Anne Coffinier veut "rendre l'espérance aux professeurs" en remplaçant l'école publique par le privé hors contrat.

Lefteris a écrit:Là, elle pontifie un bon quart d'heure (au sens propre, en citant Jean-Paul II )Et outre le pontife, tous les poncifs y passent (la liberté , les gens qui prennent des risques, les pays -anglo saxons blabla etc.)

http://vimeo.com/42729833

Mareuil a écrit:

Celadon a écrit:Qui se méprend ? Droite et gauche confondues ont toujours travaillé peu ou prou pour le privé.

Il faut noter que madame Delaunay, députée socialiste de Gironde, a tenté à l'Assemblée nationale, avec le soutien de madame Lebranchu, de faire retirer à la Fondation pour l'école les avantages fiscaux qui lui sont accordés. En vain. La majorité ayant changé, madame Delaunay étant maintenant ministre, et la suppression des niches fiscales étant par ailleurs à l'ordre du jour, on suivra le dossier.
À part cela, le GRIP est la seule organisation a avoir pris publiquement position, sur des bases pédagogiques - l'importance des programmes nationaux -, contre les partisans du voucher et autres "créateurs d'écoles".

Il faut noter que madame Delaunay, députée socialiste de Gironde, a tenté à l'Assemblée nationale, avec le soutien de madame Lebranchu, de faire retirer à la Fondation pour l'école les avantages fiscaux qui lui sont accordés. En vain. La majorité ayant changé, madame Delaunay étant maintenant ministre, et la suppression des niches fiscales étant par ailleurs à l'ordre du jour, on suivra le dossier.
À part cela, le GRIP est la seule organisation a avoir pris publiquement position, sur des bases pédagogiques - l'importance des programmes nationaux -, contre les partisans du voucher et autres "créateurs d'écoles".

John a écrit:

Il faut noter que madame Delaunay, députée socialiste de Gironde, a tenté à l'Assemblée nationale, avec le soutien de madame Lebranchu, de faire retirer à la Fondation pour l'école les avantages fiscaux qui lui sont accordés. En vain. La majorité ayant changé, madame Delaunay étant maintenant ministre, et la suppression des niches fiscales étant par ailleurs à l'ordre du jour, on suivra le dossier.
À part cela, le GRIP est la seule organisation a avoir pris publiquement position, sur des bases pédagogiques - l'importance des programmes nationaux -, contre les partisans du voucher et autres "créateurs d'écoles".

Ce serait bien de la relancer : elle est bien, Michèle Delaunay.
Vous avez un document tout prêt à faire parvenir à la permanence du député qui la remplace ? Il peut relancer le combat.

John a écrit:http://www.valeursactuelles.com/parlons-vrai/parlons-vrai/aux-sources-malaise-l%E2%80%99impuissance-des-enseignants-rendre-l%E2%80%99esp%C3%A9rance-aux-p

Extrait :

La Fondation pour l’école a justement pour mission, reconnue d’utilité publique, de soutenir et d’encourager le développement de ces établissements scolaires privés hors contrat – ces écoles peuplées de professeurs épanouis et fiers de leur métier. Les pays scolairement performants, tels que la Suède ou la Finlande, se caractérisent tous par un haut niveau de considération sociale pour le métier de professeur. Ce sont des personnes qui ont reçu une formation initiale exigeante, au terme d’une stricte sélection, et qui sont vivement poussées à suivre des formations continues tout au long de leur carrière auprès de professeurs expérimentés. Ce sont des professeurs libres de leurs méthodes mais comptables de leurs résultats devant la communauté scolaire, à commencer par les parents.

C’est sur ce même équilibre que repose le succès actuel des écoles indépendantes en France. Un nombre croissant des professeurs du primaire de ces écoles se forme depuis 2007 à l’Institut libre de formation des maîtres (www.ilfm-formation.com). Ils y acquièrent non seulement une parfaite maîtrise des connaissances à enseigner (grammaire, calcul mental, histoire de France) mais aussi la pratique des savoir-faire pédagogiques, grâce à de nombreux stages sur le terrain, dans le cadre d’une formation professionnelle par alternance auprès d’instituteurs chevronnés qui leur apprennent les ficelles du métier. Ils sont plus d’une centaine à avoir fait leur rentrée, il y a quelques jours, avec un enthousiasme bien éloigné de la désespérance des enseignants de l’Éducation nationale. N’est-il pas temps de donner aux professeurs du public les mêmes conditions de formation et d’enseignement que leurs confrères du secteur entièrement libre ?

Anne Coffinier est directrice générale de la Fondation pour l’école

Aurore a écrit:

doublecasquette a écrit:Le pb est que, bien préparée, l'opinion publique ne voit plus du tout l'intérêt de programmes nationaux, hors quelques bastions taxés de réactionnaires.

L'opinion publique, ou les médias aux ordres ?

La Fondation pour l’école a justement pour mission, reconnue d’utilité publique, de soutenir et d’encourager le développement de ces établissements scolaires privés hors contrat –

barèges a écrit:Je suis toujours extrêmement choquée par cela :

La Fondation pour l’école a justement pour mission, reconnue d’utilité publique, de soutenir et d’encourager le développement de ces établissements scolaires privés hors contrat –

Depuis quand la république française reconnaît-elle d'utilité publique ce qui vise à la concurrence avec l'école publique, qui est une de ses fondations les plus solides ?
Et on arrive encore à s'étonner des réformes actuelles.
Je revois à chaque fois le chef pirate d'Astérix qui démolit son navire à la hache.

John a écrit:Il ne faut pas attendre : ce n'est pas dans le champ de ses compétences ministérielles, ce n'est pas ce sujet qu'elle a tête aujourd'hui.
Il faut prendre contact avec son remplaçant dans sa circonscription de Gironde pour qu'il relance ce qu'elle avait tenté de faire.
Si je peux aider, je le ferai volontiers.

Abraxas a écrit:

Mowgli a écrit:

Elle aurait tort de se gêner : Peillon s'apprête à lui ouvrir un boulevard.

Exactement…
Et ne vous méprenez pas : je connais la dame, elle est très intelligente et acharnée. Et elle dispose de relations que vous n'imaginez même pas, et de moyens financiers à l'unisson.
Ce que les ministres font depuis cinq ans et quelques va dans le sens de la Fondation — qui d'ailleurs n'a qu'à se baisser pour récolter.