- lucBNiveau 9
Les dictées à choix multiples sont aussi une solution envisageable et permettent de vérifier les acquis. Je pratique la dictée classique, à trous et à choix multiples en fonction des recommandations des orthophonistes avec lesquels je travaille et tout le monde y trouve son compte. En ce qui concerne les "faux dys", je ne suis pas apte à formuler un jugement, je m'en remets aux praticiens comme ils s'en remettent à nous pour suivre les recommandations. Ce fut difficile au début, mais depuis 4 ans, nous constatons des résultats très encourageants !
- pseudo-intelloSage
Attention utopie :
en fait, vu le nombre de PAP, PPS, de dys de toutes sortes et de gravité diverses et variées, il faudrait que dans chaque établissement, il y ait une personne qui centralise, connaisse bien chaque élève, dys PAP PPS et autres, et sur lequel on pourrait compter en cas de besoin, de question, etc.
Mais bon.
en fait, vu le nombre de PAP, PPS, de dys de toutes sortes et de gravité diverses et variées, il faudrait que dans chaque établissement, il y ait une personne qui centralise, connaisse bien chaque élève, dys PAP PPS et autres, et sur lequel on pourrait compter en cas de besoin, de question, etc.
Mais bon.
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- lucBNiveau 9
pseudo-intello a écrit:Attention utopie :
en fait, vu le nombre de PAP, PPS, de dys de toutes sortes et de gravité diverses et variées, il faudrait que dans chaque établissement, il y ait une personne qui centralise, connaisse bien chaque élève, dys PAP PPS et autres, et sur lequel on pourrait compter en cas de besoin, de question, etc.
Mais bon.
Je tente l'utopie depuis deux ans. C'est crevant certes, mais ça commence à porter ses fruits.
- WahlouNiveau 9
lucB a écrit:pseudo-intello a écrit:Attention utopie :
en fait, vu le nombre de PAP, PPS, de dys de toutes sortes et de gravité diverses et variées, il faudrait que dans chaque établissement, il y ait une personne qui centralise, connaisse bien chaque élève, dys PAP PPS et autres, et sur lequel on pourrait compter en cas de besoin, de question, etc.
Mais bon.
Je tente l'utopie depuis deux ans. C'est crevant certes, mais ça commence à porter ses fruits.
Pareil chez nous, et ça se passe plutôt bien
- RabelaisVénérable
Ouai, normalement, cette personne, c'est l'infirmière.pseudo-intello a écrit:Attention utopie :
en fait, vu le nombre de PAP, PPS, de dys de toutes sortes et de gravité diverses et variées, il faudrait que dans chaque établissement, il y ait une personne qui centralise, connaisse bien chaque élève, dys PAP PPS et autres, et sur lequel on pourrait compter en cas de besoin, de question, etc.
Mais bon.
_________________
Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- lucBNiveau 9
Certes, mais quand pas d'inf, pas d'autre solution... on fait quoi ?Rabelais a écrit:Ouai, normalement, cette personne, c'est l'infirmière.pseudo-intello a écrit:Attention utopie :
en fait, vu le nombre de PAP, PPS, de dys de toutes sortes et de gravité diverses et variées, il faudrait que dans chaque établissement, il y ait une personne qui centralise, connaisse bien chaque élève, dys PAP PPS et autres, et sur lequel on pourrait compter en cas de besoin, de question, etc.
Mais bon.
- PandorafaFidèle du forum
En effet, pas d'infirmière chez nous actuellement, et quand il y en avait, elle avait malheureusement autre chose à gérer.
On avait jusqu'à l'an dernier une coordo de réseau REP ancienne PE spécialisée en dys (CAPA-SH ?), qui nous donnait plein de bon conseils, y compris sur des élèves qu'elle avait suivi plus jeunes, dans le cadre du RASED...
Ce n'est malheureusement plus le cas, et vu le nombre de PAP dys + de PPS pour diverses raisons, il nous faudrait clairement un référent pour aider à mieux aménager. Rien que sur notre petit collège, une dizaine d'élèves relèvent de la MDPH et nous ne voyons l'enseignant ASH référent de la circo qu'une fois l'an, pour les ESS.
Merci en tout cas pour vos retours sur vos pratiques, cela me rassure sur ce qu'il est faisable de faire, en particulier dans le témoignage précis de V. Marchais, que je trouve très instructif sur ce qu'il est possible de faire, et pas seulement en français. On manque véritablement de formation sur des adaptations concrètes, cohérentes et efficaces des évaluations pour les dys (et autre cas MDPH).
Et en effet, je pense que des enseignants spécialisés seraient mieux à même de nous former à ce sujet que des orthophonistes, qui très souvent nous disent qu'il faut se méfier des aménagements à outrance (l'usage de l'ordi, l'AVS qui écrit tout, l'abandon de la rédaction, l'évaluation uniquement à l'oral), sans pour autant nous proposer des exemples d'aménagements, ce que l'on comprend, ce n'est pas l'objectif de leur métier.
