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- InvitéInvité
Ce que j'aime bien, c'est le "on trouve" et le "à peu près" devant "bien dans leur peau", le tout dans un post visant à défendre l'école à l'école. Disons qu'en filigrane, on lit quand même que les élèves bien dans leur peau existent mais qu'ils sont une espèce en voie de disparition.
- RosanetteEsprit éclairé
Lornet a écrit:Ce que j'aime bien, c'est le "on trouve" et le "à peu près" devant "bien dans leur peau", le tout dans un post visant à défendre l'école à l'école. Disons qu'en filigrane, on lit quand même que les élèves bien dans leur peau existent mais qu'ils sont une espèce en voie de disparition.
Je suis quelqu'un dont on peut estimer qu'elle a bien tourné au plan scolaire et personnel. Scolairement, j'étais irréprochable au collège, de là à dire que j'étais bien dans ma peau... Et je scotchais beaucoup sur la télé et les jeux vidéos, ça ne m'empêchait pas de beaucoup lire par ailleurs.
J'avais des amis, mais bon au risque de répéter d'horribles clichés, le changement de son corps, l'image qu'on a de soi, ce n'est facile à gérer que pour une poignée ! Et d'ailleurs, je suis bien contente que le collège existe ne serait-ce que pour le planning familial y passe - la prévention et l'éducation sexuelle par les parents, quelle horreur !
C'est comme ça qu'il faut comprendre mon post Donc non, je ne dis pas qu'un collégien bien dans sa peau en voie de disparition, je pense que ça a toujours été un oxymore que peu dépassent.
Quant aux élèves intéressants et intéressés, ça se trouve en ZEP.
- BrindIfFidèle du forum
C'est bien vuRosanette a écrit:Parler de Dvorak, si on aime bien, c'est super. Auriez-vous rapporté avec tant d'enthousiasme les propos d'un jeune qui vous aurait parlé de bandes-dessinées, de jeux vidéos, de sport, de filmsd'horreuren s'exprimant avec aise et passion ? Ca fait moins exotique dans un dîner entre la poire et le dessert, ça déclenche probablement moins de "Oh !" admiratifs, mais c'est tout aussi sain.
- chaniiNiveau 1
Marcel Khrouchtchev a écrit:
Ben, si, justement. Regretter l'interdisciplinarité et de tout fonder autour de l'individu de l'enfant, c'est assez incompatible avec le principe même de l'instruction à la maison.
C'est même à mon sens le degré ultime de ce qu'on appelle généralement ici le "pédagogisme".
(cela dit sans que ce soit péjoratif de ma part, j'ai une vision nuancée de cette guerre de tranchée lancée entre deux conceptions de l'école qui à mon avis n'existe que dans la tête des "penseurs" des deux camps)
J'ai choisi l'instruction en famille pour mes enfants et je suis contre la réforme. Je ne trouve pas cela contradictoire. C'est une idée fausse (d'après moi) de croire qu'on peut transposer les avantages de l'IEF à l'école. L'enfant ne choisira pas vraiment ce qu'il veut apprendre, quand, comment, à quel rythme et avec qui au collège, même avec la dernière réforme. Quand on garde des enfants autant d'heures dans un même lieu avec des personnes qu'ils n'ont pas choisies, je trouve que la moindre des choses est de leur présenter un enseignement de qualité, de ne pas leur faire perdre leur temps... Qu'ils n'aient pas mal à la tête à cause du bruit aussi, qu'ils ne soient pas forcés de regarder des écrans (et je n'ai rien contre les écrans en soi). Avec l'instruction en famille, on s'aperçoit que les enfants apprennent très vite quand c'est leur moment (c'est frappant pour la lecture, mais ça vaut pour tout le reste) et ça c'est compliqué à 30, d'autant plus quand les classes sont aussi hétérogènes qu'actuellement au collège.
