- Isis39Enchanteur
Très régulièrement, et notamment dans les médias, la question scolaire est abordée sour l'angle de la rivalité entre les "pédagogues" et les "républicains". Née au cours des années 1980, lorsque les conceptions éducatives des uns et des autres se sont peu à peu affirmées et radicalisées, cette distinction, simple et compréhensible, a été alimentée par des débats souvent passionnés, mais très clivants. Ainsi en a-t-il été du collège unique, des maths modernes, de la discussion sur les méthodes d'apprentissage de la lecture, sur la sélection à l'entrée des universités, voire du lycée, de la place de ce dernier (ouvert à tous ou réservé aux plus "capables" ?), de l'individualisation des parcours d'élèves, de la mise en place d'ensegnement pluri-disciplinaires ou de séquences d'accompagnement, de l'évaluation, de la pertinence du redoublement, du découpage en cycles, etc, etc.
La suite :
http://lioneljeanjeau.canalblog.com/archives/2012/10/28/25441799.html
- MarcassinHabitué du forum
Pédagogistes, plutôt...
Les pédagogistes n'ont pas le monopole de la pédagogie.
Les pédagogistes n'ont pas le monopole de la pédagogie.
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- LJeanjeauNiveau 6
Marcassin a écrit:Pédagogistes, plutôt...
Les pédagogistes n'ont pas le monopole de la pédagogie.
J'ai reprise le terme "usuel" quand on parle de ce débat. Mais sur le plan sémantique, c'est vrai, vous avez raison.
- User5899Demi-dieu
Si on lit bien cet article, cela fait trente ans que le débat existe. Trente ans que le courant pédagogiste, continuellement porteur d'innovations innovantes, est au pouvoir, en tout cas, écouté du, en tout cas, présent au ministère.
Vu les résultats, il serait peut-être temps de travailler autrement, non ?
Sinon, en effet, opposer pédagogues à républicains m'a toujours paru d'un ridicule achevé.
Vu les résultats, il serait peut-être temps de travailler autrement, non ?
Sinon, en effet, opposer pédagogues à républicains m'a toujours paru d'un ridicule achevé.
- DuplayExpert
Ces deux positions, cette schizophrénie, en quelque sorte, de l'acte éducatif, je ne crois pas qu'elle soit réductible à un juste milieu.
Ah ? Pas de salut pour le syncrétisme pédagogique, alors ?
Dommage...
- MarcassinHabitué du forum
On peut réaffirmer que les pédagogistes sont républicains.
Néanmoins, au delà des termes, on peut constater une profonde division entre les syndicats réformistes et conservateurs. Même chose : pas sûr que les termes conviennent.
Cette division, qui n'existe que dans l’Éducation nationale, est saisissante tant les projets semblent irréconciliables.
Néanmoins, au delà des termes, on peut constater une profonde division entre les syndicats réformistes et conservateurs. Même chose : pas sûr que les termes conviennent.
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- Presse-puréeGrand sage
Joli SAV... Dommage que Twitter soit toujours aussi odieux à lire.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- AuroreEsprit éclairé
... et en particulier au niveau de la définition du métier et de ses finalités. Car il ne faut surtout pas tomber dans le piège sémantique tendu par ceux qui prétendent "poursuivre les mêmes objectifs, mais avec d'autres moyens".Marcassin a écrit:On peut réaffirmer que les pédagogistes sont républicains.
Néanmoins, au delà des termes, on peut constater une profonde division entre les syndicats réformistes et conservateurs. Même chose : pas sûr que les termes conviennent.
Cette division, qui n'existe que dans l’Éducation nationale, est saisissante tant les projets semblent irréconciliables.
C'est même là que se situe l'entourloupe, pour reprendre un terme à la mode...
- Isis39Enchanteur
Aurore a écrit:... et en particulier au niveau de la définition du métier et de ses finalités. Car il ne faut surtout pas tomber dans le piège sémantique tendu par ceux qui prétendent "poursuivre les mêmes objectifs, mais avec d'autres moyens".Marcassin a écrit:On peut réaffirmer que les pédagogistes sont républicains.
Néanmoins, au delà des termes, on peut constater une profonde division entre les syndicats réformistes et conservateurs. Même chose : pas sûr que les termes conviennent.
Cette division, qui n'existe que dans l’Éducation nationale, est saisissante tant les projets semblent irréconciliables.
C'est même là que se situe l'entourloupe, pour reprendre un terme à la mode...
Alors c'est là que je ne comprends pas : il me semblait que tous les collègues ont le même but, la réussite de leurs élèves.