On avait jusqu'à l'an dernier une coordo de réseau REP ancienne PE spécialisée en dys (CAPA-SH ?), qui nous donnait plein de bon conseils, y compris sur des élèves qu'elle avait suivi plus jeunes, dans le cadre du RASED...
Ce n'est malheureusement plus le cas, et vu le nombre de PAP dys + de PPS pour diverses raisons, il nous faudrait clairement un référent pour aider à mieux aménager. Rien que sur notre petit collège, une dizaine d'élèves relèvent de la MDPH et nous ne voyons l'enseignant ASH référent de la circo qu'une fois l'an, pour les ESS.
Merci en tout cas pour vos retours sur vos pratiques, cela me rassure sur ce qu'il est faisable de faire, en particulier dans le témoignage précis de V. Marchais, que je trouve très instructif sur ce qu'il est possible de faire, et pas seulement en français. On manque véritablement de formation sur des adaptations concrètes, cohérentes et efficaces des évaluations pour les dys (et autre cas MDPH).
Et en effet, je pense que des enseignants spécialisés seraient mieux à même de nous former à ce sujet que des orthophonistes, qui très souvent nous disent qu'il faut se méfier des aménagements à outrance (l'usage de l'ordi, l'AVS qui écrit tout, l'abandon de la rédaction, l'évaluation uniquement à l'oral), sans pour autant nous proposer des exemples d'aménagements, ce que l'on comprend, ce n'est pas l'objectif de leur métier.
- ycombeMonarque
Pandorafa a écrit:
Et en effet, je pense que des enseignants spécialisés seraient mieux à même de nous former à ce sujet que des orthophonistes, qui très souvent nous disent qu'il faut se méfier des aménagements à outrance (l'usage de l'ordi, l'AVS qui écrit tout, l'abandon de la rédaction, l'évaluation uniquement à l'oral), sans pour autant nous proposer des exemples d'aménagements, ce que l'on comprend, ce n'est pas l'objectif de leur métier.
Enseignants spécialisés:
CAPSAIS (jusqu'à 2004): 1600h de formation
CAPA-SH et 2CA-SH (de 2004 à 2017): 800h de formation
CAPPEI: 400h de formation
La prochaine formation qui remplacera le CAPPEI aura une durée de 200h, logiquement.
_________________
Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- PandorafaFidèle du forum
ycombe a écrit:Pandorafa a écrit:
Et en effet, je pense que des enseignants spécialisés seraient mieux à même de nous former à ce sujet que des orthophonistes, qui très souvent nous disent qu'il faut se méfier des aménagements à outrance (l'usage de l'ordi, l'AVS qui écrit tout, l'abandon de la rédaction, l'évaluation uniquement à l'oral), sans pour autant nous proposer des exemples d'aménagements, ce que l'on comprend, ce n'est pas l'objectif de leur métier.
Enseignants spécialisés:
CAPSAIS (jusqu'à 2004): 1600h de formation
CAPA-SH et 2CA-SH (de 2004 à 2017): 800h de formation
CAPPEI: 400h de formation
La prochaine formation qui remplacera le CAPPEI aura une durée de 200h, logiquement.
J'ignorais que le nouveau CAPPEI diminuait le nombre de formation par rapport au 2CA-SH, c'est vraiment regrettable. Il me semble qu'il continuera a y avoir des "options" sur les différents types de handicap ? Une sur les dys, d'autres sur d'autres formes de handicap, comme les handicaps sensoriels ?
En tout cas, c'est désolant cette baisse du nombre d'heures de formation.
- SalsepareilleÉrudit
J'avais fait comme V.Marchais pour la dictée, pour une classe avec 2 élèves dys. Résultats:
- je me suis fait sérieusement remonter les bretelles par la mère d'un dys, en réunion PAP. "Je suis scandalisée par la note de dictée.
- j'avais pourtant aménagé. Je pense que cette méthode lui sera plus bénéfi...
- Il lui faut des dictées à trous, c'est tout". Et l’ergothérapeute de hocher la tête...
Bon bon bon... Si c'est pour me faire engueuler, je ne vais pas me battre, hein, ce n'est pas mon fils, on ne me fait pas confiance, alors tant pis. Pour cet élève là, je fais maintenant des dictées à trous, il se plante toujours, et il ne progresse pas. Si les parents veulent s'immiscer dans l'enseignement, ils doivent assumer les conséquences.
Pour l'autre élève dys de la même classe, je fais le même type de dictée de V. Marchais. Et... ça marche, ça fait deux ans maintenant, et je vois les progrès aussi dans les autres devoirs: lecture, rédaction... Les parents m'ont fait confiance, et l'élève aussi. Je lui demande toujours au cours du contrôle si elle s'en sort ou pas, je passe voir sa copie, et j'aménage.
Ce qui est détestable dans notre métier, c'est qu'on trouve toujours des personnes pour nous dicter quoi faire, mais qui ne font pas cours à notre place.
- Je pense aux parents bien sûr.
- parfois aux chefs d'établissement (plus rare... jamais rencontré pour ma part. Ils m'ont toujours fait confiance) qui souhaitent appliquer à la lettre un protocole.