- AjupouetFidèle du forum
En l'occurence, oui, concernant les bandes dessinées, le sport aussi; les films d'horreur et les jeux vidéos interdits au moins de 18 ans, non; merci, je ne pense pas que ce soit un sujet de divertissement à encourager venant d'ados de 14 ans.Rosanette a écrit:Auriez-vous rapporté avec tant d'enthousiasme les propos d'un jeune qui vous aurait parlé de bandes-dessinées, de jeux vidéos, de sport, de films d'horreur en s'exprimant avec aise et passion ? Ca fait moins exotique dans un dîner entre la poire et le dessert, ça déclenche probablement moins de "Oh !" admiratifs, mais c'est tout aussi sain.
Et qui a dit que le thème de l'anniversaire était la physique? c'est juste que - du fait de la boutade- tout le monde avait préparé un speech là dessus, et c'était très sympa. Je ne suis passée qu'à la fin, donc bien en peine de vous dire ce qu'ils ont fait de leur journée. Vu la couleur de leurs vêtements, je gage que leurs activités ont consisté en grimper dans l'arbre pour manger des cerises et faire un feu de camp pour faire
Quant à l'exemple du bénévolat, je ne donne ça que pour justifier le fait que oui, ma fille n'est pas scotchée à la maison dépendante de Papa Maman. Je n'ai jamais prétendu que c'est réservé à l'IEF, fort heureusement. Cela dit, un ado fatigué de sa semaine de collège va plutôt chercher à se reposer ou a faire son sport favori, qu'à en faire encore plus en faisant du bénévolat. Le bénévolat est le luxe de ceux qui sont riches de temps...
Je n'ai rien contre le portable, ma fille en a un, elle s'en sert de façon raisonnée jusqu'ici, n'aime pas Facebook, par exemple. C'était là encore pour illustrer le fait que les ados se regroupent aisément par affinités, mais que nous les parquons - comme à l'armée- par âge.
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Enfants, adolescents, adultes : il n'est jamais trop tard pour restaurer son geste d'écriture.
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- BrindIfFidèle du forum
Je ne vois pas la contradiction ?Marcel Khrouchtchev a écrit:Bon, sinon une vraie question: si j'ai bien compris, Ancolie, tu es contre la réforme du collège. Est-ce par défense des disciplines? Par rejet des cours "youkaidi youkaida"? Et si oui, comment concilies-tu cette position avec la défense de l'école à la maison?
Je ne veux pas spécialement polémiquer, simplement comprendre ce qui, pour moi, semble une contradiction.
La réforme du collège va vers une uniformisation des parcours proposés aux élèves (moins d'option, moins de variété dans les langues proposées, etc.), quel est le rapport avec l'école à la maison ?
Et puis faire l'école à la maison est un choix familial, cela n'implique pas de trouver bien que la même chose soit imposée à tous (pour faire un parallèle, il ne serait pas contradictoire de souhaiter être soignée à domicile et de militer pour que l'État ne se désinvestisse pas de ses hôpitaux).
CertainementMarcel Khrouchtchev a écrit:Après, on a aussi le droit de discuter, je pense que c'est l'intérêt du forum, à moins de concevoir certains sujets comme ne devant faire l'objet que de publi-reportages.
Comme tu le dis, nous sommes sur un forum d'enseignants, il est normal que les réactions soient parfois vives. C'est comme si tu allais sur un forum de végétariens leur expliquer à quel point la viande c'est bon.
Je trouve que les expériences décrites ici sont très intéressantes et légitimes, mais je ne vois pas en quoi je me priverais du droit de poser des questions sur ce que je considère être des contradictions.
Je suis enseignante parce que j'aime transmettre et réfléchir à comment le faire au mieux.
C'est pour ces raisons aussi que l'école à la maison est une idée que je trouve belle et intéressante
- InvitéInvité
Oui, j'ai majoritairement enseigné en ZEP et j'ai eu des élèves intéressants et intéressés : ça existe.
Mais ils sont tout de même minoritaires.
Le gros souci, c'est la gestion, ou plutôt la non-gestion, des cas lourds. Les dégâts qu'un seul cas lourd peut faire sur les élèves de sa classe, ou de son établissement, sont impressionnants (en vrac, brûler les cheveux d'une élève au briquet, voler des téléphones portables, faire des attouchements aux autres élèves notamment dans les vestiaires en EPS, frapper, insulter, menacer les autres, tenir les poignets d'un(e) élève pendant toute une récré pour l'empêcher de se déplacer...).
