Primaire : 5 remplaçants en 5 mois.

mon fils est dans un double niveau cm1 cm2, depuis la rentrée scolaire il a vu passer ...5 remplaçants
Personne ne sait ce qu'a le maitre...il m'avait semblé très bien ce monsieur mais il doit y avoir un soucis , enfin ça ne me regarde pas !

Hier retour de vacances :shock: , il était présent , parfait...mais ce matin, rebelote il est en arrêt ! vous savez comme moi, pourquoi il est revenu hier ...bref !

L directrice semble perdue, le remplaçant qui avait terminé l'année 2012 , qui était bien, n est plus dispo, donc c'est une 6 eme enseignante qui est arrivée ce matin !

La directrice explique qU à son niveau, elle ne peut rien faire, qu'elle compte sur les parents ...concrètement que pouvons nous mettre en place?
Le maitre est titulaire de sa classe, jeudi réunion des parents avec la directrice, certains vont être survoltés, 'il faut lui retirer sa classe, pour qu'une solution durable se mette en place '

Moi, je suis partagée entre l'envie de protéger ce collègue et le fait que le situation est devenue trop compliquée
Mais que faire ?
Merci

Sans mettre en cause l'enseignant titulaire, qui a manifestement des soucis, je ferais remonter à l'inspection de circonscription afin que la valse des remplaçants s'arrête. Il n'y a guère que les parents qui puissent faire bouger les choses : c'est que semblent craindre les IEN par-dessus tout.
Courage à ton fils et à ses camarades.

Merci clarinette !

Oui, voilà on pensait à ça avec d'autres parents, envoyer une lettre à l'inspection...seulement ...que pourront-ils faire après ?
Obliger l'enseignant à bosser ?
Lui imposer des arrêts longs ?un CLM ? tout ça, est impossible ...

Peut-on l'affecter sur un poste de remplaçant en cours d'année ?

La seule chose que vous puissiez éventuellement obtenir, c'est que le collègue soit remplacé par une seule personne dorénavant. Et ce, seulement si l'inspecteur et le remplaçant sont d'accord.

J'ai fait ça une année : j'étais ZIL et à la demande des parents l'inspectrice m'a proposé de garder la classe pour chacun des prolongements d'arrêt maladie de la collègue. Deux ans auparavant, cette même collègue avait un CP, et 13 enseignants avaient défilé sur l'année, donc les parents cette année-là sont montés au créneau très vite en demandant un remplacement stable.

Bien entendu, la collègue est restée affectée sur son poste, ses arrêts maladie successifs sont arrivés petit à petit, le congé longue durée n'est intervenu je crois qu'au bout de plusieurs mois.

Quant au collègue malade, c'est certainement tout à son honneur d'avoir essayé de reprendre, mais s'il a constaté qu'il n'était pas en état de le faire, je pense qu'il tentera d'obtenir un congé de longue durée. Mais il faut savoir que ceux-ci ne sont pas forcément accordés, même quand ils sont nécessaires.

D'accord Rikki, mais ça voudrait dire qu'il faudrait bloquer un remplaçant sur ce poste , et si ...ensuite le maitre est présent , ils accepteraient de garder au chaud le remplaçant, ça me semble compliqué

Juste avec ces vacances, on a eu 3 semaines un mr très bien, seulement hier (jour de rentrée ) il a eu un autre poste, et aujourd'hui ...il n'est plus dispo!

13 profs ...la folie !

Concernant ta dernière remarque...je ne suis pas du tout d'accord, il est juste venu pour préserver ses droits, hier encore il faisait la même chose avec les 2 niveaux ...et il a été fuyant avec ses collègues, la directrice et n'est pas resté déjeuner comme à son habitude ...mais bon, ce n'est pas le propos.
je me concentre sur les enfants

Le fait de reprendre une journée ne préserve aucun droit (si ce n'est que ça fait un jour de moins sur l'arrêt maladie).

Une fois atteints les 3 mois de congé maladie, consécutifs ou non, sur l'année civile, on passe à demi-traitement si pas de commission accordant un congé longue durée.

