- palomitaNeoprof expérimenté
Pas toujours ; je pense à ceux qui déménagent régulièrement, par exemple .
Je pense aussi à ceux qui sont en souffrance sociale à l'école .
Les bons copains qui durent,ça peut être les petits voisins, ou les enfants qui partagent les mêmes loisirs . Il n'y a pas de règle en la matière .
Je pense aussi à ceux qui sont en souffrance sociale à l'école .
Les bons copains qui durent,ça peut être les petits voisins, ou les enfants qui partagent les mêmes loisirs . Il n'y a pas de règle en la matière .
- DalilahNiveau 6
Fesseur Pro a écrit:Bien sûr.
Mais les "bons copains qui durent", c'est surtout à l'école qu'on se les fait.
Oui alors là bon, comment dire... Je n'ai gardé aucune amitié d'école, que ce soit du primaire ou à l'issue du secondaire et je ne m'en porte pas plus mal. Ce n'était qu' "accointances et familiarités nouées par quelque occasion ou quelques commodité" L'école à la maison n'aurait rien changé pour moi de ce point de vue là. Je pense qu'on crée de plus solides amitiés en dehors de l'école, autour d'intérêts communs par exemple.
- AncolieExpert spécialisé
palomita a écrit:Pas toujours ; je pense à ceux qui déménagent régulièrement, par exemple .
Je pense aussi à ceux qui sont en souffrance sociale à l'école .
Les bons copains qui durent,ça peut être les petits voisins, ou les enfants qui partagent les mêmes loisirs . Il n'y a pas de règle en la matière .
Oui heureusement que les relations amicales ne construisent pas uniquement à l'école.
Ce qui était frappant , il y a des années ( ) quand l'IEF était peu connue et presque pestiférée, c'est que beaucoup de parents refusaient que leurs enfants passent autant de temps assis sur une chaise pour des apprentissages qui ne nécessitaient pas 7h de classe par jour. Et je pense qu'ils n'ont pas tort.
Le temps est précieux...
- AncolieExpert spécialisé
Dalilah a écrit:Fesseur Pro a écrit:Bien sûr.
Mais les "bons copains qui durent", c'est surtout à l'école qu'on se les fait.
Oui alors là bon, comment dire... Je n'ai gardé aucune amitié d'école, que ce soit du primaire ou à l'issue du secondaire et je ne m'en porte pas plus mal. Ce n'était qu' "accointances et familiarités nouées par quelque occasion ou quelques commodité" L'école à la maison n'aurait rien changé pour moi de ce point de vue là. Je pense qu'on crée de plus solides amitiés en dehors de l'école, autour d'intérêts communs par exemple.
C'est aussi mon avis.
- InvitéInvité
roxanne a écrit:Surtout qu'encore une fois, il y a et l y aura de plus en plus école et école. Donc, si on veut, qu'on a un peu les moyens ou des gamins qui cartonnent( ce qui semble être le cas de beaucoup de monde ici), on trouvera bien l'école qui ira.
C'est le prix qui peut freiner. Pour une inscription en école Montessori par exemple, vu que c'est hors contrat, ça peut coûter 6000 à 7000 euros par an. Je ne sais même pas si à ce prix-là, la cantine est incluse :
http://ecolemontessoriparis.fr/images/docs_administratifs/15-16/Tarifs%203-6%20ans%202015-16.pdf
A Nice, ils ont ouvert un cours privé pour surdoués en échec scolaire. Je vous laisse aller voir les prix (16 élèves par classe, tout se paye...) :
http://www.nicematin.com/nice/a-nice-un-cours-prive-pour-surdoues-en-echec-scolaire.1361332.html
Là, ce n'est pas de l'IEF. Mais il y a de plus en plus d'écoles privées de ce type et il y en aura de plus en plus.
Sauf que 6500 euros par an et par enfant :
Certaines sont moins chères : http://doheem.over-blog.com/page-4777495.html
- maikreeeesseGrand sage
Oui, et même pour les écoles Montessori, il ya de grandes disparités. Certaines sont vraiment très bien, d'autres...