Il y a peu de cas lourds, heureusement. En attendant, la seule réplique de l'EN face aux cas lourds, outre la patience et la bienveillance ("Vous comprenez, avec ce qu'il/elle vit à sa maison..."), est de faire des conseils de discipline et du coup, ils sont déplacés d'établissement en établissement, reviennent parfois dans leur établissement d'origine.
Mais ils font beaucoup de dégâts. J'en ai eu un qui tuait des pigeons à coups de pierre et les ramenait dans son sac à dos, d'où une puanteur extrême dans la salle de classe, à cause de leur décomposition. Mais les autres élèves ont mis du temps à expliquer ce qu'il se passait parce qu'il leur faisait peur. Alors si ensuite, les parents d'un de ces élèves a la tentation de l'IEF, je le comprends tout à fait...
Mais ils sont tout de même minoritaires.
Le gros souci, c'est la gestion, ou plutôt la non-gestion, des cas lourds. Les dégâts qu'un seul cas lourd peut faire sur les élèves de sa classe, ou de son établissement, sont impressionnants (en vrac, brûler les cheveux d'une élève au briquet, voler des téléphones portables, faire des attouchements aux autres élèves notamment dans les vestiaires en EPS, frapper, insulter, menacer les autres, tenir les poignets d'un(e) élève pendant toute une récré pour l'empêcher de se déplacer...).
Il y a peu de cas lourds, heureusement. En attendant, la seule réplique de l'EN face aux cas lourds, outre la patience et la bienveillance ("Vous comprenez, avec ce qu'il/elle vit à sa maison..."), est de faire des conseils de discipline et du coup, ils sont déplacés d'établissement en établissement, reviennent parfois dans leur établissement d'origine.
Mais ils font beaucoup de dégâts. J'en ai eu un qui tuait des pigeons à coups de pierre et les ramenait dans son sac à dos, d'où une puanteur extrême dans la salle de classe, à cause de leur décomposition. Mais les autres élèves ont mis du temps à expliquer ce qu'il se passait parce qu'il leur faisait peur. Alors si ensuite, les parents d'un de ces élèves a la tentation de l'IEF, je le comprends tout à fait...
- chaniiNiveau 1
Rosanette a écrit:
Quelle mauvaise foi. Je précise justement que des collégiens peuvent s'extraire de l'image étriquée de l'ado emmerdant. Heureusement qu'on trouve des collégiens malins et à peu près bien dans leur peau ailleurs que dans les foyers où les parents les gardent pour les éduquer comme des trésors un peu spéciaux.
Vous êtes bien libre de croire que c'est l'école à la maison et non pas l'environnement familial qui créé des gamins modèles, mais les bons éléments dans le collège tendent à prouver l'inverse.
Bien sûr qu'il y a des adolescents intéressants au collège. C'est souvent l'effet de groupe qui est dévastateur. Mais le système actuel laisse quand même croire aux adolescents qu'ils ont fait leur part s'ils sont venus poser leurs fesses sur une chaise. A un âge de pleine croissance, où souvent leurs rêves sont forts aussi, je trouve ça triste. Je trouve aussi qu'on minimise énormément la violence et que ça n'engendre pas des réactions saines.
Pour ce qui est des "trésors un peu spéciaux", je pense que n'importe quel parent peut considérer son enfant ainsi, même en le scolarisant. Je ne vois pas le rapport. Après 7 années d'instruction en famille (ma fille aînée a connu la PS et la GS) cela me semble si naturel que je trouve la scolarisation bien compliquée. Mon beau-fils est en 4ème, et j'ai connu les soirées où il fallait tout réexpliquer, les contraintes horaires, les sautes d'humeur selon ce qui a été supporté la journée au collège.
Enfin heureusement il existe un monde hors de l'enceinte des établissements, et être nonsco ne signifie pas rester tout le temps avec son père ou sa mère, surtout en grandissant !
