmi nous des professeurs totalement incompétents? Perso, j'en ai eu au moins deux par année scolaire. Les élèves ne sont pas débiles. Ils se rendent bien compte quand le programme n'est pas fait, quand il n'y a pas d'entraînements aux examens etc. J'ai le souvenir d'un prof d'anglais en 1ère et en Tle qui nous faisait mater des films à longueur d'heure de cours... en VF. Le seul "cours" d'anglais que l'on ait eu c'était une série de verbes irréguliers. Là, les élèves ne sont pas capables de juger de la qualité d'un enseignement? Je ne dis pas cependant qu'ils sont capables de tout juger. D'ailleurs souvent, leurs jugements ne sont pas très objectifs car à cet âge là, on verse dans de l'affectif. J'aime pas ce prof, donc ses cours sont nazes. Au contraire, je l'adore, donc ses cours sont géniaux, comme si c'était aussi simple.
Pour répondre à la question posée : c'est toujours délicat de mener une préparation de conseil de classe ; toujours, ça dévie vers le jugement d'un ou plusieurs profs. C'est au PP de recadrer les élèves dans la bonne direction et de se concentrer sur leurs difficultés, sur ce qui ne va pas dans leur comportement dans tel cours et comment améliorer les choses au 2ème trimestre. Mais même si des jugements peu sympathiques sont tenus envers des collègues, c'est vraiment manquer de tact que de le balancer tel quel. Surtout que dans ton cas, ce n'est pas vraiment un problème à gérer en vie de classe... Cela ne concerne pas le PP. Est-ce une maladresse du PP ou intentionnel? A toi de voir.
- kiwiGuide spirituel
Cripure a écrit:
Bon, je lis les uns et les autres, et je demeure toujours aussi stupéfait : donc, d'aucuns préparent les conseils de classe avec les élèves. On dit bien les conseils de classe, hein, ces instances qui sont là pour travailler sur les cas individuels...
Justement Cripure : parfois, préparer un conseil avec les élèves, ça évite les mauvaises surprises au moment où les délégués ont la parole en conseil de classe... Cela permet de les recadrer en amont. Car parfois, ils disent des choses complètement déplacées sur des collègues sans en avoir conscience (certains sont des petits merdeux et s'en délectent, mais d'autres croient pouvoir tout dire sans méchanceté aucune...). Je parle pour le collège là, au lycée c'est sans doute un peu différent.
- OudemiaBon génie
+1, en espérant toujours qu'ils auront compris mes remarques...kiwi a écrit:Difficile de faire autrement quand le chef d'établissement s'adresse aux délégués "alors, vous avez préparé le conseil avec votre PP"Cripure a écrit:
Bon, je lis les uns et les autres, et je demeure toujours aussi stupéfait : donc, d'aucuns préparent les conseils de classe avec les élèves. On dit bien les conseils de classe, hein, ces instances qui sont là pour travailler sur les cas individuels...
Justement Cripure : parfois, préparer un conseil avec les élèves, ça évite les mauvaises surprises au moment où les délégués ont la parole en conseil de classe... Cela permet de les recadrer en amont. Car parfois, ils disent des choses complètement déplacées sur des collègues sans en avoir conscience (certains sont des petits merdeux et s'en délectent, mais d'autres croient pouvoir tout dire sans méchanceté aucune...). Je parle pour le collège là, au lycée c'est sans doute un peu différent.
- User5899Demi-dieu
J'entends bien, mais enfin, en conseil, dès qu'on voit que ça dérape, c'est quand même le rôle du PP ou du principal que de rappeler que c'est hors-sujet et de mettre un terme à l'intervention avant même qu'elle ne soit totalement exprimée. Je vais vous dire, j'ai travaillé dans mon lycée avec quatre proviseurs différents, aucun des quatre n'a jamais autorisé ce que vous évoquez, et bien évidemment, moi non plus.kiwi a écrit:Cripure a écrit:
Bon, je lis les uns et les autres, et je demeure toujours aussi stupéfait : donc, d'aucuns préparent les conseils de classe avec les élèves. On dit bien les conseils de classe, hein, ces instances qui sont là pour travailler sur les cas individuels...