- TrinityEsprit éclairé
maikreeeesse a écrit:Oui, et même pour les écoles Montessori, il ya de grandes disparités. Certaines sont vraiment très bien, d'autres...
Et puis, avant même de parler du prix, encore faut-il avoir une école de ce genre dans son coin.
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"Deux choses sont infinies : l'Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l'Univers, je n'en ai pas encore acquis la certitude absolue." Albert Einstein
- ClarianzEmpereur
Fesseur Pro a écrit:Je ne sais pas si c'est rendre service à nos enfants de les "déscolariser".
Les aider, soutenir, aller plus loin... après l'école oui.
Mais les garder bien à l'abri du reste du monde dans le cocon familial ?
Le problème, c'est le manque de temps: de 8h30 à 17h (en gros) les enfants sont gardés et nourris, le soir les plus jeunes sont épuisés. Le mien a encore besoin de la sieste une à deux fois par semaine (à 6 ans).
On a du mal à travailler les choses qui l'intéressent avec autant de temps bouffé par l'école qui est vidée de son savoir.
Il faut ensuite caser le Conservatoire, les sorties culturelles et de loisirs, le sport, les promenades... C'est là que je me dis que s'il n'allait pas à l'école on aurait le temps de travailler pour de vrai ET de s'amuser.
Mon fils est clairement un animal social, il aime le contact avec ses pairs et jouer avec ses petits copains, ne pas le couper des amitiés de son âge sera mon soucis principal s'il fallait en arriver à l'école à la maison.
Pour l'instant ce qu'il aime à l'école, c'est être avec les copains, le groupe classe, les récrés... ce serait une immense déception de le priver de cela, mais je ne suis pas sûre de ne pas être contrainte par les événements.
roxanne a écrit:Surtout qu'encore une fois, il y a et l y aura de plus en plus école et école. Donc, si on veut, qu'on a un peu les moyens ou des gamins qui cartonnent( ce qui semble être le cas de beaucoup de monde ici), on trouvera bien l'école qui ira.
On choisira de plus en plus difficilement: le temps de transport, le prix, les places libres... je trouve que ce sont de nombreux éléments difficiles à maîtriser.
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Mama's Rock
- InvitéInvité
Trinity a écrit:maikreeeesse a écrit:Oui, et même pour les écoles Montessori, il ya de grandes disparités. Certaines sont vraiment très bien, d'autres...
Et puis, avant même de parler du prix, encore faut-il avoir une école de ce genre dans son coin.
Aussi. Mais ça se développe : il y en a de plus en plus en France.
- Handsome DevilNiveau 9
Mais en toute logique, si ces enfants ne sont pas usagers du service public de l'éducation, il devraient pouvoir obtenir le remboursement de leur part du budget EN pour payer ces cours, non ?Lornet a écrit:roxanne a écrit:Surtout qu'encore une fois, il y a et l y aura de plus en plus école et école. Donc, si on veut, qu'on a un peu les moyens ou des gamins qui cartonnent( ce qui semble être le cas de beaucoup de monde ici), on trouvera bien l'école qui ira.
C'est le prix qui peut freiner. Pour une inscription en école Montessori par exemple, vu que c'est hors contrat, ça peut coûter 6000 à 7000 euros par an. Je ne sais même pas si à ce prix-là, la cantine est incluse :
http://ecolemontessoriparis.fr/images/docs_administratifs/15-16/Tarifs%203-6%20ans%202015-16.pdf
A Nice, ils ont ouvert un cours privé pour surdoués en échec scolaire. Je vous laisse aller voir les prix (16 élèves par classe, tout se paye...) :
http://www.nicematin.com/nice/a-nice-un-cours-prive-pour-surdoues-en-echec-scolaire.1361332.html
Là, ce n'est pas de l'IEF. Mais il y a de plus en plus d'écoles privées de ce type et il y en aura de plus en plus.