- Je pense aussi aux orthophonistes, qui ont une vision très médicale de l'élève, mais pas une vision de l'enseignement et de la progression de l'apprentissage, de la démarche pédagogique. Ce sont les mêmes orthophonistes qui vont prôner la dictée à trous, mais qui déconseillent la dictée réduite (une ou deux phrases dictée(s)).
- Et enfin je pense aux collègues des autres matières, qui jugent parfois ou s'interrogent un peu maladroitement, sur une matière pour laquelle ils n'ont aucune expérience d'enseignement.
Tout cela fait que l'exaspération monte assez vite.
La discussion sur "à quoi forme-t-on l'élève: à son métier ou à son épanouissement culturel?" est intéressante. En ce moment, l'élève pour qui j'applique à la lettre le PAP, je ne le forme à rien. A aucun métier, ni à son épanouissement. L'autre élève, avec laquelle je me fie à mon instinct, à mes diverses lectures, a repris confiance en elle, sait aussi qu'elle ne sera pas prof de français mais est en train d'apprendre à vivre avec son handicap (dysorthographie) tout en amenuisant un petit peu son handicap. Elle est, pour cela, passée par une petite période où ses résultats étaient faibles, mais accompagnés toujours par un commentaire très détaillé et par des objectifs très précis à atteindre. Par des encouragements, aussi. C'était l'année dernière. Si à cette époque un collègue d'une autre matière était venu me voir pour mettre en cause ces notes, je l'aurais très mal pris. J'ai du passer par cette période de notes faibles:
- pour que l'élève prenne conscience de là où elle en était
- pour pouvoir fixer des objectifs très personnalisés
- pour que l'élève puisse ressentir une fierté méritée devant des petites progressions réelles (un élève à qui on ment n'est pas dupe... il n'est pas fier devant le 15/20 aménagé un peu bêtement).
- pour que l'élève puisse ainsi me faire confiance, car il aura vu des petits progrès réels
- et enfin pour mettre en place un aménagement réel, très progressif, qui va sur le long terme vers une absence d'aménagement (ou un allégement).
L'autre élève... ben... qu'il reste caché derrière ses difficultés, hein, jusqu'à ce que les parents me fassent confiance, ou que lui-même me fasse confiance. Par contre j'ai la paix sociale, maintenant.
- je me suis fait sérieusement remonter les bretelles par la mère d'un dys, en réunion PAP. "Je suis scandalisée par la note de dictée.
- j'avais pourtant aménagé. Je pense que cette méthode lui sera plus bénéfi...
- Il lui faut des dictées à trous, c'est tout". Et l’ergothérapeute de hocher la tête...
Bon bon bon... Si c'est pour me faire engueuler, je ne vais pas me battre, hein, ce n'est pas mon fils, on ne me fait pas confiance, alors tant pis. Pour cet élève là, je fais maintenant des dictées à trous, il se plante toujours, et il ne progresse pas. Si les parents veulent s'immiscer dans l'enseignement, ils doivent assumer les conséquences.
Pour l'autre élève dys de la même classe, je fais le même type de dictée de V. Marchais. Et... ça marche, ça fait deux ans maintenant, et je vois les progrès aussi dans les autres devoirs: lecture, rédaction... Les parents m'ont fait confiance, et l'élève aussi. Je lui demande toujours au cours du contrôle si elle s'en sort ou pas, je passe voir sa copie, et j'aménage.
Ce qui est détestable dans notre métier, c'est qu'on trouve toujours des personnes pour nous dicter quoi faire, mais qui ne font pas cours à notre place.
- Je pense aux parents bien sûr.
- parfois aux chefs d'établissement (plus rare... jamais rencontré pour ma part. Ils m'ont toujours fait confiance) qui souhaitent appliquer à la lettre un protocole.
- Je pense aussi aux orthophonistes, qui ont une vision très médicale de l'élève, mais pas une vision de l'enseignement et de la progression de l'apprentissage, de la démarche pédagogique. Ce sont les mêmes orthophonistes qui vont prôner la dictée à trous, mais qui déconseillent la dictée réduite (une ou deux phrases dictée(s)).
- Et enfin je pense aux collègues des autres matières, qui jugent parfois ou s'interrogent un peu maladroitement, sur une matière pour laquelle ils n'ont aucune expérience d'enseignement.
Tout cela fait que l'exaspération monte assez vite.