Justement Cripure : parfois, préparer un conseil avec les élèves, ça évite les mauvaises surprises au moment où les délégués ont la parole en conseil de classe... Cela permet de les recadrer en amont. Car parfois, ils disent des choses complètement déplacées sur des collègues sans en avoir conscience (certains sont des petits merdeux et s'en délectent, mais d'autres croient pouvoir tout dire sans méchanceté aucune...). Je parle pour le collège là, au lycée c'est sans doute un peu différent.
Pour la personne qui a écrit plus haut qu'elle n'a pas eu de cours d'anglais sauf des verbes irréguliers. OK, l'élève peut juger que le cours est nul. Mais dire les choses, c'est toujours dans l'espoir que les choses changent. Je ne suis pas partisan des remarques qui ne sont faites que pour se donner l'illusion qu'on peut juger le prof. Si le prof ne veut rien faire, la remarque en conseil ne sert qu'à pourrir le contexte, mais elle n'a aucune chance de provoquer un changement positif. Et puis, nom d'une pipe, je le répète : un conseil de classe n'est pas le lieu où évoquer ce genre de problèmes, qui ne ressortissent pas d'un examen paritaire élèves/profs/parents !! On a assez de travail avec l'examen patient et attentif de chaque cas.
- User5899Demi-dieu
Il semble donc de plus en plus avéré, à travers les témoignages de ce forum, que les CdE de collège, non seulement sont souvent de lâches couards, mais qu'en plus, ils ne savent même pas ce qu'ils sont censés faire dans telle ou telle instance. Tout ceci aide finalement à comprendre pourquoi les quatre années de collège sont aussi destructrices : entre les programmes ineptes, les dispositifs inutiles et chronophages, les expérimentations idiotes et l'encadrement pathétique, finalement, ils ne s'en sortent pas si mal, vos pauvres collégiens...Oudemia a écrit:Difficile de faire autrement quand le chef d'établissement s'adresse aux délégués "alors, vous avez préparé le conseil avec votre PP"Cripure a écrit:
Bon, je lis les uns et les autres, et je demeure toujours aussi stupéfait : donc, d'aucuns préparent les conseils de classe avec les élèves. On dit bien les conseils de classe, hein, ces instances qui sont là pour travailler sur les cas individuels...
ce n'est plus un coup de balais qu'il faut donner dans les collèges, c'est un coup de grisou.
- ParatgeNeoprof expérimenté
Cripure a écrit:
Et puis, nom d'une pipe, je le répète : un conseil de classe n'est pas le lieu où évoquer ce genre de problèmes, qui ne ressortissent pas d'un examen paritaire élèves/profs/parents !! On a assez de travail avec l'examen patient et attentif de chaque cas.
Un conseil de classe servirait donc à quelque chose ?
Le passage automatique de classe en classe (ou « promotion sociale » en novlangue) donne-t-il une quelconque valeur à ces veillées ?
Le CdE applique la politique officielle, nous ne sommes que figurants...
- kiwiGuide spirituel
Les conseils de classe sont devenus des tribunes pour les élèves et les parents qui outrepassent leurs prérogatives et leurs fonctions (particulièrement revendicatifs comme la FCPE).
On ne sanctionne même quasiment plus (Cf. l'adjoint il y a deux ans qui avait décrété qu'on ne mettait plus d'avertissement au 3ème trimestre...) pour acheter la paix sociale ; par contre, on récompense à tour de bras, y compris des élèves qui ne le devraient pas, sous la pression des parents d'élèves FCPE. Le pire? Les conseils de classe de 3ème. Les décisions sont prises d'ores et déjà par le chef d'établissement, que se soit en termes d'orientation ou de récompenses. On n'est là que pour avaliser les décisions prises en amont par un individu (fut-il le chef). Les décisions sont prises évidemment pour contenter : élèves, parents d'élèves et rectorat. Les professeurs? Des plantes verte.
Bref, je n'ai pas hâte que ça recommence tiens. Plus ça va, moins je l'ouvre en conseil. Je suis blasée.