Sauf que 6500 euros par an et par enfant :
Certaines sont moins chères : http://doheem.over-blog.com/page-4777495.html
- Blablatrice occasionnelleNiveau 6
Si on rajoute les 34 pages de mon fil sur le saut de classe dont le sujet est très proche, remplies elles aussi à vive allure, on constate qu'il s'agit moins de la dernière annonce ministérielle que d'un désarroi ambiant déjà bien établi. Mais sur le fond, je suis d'accord, c'est sauve-qui-peut. J'étais venue recueillir le point de vue des enseignants, j'ai rencontré surtout des parents désabusés...archeboc a écrit:Le présent thread a été lancé un samedi 6 octobre (le dernier samedi 6 octobre est en 2012) et il a vécu moins de 48 heures, remplissant moins de deux pages. Réactivé par Véronique Marchais trois jours après les annonces de la ministre, il a rempli une dizaine de pages en trois jours. Je ne vais pas vous faire l'analyse du changement de ton entre les premiers messages et ceux d'aujourd'hui.
Ce n'est pas l'enseignement à la maison qui fait rêver en tant que tel : chaque intervenant vient chercher ici l'issue de secours par laquelle il tentera d'extraire ses enfants du grand incendie qui vient d'éclater.
- doubledeckerSage
Handsome Devil a écrit:Mais en toute logique, si ces enfants ne sont pas usagers du service public de l'éducation, il devraient pouvoir obtenir le remboursement de leur part du budget EN pour payer ces cours, non ?Lornet a écrit:roxanne a écrit:Surtout qu'encore une fois, il y a et l y aura de plus en plus école et école. Donc, si on veut, qu'on a un peu les moyens ou des gamins qui cartonnent( ce qui semble être le cas de beaucoup de monde ici), on trouvera bien l'école qui ira.
C'est le prix qui peut freiner. Pour une inscription en école Montessori par exemple, vu que c'est hors contrat, ça peut coûter 6000 à 7000 euros par an. Je ne sais même pas si à ce prix-là, la cantine est incluse :
http://ecolemontessoriparis.fr/images/docs_administratifs/15-16/Tarifs%203-6%20ans%202015-16.pdf
A Nice, ils ont ouvert un cours privé pour surdoués en échec scolaire. Je vous laisse aller voir les prix (16 élèves par classe, tout se paye...) :
http://www.nicematin.com/nice/a-nice-un-cours-prive-pour-surdoues-en-echec-scolaire.1361332.html
Là, ce n'est pas de l'IEF. Mais il y a de plus en plus d'écoles privées de ce type et il y en aura de plus en plus.
Sauf que 6500 euros par an et par enfant :
Certaines sont moins chères : http://doheem.over-blog.com/page-4777495.html
En toute logique quand on n'est pas usage d'un service public on devrait donc pouvoir déduire de ses impôts la part de ce que l'on n'utilise pas? Hum, c'est le fameux chèque éducation cher à milton friedman. ...
poussons un peu plus loin la logique : je ne vais jamais à l'hôpital, je devrais pouvoir déduire de mes impôts cet part de financement de la santé publique, je respecte la loi donc aucun risque d'aller en prison, hop une économie de plus, comme Jean yanne je hais les départementales donc.... je vous laisse finir
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- AjupouetFidèle du forum
Pour répondre aux personnes qui se posent des questions sur la qualité de l'enseignement que l'on peut donner en IEF à nos enfants :
En primaire, aucun problème, vraiment. C'est sûr, il faut y passer du temps pour trouver les bons outils, il est préférable aussi selon moi d'avoir une orthographe correcte, ce qui est loin d'être toujours le cas.
Mais je n'ai eu aucun problème pour enseigner la lecture ou le calcul à mes enfants. Le plus dur fût l'écriture, et de loin. Les sciences, l'histoire se sont faites au fil du voyage, naturellement.
Nous avons travaillé maximum deux heures par jour, pas tous les jours loin de là, de manière formelle. Ma grande est entrée en 6eme avec deux ans d'avance et à sauté la cinquième...
La petite est entrée en CM1 sans saut de classe, sans aucun souci.