Rikki, je crois pourtant qu'il y a quelque chose par rapport aux vacances scolaires ...On vient d'avoir 5 semaines de vacances, il n'était pas là la veille des vacances, mais revient pour une journée juste à la rentrée...et repart aussitôt

ça me dit vaguement quelque chose, je t'assure ...

Oui, c'est une légende urbaine bien connue, et il est possible que le collègue en soit persuadé aussi. De même que court une légende selon laquelle les femmes enceintes doivent revenir une journée avant les vacances pour que les vacances ne comptent pas dans leur congé de maternité.

Je ne sais pas si c'est parce qu'à une époque ça a été vrai ou si c'est une pure légende, mais actuellement ça n'a pas de sens particulier de revenir faire une journée, que ça soit avant ou après les vacances.

Ben moi ça m'est arrivé, on m'a décompté les vacances (bon je ne risquais pas de me lever non plus, donc pas de regrets). Le fait de revenir repousse les trois mois et surtout je pense l'année au délà de laquelle on passe en congé de longue maladie et perd je crois son poste? On peut avoir de gros problèmes de dos, une dépression et pouvoir tenir une journée.

Oui, voilà on pensait à ça avec d'autres parents, envoyer une lettre à l'inspection...seulement ...que pourront-ils faire après ?
Obliger l'enseignant à bosser ?

John a écrit:

Oui, voilà on pensait à ça avec d'autres parents, envoyer une lettre à l'inspection...seulement ...que pourront-ils faire après ?
Obliger l'enseignant à bosser ?

On ne PEUT pas obtenir un arrêt maladie long d'un coup de toutes façons. L'enseignant a des soucis de santé c'est tout ce qu'on peut savoir. On n'est pas en arrêt maladie parce qu'on en a envie...

Rikki a écrit:Oui, c'est une légende urbaine bien connue, et il est possible que le collègue en soit persuadé aussi. De même que court une légende selon laquelle les femmes enceintes doivent revenir une journée avant les vacances pour que les vacances ne comptent pas dans leur congé de maternité.

Je ne sais pas si c'est parce qu'à une époque ça a été vrai ou si c'est une pure légende, mais actuellement ça n'a pas de sens particulier de revenir faire une journée, que ça soit avant ou après les vacances.

Ça dépend en fait si c'est un congé maladie initial ou de prolongation, c'est une case à cocher... Enfin moi j'ai préféré être de bonne foi jusqu'au bout et mettre "prolongation" même si ça me faisait 15 jours d'arrêt en plus mais il se peut très bien aussi qu'on essaye d'y retourner et qu'on retombe malade tout de suite...

phi a écrit:On ne PEUT pas obtenir un arrêt maladie long d'un coup de toutes façons. L'enseignant a des soucis de santé c'est tout ce qu'on peut savoir. On n'est pas en arrêt maladie parce qu'on en a envie...

Mais je suis à 100% d'accord, et je ne reviens pas là dessus. Je donne juste ma vision de maman, aujourd'hui ils ont eu la remplaçante n°6 , qui a expliqué aux enfants qu'elle ne faisait que des remplacements courts...donc après vendredi elle repart et ensuite viendra le 7 ... :gratte:

On a une réunion entre parents jeudi soir, je suggérerai ce que disait Rikki

Si vous avez d'autres pistes, la Directrice a sollicité les parents pour faire quelqu chose car elle ne peut rien faire

Pili a écrit:mon fils est dans un double niveau cm1 cm2, depuis la rentrée scolaire il a vu passer ...5 remplaçants
Personne ne sait ce qu'a le maitre...il m'avait semblé très bien ce monsieur mais il doit y avoir un soucis , enfin ça ne me regarde pas !
'il faut lui retirer sa classe, pour qu'une solution durable se mette en place '
Moi, je suis partagée entre l'envie de protéger ce collègue et le fait que le situation est devenue trop compliquée
Mais que faire ?
Merci

Il y a un fossé entre "retirer sa classe à un maître" et vouloir arrêter la valse des remplaçants.
Il n'a pas le droit d'avoir de réels problèmes ce santé ce monsieur? Et sans en expliciter la cause à quiconque, d'ailleurs, on appelle ça le secret médical.
Je suis moi-même brigade et navrée d'arriver parfois sur un congé maternité (donc prévisible) et d'être la 6ème instit.
Mais de là à retirer sa classe à quelqu'un qui a des problèmes de santé, là je suis sur le c...