- RosanetteEsprit éclairé
Ajupouet a écrit:En l'occurence, oui, concernant les bandes dessinées, le sport aussi; les films d'horreur et les jeux vidéos interdits au moins de 18 ans, non; merci, je ne pense pas que ce soit un sujet de divertissement à encourager venant d'ados de 14 ans.Rosanette a écrit:Auriez-vous rapporté avec tant d'enthousiasme les propos d'un jeune qui vous aurait parlé de bandes-dessinées, de jeux vidéos, de sport, de films d'horreur en s'exprimant avec aise et passion ? Ca fait moins exotique dans un dîner entre la poire et le dessert, ça déclenche probablement moins de "Oh !" admiratifs, mais c'est tout aussi sain.
Intéressant, mais pourquoi vouloir transformer en "jeux vidéos interdits aux moins de 18 ans" mon "jeux vidéos". Ceux de la première catégorie sont assez rare ; beaucoup de jeux vidéos peuvent être très légitimement considérés comme des divertissements à encourager chez les adolescents.
Idem pour les films d'horreur, peu sont interdits aux moins de 16/18 ans, et il existe des films de cette catégorie qui sont des chefs-d'œuvre du septième art, et ça ne transforme pas en psychopathe.
J'avais pris ces exemples car il me semble que lorsqu'on suit ses enfants d'aussi près, on contrôle également beaucoup leurs goûts, dans la limite des activités respectables et distinguées. Et qu'on en vient à ériger des standards assez stricts ou discutables (il ne vous est pas venu à l'idée par exemple d'associer bande-dessinée et violence). Je pense que tout parent devrait avoir un œil sur ce que regarde et fait son ado, mais aussi le laisser aller vers des choses qu'on n'approuve peut-être pas nécessairement (ou qu'on connaît mal), mais qui en soi ne représente pas un frein à son épanouissement ou à sa vie intellectuelle.
Quant au bénévolat, je n'ai jamais prétendu que votre fille était scotchée à vos basques, simplement qu'elle ne faisait que ce dont elle avait envie (après approbation parentale cela va de soi). Mais je vous confirme que les lycéens scolarisés peuvent faire du bénévolat - encore faut-il habiter dans une ville où des structures existent et qui acceptent les mineurs. Il n'y a pas des refuges animaliers dans tous les patelins.
- chaniiNiveau 1
Rosanette a écrit: Je pense que tout parent devrait avoir un œil sur ce que regarde et fait son ado, mais aussi le laisser aller vers des choses qu'on n'approuve peut-être pas nécessairement (ou qu'on connaît mal), mais qui en soi ne représente pas un frein à son épanouissement ou à sa vie intellectuelle.
Quant au bénévolat, je n'ai jamais prétendu que votre fille était scotchée à vos basques, simplement qu'elle ne faisait que ce dont elle avait envie (après approbation parentale cela va de soi). Mais je vous confirme que les lycéens scolarisés peuvent faire du bénévolat - encore faut-il habiter dans une ville où des structures existent et qui acceptent les mineurs. Il n'y a pas des refuges animaliers dans tous les patelins.
Je suis tout à fait d'accord mais je ne vois pas le rapport avec l'instruction en famille. Il y a des tas de parents snobs qui mettent leurs enfants à l'école et je connais des parents qui laissent une grande liberté à leurs enfants et qui instruisent en famille...
Pour ce qui est de faire seulement ce dont on a envie, je l'ai déjà écrit, mais la vie comporte suffisamment de contraintes et de frustrations pour ne pas en ajouter artificiellement. Je ne vais pas m'épandre sur des détails personnels, mais ne pas aller à l'école ne signifie pas faire ce que l'on veut tout le temps !
- AjupouetFidèle du forum
Pourquoi ai-je parlé de jeux vidéo interdits aux moins de 18 ans, tout simplement parce que c'est ce à quoi jouent les garçons de mes amis. Le reste ne les intéresse pas. Et oui, je refuse que mes filles jouent ou même contemplent quelqu'un jouant à ça. Par contre, Minecraft, je n'aime pas, mais elles y jouent. Quant aux films d'horreur, je préfère le leur épargner, c'est mon rôle de parent : je refuse la banalisation de la violence à regarder sur un écran, surtout à leur âge, même si c'est une "œuvre d'art".
