Réforme des rythmes scolaires : les PE seront les dindons de la farce.

Lalirette a écrit:Et pourquoi pas (parce que je comprends les réticences exprimées notamment par Mowgli au sujet de l'AP) faire confiance aux PE pour organiser les contenus de ces 2 heures.
En cas de groupe-classe plus homogène, les autoriser à prendre sur ces 2 heures leur classe en demi-groupes, pour les enseignements qu'ils jugeront utiles.

Ça, c'est une excellente idée ! Idéal pour la LVE ou la salle informatique, en plus !

Bon, ça y est, je crois que la réforme sur les rythmes est pliée (de rien, Monsieur le Ministre).

On parle des effectifs, des contenus en histoire-géo, des méthodes, de la formation initiale et continue... ?

Mais les filles, ne rêvez pas avec votre samedi matin !

L'objectif de la réforme n'est pas un retour à la semaine de 4 jours et demi comme on a pu la connaître par le passé, qu'on y soit ou non favorable.

Il s'agit de mettre en place une réforme qui permette progressivement, dans le cadre de l'acte III de la décentralisation, de nous transférer à moyen terme aux collectivités territoriales par le biais d'un amalgame entre le temps scolaire et le temps périscolaire.

Bref, ce qui est en jeu, c'est une redéfinition de nos missions et de notre statut. Le retour au samedi matin d'antan n'est pas à l'ordre du jour... et encore moins pour enseigner.

Lalirette a écrit:Bon, ça y est, je crois que la réforme sur les rythmes est pliée (de rien, Monsieur le Ministre).

On parle des effectifs, des contenus en histoire-géo, des méthodes, de la formation initiale et continue... ?

:lol!:

Mowgli a écrit:Mais les filles, ne rêvez pas avec votre samedi matin !

L'objectif de la réforme n'est pas un retour à la semaine de 4 jours et demi comme on a pu la connaître par le passé, qu'on y soit ou non favorable.

Il s'agit de mettre en place une réforme qui permette progressivement, dans le cadre de l'acte III de la décentralisation, de nous transférer à moyen terme aux collectivités territoriales par le biais d'un amalgame entre le temps scolaire et le temps périscolaire.

Bref, ce qui est en jeu, c'est une redéfinition de nos missions et de notre statut. Le retour au samedi matin d'antan n'est pas à l'ordre du jour... et encore moins pour enseigner.

Et pas moyen d'enrayer la machine? Laisse-moi un peu rêver... suis si écoeurée...

Tu fais bien de rappeler, Mowgli, que la réforme sur les rythmes scolaires telle qu'elle s'annonce tient pour secondaires, apparemment, les rythmes de l'enfant et ses apprentissages scolaires.
Cherchez l'erreur.

arcenciel a écrit:

Mowgli a écrit:Mais les filles, ne rêvez pas avec votre samedi matin !

L'objectif de la réforme n'est pas un retour à la semaine de 4 jours et demi comme on a pu la connaître par le passé, qu'on y soit ou non favorable.

Il s'agit de mettre en place une réforme qui permette progressivement, dans le cadre de l'acte III de la décentralisation, de nous transférer à moyen terme aux collectivités territoriales par le biais d'un amalgame entre le temps scolaire et le temps périscolaire.

Bref, ce qui est en jeu, c'est une redéfinition de nos missions et de notre statut. Le retour au samedi matin d'antan n'est pas à l'ordre du jour... et encore moins pour enseigner.

Et pas moyen d'enrayer la machine? Laisse-moi un peu rêver... suis si écoeurée...

Bien sûr que si !

Comme d'habitude, cela dépendra de l'importance des résistances et du rapport de forces final.

D'où l'importance d'informer inlassablement et de mobiliser tous ceux qui sont concernés : collègues, parents d'élèves autres que les dirigeants de la FCPE, maires autres que les militants du Réseau français des villes éducatrices...

Mowgli a écrit:Mais les filles, ne rêvez pas avec votre samedi matin !

L'objectif de la réforme n'est pas un retour à la semaine de 4 jours et demi comme on a pu la connaître par le passé, qu'on y soit ou non favorable.

Il s'agit de mettre en place une réforme qui permette progressivement, dans le cadre de l'acte III de la décentralisation, de nous transférer à moyen terme aux collectivités territoriales par le biais d'un amalgame entre le temps scolaire et le temps périscolaire.

Bref, ce qui est en jeu, c'est une redéfinition de nos missions et de notre statut. Le retour au samedi matin d'antan n'est pas à l'ordre du jour... et encore moins pour enseigner.

Laisse-nous danser encore un peu sur le volcan, s'il te plaît... On ira se pendre demain, promis !

Mais tu as vraiment envie d'aller te pendre, toi ?

Non, combattons cette réforme délétère dans un premier temps et mettons-la hors d'état de nuire !