Mirobolande : relis-moi plus attentivement, ce n'est pas mon discours ça !
Ce sera l'avis de certains parents , c'est ce que je vais entendre à la réunion de jeudi ,
et je voudrais avoir des pistes de solution, c'est tout !

Pour faire au mieux pour le collègue (oui, je dis collègue tu vois ) et les enfants qui, d'après la directrice auraient ...2 mois de retard ?

Il faut faire pression auprès de l'inspection pour qu'elle arrête cette valse de remplaçants.
Je suis bien placée pour savoir qu'on est des pions, déplaçables au gré de la logique..Euh, des lubies de l'inspection; Je me suis déjà vue retirer un remplacement qui me plaisait pour une autre collègue à qui il ne convenait pas, et même son appel à l'inspection n'a rien changé.
Après, que le premier remplaçant ne reste pas, ça peut se comprendre Il a pu venir de loin (très loin) et ce n'est pas tenable sur un remplacement long de faire 2 h de route par jour aller; il a dépanné, mais la solution ne peut être que transitoire.
Il y a 2-3 ans je crois, nous remplaçants avons aussi été sortis de nos classes pour que des PE stagiaires viennent s'essayer quelques jours dans nos classes (sans aucune préparation préalable possible, puisque prévenus parfois la veille pour le lendemain qu'ils allaient passer 54 jours dans une classe à 4 niveaux; Eh oui, ici c'est courant. Et là on ne s'est pas soucié de l'intérêt de l'enfant.
L'inspection gère aussi la pénurie de remplaçants mais ça c'est une autre histoire.
Donc que les parents fassent pression, mais sur l'inspection et pas sur le collègue déjà malade. Je connais les rouages...

Mirobolande a écrit:Il faut faire pression auprès de l'inspection pour qu'elle arrête cette valse de remplaçants.
Je suis bien placée pour savoir qu'on est des pions, déplaçables au gré de la logique..Euh, des lubies de l'inspection; Je me suis déjà vue retirer un remplacement qui me plaisait pour une autre collègue à qui il ne convenait pas, et même son appel à l'inspection n'a rien changé.
Après, que le premier remplaçant ne reste pas, ça peut se comprendre Il a pu venir de loin (très loin) et ce n'est pas tenable sur un remplacement long de faire 2 h de route par jour aller; il a dépanné, mais la solution ne peut être que transitoire.
Il y a 2-3 ans je crois, nous remplaçants avons aussi été sortis de nos classes pour que des PE stagiaires viennent s'essayer quelques jours dans nos classes (sans aucune préparation préalable possible, puisque prévenus parfois la veille pour le lendemain qu'ils allaient passer 54 jours dans une classe à 4 niveaux; Eh oui, ici c'est courant. Et là on ne s'est pas soucié de l'intérêt de l'enfant.
L'inspection gère aussi la pénurie de remplaçants mais ça c'est une autre histoire.
Donc que les parents fassent pression, mais sur l'inspection et pas sur le collègue déjà malade. Je connais les rouages...

ça a marché pour la maîtresse remplaçante de ma fille l'an passé.

Merci de confirmer ce que je dis, micaschiste!

Rikki a écrit:Oui, c'est une légende urbaine bien connue, et il est possible que le collègue en soit persuadé aussi. De même que court une légende selon laquelle les femmes enceintes doivent revenir une journée avant les vacances pour que les vacances ne comptent pas dans leur congé de maternité.

Je ne sais pas si c'est parce qu'à une époque ça a été vrai ou si c'est une pure légende, mais actuellement ça n'a pas de sens particulier de revenir faire une journée, que ça soit avant ou après les vacances.