- JohnMédiateur
Moi, j'y crois, au synchrétisme pédagogique, et il me semble que LJeanjeau y croit aussi, malgré quelques phrases dans son texte qui sembleraient, au premier abord, laisser croire le contraire.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- AuroreEsprit éclairé
Tout dépend de ce qu'on appelle "réussite"... surtout lorsqu'elle est dite "pour tous" !Isis39 a écrit:Aurore a écrit:... et en particulier au niveau de la définition du métier et de ses finalités. Car il ne faut surtout pas tomber dans le piège sémantique tendu par ceux qui prétendent "poursuivre les mêmes objectifs, mais avec d'autres moyens".Marcassin a écrit:On peut réaffirmer que les pédagogistes sont républicains.
Néanmoins, au delà des termes, on peut constater une profonde division entre les syndicats réformistes et conservateurs. Même chose : pas sûr que les termes conviennent.
Cette division, qui n'existe que dans l’Éducation nationale, est saisissante tant les projets semblent irréconciliables.
C'est même là que se situe l'entourloupe, pour reprendre un terme à la mode...
Alors c'est là que je ne comprends pas : il me semblait que tous les collègues ont le même but, la réussite de leurs élèves.
- AuroreEsprit éclairé
Oui, mais à condition que l'objectif soit le même pour tout le monde, ce qui n'est manifestement pas le cas.John a écrit:Moi, j'y crois, au synchrétisme pédagogique, et il me semble que LJeanjeau y croit aussi, malgré quelques phrases dans son texte qui sembleraient, au premier abord, laisser croire le contraire.
- Isis39Enchanteur
Aurore a écrit:Oui, mais à condition que l'objectif soit le même pour tout le monde, ce qui n'est manifestement pas le cas.John a écrit:Moi, j'y crois, au synchrétisme pédagogique, et il me semble que LJeanjeau y croit aussi, malgré quelques phrases dans son texte qui sembleraient, au premier abord, laisser croire le contraire.
Quels objectifs différents voyez-vous ?
Moi je vois des gens qui veulent faire réussir leurs élèves mais qui se disputent sur la manière d'y parvenir.
- JohnMédiateur
C'est surtout que la notion d'objectif peut difficilement être mise au singulier dans ce cas : l'école a forcément plusieurs objectifs, qui ne sont pas contradictoires.Isis39 a écrit:Quels objectifs différents voyez-vous ?Aurore a écrit:Oui, mais à condition que l'objectif soit le même pour tout le monde, ce qui n'est manifestement pas le cas.John a écrit:Moi, j'y crois, au synchrétisme pédagogique, et il me semble que LJeanjeau y croit aussi, malgré quelques phrases dans son texte qui sembleraient, au premier abord, laisser croire le contraire.
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- User5899Demi-dieu
Je ne dirais pas ça. Je dirais que tous veulent faire réussir, mais que tous ne définissent pas "réussir" de la même façon. Ce n'est pas pour moi une question de moyens, mais bien de buts. Ceux qui veulent des savoirs émancipateurs, "gratuits", découplés du parcours professionnel à venir, et ceux qui, visant une sorte d'employabilité, insistent sur les moyens d'y parvenir au plus vite, en laissant de côté tout ce qui est gratuit. C'est sur ce schisme que se bâtit l'opposition sur les termes "républicains" (qui défendent le savoir émancipateur offert par la République à tous) et pédagogues (qui cherchent à conduire les enfants, et insistent donc sur le but).Isis39 a écrit:Aurore a écrit:Oui, mais à condition que l'objectif soit le même pour tout le monde, ce qui n'est manifestement pas le cas.John a écrit:Moi, j'y crois, au synchrétisme pédagogique, et il me semble que LJeanjeau y croit aussi, malgré quelques phrases dans son texte qui sembleraient, au premier abord, laisser croire le contraire.
Quels objectifs différents voyez-vous ?
Moi je vois des gens qui veulent faire réussir leurs élèves mais qui se disputent sur la manière d'y parvenir.
Non ?
- MarcassinHabitué du forum
La réussite, avec 77,5% d'une classe d'âge au bac et 84,5% de réussite à l'examen, on y est. Reste à savoir ce qu'il faut en penser.Isis39 a écrit:Alors c'est là que je ne comprends pas : il me semblait que tous les collègues ont le même but, la réussite de leurs élèves.
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- Isis39Enchanteur
Cripure a écrit:Je ne dirais pas ça. Je dirais que tous veulent faire réussir, mais que tous ne définissent pas "réussir" de la même façon. Ce n'est pas pour moi une question de moyens, mais bien de buts. Ceux qui veulent des savoirs émancipateurs, "gratuits", découplés du parcours professionnel à venir, et ceux qui, visant une sorte d'employabilité, insistent sur les moyens d'y parvenir au plus vite, en laissant de côté tout ce qui est gratuit. C'est sur ce schisme que se bâtit l'opposition sur les termes "républicains" (qui défendent le savoir émancipateur offert par la République à tous) et pédagogues (qui cherchent à conduire les enfants, et insistent donc sur le but).Isis39 a écrit:Aurore a écrit:Oui, mais à condition que l'objectif soit le même pour tout le monde, ce qui n'est manifestement pas le cas.John a écrit:Moi, j'y crois, au synchrétisme pédagogique, et il me semble que LJeanjeau y croit aussi, malgré quelques phrases dans son texte qui sembleraient, au premier abord, laisser croire le contraire.