La discussion sur "à quoi forme-t-on l'élève: à son métier ou à son épanouissement culturel?" est intéressante. En ce moment, l'élève pour qui j'applique à la lettre le PAP, je ne le forme à rien. A aucun métier, ni à son épanouissement. L'autre élève, avec laquelle je me fie à mon instinct, à mes diverses lectures, a repris confiance en elle, sait aussi qu'elle ne sera pas prof de français mais est en train d'apprendre à vivre avec son handicap (dysorthographie) tout en amenuisant un petit peu son handicap. Elle est, pour cela, passée par une petite période où ses résultats étaient faibles, mais accompagnés toujours par un commentaire très détaillé et par des objectifs très précis à atteindre. Par des encouragements, aussi. C'était l'année dernière. Si à cette époque un collègue d'une autre matière était venu me voir pour mettre en cause ces notes, je l'aurais très mal pris. J'ai du passer par cette période de notes faibles:
- pour que l'élève prenne conscience de là où elle en était
- pour pouvoir fixer des objectifs très personnalisés
- pour que l'élève puisse ressentir une fierté méritée devant des petites progressions réelles (un élève à qui on ment n'est pas dupe... il n'est pas fier devant le 15/20 aménagé un peu bêtement).
- pour que l'élève puisse ainsi me faire confiance, car il aura vu des petits progrès réels
- et enfin pour mettre en place un aménagement réel, très progressif, qui va sur le long terme vers une absence d'aménagement (ou un allégement).
L'autre élève... ben... qu'il reste caché derrière ses difficultés, hein, jusqu'à ce que les parents me fassent confiance, ou que lui-même me fasse confiance. Par contre j'ai la paix sociale, maintenant.
- CathyFidèle du forum
J'interviens en tant qu'orthophoniste sur ce fil. Je rejoins pleinement tes remarques Salsepareille: les aménagements préconisés n'ont souvent aucun effet sur les résultats des enfants car ils sont destinés à "adoucir" les notes plutôt qu'à proposer une autre approche qui permettrait à l'enfant de progresser.
Le discours de vérité qu'il est nécessaire de tenir aux parents et à l'enfant n'est pas toujours fait : il est de plus noyé dans les paroles/analyses/sites internet qui nient que la dyslexie est un handicap réel qui ne permet pas à un enfant de faire une scolarité classique sauf exceptions.
Le discours de vérité qu'il est nécessaire de tenir aux parents et à l'enfant n'est pas toujours fait : il est de plus noyé dans les paroles/analyses/sites internet qui nient que la dyslexie est un handicap réel qui ne permet pas à un enfant de faire une scolarité classique sauf exceptions.
- User17706Bon génie
De toute façon, qu'est-ce qui, dans notre grande maison, ne tend pas vers zéro ?...ycombe a écrit:Pandorafa a écrit:
Et en effet, je pense que des enseignants spécialisés seraient mieux à même de nous former à ce sujet que des orthophonistes, qui très souvent nous disent qu'il faut se méfier des aménagements à outrance (l'usage de l'ordi, l'AVS qui écrit tout, l'abandon de la rédaction, l'évaluation uniquement à l'oral), sans pour autant nous proposer des exemples d'aménagements, ce que l'on comprend, ce n'est pas l'objectif de leur métier.
Enseignants spécialisés:
CAPSAIS (jusqu'à 2004): 1600h de formation
CAPA-SH et 2CA-SH (de 2004 à 2017): 800h de formation
CAPPEI: 400h de formation
La prochaine formation qui remplacera le CAPPEI aura une durée de 200h, logiquement.
- ycombeMonarque
Le nombre de réforme par ministre.PauvreYorick a écrit:De toute façon, qu'est-ce qui, dans notre grande maison, ne tend pas vers zéro ?...ycombe a écrit:Pandorafa a écrit:
Et en effet, je pense que des enseignants spécialisés seraient mieux à même de nous former à ce sujet que des orthophonistes, qui très souvent nous disent qu'il faut se méfier des aménagements à outrance (l'usage de l'ordi, l'AVS qui écrit tout, l'abandon de la rédaction, l'évaluation uniquement à l'oral), sans pour autant nous proposer des exemples d'aménagements, ce que l'on comprend, ce n'est pas l'objectif de leur métier.
Enseignants spécialisés:
CAPSAIS (jusqu'à 2004): 1600h de formation
CAPA-SH et 2CA-SH (de 2004 à 2017): 800h de formation
CAPPEI: 400h de formation
La prochaine formation qui remplacera le CAPPEI aura une durée de 200h, logiquement.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- User17706Bon génie
Oui, et les primes des recteurs, bref il y a quelques petites choses
Enfin, petites, on se comprend.
Enfin, petites, on se comprend.
- pseudo-intelloSage
... et la charge de travail ?
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- VerduretteModérateur
Ce qui rend l'inclusion très compliquée, c'est le malentendu sur sa finalité : trop de parents entendent (veulent entendre) que l'inclusion permettra à leurs enfants , comme par un coup de baguette magique, de faire une scolarité "normale". Déjà que "scolarité normale", ça ne veut pas dire grand chose ... Il y a une conception française de la scolarité à déconstruire, cette conception pyramidale où les bons élèves de S sont sur la première marche du podium, les élèves de ES sur la deuxième, ceux de L sur la 3ème, et on descend comme ça jusqu'aux abysses méprisables du technologique, du pro etc ...