Pour le reste, je rejoins Chanii. Ma grande est très loin de ne faire que ce qu'elle veut quand elle veut, oui, il y a aussi des contraintes chez nous, même en IEF.Je crois que vous confondez IEF et unschooling.
Pour le reste, je rejoins Chanii. Ma grande est très loin de ne faire que ce qu'elle veut quand elle veut, oui, il y a aussi des contraintes chez nous, même en IEF.Je crois que vous confondez IEF et unschooling.
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Enfants, adolescents, adultes : il n'est jamais trop tard pour restaurer son geste d'écriture.
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- RosanetteEsprit éclairé
Je ne confonds pas, mais ce que vous appelez contraintes ne me semblent pas en être, dans la mesure où vous ne la "contraignez" qu'à engranger du savoir, à son rythme, tout en lui ménageant un temps extrascolaire très conséquent. J'en reviens à mon idée du sur-mesure qui ne nous amène à côtoyer uniquement les personnes que l'on souhaite. Quelque part, c'est peut-être beau (je n'en suis pas persuadée), mais est-ce réaliste ? La pensez-vous suffisamment armée pour ce que l'après-bac, l'après-étude ? Vous parliez du métier de vétérinaire, mais le chemin pour accéder à ce métier est aux antipodes du mode de vie qu'elle a connu. Et on ne peut pas dire que les prépas soient connues pour laisser un temps d'adaptation.
Vos visions du jeu vidéo et de la représentation de la violence vous appartiennent, je revenais sur ces exemples pour les raisons précédemment évoquées.
Vos visions du jeu vidéo et de la représentation de la violence vous appartiennent, je revenais sur ces exemples pour les raisons précédemment évoquées.
- AncolieExpert spécialisé
Ajupouet a écrit:Pourquoi ai-je parlé de jeux vidéo interdits aux moins de 18 ans, tout simplement parce que c'est ce à quoi jouent les garçons de mes amis. Le reste ne les intéresse pas. Et oui, je refuse que mes filles jouent ou même contemplent quelqu'un jouant à ça. Par contre, Minecraft, je n'aime pas, mais elles y jouent. Quant aux films d'horreur, je préfère le leur épargner, c'est mon rôle de parent : je refuse la banalisation de la violence à regarder sur un écran, surtout à leur âge, même si c'est une "œuvre d'art".
Pour le reste, je rejoins Chanii. Ma grande est très loin de ne faire que ce qu'elle veut quand elle veut, oui, il y a aussi des contraintes chez nous, même en IEF.Je crois que vous confondez IEF et unschooling.
Je crois que Rosanette a surtout des idées très arrêtées sur ce qui est bon pour ses enfants y compris pour ceux des autres (quant aux comparaisons et à l'attaque des mômes, je me demande comment comprendre). Parfois j'ai l'impression (j'interprète sûrement) que ça traduit : "le mieux en d'en ch... très tôt pour apprendre à vivre cette vie de m....' Je dois m'égarer mais le regard porté sur la vie me fait penser à de l'aigreur accumulée, par des années "d'obéissance" inutile. Bref...
L'unschooling honnêtement sur le papier je pourrais presque trouver ça super, ensuite je n'aurais jamais osé
- AncolieExpert spécialisé
Rosanette a écrit:Je ne confonds pas, mais ce que vous appelez contraintes ne me semblent pas en être, dans la mesure où vous ne la "contraignez" qu'à engranger du savoir, à son rythme, tout en lui ménageant un temps extrascolaire très conséquent. J'en reviens à mon idée du sur-mesure qui ne nous amène à côtoyer uniquement les personnes que l'on souhaite. Quelque part, c'est peut-être beau (je n'en suis pas persuadée), mais est-ce réaliste ? La pensez-vous suffisamment armée pour ce que l'après-bac, l'après-étude ? Vous parliez du métier de vétérinaire, mais le chemin pour accéder à ce métier est aux antipodes du mode de vie qu'elle a connu. Et on ne peut pas dire que les prépas soient connues pour laisser un temps d'adaptation.
Contrairement à vous je pense la fille d'Ajupouet très bien armée pour poursuivre ce qu'elle a envie , et pas seulement en terme d'acquisitions scolaires nécessaires.