Quand nous avons fait l'IEF au collège, puis maintenant au lycée, nous avons eu recours à des aides extérieures, tout simplement.
CNED pour l'année de troisième, vite abandonné car c'est vraiment l'école à la maison, avec tous les inconvénients que cela apporte.
Pour le lycée, nous faisons à notre sauce : anglais espagnol avec une prof par Skype, groupes de discussion en anglais et en philo par Skype également. Nous avons quelques cours à la carte par enseignement à distance ( maths, physique et français) . Nous pourrions sans difficulté faire les maths et la physique jusqu'au bac, mais cela nous permet de donner plus d'autonomie à notre fille. En français, le soutien du professeur ( cours papier, devoirs et corrections, téléphone et mails) est par contre important. Nous sommes deux à instruire à la maison, mon mari s'occupe ainsi énormément de la SVT et de l'histoire Géo par exemple. Rien n'oblige à tout faire soi-même, isolé dans son petit coin...
De plus , dans les matières ou ma fille excelle, elle avance plus vite, et va plus loin ( maths, physique) Elle ne se contente pas non plus du programme officiel ( elle fait de la programmation, du théâtre, des mooc ( astrophysique, biologie marine, cryptographie, programmation pour les derniers..) selon ses goûts, est bénévole au centre de protection de la faune sauvage) . Elle part aussi à l'étranger plusieurs mois. Choses qu'elle ne pourrait faire à son niveau actuel si elle allait au lycée.
Le programme nous pousse dans un certain sens, mais nous freine aussi.
L'IEF demande une organisation sans faille, beaucoup de réflexion, et de remise en question, mais c'est possible. Pas seulement pour les petites classes, d'autant plus que l'élève est grand, autonome, intéressé et travaille pour lui.
En primaire, aucun problème, vraiment. C'est sûr, il faut y passer du temps pour trouver les bons outils, il est préférable aussi selon moi d'avoir une orthographe correcte, ce qui est loin d'être toujours le cas.
Mais je n'ai eu aucun problème pour enseigner la lecture ou le calcul à mes enfants. Le plus dur fût l'écriture, et de loin. Les sciences, l'histoire se sont faites au fil du voyage, naturellement.
Nous avons travaillé maximum deux heures par jour, pas tous les jours loin de là, de manière formelle. Ma grande est entrée en 6eme avec deux ans d'avance et à sauté la cinquième...
La petite est entrée en CM1 sans saut de classe, sans aucun souci.
Quand nous avons fait l'IEF au collège, puis maintenant au lycée, nous avons eu recours à des aides extérieures, tout simplement.
CNED pour l'année de troisième, vite abandonné car c'est vraiment l'école à la maison, avec tous les inconvénients que cela apporte.
Pour le lycée, nous faisons à notre sauce : anglais espagnol avec une prof par Skype, groupes de discussion en anglais et en philo par Skype également. Nous avons quelques cours à la carte par enseignement à distance ( maths, physique et français) . Nous pourrions sans difficulté faire les maths et la physique jusqu'au bac, mais cela nous permet de donner plus d'autonomie à notre fille. En français, le soutien du professeur ( cours papier, devoirs et corrections, téléphone et mails) est par contre important. Nous sommes deux à instruire à la maison, mon mari s'occupe ainsi énormément de la SVT et de l'histoire Géo par exemple. Rien n'oblige à tout faire soi-même, isolé dans son petit coin...
De plus , dans les matières ou ma fille excelle, elle avance plus vite, et va plus loin ( maths, physique) Elle ne se contente pas non plus du programme officiel ( elle fait de la programmation, du théâtre, des mooc ( astrophysique, biologie marine, cryptographie, programmation pour les derniers..) selon ses goûts, est bénévole au centre de protection de la faune sauvage) . Elle part aussi à l'étranger plusieurs mois. Choses qu'elle ne pourrait faire à son niveau actuel si elle allait au lycée.
Le programme nous pousse dans un certain sens, mais nous freine aussi.
L'IEF demande une organisation sans faille, beaucoup de réflexion, et de remise en question, mais c'est possible. Pas seulement pour les petites classes, d'autant plus que l'élève est grand, autonome, intéressé et travaille pour lui.