On ne sanctionne même quasiment plus (Cf. l'adjoint il y a deux ans qui avait décrété qu'on ne mettait plus d'avertissement au 3ème trimestre...) pour acheter la paix sociale ; par contre, on récompense à tour de bras, y compris des élèves qui ne le devraient pas, sous la pression des parents d'élèves FCPE. Le pire? Les conseils de classe de 3ème. Les décisions sont prises d'ores et déjà par le chef d'établissement, que se soit en termes d'orientation ou de récompenses. On n'est là que pour avaliser les décisions prises en amont par un individu (fut-il le chef). Les décisions sont prises évidemment pour contenter : élèves, parents d'élèves et rectorat. Les professeurs? Des plantes verte.
Bref, je n'ai pas hâte que ça recommence tiens. Plus ça va, moins je l'ouvre en conseil. Je suis blasée.
- kiwiGuide spirituel
Cripure a écrit:
Pour la personne qui a écrit plus haut qu'elle n'a pas eu de cours d'anglais sauf des verbes irréguliers. OK, l'élève peut juger que le cours est nul. Mais dire les choses, c'est toujours dans l'espoir que les choses changent. Je ne suis pas partisan des remarques qui ne sont faites que pour se donner l'illusion qu'on peut juger le prof. Si le prof ne veut rien faire, la remarque en conseil ne sert qu'à pourrir le contexte, mais elle n'a aucune chance de provoquer un changement positif. Et puis, nom d'une pipe, je le répète : un conseil de classe n'est pas le lieu où évoquer ce genre de problèmes, qui ne ressortissent pas d'un examen paritaire élèves/profs/parents !! On a assez de travail avec l'examen patient et attentif de chaque cas.
C'est moi qui ai subi ces "cours". Qu'est ce qui aurait dû être fait alors? Les cours étaient inexistants en classe de terminale. Mes parents m'ont donnée des cours particuliers parce qu'ils en avaient les moyens. Mais les autres? C'est quand le moment alors pour évoquer ce genre de cas? L'heure de vie de classe? Tout le monde s'accorde pour dire que non. Que le PP n'a pas à gérer ce genre de choses (et de toute façon, c'est évident. Que peut faire le PP si un professeur ne veut pas faire le travail pour lequel il est payé?). Les délégués et les parents d'élèves vont voir le proviseur pour alerter? Il y aurait un tollé parmi le corps enseignant qui ferait front pour défendre l'indéfendable et pour critiquer le chef qui aurait pris des mesures sous la pression desdits élèves et parents d'élèves. Au moins en conseil dans ce cas là précisément, cela se fait avec transparence. Sans doute que la situation ne changera pas (surtout si le chef ne veut pas prendre ses responsabilités). Mais peut-être que ça pourrait changer : revoir la répartition les années suivantes pour éviter à tous prix que ce professeur ait des classes à examen, appeler un IPR pour mettre en place des procédures disciplinaires et le mettre au placard bref... Les parents et les élèves parfois pensent que le conseil de classe est le seul moment où aborder ce genre de problème. Mais là, on est bien d'accord qu'il s'agit d'un cas bien particulier. Pour le reste, parce que des élèves s'ennuient...
- Reine MargotDemi-dieu
là pour ce genre de cas c'est au CDE de prendre des mesures non?
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- CelebornEsprit sacré
kiwi a écrit:Les conseils de classe sont devenus des tribunes pour les élèves et les parents qui outrepassent leurs prérogatives et leurs fonctions (particulièrement revendicatifs comme la FCPE).
kiwi a écrit:
C'est moi qui ai subi ces "cours". Qu'est ce qui aurait dû être fait alors? Les cours étaient inexistants en classe de terminale. Mes parents m'ont donnée des cours particuliers parce qu'ils en avaient les moyens. Mais les autres? C'est quand le moment alors pour évoquer ce genre de cas? L'heure de vie de classe? Tout le monde s'accorde pour dire que non. Que le PP n'a pas à gérer ce genre de choses (et de toute façon, c'est évident. Que peut faire le PP si un professeur ne veut pas faire le travail pour lequel il est payé?). Les délégués et les parents d'élèves vont voir le proviseur pour alerter? Il y aurait un tollé parmi le corps enseignant qui ferait front pour défendre l'indéfendable et pour critiquer le chef qui aurait pris des mesures sous la pression desdits élèves et parents d'élèves. Au moins en conseil dans ce cas là précisément, cela se fait avec transparence.