- RosanetteEsprit éclairé
Ancolie a écrit:Ajupouet a écrit:Pourquoi ai-je parlé de jeux vidéo interdits aux moins de 18 ans, tout simplement parce que c'est ce à quoi jouent les garçons de mes amis. Le reste ne les intéresse pas. Et oui, je refuse que mes filles jouent ou même contemplent quelqu'un jouant à ça. Par contre, Minecraft, je n'aime pas, mais elles y jouent. Quant aux films d'horreur, je préfère le leur épargner, c'est mon rôle de parent : je refuse la banalisation de la violence à regarder sur un écran, surtout à leur âge, même si c'est une "œuvre d'art".
Pour le reste, je rejoins Chanii. Ma grande est très loin de ne faire que ce qu'elle veut quand elle veut, oui, il y a aussi des contraintes chez nous, même en IEF.Je crois que vous confondez IEF et unschooling.
Je crois que Rosanette a surtout des idées très arrêtées sur ce qui est bon pour ses enfants y compris pour ceux des autres (quant aux comparaisons et à l'attaque des mômes, je me demande comment comprendre). Parfois j'ai l'impression (j'interprète sûrement) que ça traduit : "le mieux en d'en ch... très tôt pour apprendre à vivre cette vie de m....' Je dois m'égarer mais le regard porté sur la vie me fait penser à de l'aigreur accumulée, par des années "d'obéissance" inutile. Bref...
L'unschooling honnêtement sur le papier je pourrais presque trouver ça super, ensuite je n'aurais jamais osé
Mais bien sûr, et c'est moi qui ai des idées arrêtées. Je n'ai jamais trouvé l'obéissance au système inutile, il m'a permis d'arriver où je suis, et tout cela par le système public. C'est triste qu'on doive le préciser.
Par contre, on a pas besoin de penser avoir une vie de merde (heureusement que les bons côtés prévalent) pour évoquer les contraintes qu'on retrouve à l'école et dans le monde du travail. Des boulots où il ne faut pas se lever, se déplacer, ni côtoyer des collègues voire des supérieurs enquiquinants, il n'y en a pas des masses et le nôtre ne tombe certainement pas dans cette catégorie.
Quant à l'après-bac, je pose une question ouverte, ni moi ni vous n'avons la réponse.
Je connais seulement la réalité des prépas pour savoir que c'est un système identique au lycée, qui demande un coup de collier niveau apprentissage (mais où l'essentiel du cadre est donné en classe, avec un prof plus ou moins bon), mais également un système dans lequel on ne peut pas la jouer solo.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Rosanette a écrit:Je n'ai jamais trouvé l'obéissance au système inutile, il m'a permis d'arriver où je suis, et tout cela par le système public. C'est triste qu'on doive le préciser.
Eh ben parlons-en! Voilà où ça mène d'"obéir" au "système". On devient prof. Je souhaite tout à mes enfants, sauf ça.
Je ne suis pas spécialement emballé par l'IEF, mais s'il y a bien quelque chose que j'envie chez ces enfants, c'est bien la liberté qui est la leur.
- RosanetteEsprit éclairé
Oui enfin j'aurais pu faire autre chose hein
- AncolieExpert spécialisé
Rosanette a écrit:Ancolie a écrit:Ajupouet a écrit:Pourquoi ai-je parlé de jeux vidéo interdits aux moins de 18 ans, tout simplement parce que c'est ce à quoi jouent les garçons de mes amis. Le reste ne les intéresse pas. Et oui, je refuse que mes filles jouent ou même contemplent quelqu'un jouant à ça. Par contre, Minecraft, je n'aime pas, mais elles y jouent. Quant aux films d'horreur, je préfère le leur épargner, c'est mon rôle de parent : je refuse la banalisation de la violence à regarder sur un écran, surtout à leur âge, même si c'est une "œuvre d'art".
Pour le reste, je rejoins Chanii. Ma grande est très loin de ne faire que ce qu'elle veut quand elle veut, oui, il y a aussi des contraintes chez nous, même en IEF.Je crois que vous confondez IEF et unschooling.