Une fois le danger écarté, nous pourrons ensuite, sereinement et de manière réfléchie, discuter de propositions pour reconstruire l'Ecole de la République !

Mowgli a écrit:Mais tu as vraiment envie d'aller te pendre, toi ?

Non, combattons cette réforme délétère dans un premier temps et mettons-la hors d'état de nuire !

Une fois le danger écarté, nous pourrons ensuite, sereinement et de manière réfléchie, discuter de propositions pour reconstruire l'Ecole de la République !

Ben... Si... Je veux bien me battre... Mais bon... Quel poids avons-nous face à ceux qui viennent se plaindre parce que leur méchante IEN les a empêchés de twitter en rond avec leurs élèves ?
J'en reviens toujours au même point : quand est-ce que les hommes politiques, même seulement vaguement rose clair, se rendront compte que le combat se situe sur le front des contenus, des méthodes et de la formation initiale et non sur celui des TBI, des Tweetclasses et des ateliers de hip-hop, zoumba, slam et land art animés par le jeune Kevin Dugenou, fils de M. Dugenou, maire à vie, ou la vieille Mijo Harécrichenat, artiste réputée sur au moins tout le canton ?

:lol!:

doublecasquette a écrit:

Mowgli a écrit:Mais tu as vraiment envie d'aller te pendre, toi ?

Non, combattons cette réforme délétère dans un premier temps et mettons-la hors d'état de nuire !

Une fois le danger écarté, nous pourrons ensuite, sereinement et de manière réfléchie, discuter de propositions pour reconstruire l'Ecole de la République !

Ben... Si... Je veux bien me battre... Mais bon... Quel poids avons-nous face à ceux qui viennent se plaindre parce que leur méchante IEN les a empêchés de twitter en rond avec leurs élèves ?
J'en reviens toujours au même point : quand est-ce que les hommes politiques, même seulement vaguement rose clair, se rendront compte que le combat se situe sur le front des contenus, des méthodes et de la formation initiale et non sur celui des TBI, des Tweetclasses et des ateliers de hip-hop, zoumba, slam et land art animés par le jeune Kevin Dugenou, fils de M. Dugenou, maire à vie, ou la vieille Mijo Harécrichenat, artiste réputée sur au moins tout le canton ?

Nous avons beaucoup plus de poids que tu ne le penses, dès lors que nous réussissons à informer tous ceux qui sont concernés par les réformes : collègues, parents d'élèves, maires... Car informer sur les enjeux réels, c'est la condition sine qua non pour mobiliser, à plus forte raison quand certains s'activent à désinformer pour endormir tout risque de résistance.

Les EPEP devraient être en place depuis longtemps... Pourtant, grâce à ce travail inlassable d'information, ce n'est pas encore le cas.

Les expérimentations sur les rythmes scolaires, dans l'esprit de ce que préconisent le ministre, les dirigeants de la FCPE et ceux du SNuipp, de l'Unsa et du Sgen... auraient dû être massives sur un certain nombre de villes. Ce travail d'information a porté ses fruits et a permis que ce ne soit pas le cas.

Les dirigeants du Snuipp et de la FCPE, en particulier, ont pour coutume de défendre sur certains dossiers des positions et des revendications qui, très souvent, ne correspondent à aucun mandat de leurs propres adhérents.

Dès que ces adhérents sont informés, ils sont les premiers surpris et sont parfois scandalisés par certaines de ces positions. Ils se mettent alors à marquer à la culotte leurs représentants, qui n'ont plus les coudées franches pour signer n'importe quoi en catimini. C'est d'ailleurs ce qui est en train de se passer avec cette histoire de rythmes scolaires...

Bref, ne baissons pas les bras ! Rien n'est encore plié. Mais il va falloir se battre avec acharnement !

Oui, on peut encore la faire capoter cette réforme. Hier, j'ai discuté avec des collègues de l'allongement de la pause méridienne; pour eux c'était inconcevable à tel point qu'une collègue ne me croyait pas !!

Des collègues d'un autre forum ont fait un blog pour partager et diffuser un maximum d'infos.
Pour ceux que ça intéresse : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Si seulement les collègues étaient unanimes sur le samedi matin travaillé plutôt que le mercredi.
Malheureusement, on en est loin.

Lysimaque a écrit:Si seulement les collègues étaient unanimes sur le samedi matin travaillé plutôt que le mercredi.
Malheureusement, on en est loin.

Eeeeeeeh oui ! Et puis, il y en a qui trouvent que 15 h 45, c'est bien, et puis... et puis... Le côté hussard noir se perd un peu, ces derniers temps...

