- miss teriousDoyen
Ma question du jour (du soir). Quel texte avez-vous choisi comme support pour votre devoir bilan lors du chapitre sur le récit d'enfance ?
Pour ma part, les élèves auront étudié des extraits de :
- Julien GREEN, Jeunes années, Autobiographie I (incipit -le projet autobio)
- Nathalie SARRAUTE, Enfance (la peur d'enfant et les valeurs du présent)
- Jules VALLÈS, L'Enfant
- Marcel PROUST, Du côté de chez Swann (le fonctionnement de la mémoire)
- Jean-Paul SARTRE, Les Mots (la passion d'enfant)
- Jérome David SALINGER, L'Attrape-Cœur (les premiers émois amoureux)
- Amélie NOTHOMB, Le Sabotage amoureux - lecture cursive (verbes de paroles / figures de style)
Il y a un sujet dans un manuel, Escapade - Hatier sur Chagrin d'école qui m'intéresse mais est à retravailler.
Et vous, qu'avez-vous choisi ?
Pour ma part, les élèves auront étudié des extraits de :
- Julien GREEN, Jeunes années, Autobiographie I (incipit -le projet autobio)
- Nathalie SARRAUTE, Enfance (la peur d'enfant et les valeurs du présent)
- Jules VALLÈS, L'Enfant
- Marcel PROUST, Du côté de chez Swann (le fonctionnement de la mémoire)
- Jean-Paul SARTRE, Les Mots (la passion d'enfant)
- Jérome David SALINGER, L'Attrape-Cœur (les premiers émois amoureux)
- Amélie NOTHOMB, Le Sabotage amoureux - lecture cursive (verbes de paroles / figures de style)
Il y a un sujet dans un manuel, Escapade - Hatier sur Chagrin d'école qui m'intéresse mais est à retravailler.
Et vous, qu'avez-vous choisi ?
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"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- paul31Érudit
L'Enfant de Jules Vallès mais je vois que tu l'as déjà étudié.
- AmaliahEmpereur
Le texte de Sartre "la passion d'enfant", c'est lequel?
J'ai donné "Au milieu des livres" qui est dans le TDL et j'ai même posté mes questions sur le forum d'ailleurs si tu ne l'as pas déjà étudié.
J'ai donné "Au milieu des livres" qui est dans le TDL et j'ai même posté mes questions sur le forum d'ailleurs si tu ne l'as pas déjà étudié.
- miss teriousDoyen
Amaliah a écrit:Le texte de Sartre "la passion d'enfant", c'est lequel?
J'ai donné "Au milieu des livres" qui est dans le TDL et j'ai même posté mes questions sur le forum d'ailleurs si tu ne l'as pas déjà étudié.
C'est sur celui-là que nous travaillerons (cours inspiré du TDL).
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"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- miss teriousDoyen
paul31 a écrit:L'Enfant de Jules Vallès mais je vois que tu l'as déjà étudié.
Tu as pris quel extrait ? Pour moi, c'est celui de la chemise qui gratte pour la remise des prix.
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"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- malo21Niveau 10
je pense que je vais donner le sujet bilan qui est dans le vieux texto 3è: la promesse de l'aube
- AdrenFidèle du forum
DOnné ce matin en 3e, "Les maillots qui grattent" d'Anny Duperey dans Le Voile noir.
- LilysunNiveau 2
Quelqu'un a-t-il un extrait de SALINGER, L'Attrape-Cœur, évoquant avec les premiers émois amoureux?
J'aimerais travailler sur ce thème avec mes élèves.
J'aimerais travailler sur ce thème avec mes élèves.
- LilysunNiveau 2
Personne apparemment :'(
- cannelle21Grand Maître
Au chapitre 11 il y a son premier flirte avec Jane. Par contre je n'ai pas le texte scanné ou tapé.
- miss teriousDoyen
Il se trouve dans un manuel. Il faudrait que je prenne qq minutes pr trouver ds lequel.
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"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- miss teriousDoyen
C'est dans le Robert - Weblettres (p. 58).
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"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- saocaeNiveau 7
miss terious, quel est l'extrait que tu as choisi de Sarraute ? J'ai lu le bouquin cet été et ce passage des peurs d'enfant ne me dit rien... Mais comme tu as associé les valeurs du présent avec, ça m'intéresse !
- miss teriousDoyen
C'est le passage où elle parle d'un tableau sur le mur de sa chambre :
J’ai beau me recroqueviller, me rouler en boule, me dissimuler tout entière sous mes couvertures], la peur, une peur comme je ne me rappelle pas en avoir connu depuis, se glisse vers moi, s’infiltre… C’est de là qu’elle vient… je n’ai pas besoin de regarder, je sens qu’elle est là partout… elle donne à cette lumière sa teinte verdâtre… c’est elle, cette allée d’arbres pointus, rigides et sombres, aux troncs livides… elle est cette procession de fantômes revêtus de longues robes blanches qui s’avancent en file lugubre vers des dalles grises… elle vacille dans les flammes des grands cierges blafards qu’ils portent… Je voudrais m’échapper, mais je n’ai pas le courage de traverser l’espace imprégné d’elle, qui sépare mon lit de la porte.
Je parviens enfin à sortir ma tête un instant pour appeler… On vient… « Qu’y a-t-il encore ? – Une fois encore, le tableau n’est pas recouvert. – C’est pourtant vrai… Quel enfant fou… On prend n’importe quoi, une serviette de toilette, un vêtement, et on va l’accrocher le long de la partie supérieure du cadre… Voilà, on ne voit plus rien… Tu n’as plus peur ? _ Non, c’est fini. » Je peux m’étendre de tout mon long dans mon lit, poser ma tête sur l’oreiller, me détendre… Je peux regarder le mur à gauche de la fenêtre… la peur vient de disparaître.
Une grande personne avec l’air désinvolte, insouciant, le regard impassible des prestidigitateurs l’a escamotée en un tour de main.
J’ai beau me recroqueviller, me rouler en boule, me dissimuler tout entière sous mes couvertures], la peur, une peur comme je ne me rappelle pas en avoir connu depuis, se glisse vers moi, s’infiltre… C’est de là qu’elle vient… je n’ai pas besoin de regarder, je sens qu’elle est là partout… elle donne à cette lumière sa teinte verdâtre… c’est elle, cette allée d’arbres pointus, rigides et sombres, aux troncs livides… elle est cette procession de fantômes revêtus de longues robes blanches qui s’avancent en file lugubre vers des dalles grises… elle vacille dans les flammes des grands cierges blafards qu’ils portent… Je voudrais m’échapper, mais je n’ai pas le courage de traverser l’espace imprégné d’elle, qui sépare mon lit de la porte.
Je parviens enfin à sortir ma tête un instant pour appeler… On vient… « Qu’y a-t-il encore ? – Une fois encore, le tableau n’est pas recouvert. – C’est pourtant vrai… Quel enfant fou… On prend n’importe quoi, une serviette de toilette, un vêtement, et on va l’accrocher le long de la partie supérieure du cadre… Voilà, on ne voit plus rien… Tu n’as plus peur ? _ Non, c’est fini. » Je peux m’étendre de tout mon long dans mon lit, poser ma tête sur l’oreiller, me détendre… Je peux regarder le mur à gauche de la fenêtre… la peur vient de disparaître.
Une grande personne avec l’air désinvolte, insouciant, le regard impassible des prestidigitateurs l’a escamotée en un tour de main.
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"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- saocaeNiveau 7
Super ! Merci beaucoup miss terious. Ce passage est parfait !
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