Je crois que Rosanette a surtout des idées très arrêtées sur ce qui est bon pour ses enfants y compris pour ceux des autres (quant aux comparaisons et à l'attaque des mômes, je me demande comment comprendre). Parfois j'ai l'impression (j'interprète sûrement) que ça traduit : "le mieux en d'en ch... très tôt pour apprendre à vivre cette vie de m....' Je dois m'égarer mais le regard porté sur la vie me fait penser à de l'aigreur accumulée, par des années "d'obéissance" inutile. Bref...
L'unschooling honnêtement sur le papier je pourrais presque trouver ça super, ensuite je n'aurais jamais osé
Mais bien sûr, et c'est moi qui ai des idées arrêtées. Je n'ai jamais trouvé l'obéissance au système inutile, il m'a permis d'arriver où je suis, et tout cela par le système public. C'est triste qu'on doive le préciser.
Je ne parlais pas de cela et vous confondez obéissance inutile et respect des règles
Par contre, on a pas besoin de penser avoir une vie de merde (heureusement que les bons côtés prévalent) pour évoquer les contraintes qu'on retrouve à l'école et dans le monde du travail. Des boulots où il ne faut pas se lever, se déplacer, ni côtoyer des collègues voire des supérieurs enquiquinants, il n'y en a pas des masses et le nôtre ne tombe certainement pas dans cette catégorie.
Vous supposez que l'IEF prédisposent ceux qui l'ont suivie à ne pas vouloir se lever, se déplacer, côtoyer d'autres êtres humains... Je ne sais pas d'où vous sortez tout ça, une conception toute personnelle, à moins que vous ayez déjà enquêté sur le devenir des enfants instruits en IEF et devenus des inadaptés en général et dans ce cas je m'incline.
Quant à l'après-bac, je pose une question ouverte, ni moi ni vous n'avons la réponse.
Je connais seulement la réalité des prépas pour savoir que c'est un système identique au lycée, qui demande un coup de collier niveau apprentissage (mais où l'essentiel du cadre est donné en classe, avec un prof plus ou moins bon), mais également un système dans lequel on ne peut pas la jouer solo.
Oui et vous avez peut être dû mettre un cou de collier, certains élèves (peu) n'en ont pas vraiment besoin ( sinon je veux bien mais on ne parle pas du même collier) c'est injuste mais c'est comme ça. Et ce n'est pas en sortant de ce qu'est le lycée actuellement qu'un élève a plus de chance de réussite qu'un instruit IEF parce qu'il a fréquenté les bancs du lycée.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Rosanette a écrit:Oui enfin j'aurais pu faire autre chose hein
J'avais cru voir une pointe de satisfaction dans l'expression "arriver là où j'en suis". Parce que je ne suis pas sûr que ce soit forcément une grande réussite que de devenir prof aujourd'hui.
- AncolieExpert spécialisé
Marcel Khrouchtchev a écrit:Rosanette a écrit:Je n'ai jamais trouvé l'obéissance au système inutile, il m'a permis d'arriver où je suis, et tout cela par le système public. C'est triste qu'on doive le préciser.
Eh ben parlons-en! Voilà où ça mène d'"obéir" au "système". On devient prof. Je souhaite tout à mes enfants, sauf ça.
Je ne suis pas spécialement emballé par l'IEF, mais s'il y a bien quelque chose que j'envie chez ces enfants, c'est bien la liberté qui est la leur.
Ah enfin Marcel!
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Ancolie a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Rosanette a écrit:Je n'ai jamais trouvé l'obéissance au système inutile, il m'a permis d'arriver où je suis, et tout cela par le système public. C'est triste qu'on doive le préciser.
Eh ben parlons-en! Voilà où ça mène d'"obéir" au "système". On devient prof. Je souhaite tout à mes enfants, sauf ça.
Je ne suis pas spécialement emballé par l'IEF, mais s'il y a bien quelque chose que j'envie chez ces enfants, c'est bien la liberté qui est la leur.
Ah enfin Marcel!
Je n'ai jamais pensé ou écrit que l'IEF était le mal absolu. Je dis que, selon moi, les problèmes que cela pose me gênent. Mais évidemment qu'il y a de bons côtés!
- chaniiNiveau 1
Rosanette a écrit:
Quant à l'après-bac, je pose une question ouverte, ni moi ni vous n'avons la réponse.