Honnêtement, si j'étais encore à Pourriville sur Misère sans le permis cette année, et qu'on me donnait le choix entre le mercredi et le samedi... Pour ma santé mentale, sachant que de toutes façons je ne pourrais pas rentrer le mercredi, je crois que je choisirais de pouvoir rentrer chez moi pour voir mon vrai chez moi un peu plus que 24 h par semaine
Et oui, c'est certain que ce n'est pas dans l'intérêt des élèves... Mais je crois que ce n'est pas dans leur intérêt non plus d'avoir des zombies déprimés en face d'eux :|

Oui, je veux bien te croire. On aboutit à une conjonction de différents problèmes qui, à eux tous, permettent de pourrir le système carrément de l'intérieur.

Il faudrait peut-être aussi que l'administration soit plus humaine et évite d'envoyer les gens à Pourriville trop loin de chez eux.

Lysimaque a écrit:Il faudrait peut-être aussi que l'administration soit plus humaine et évite d'envoyer les gens à Pourriville trop loin de chez eux.

J'ai bien une idée de ce qu'elle te dit l'administration mais ma bonne éducation m'interdit de l'écrire.

Lysimaque a écrit:Il faudrait peut-être aussi que l'administration soit plus humaine et évite d'envoyer les gens à Pourriville trop loin de chez eux.

En voilà un.

Tout de suite, un deuxième : au lieu de soutenir moralement le p'tit jeune délocalisé à Pourriville, on lui explique que si ça se passe mal, c'est de sa faute et qu'à sa place, n'importe qui y arriverait cent fois mieux que lui.

Dhaiphi a écrit:

Lysimaque a écrit:Il faudrait peut-être aussi que l'administration soit plus humaine et évite d'envoyer les gens à Pourriville trop loin de chez eux.

J'ai bien une idée de ce qu'elle te dit l'administration mais ma bonne éducation m'interdit de l'écrire.

Bah on est entre adultes, ça ne nous choquera pas.

Lysimaque a écrit:Si seulement les collègues étaient unanimes sur le samedi matin travaillé plutôt que le mercredi.
Malheureusement, on en est loin.

Les vrais dindons seraient les pères des gosses de familles recomposées qui, on ne sait pas pourquoi, n'ont les gosses que les premier, troisième et cinquième (s'il existe) samedi-dimanche chaque mois!

Nous disions justement ce matin que cela permettrait au parent qui n'a pas la garde de ses enfants de pouvoir, comme avant la suppression du samedi matin, venir voir le lieu où ils passent tant d'heures par semaine et faire connaissance avec son ou ses instits.
J'étais toujours ravie lorsque je pouvais parler avec le père d'Untel ou la mère de Chose qui ne venaient au mieux qu'une semaine sur deux et je remarquais souvent que, dans les jours qui suivaient cet entretien, l'enfant montrait par son attitude et son travail scolaire qu'il était content que cette entrevue ait eu lieu.

badin a écrit:

Lysimaque a écrit:Si seulement les collègues étaient unanimes sur le samedi matin travaillé plutôt que le mercredi.
Malheureusement, on en est loin.

Les vrais dindons seraient les pères des gosses de familles recomposées qui, on ne sait pas pourquoi, n'ont les gosses que les premier, troisième et cinquième (s'il existe) samedi-dimanche chaque mois!

Oh, je crois qu'on ne peut pas établir un classement des dindons, car le projet de réforme est assez égalitaire de ce point de vue ! S'il passe, nous serons tous des dindons à un titre ou un autre : les instits, les élèves, les parents, les grands-parents...

Cela dit, je partage ton point de vue quant au samedi, d'autant que si, à leur entrée en maternelle, les enfants de parents séparés sont encore minoritaires, la proportion s'inverse progressivement tout au long de la scolarité primaire et ils sont largement majoritaires dans bien des endroits au CM2.

C'est pourquoi il me semble que le samedi matin n'est absolument plus envisageable à notre époque, car cela aurait de toute évidence des conséquences désastreuses sur un nombre considérable d'enfants qui verraient encore moins l'un de leurs deux parents.

Et comme le mercredi matin est tout aussi déraisonnable pour toutes les raisons qui ont été déjà évoquées sur cette question, que ce soit pour les élèves, pour les instits, pour la qualité de l'enseignement, pour les parents qui se sont organisés professionnellement pour avoir ce jour libre, pour les grands-parents... il me semble que c'est bel et bien la semaine de 4 jours qui s'avère être la moins mauvaise solution en fin de compte.

Mowgli a écrit:

Et comme le mercredi matin est tout aussi déraisonnable pour toutes les raisons qui ont été déjà évoquées sur cette question, que ce soit pour les élèves, pour les instits, pour la qualité de l'enseignement, pour les parents qui se sont organisés professionnellement pour avoir ce jour libre, pour les grands-parents... il me semble que c'est bel et bien la semaine de 4 jours qui s'avère être la moins mauvaise solution en fin de compte.

Voilà !!!