Quels objectifs différents voyez-vous ?
Moi je vois des gens qui veulent faire réussir leurs élèves mais qui se disputent sur la manière d'y parvenir.
Non ?
Donc les "pédagogues" ne défendent pas un savoir gratuit et émancipateur ? Je n'avais pas cette impression.
- JohnMédiateur
Déconnecter l'un de l'autre me semble impossible, ou alors on en revient à la fameuse dédicace : "A tous ceux qui, nourris de grec et de latin, sont morts de faim".Je ne dirais pas ça. Je dirais que tous veulent faire réussir, mais que tous ne définissent pas "réussir" de la même façon. Ce n'est pas pour moi une question de moyens, mais bien de buts. Ceux qui veulent des savoirs émancipateurs, "gratuits", découplés du parcours professionnel à venir, et ceux qui, visant une sorte d'employabilité, insistent sur les moyens d'y parvenir au plus vite, en laissant de côté tout ce qui est gratuit. C'est sur ce schisme que se bâtit l'opposition sur les termes "républicains" (qui défendent le savoir émancipateur offert par la République à tous) et pédagogues (qui cherchent à conduire les enfants, et insistent donc sur le but).
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- Isis39Enchanteur
John a écrit:Déconnecter l'un de l'autre me semble impossible, ou alors on en revient à la fameuse dédicace : "A tous ceux qui, nourris de grec et de latin, sont morts de faim".Je ne dirais pas ça. Je dirais que tous veulent faire réussir, mais que tous ne définissent pas "réussir" de la même façon. Ce n'est pas pour moi une question de moyens, mais bien de buts. Ceux qui veulent des savoirs émancipateurs, "gratuits", découplés du parcours professionnel à venir, et ceux qui, visant une sorte d'employabilité, insistent sur les moyens d'y parvenir au plus vite, en laissant de côté tout ce qui est gratuit. C'est sur ce schisme que se bâtit l'opposition sur les termes "républicains" (qui défendent le savoir émancipateur offert par la République à tous) et pédagogues (qui cherchent à conduire les enfants, et insistent donc sur le but).
Je suis d'accord, les deux doivent être conciliés. Et il me semblent que c'est possible, ce n'est pas en opposition.
- AuroreEsprit éclairé
Sauf que la maîtrise des "savoirs gratuits" doit primer, puisque c'est elle seule qui permet "l'adaptabilité" effective et "par le haut" de l'individu face aux exigences du monde du travail.Isis39 a écrit:John a écrit:Déconnecter l'un de l'autre me semble impossible, ou alors on en revient à la fameuse dédicace : "A tous ceux qui, nourris de grec et de latin, sont morts de faim".Je ne dirais pas ça. Je dirais que tous veulent faire réussir, mais que tous ne définissent pas "réussir" de la même façon. Ce n'est pas pour moi une question de moyens, mais bien de buts. Ceux qui veulent des savoirs émancipateurs, "gratuits", découplés du parcours professionnel à venir, et ceux qui, visant une sorte d'employabilité, insistent sur les moyens d'y parvenir au plus vite, en laissant de côté tout ce qui est gratuit. C'est sur ce schisme que se bâtit l'opposition sur les termes "républicains" (qui défendent le savoir émancipateur offert par la République à tous) et pédagogues (qui cherchent à conduire les enfants, et insistent donc sur le but).
Je suis d'accord, les deux doivent être conciliés. Et il me semblent que c'est possible, ce n'est pas en opposition.
Un savoir gratuit et émancipateur grâce aux "compétences", par exemple ?Isis39 a écrit:
Donc les "pédagogues" ne défendent pas un savoir gratuit et émancipateur ? Je n'avais pas cette impression.
Il y en a qui sont certainement plus importants que d'autres... et les ennuis commencent là !John a écrit:C'est surtout que la notion d'objectif peut difficilement être mise au singulier dans ce cas : l'école a forcément plusieurs objectifs, qui ne sont pas contradictoires.Isis39 a écrit:Quels objectifs différents voyez-vous ?Aurore a écrit:Oui, mais à condition que l'objectif soit le même pour tout le monde, ce qui n'est manifestement pas le cas.John a écrit:Moi, j'y crois, au synchrétisme pédagogique, et il me semble que LJeanjeau y croit aussi, malgré quelques phrases dans son texte qui sembleraient, au premier abord, laisser croire le contraire.
Moi je vois des gens qui veulent faire réussir leurs élèves mais qui se disputent sur la manière d'y parvenir.