Je connais seulement la réalité des prépas pour savoir que c'est un système identique au lycée, qui demande un coup de collier niveau apprentissage (mais où l'essentiel du cadre est donné en classe, avec un prof plus ou moins bon), mais également un système dans lequel on ne peut pas la jouer solo.
On a quand même des réponses quand on fréquente des personnes qui l'ont vécu ;-) Je connais plusieurs jeunes adultes qui ont été instruits en famille et qui travaillent, et pour qui tout se passe très bien. On peut apprendre à travailler consciencieusement et à respecter des horaires sans aller à l'école. Et l'école n'apprend malheureusement pas toujours à être appliqué et respectueux. Et je ne parle pas des troisièmes incapables de lire un texte de deux pages que j'ai eus en classe (et je n'ai pas enseigné longtemps).
- AncolieExpert spécialisé
Marcel Khrouchtchev a écrit:Ancolie a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:
Eh ben parlons-en! Voilà où ça mène d'"obéir" au "système". On devient prof. Je souhaite tout à mes enfants, sauf ça.
Je ne suis pas spécialement emballé par l'IEF, mais s'il y a bien quelque chose que j'envie chez ces enfants, c'est bien la liberté qui est la leur.
Ah enfin Marcel!
Je n'ai jamais pensé ou écrit que l'IEF était le mal absolu. Je dis que, selon moi, les problèmes que cela pose me gênent. Mais évidemment qu'il y a de bons côtés!
Ce qui m'a franchement ennuyée, c'est l'idée sous-jacente de maltraitance et de pauvres gosses, pauvres mères alors que les expériences sont vraiment belles, intéressantes et épanouissantes pour tout le monde en général ( je n'ai jamais dit qu'il n'existait pas d'illuminés ...)
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Ancolie a écrit:Ce qui m'a franchement ennuyée, c'est l'idée sous-jacente de maltraitance et de pauvres gosses, pauvres mères alors que les expériences sont vraiment belles, intéressantes et épanouissantes pour tout le monde en général ( je n'ai jamais dit qu'il n'existait pas d'illuminés ...)
Et après c'est moi qui extrapole, alors que tu te fondes sur des idées "sous-jacentes"?
Soyons sérieux.
- AncolieExpert spécialisé
Marcel Khrouchtchev a écrit:Ancolie a écrit:Ce qui m'a franchement ennuyée, c'est l'idée sous-jacente de maltraitance et de pauvres gosses, pauvres mères alors que les expériences sont vraiment belles, intéressantes et épanouissantes pour tout le monde en général ( je n'ai jamais dit qu'il n'existait pas d'illuminés ...)
Et après c'est moi qui extrapole, alors que tu te fondes sur des idées "sous-jacentes"?
Soyons sérieux.
Ben la réponse: "heureusement qu'on a pas le droit de faire ce qu'on veut avec ses enfants"... Alors que la causerie est l'IEf...
J'édite pour rebondir sur ce que Rosanette a dit plus haut: vous savez pour certains individus (et même certains ados) la physique quantique peut être très amusante. Autant qu'aller se mettre une murge en achetant au Super U du coin de quoi faire de whisky coca tous les samedis soirs en regardant un film de m... (je croise souvent d'anciens élèves le samedi soir quand je vais acheter la bouffe des animaux).
Bien sûr ce sont des extrêmes mais j'ai tendance à penser que les premiers sont bien moins en danger et ont une vie plus riche que les seconds. Ensuite tout dépend ce que l'on appelle une vie riche, c'est très personnel.
- SapotilleEmpereur
Ecole ?
Pas école ?
Personne ne connait les écoles alternatives comme le sont les écoles Rudof Steiner dont les enfants sortent en parlant certaines langues couramment, ou en jouant d'un instrument avec expertise ?
Des élèves aussi doués manuellement qu'intellectuellement ...
Pas école ?
Personne ne connait les écoles alternatives comme le sont les écoles Rudof Steiner dont les enfants sortent en parlant certaines langues couramment, ou en jouant d'un instrument avec expertise ?
Des élèves aussi doués manuellement qu'intellectuellement ...
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