Doute sur la nature d'une proposition

J'ai un doute sur la nature de la proposition en gras : s'agit-il d'une principale ou d'une indépendante ?

- [Dès que le cheval fut à sa portée], [elle le saisit fortement par la crinière] et [lui fendit l'oreille avec son couteau].

Je verrais bien deux principales coordonnées.

Thalia de G a écrit:Je verrais bien deux principales coordonnées.

La subordonnée est "mise en facteur commun".

C'est aussi ce que je pensais mais je n'étais pas sûre...
Merci à toutes les deux trois !

Je viens de vérifier sur le livre du prof (manuel terre de lettres 4e) et c'est indiqué "proposition indépendante".

touby a écrit:Je viens de vérifier sur le livre du prof (manuel terre de lettres 4e) et c'est indiqué "proposition indépendante".

Si V Marchais pouvait passer par là.

J'ai édité mon titre.

C'est ignoble de fendre l'oreille d'un cheval !

Et on s'étonne de la violence scolaire...

C'est Colomba.
(Et on ne dit pas de mal des corses ! Namého ! )

Oui, moi aussi j'aurais dit 'indépendante coordonnée".
Mais je ne suis qu'un pauvre prof de lettres classiques pas spécialiste en grammaire

Indépendante ? ça m'étonne. Pour moi, indépendante exclut la conjonction de coordination...
...
Eh non : après consultation du TDL 4e, p.298 : "Les propositions indépendantes sont juxtaposées ... ou coordonnées. Chacune pourrait exister sans les autres."
Au temps pour moi , une coordonnée est une sous-catégorie des indépendantes.

Colomba ♥

(et repart...)

une indépendante est une proposition qui 'nest pas subordonnée, qui ne "dépend" pas d'une autre. Deux coordonnées peuvent être indépendantes.

Pour moi, c'est une indépendante coordonnée à une principale. C'est comme ça que j'ai appris, et ça va très bien.

Principale coordonnée. Comme le dit retraitée, la subordonnée est en facteur commun.

Reltob a écrit:C'est ignoble de fendre l'oreille d'un cheval !

Et on s'étonne de la violence scolaire...

Signalons cela à Debarrieux illico.

Cripure a écrit:Pour moi, c'est une indépendante coordonnée à une principale. C'est comme ça que j'ai appris, et ça va très bien.

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C'est une indépendante !
Dans une phrase, il ne peut pas y avoir 2 propositions principales, s'il n'y a qu'une subordonnée.

Anne R. a écrit: Principale coordonnée. Comme le dit retraitée, la subordonnée est en facteur commun.

Encore un critère sémantique, qui n'a rien à voir avec la syntaxe. Une proposition qui n'a pas de subordonnée est une indépendante. Pourquoi aller compliquer ? Après, si on explique le sens (et non la syntaxe), on fera en effet remarquer que chaque proposition non subordonnée de la phrase ne se vérifie qu'une fois l'action de la subordonnée accomplie. Mais syntaxiquement, c'est clair, simple, et mémorisable ainsi par n'importe quel élève un peu attentif.

Le cas est intéressant. Si une même subordonnée peut tout à fait dépendre de plusieurs principales coordonnées, ce n'est pas exactement le cas ici, où les deux actions au passé simple se succèdent. C'est la première qui se produit directement "dès que le cheval fut à sa portée". La dernière proposition est donc indépendante, coordonnée à un groupe principale / subordonnée.

Anne R. a écrit: Principale coordonnée. Comme le dit retraitée, la subordonnée est en facteur commun.

+ 1 !
La subordonnée dépend des DEUX propositions suivantes, ce qui exclut la dénomination "indépendante". Une subordonnée, puis deux principales coordonnées.

mag a écrit:C'est une indépendante !
Dans une phrase, il ne peut pas y avoir 2 propositions principales, s'il n'y a qu'une subordonnée.

Si. Si la subordonnée est en facteur commun, ce qui est la cas ici, de toute évidence.

Morgared a écrit:Le cas est intéressant. Si une même subordonnée peut tout à fait dépendre de plusieurs principales coordonnées, ce n'est pas exactement le cas ici, où les deux actions au passé simple se succèdent. C'est la première qui se produit directement "dès que le cheval fut à sa portée". La dernière proposition est donc indépendante, coordonnée à un groupe principale / subordonnée.

Ah ! Très juste ! Au temps pour moi ! "Et" a ici une valeur de consécutivité (équivalent de "puis"), en effet, donc la dubordonnée ne dépend que de la première proposition qui suit... On a donc une subordonnée, une principale, et une indépendante.