- Isis39Enchanteur
Aurore a écrit:Un savoir gratuit et émancipateur grâce aux "compétences", par exemple ?Isis39 a écrit:
Donc les "pédagogues" ne défendent pas un savoir gratuit et émancipateur ? Je n'avais pas cette impression.
Et bien, on peut reprocher beaucoup de choses aux compétences (et je ne suis pas la dernière à le faire), mais le savoir en fait partie. Je le sais puisque je l'évalue régulièrement.
- AuroreEsprit éclairé
Isis39 a écrit:Aurore a écrit:... et en particulier au niveau de la définition du métier et de ses finalités. Car il ne faut surtout pas tomber dans le piège sémantique tendu par ceux qui prétendent "poursuivre les mêmes objectifs, mais avec d'autres moyens".Marcassin a écrit:On peut réaffirmer que les pédagogistes sont républicains.
Néanmoins, au delà des termes, on peut constater une profonde division entre les syndicats réformistes et conservateurs. Même chose : pas sûr que les termes conviennent.
Cette division, qui n'existe que dans l’Éducation nationale, est saisissante tant les projets semblent irréconciliables.
C'est même là que se situe l'entourloupe, pour reprendre un terme à la mode...
Alors c'est là que je ne comprends pas : il me semblait que tous les collègues ont le même but, la réussite de leurs élèves.
Réussir dans quoi ? A acquérir des connaissances solides ou à "mener un projet en équipe" ?
Les objectifs de niveau disciplinaire à atteindre à un âge donné ne sont pas les mêmes chez les uns et les autres, et c'est un signe qui ne trompe pas.
Un exemple parmi d'autres : selon certain(e)s personnes bien en cour actuellement, il n'est pas nécessaire de maîtriser la lecture et l'écriture à la fin du primaire...
- Isis39Enchanteur
Aurore a écrit:Isis39 a écrit:Aurore a écrit:... et en particulier au niveau de la définition du métier et de ses finalités. Car il ne faut surtout pas tomber dans le piège sémantique tendu par ceux qui prétendent "poursuivre les mêmes objectifs, mais avec d'autres moyens".Marcassin a écrit:On peut réaffirmer que les pédagogistes sont républicains.
Néanmoins, au delà des termes, on peut constater une profonde division entre les syndicats réformistes et conservateurs. Même chose : pas sûr que les termes conviennent.
Cette division, qui n'existe que dans l’Éducation nationale, est saisissante tant les projets semblent irréconciliables.
C'est même là que se situe l'entourloupe, pour reprendre un terme à la mode...
Alors c'est là que je ne comprends pas : il me semblait que tous les collègues ont le même but, la réussite de leurs élèves.
Réussir dans quoi ? A acquérir des connaissances solides ou à "mener un projet en équipe" ?
Les objectifs de niveau disciplinaire à atteindre à un âge donné ne sont pas les mêmes chez les uns et les autres, et c'est un signe qui ne trompe pas.
Un exemple parmi d'autres : selon certain(e)s personnes bien en cour actuellement, il n'est pas nécessaire de maîtriser la lecture et l'écriture à la fin du primaire...
Selon qui ?
- InvitéInvité
Les ennuis commencent aussi autre part: j'ai l'impression que beaucoup de ceux qui défendent une pédagogie axée sur l'employabilité et les compétences travaillent, contrairement à ce qui est souvent sous-entendu de manière assez désagréable, dans des zones difficiles où les élèves posent fréquemment, plus qu'ailleurs, la question fondamentale du "ça sert à quoi" et remettent en cause la légitimité de l'école. En partant de quelque chose de très concret, leur but est de montrer à l'élève qu'il sait faire des choses, qu'il n'est pas "nul". Bon, le problème, c'est qu'à force de travailler sur des processus (apprendre à apprendre, comment raisonner, chercher une réponse qu'on ne va pas trouver seul) plutôt que sur des contenus, eh bien les élèves n'apprennent pas assez et surtout ne reçoivent pas suffisamment de savoirs nécessaires pour partager un patrimoine qui nous est commun....
- JohnMédiateur
L'interview à laquelle tu fais référence a été corrigée depuis longtemps par La Dépêche : il faudrait se tenir au courant.selon certain(e)s personnes bien en cour actuellement, il n'est pas nécessaire de maîtriser la lecture et l'écriture à la fin du primaire
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- [Questionnaire] Qui furent/sont pour vous les plus grands pédagogues ?
- Qu'en termes élégants ces choses là sont dites.
- Les bourses au mérite sont bien maintenues pour une partie des bacheliers 2014 avec mention Très Bien.
- Appréciations sur les bulletins : Ah ! Qu'en termes choisis ces choses-là sont dites...
- Philippe Watrelot : "A propos de Neoprofs et du débat Pédagogues / Conservateurs en général."
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