- AeliaNiveau 7
Bonsoir,
Je suis à la recherche de poèmes ayant pour thème la nature et comportant des anaphores.
Avez-vous des idées ? J'ai déjà un extrait d'Enfance, de Rimbaud (III).
Calliope
Je suis à la recherche de poèmes ayant pour thème la nature et comportant des anaphores.
Avez-vous des idées ? J'ai déjà un extrait d'Enfance, de Rimbaud (III).
Calliope
- KikiHabitué du forum
Le gardien du phare qui aime trop les oiseaux
Des oiseaux par milliers volent vers les feux
par milliers ils tombent par milliers ils se cognent
par milliers aveuglés par milliers assommés
par milliers ils meurent
Le gardien ne peut supporter des choses pareilles
les oiseaux il les aime trop
alors il dit Tant pis je m'en fous !
Et il éteint tout
Au loin un cargo fait naufrage
un cargo des îles
un cargo chargé d'oiseaux
des milliers d'oiseaux
des milliers d'oiseaux des îles
des milliers d'oiseaux noyés.
Histoires (1946) de Jacques Prévert (1900-1977).
Je n'ai pas d'autres idées.
Peut-être chez Senghor ? chez Hugo ?
Des oiseaux par milliers volent vers les feux
par milliers ils tombent par milliers ils se cognent
par milliers aveuglés par milliers assommés
par milliers ils meurent
Le gardien ne peut supporter des choses pareilles
les oiseaux il les aime trop
alors il dit Tant pis je m'en fous !
Et il éteint tout
Au loin un cargo fait naufrage
un cargo des îles
un cargo chargé d'oiseaux
des milliers d'oiseaux
des milliers d'oiseaux des îles
des milliers d'oiseaux noyés.
Histoires (1946) de Jacques Prévert (1900-1977).
Je n'ai pas d'autres idées.
Peut-être chez Senghor ? chez Hugo ?
- AlabamaHabitué du forum
Iles
Iles
Iles
Iles où l'on ne prendra jamais terre
Iles où l'on ne descendra jamais
Iles couvertes de végétations
Iles tapies comme des jaguars
Iles muettes
Iles immobiles
Iles inoubliables et sans nom
Je lance mes chaussures par-dessus bord car je voudrais bien aller jusqu'à vous
Iles
Iles
Iles où l'on ne prendra jamais terre
Iles où l'on ne descendra jamais
Iles couvertes de végétations
Iles tapies comme des jaguars
Iles muettes
Iles immobiles
Iles inoubliables et sans nom
Je lance mes chaussures par-dessus bord car je voudrais bien aller jusqu'à vous
- xianyueNiveau 3
À Aurore de Georges Sand
À Aurore
La nature est tout ce qu’on voit,
Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime.
Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit,
Tout ce que l’on sent en soi-même.
Elle est belle pour qui la voit,
Elle est bonne à celui qui l’aime,
Elle est juste quand on y croit
Et qu’on la respecte en soi-même.
Regarde le ciel, il te voit,
Embrasse la terre, elle t’aime.
La vérité c’est ce qu’on croit
En la nature c’est toi-même.
À Aurore
La nature est tout ce qu’on voit,
Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime.
Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit,
Tout ce que l’on sent en soi-même.
Elle est belle pour qui la voit,
Elle est bonne à celui qui l’aime,
Elle est juste quand on y croit
Et qu’on la respecte en soi-même.
Regarde le ciel, il te voit,
Embrasse la terre, elle t’aime.
La vérité c’est ce qu’on croit
En la nature c’est toi-même.
- AeliaNiveau 7
Oh! Je vous remercie pour toutes ces suggestions. Iles, je l'ai travaillé avec mes 5e : pourquoi n'y ai-je pas pensé ?
Kiki > Senghor ! Je vais faire des recherches.
Encore merci !
Kiki > Senghor ! Je vais faire des recherches.
Encore merci !
- AeliaNiveau 7
xianyue a écrit:À Aurore de Georges Sand
À Aurore
La nature est tout ce qu’on voit,
Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime.
Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit,
Tout ce que l’on sent en soi-même.
Elle est belle pour qui la voit,
Elle est bonne à celui qui l’aime,
Elle est juste quand on y croit
Et qu’on la respecte en soi-même.
Regarde le ciel, il te voit,
Embrasse la terre, elle t’aime.
La vérité c’est ce qu’on croit
En la nature c’est toi-même.
Quel beau texte ! A méditer...
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