Il y a contradiction, là, non ? On ne va pas évoquer ce problème dans une assemblée qui est devenue une tribune pour les élèves et les parents qui outrepassent leurs prérogatives et leurs fonctions.
La démarche à suivre est pourtant simple, aussi bien pour les élèves que pour les parents :
1) En parler avec le professeur en question.
2) Si rien ne se passe, alors effectivement on en parle avec le chef d'établissement. Si possible en présence du professeur d'ailleurs (et d'un représentant syndical ou d'un collègue en qui ce professeur a confiance).
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- kiwiGuide spirituel
Celeborn a écrit:kiwi a écrit:Les conseils de classe sont devenus des tribunes pour les élèves et les parents qui outrepassent leurs prérogatives et leurs fonctions (particulièrement revendicatifs comme la FCPE).kiwi a écrit:
C'est moi qui ai subi ces "cours". Qu'est ce qui aurait dû être fait alors? Les cours étaient inexistants en classe de terminale. Mes parents m'ont donnée des cours particuliers parce qu'ils en avaient les moyens. Mais les autres? C'est quand le moment alors pour évoquer ce genre de cas? L'heure de vie de classe? Tout le monde s'accorde pour dire que non. Que le PP n'a pas à gérer ce genre de choses (et de toute façon, c'est évident. Que peut faire le PP si un professeur ne veut pas faire le travail pour lequel il est payé?). Les délégués et les parents d'élèves vont voir le proviseur pour alerter? Il y aurait un tollé parmi le corps enseignant qui ferait front pour défendre l'indéfendable et pour critiquer le chef qui aurait pris des mesures sous la pression desdits élèves et parents d'élèves. Au moins en conseil dans ce cas là précisément, cela se fait avec transparence.
Il y a contradiction, là, non ? On ne va pas évoquer ce problème dans une assemblée qui est devenue une tribune pour les élèves et les parents qui outrepassent leurs prérogatives et leurs fonctions.
La démarche à suivre est pourtant simple, aussi bien pour les élèves que pour les parents :
1) En parler avec le professeur en question.
2) Si rien ne se passe, alors effectivement on en parle avec le chef d'établissement. Si possible en présence du professeur d'ailleurs (et d'un représentant syndical ou d'un collègue en qui ce professeur a confiance).
Il y a une différence entre : être une tribune pour tout et n'importe quoi (ex : le contrôle donné par M. X était trop dur, la moyenne de classe a été désastreuse. D'ailleurs, monchérimoncoeur qui a 15 de moyenne depuis le CP n'a eu que 13, vous voyez bien. Qu'avez-vous prévu comme remédiation? Ex : Mme bidule est trop sévère. Ex : L'élève truc est une dérangée mentale. Je le sais bien parce que en primaire, elle était avec mon fils, avec-vous vu avec le psy scolaire? ex : Je ne suis pas d'accord avec l'orientation de machin. En tant que grand expert de l'orientation, je peux vous dire que..), et exposer un réel problème lorsqu'il y en a un, quelle que soit l'origine du dysfonctionnement. Les délégués de parents vont forcément y faire allusion, car dans les fiches, le problème sera beaucoup remonté. Si le rôle d'un parent d'élèves n'est pas d'intervenir à tort et à travers, il a néanmoins le devoir d'exprimer l'inquiétude de nombreux parents, si c'est le cas, puisqu'il les représente. Après, au chef de recadrer en disant qu'il va s'en charger, qu'il a entendu les inquiétudes, mais que le conseil va se poursuivre par les cas individuels. Il est évident que ce problème ne peut pas être réglé à ce moment-là, a fortiori si le collègue en question n'est pas présent... Encore faut-il que le chef recadre (ce qu'ils font de moins en moins, et pour tout).
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