Vendre un bac S sans valeur , c'est mal (et improductif, la chute aura lieu un jour et plus elle sera tardive, plus elle sera dure) mais il est vraiment temps de donner un projet estimable à ceux et celles qui ne sont pas capables d'aller en S, car il y en aura toujours, ceux et celles qui ne sont pas en mesure de suivre des études abstraites, et qui ne méritent pas le mépris dont on les accable dès l'enseignement élémentaire.
J'ai vu un reportage sur l'apprentissage en Suisse hier soir. Deux tiers des élèves étudient par ce biais, les formations semblent de qualité, et il y a de nombreuses passerelles pour qui se révèle ainsi et souhaite, au final, aborder des études qu'il ne se sentait pas capable de faire.
https://www.lci.fr/international/apprentissage-faut-il-s-inspirer-du-modele-suisse-2073234.html
Outre le fait qu'il rend l'enseignement très compliqué, l'aménagement à outrance est, à mon sens, un leurre. Mais il faudrait vraiment apprendre à mieux communiquer avec les parents concernés et pouvoir offrir un vrai projet aux élèves concernés. Je peux comprendre (en tant que parent d'ex élève dys) que ce système qui ne fonctionne que par exclusion/relégation, exprimée qui plus est de façon souvent méprisante, soit mal vécu.
Exemple : ces classes de STMG dont vous parlez souvent comme d'une sorte de sous-population scolaire, d'où des élèves qui demandent et obtiennent, contre tout espoir de réussite, une filière non technologique, qui vont aller au casse-pipe (et plomber leur classe même s'ils sont sympas), juste pour ne pas finir dans la "poubelle du lycée". Qu'on soit clair : je ne vous tiens pas pour responsables de ce système, chers collègues du secondaire, mais à votre corps défendant vous en êtes les rouages... il est temps qu'on fasse exploser tout ça. Et j'espère que le plan "apprentissage" du gouvernement sera (enfin) à la hauteur ...
Vendre un bac S sans valeur , c'est mal (et improductif, la chute aura lieu un jour et plus elle sera tardive, plus elle sera dure) mais il est vraiment temps de donner un projet estimable à ceux et celles qui ne sont pas capables d'aller en S, car il y en aura toujours, ceux et celles qui ne sont pas en mesure de suivre des études abstraites, et qui ne méritent pas le mépris dont on les accable dès l'enseignement élémentaire.
J'ai vu un reportage sur l'apprentissage en Suisse hier soir. Deux tiers des élèves étudient par ce biais, les formations semblent de qualité, et il y a de nombreuses passerelles pour qui se révèle ainsi et souhaite, au final, aborder des études qu'il ne se sentait pas capable de faire.
https://www.lci.fr/international/apprentissage-faut-il-s-inspirer-du-modele-suisse-2073234.html
Outre le fait qu'il rend l'enseignement très compliqué, l'aménagement à outrance est, à mon sens, un leurre. Mais il faudrait vraiment apprendre à mieux communiquer avec les parents concernés et pouvoir offrir un vrai projet aux élèves concernés. Je peux comprendre (en tant que parent d'ex élève dys) que ce système qui ne fonctionne que par exclusion/relégation, exprimée qui plus est de façon souvent méprisante, soit mal vécu.
Exemple : ces classes de STMG dont vous parlez souvent comme d'une sorte de sous-population scolaire, d'où des élèves qui demandent et obtiennent, contre tout espoir de réussite, une filière non technologique, qui vont aller au casse-pipe (et plomber leur classe même s'ils sont sympas), juste pour ne pas finir dans la "poubelle du lycée". Qu'on soit clair : je ne vous tiens pas pour responsables de ce système, chers collègues du secondaire, mais à votre corps défendant vous en êtes les rouages... il est temps qu'on fasse exploser tout ça. Et j'espère que le plan "apprentissage" du gouvernement sera (enfin) à la hauteur ...
- abricotedapiExpert spécialisé
Je m'ajoute dans ce fil très intéressant pour évoquer une situation.
Je suis prof de français, j'ai une élève de 6e dyslexique (PAP, suivie par le DRE, elle travaille beaucoup, elle est très sage). J'aménage les évaluations (dispositifs classiques, mais je suis bien intéressée par la dictée réduite proposée par Véronique !). Cependant, la compétence "maitriser l'orthographe des mots" (l'orthographe lexicale, donc) est souvent notée au plus bas malgré les aménagements (un point rouge) : même quand il y a peu à écrire, elle écrit vraiment mal les mots. Sa mère m'en a parlé en rdv (très gentiment, il ne s'agit pas du tout de parents vindicatifs, juste inquiets) en disant que cela peinait sa fille, qui fait tout ce qu'elle peut et qui se sent condamnée à ne jamais valider cette compétence. Elle a demandé si j'étais vraiment obligée de l'évaluer en ce qui concerne sa fille, puisqu'elle n'arriverait de toute manière jamais à écrire les mots sans fautes.