Ben, non, ce n'est pas une légende.Si on est arrêté avant et après les vacances pour le même motif, ls vacances comptent comme maladie même si on n'est pas officiellement en arrêt (ce qui a été mon cas l'année dernière).Donc si on revient faire une journée, les vacances ne comptent pas et quand on commence à avoir pas mal de jours d'arêt et s'approcher des trois mois, 15 jours en plus ou moins c n'est pas négligeable.

Oui, je confirme, ce n'est pas une légende urbaine.

J'ai vécu une situation similaire dans l'école de mon fils il y a quelques années. En Janvier il y avait eu 5 remplaçants dans la classe de CP/CE1, et plusieurs jours avec personne.

Nous (parents) nous sommes mobilisés, et avons organisé avec l'accord de la directrice une occupation de l'école. Nous avons convoqué la presse locale, et posé des banderoles dans le village. Tout cela de façon pacifique bien entendu.

A 9h30 la directrice a appelé l'IA pour indiquer qu'elle ne pouvait pas faire cours parce que le parents occupaient l'école.
Une heure plus tard nous avions la visite de la gendarmerie, et environ 1h1/2 plus tard, un remplaçant que nous avons gardé jusqu'à la fin de l'année scolaire.

La pression des parents, je ne vois pas d'autres moyens ...

On prévoit effectivement d'aller directement à l'inspection, on sera certainement plusieurs.

Mirobolande a écrit:Donc que les parents fassent pression, mais sur l'inspection et pas sur le collègue déjà malade. Je connais les rouages...

Oui, 1000 fois oui, c'est mon état d'esprit; je compte même le défendre si besoin.

Felicie a écrit:J'ai vécu une situation similaire dans l'école de mon fils il y a quelques années. En Janvier il y avait eu 5 remplaçants dans la classe de CP/CE1, et plusieurs jours avec personne.

Nous (parents) nous sommes mobilisés, et avons organisé avec l'accord de la directrice une occupation de l'école. Nous avons convoqué la presse locale, et posé des banderoles dans le village. Tout cela de façon pacifique bien entendu.

A 9h30 la directrice a appelé l'IA pour indiquer qu'elle ne pouvait pas faire cours parce que le parents occupaient l'école.
Une heure plus tard nous avions la visite de la gendarmerie, et environ 1h1/2 plus tard, un remplaçant que nous avons gardé jusqu'à la fin de l'année scolaire.

La pression des parents, je ne vois pas d'autres moyens ...

La directrice suggérait à une maman tout à l'heure de vraiment taper fort, ça ressemble à ce que vous avez fait ! Vos revendications étaient d'avoir le même remplacement , c'est ça

Eh Rikki sinon...légende ou pas ?...Tu vois, ce n'est pas clair cette histoire

Felicie a écrit:J'ai vécu une situation similaire dans l'école de mon fils il y a quelques années. En Janvier il y avait eu 5 remplaçants dans la classe de CP/CE1, et plusieurs jours avec personne.

Nous (parents) nous sommes mobilisés, et avons organisé avec l'accord de la directrice une occupation de l'école. Nous avons convoqué la presse locale, et posé des banderoles dans le village. Tout cela de façon pacifique bien entendu.

A 9h30 la directrice a appelé l'IA pour indiquer qu'elle ne pouvait pas faire cours parce que le parents occupaient l'école.
Une heure plus tard nous avions la visite de la gendarmerie, et environ 1h1/2 plus tard, un remplaçant que nous avons gardé jusqu'à la fin de l'année scolaire.

La pression des parents, je ne vois pas d'autres moyens ...

Même chose dans une école où j'étais, il y a quelques années.

La pression des parents et de la municipalité peuvent très bien permettre que M. X qui avait assuré le remplacement précédent revienne après les deux jours de reprise du collègue qui cumule les arrêts maladies, à condition bien sûr que M. X accepte de lâcher son nouveau remplacement et revienne sur l'ancien.

D'accord, ce sont donc des arrangements...bon à suivre alors
Espérons trouver une solution pérenne