J'ai posé la question à Chef, qui a vaguement baragouiné qu'il n'en savait rien, et j'attendais d'en parler en formation sur les compétences mais évidemment, on n'en a pas eu. Bien sûr je me vois mal ne pas évaluer une compétence pour une élève alors que je l'évalue chez les autres, et puis après tout c'est son niveau, elle ne sait pas orthographier les mots, mais la remarque de la mère m'a un peu troublée. Je me demande surtout quelle conséquence ça a, pour la suite, que cette compétence soit toujours en rouge, ou alors qu'elle ne soit jamais évaluée.
La discussion sur les illusions sur le niveau créées par les aménagements et le besoin des parents d'avoir des bonnes notes partout m'a fait penser à ça. Parfois dans un long devoir, pour les élèves dys je n'évalue pas la compétence orthographique (j'évalue le contenu, la reprise du cours, etc, mais pas l'orthographe). Je me voyais mal leur mettre un point rouge systématique alors que d'après leur PAP ils/elles ne peuvent pas bien écrire les mots de toute façon.
(désolée si mon message est long et/ou décousu, il est tard)
Je suis prof de français, j'ai une élève de 6e dyslexique (PAP, suivie par le DRE, elle travaille beaucoup, elle est très sage). J'aménage les évaluations (dispositifs classiques, mais je suis bien intéressée par la dictée réduite proposée par Véronique !). Cependant, la compétence "maitriser l'orthographe des mots" (l'orthographe lexicale, donc) est souvent notée au plus bas malgré les aménagements (un point rouge) : même quand il y a peu à écrire, elle écrit vraiment mal les mots. Sa mère m'en a parlé en rdv (très gentiment, il ne s'agit pas du tout de parents vindicatifs, juste inquiets) en disant que cela peinait sa fille, qui fait tout ce qu'elle peut et qui se sent condamnée à ne jamais valider cette compétence. Elle a demandé si j'étais vraiment obligée de l'évaluer en ce qui concerne sa fille, puisqu'elle n'arriverait de toute manière jamais à écrire les mots sans fautes.
J'ai posé la question à Chef, qui a vaguement baragouiné qu'il n'en savait rien, et j'attendais d'en parler en formation sur les compétences mais évidemment, on n'en a pas eu. Bien sûr je me vois mal ne pas évaluer une compétence pour une élève alors que je l'évalue chez les autres, et puis après tout c'est son niveau, elle ne sait pas orthographier les mots, mais la remarque de la mère m'a un peu troublée. Je me demande surtout quelle conséquence ça a, pour la suite, que cette compétence soit toujours en rouge, ou alors qu'elle ne soit jamais évaluée.
La discussion sur les illusions sur le niveau créées par les aménagements et le besoin des parents d'avoir des bonnes notes partout m'a fait penser à ça. Parfois dans un long devoir, pour les élèves dys je n'évalue pas la compétence orthographique (j'évalue le contenu, la reprise du cours, etc, mais pas l'orthographe). Je me voyais mal leur mettre un point rouge systématique alors que d'après leur PAP ils/elles ne peuvent pas bien écrire les mots de toute façon.
(désolée si mon message est long et/ou décousu, il est tard)
_________________
- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- Pat BÉrudit
Moi j'aurais tendance à dire que s'il y a un dossier MDPH avec reconnaissance de handicap, alors elle peut sans souci être dispensée de certaines compétences à évaluer.
S'il n'y en a pas (ce qui est généralement le cas pour une simple dyslexie), alors il n'y a pas de dispense de matière possible... donc probablement pas de dispense sur les compétences à évaluer je pense.
Il me semble que l'un des arguments sur les compétences c'est que justement, ça permet d'isoler le point faible lié à un handicap sans plomber les autres, puisqu'on ne globalise pas dans une note...
S'il n'y en a pas (ce qui est généralement le cas pour une simple dyslexie), alors il n'y a pas de dispense de matière possible... donc probablement pas de dispense sur les compétences à évaluer je pense.
Il me semble que l'un des arguments sur les compétences c'est que justement, ça permet d'isoler le point faible lié à un handicap sans plomber les autres, puisqu'on ne globalise pas dans une note...
- LédisséEsprit sacré
Je me greffe sur ce sujet, mais ce n'est peut-être pas le plus malin. Cependant, j'hésite à en ouvrir un autre pour une question sans doute minime, et c'est le fil le plus récent tout en étant général.
Je viens d'entendre d'une mère d'élève que les dys- (elle n'a pas précisé, j'imagine qu'elle pensait à la dyslexie ; son enfant a un PAP... mais n'est pas diagnostiqué dys) avaient des problèmes avec l'apprentissage par coeur. Je ne me rappelle pas l'avoir entendu. Une rapide recherche me fait tomber sur la mention d'un souci de mémoire verbale à court terme (mais pas à long terme ?). Le site Tom Pousse parle d'une proposition de 60% (environ) de dyslexies phonologiques, pour lesquelles il faudra s'appuyer sur la mémoire gestuelle et visuelle, et le reste de dyslexies de surface, pour lesquelles on s'appuiera sur la mémoire auditive.
Je n'ai rien vu qui me fasse juger inaccessible l'apprentissage par coeur d'une liste de terminaisons, de phrases de leçon de grammaire, d'une strophe de poème ou d'un paragraphe-type (à condition bien sûr de ne pas s'y prendre la veille au soir en catastrophe).
Ceux qui s'y connaissent ici pourraient-ils me dire :
- ce qu'ils pensent d'un problème mnésique automatiquement lié à la dyslexie
- quels aménagements envisager s'il est inenvisageable de demander du par-coeur ? (si vous avez des idées)
Merci d'avance pour vos lumières
Je viens d'entendre d'une mère d'élève que les dys- (elle n'a pas précisé, j'imagine qu'elle pensait à la dyslexie ; son enfant a un PAP... mais n'est pas diagnostiqué dys) avaient des problèmes avec l'apprentissage par coeur. Je ne me rappelle pas l'avoir entendu. Une rapide recherche me fait tomber sur la mention d'un souci de mémoire verbale à court terme (mais pas à long terme ?). Le site Tom Pousse parle d'une proposition de 60% (environ) de dyslexies phonologiques, pour lesquelles il faudra s'appuyer sur la mémoire gestuelle et visuelle, et le reste de dyslexies de surface, pour lesquelles on s'appuiera sur la mémoire auditive.
Je n'ai rien vu qui me fasse juger inaccessible l'apprentissage par coeur d'une liste de terminaisons, de phrases de leçon de grammaire, d'une strophe de poème ou d'un paragraphe-type (à condition bien sûr de ne pas s'y prendre la veille au soir en catastrophe).
Ceux qui s'y connaissent ici pourraient-ils me dire :
- ce qu'ils pensent d'un problème mnésique automatiquement lié à la dyslexie
- quels aménagements envisager s'il est inenvisageable de demander du par-coeur ? (si vous avez des idées)
Merci d'avance pour vos lumières
_________________
Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- Monsieur_TeslaNiveau 10
pseudo-intello a écrit:Attention utopie :
en fait, vu le nombre de PAP, PPS, de dys de toutes sortes et de gravité diverses et variées, il faudrait que dans chaque établissement, il y ait une personne qui centralise, connaisse bien chaque élève, dys PAP PPS et autres, et sur lequel on pourrait compter en cas de besoin, de question, etc.
Mais bon.
Une excellente remarque, mais qui ?
_________________
Ce que j'entends je l'oublie.
Ce que le lis je le retiens.
Ce que je fais, je le comprends !
Tchuang Tseu
- Pat BÉrudit
LadyC a écrit:Je me greffe sur ce sujet, mais ce n'est peut-être pas le plus malin. Cependant, j'hésite à en ouvrir un autre pour une question sans doute minime, et c'est le fil le plus récent tout en étant général.
Je viens d'entendre d'une mère d'élève que les dys- (elle n'a pas précisé, j'imagine qu'elle pensait à la dyslexie ; son enfant a un PAP... mais n'est pas diagnostiqué dys) avaient des problèmes avec l'apprentissage par coeur. Je ne me rappelle pas l'avoir entendu. Une rapide recherche me fait tomber sur la mention d'un souci de mémoire verbale à court terme (mais pas à long terme ?). Le site Tom Pousse parle d'une proposition de 60% (environ) de dyslexies phonologiques, pour lesquelles il faudra s'appuyer sur la mémoire gestuelle et visuelle, et le reste de dyslexies de surface, pour lesquelles on s'appuiera sur la mémoire auditive.
Je n'ai rien vu qui me fasse juger inaccessible l'apprentissage par coeur d'une liste de terminaisons, de phrases de leçon de grammaire, d'une strophe de poème ou d'un paragraphe-type (à condition bien sûr de ne pas s'y prendre la veille au soir en catastrophe).
Ceux qui s'y connaissent ici pourraient-ils me dire :
- ce qu'ils pensent d'un problème mnésique automatiquement lié à la dyslexie
- quels aménagements envisager s'il est inenvisageable de demander du par-coeur ? (si vous avez des idées)
Merci d'avance pour vos lumières
Je n'ai jamais entendu parler d'un problème d'apprentissage par coeur lié à la dyslexie. Du moins, ce n'est pas automatique, ne serait-ce que parce qu'il y a plusieurs sortes de dyslexie.
Ma fille, dysphasique, n'a quasiment aucune mémoire de travail verbale, ce qui la handicape pour apprendre à lire (et même pour parler de façon compréhensible, parfois, ses syllabes s'emmêlent), mais aussi pour apprendre par coeur. Mais ce n'est pas de la dyslexie. Elle parvient à apprendre des choses par coeur, mais au prix d'un effort bien supérieur à un enfant "ordinaire". Mais là, c'est loin d'une "simple" dyslexie, qui, normalement, touche l'écrit. Cela dit, certaines dyslexies sont conséquences de dysphasie, et dans ce cas, l'apprentissage par coeur peut être problématique.
Quant aux aménagements... au cas par cas. Apprendre une poésie ou des terminaisons, ce n'est pas le même souci, le premier est purement oral, le second davantage écrit, il me semble...
Si vraiment il y a un gros souci avec l'apprentissage par coeur, reconnu et avéré, tu peux lui demander, tout simplement, d'en apprendre moins (l'instit faisait ce genre de chose pour ma fille).
- LédisséEsprit sacré
Merci pour ton témoignage.
Non, pas de problème grave et avéré : le PAP ne mentionne même pas de dys- (lexie ou autre), seulement les problèmes maintenant courants de lenteur en lecture et difficultés orthographiques diverses (et préconise de ne pas pénaliser à l'écrit, bien sûr...). J'y penserai si le cas se présente, comme à la dictée écourtée pour les dys.
Non, pas de problème grave et avéré : le PAP ne mentionne même pas de dys- (lexie ou autre), seulement les problèmes maintenant courants de lenteur en lecture et difficultés orthographiques diverses (et préconise de ne pas pénaliser à l'écrit, bien sûr...). J'y penserai si le cas se présente, comme à la dictée écourtée pour les dys.
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- pseudo-intelloSage
Monsieur_Tesla a écrit:pseudo-intello a écrit:Attention utopie :
en fait, vu le nombre de PAP, PPS, de dys de toutes sortes et de gravité diverses et variées, il faudrait que dans chaque établissement, il y ait une personne qui centralise, connaisse bien chaque élève, dys PAP PPS et autres, et sur lequel on pourrait compter en cas de besoin, de question, etc.
Mais bon.
Une excellente remarque, mais qui ?
Alors (on est dans l'utopie, hein) :
- soit l'infirmière, qui serait donc à temps plein sur l’établissement
- soit un prof formé correctement aux questions sur le handicap, avec décharge totale ou partielle, selon les besoins
- Melyne5Fidèle du forum
pseudo-intello a écrit:Monsieur_Tesla a écrit:pseudo-intello a écrit:Attention utopie :
en fait, vu le nombre de PAP, PPS, de dys de toutes sortes et de gravité diverses et variées, il faudrait que dans chaque établissement, il y ait une personne qui centralise, connaisse bien chaque élève, dys PAP PPS et autres, et sur lequel on pourrait compter en cas de besoin, de question, etc.
Mais bon.
Une excellente remarque, mais qui ?
Alors (on est dans l'utopie, hein) :
- soit l'infirmière, qui serait donc à temps plein sur l’établissement
- soit un prof formé correctement aux questions sur le handicap, avec décharge totale ou partielle, selon les besoins
Un référent PAP avec une IMP taux 1...😲le,pire est qu'ici on trouverait au moins 1 candidat !
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
LadyC a écrit:Je me greffe sur ce sujet, mais ce n'est peut-être pas le plus malin. Cependant, j'hésite à en ouvrir un autre pour une question sans doute minime, et c'est le fil le plus récent tout en étant général.
Je viens d'entendre d'une mère d'élève que les dys- (elle n'a pas précisé, j'imagine qu'elle pensait à la dyslexie ; son enfant a un PAP... mais n'est pas diagnostiqué dys) avaient des problèmes avec l'apprentissage par coeur. Je ne me rappelle pas l'avoir entendu. Une rapide recherche me fait tomber sur la mention d'un souci de mémoire verbale à court terme (mais pas à long terme ?). Le site Tom Pousse parle d'une proposition de 60% (environ) de dyslexies phonologiques, pour lesquelles il faudra s'appuyer sur la mémoire gestuelle et visuelle, et le reste de dyslexies de surface, pour lesquelles on s'appuiera sur la mémoire auditive.
Je n'ai rien vu qui me fasse juger inaccessible l'apprentissage par coeur d'une liste de terminaisons, de phrases de leçon de grammaire, d'une strophe de poème ou d'un paragraphe-type (à condition bien sûr de ne pas s'y prendre la veille au soir en catastrophe).
Ceux qui s'y connaissent ici pourraient-ils me dire :
- ce qu'ils pensent d'un problème mnésique automatiquement lié à la dyslexie
- quels aménagements envisager s'il est inenvisageable de demander du par-coeur ? (si vous avez des idées)
Merci d'avance pour vos lumières
Alors dans la théorie oui il y a souvent un déficit de mémoire de travail lié à la dyslexie. Néanmoins dans les faits j'ai vu des enfants obtenir un diagnostic en centre référent sans avoir de trouble mnésique associé. Mais pour ma part je trouve que justement les "vrais" dyslexiques ont en général ce fameux déficit de mémoire de travail oui, c'est assez flagrant (et ceux qui ont juste eu une mauvaise méthode/pris de mauvaises habitudes ne l'ont pas, c'est même un assez bon moyen de démêler vrais et faux je trouve).
Après pour ma part je suis très perplexe concernant la course aux aménagements qui va de pair avec la fin du redoublement, l'enseignant qui différencie à tout va etc. C'est souvent sur les écoles les plus exigeantes où on demande encore du par cœur, où on fait redoubler que même ces enfants là s'en sortent le mieux (à mon humble avis).
Mais indéniablement oui la mémoire de travail est souvent atteinte. edit d'ailleurs c'est un passage obligé du bilan !
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