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Enfants, adolescents, adultes : il n'est jamais trop tard pour restaurer son geste d'écriture.
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- AncolieExpert spécialisé
Ajupouet, de ce que je lis dans votre expérience, il y a un budget scolarité qui est non négligeable ( cours pas skype, séjours à l'étranger...),non? Les cours par skype c'est comme un cours particulier non?
- AjupouetFidèle du forum
Ancolie, c'est un fait : l' IEF coûte cher et il ne faut pas compter sur une aide financière, même pas sur la prime de rentrée scolaire.
Les cours par Skype peuvent être abordables, tout dépend où est le prof :-)
Les cours par Skype peuvent être abordables, tout dépend où est le prof :-)
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- AncolieExpert spécialisé
Ajupouet a écrit:Ancolie, c'est un fait : l' IEF coûte cher et il ne faut pas compter sur une aide financière, même pas sur la prime de rentrée scolaire.
Les cours par Skype peuvent être abordables, tout dépend où est le prof :-)
Merci beaucoup pour le mp
Je n'aurais jamais pu financer (un seul salaire, de Ma en plus pendant quelques années, un seul "parent"pour l'éducation). Donc c'était plié côté matériel et logistique. Et si c'est pour bosser seul les cours du CNED et basta, bof...
Et comme j'ai rencontré des profs exceptionnels ( collège et lycée) j'espérais de même pour mon gamin.
L'IEF aurait été choisie pour avoir du temps pour autre chose que des apprentissages scolaires et éviter la jungle que peut être l'école où la loi du plus fort règne souvent en toute impunité (même parfois les plus "faibles" c'est leur faute, ils n'ont qu'à être comme tout le monde).
- frecheGrand sage
Hope a écrit:Les réponse m'interessent aussi... Ma fille entre en CP, mon fils en MS à la rentrée et je me pose la question pour les années qui viennent. Je verrais bien un regroupement de quelques familles s'entraidant autour de supports communs.
C'est absolument interdit, ça s'appelle une école, et il faut des autorisations. Tu n'as le droit de faire l'école qu'à tes enfants.
- AjupouetFidèle du forum
Je confirme ce que dit Freche. On peut se regrouper, tant que les parents sont présents... Ou s'il n'y a pas instruction.
Par contre, par Skype, ce n'est pas une école
Par contre, par Skype, ce n'est pas une école
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- Handsome DevilNiveau 9
Il y a quand même une différence : faire entrer son enfant à l'école ou pas, c'est une décision consciente qu'on peut assimiler à un contrat, alors qu'atterrir à l'hôpital ou en prison, c'est rarement volontaire, et même si avec un peu de chance, on n'aura jamais à connaître leurs services, il reste toujours un risque minimum.doubledecker a écrit:En toute logique quand on n'est pas usage d'un service public on devrait donc pouvoir déduire de ses impôts la part de ce que l'on n'utilise pas? Hum, c'est le fameux chèque éducation cher à milton friedman. ...Handsome Devil a écrit:Mais en toute logique, si ces enfants ne sont pas usagers du service public de l'éducation, il devraient pouvoir obtenir le remboursement de leur part du budget EN pour payer ces cours, non ?
poussons un peu plus loin la logique : je ne vais jamais à l'hôpital, je devrais pouvoir déduire de mes impôts cet part de financement de la santé publique, je respecte la loi donc aucun risque d'aller en prison, hop une économie de plus, comme Jean yanne je hais les départementales donc.... je vous laisse finir
- Reine MargotDemi-dieu
Non, quand on paie des impôts ce n'est pas pour recevoir soi-même un service mais pour que ce service existe pour tous. Après, on a le choix d'aller dans le privé. A l'hôpital on peut choisir une clinique privée (lesquelles se débarassent de leurs cas difficiles dans le public), et la prison est une sanction, pas un choix.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- caroletteNeoprof expérimenté
Reine Margot a écrit:Non, quand on paie des impôts ce n'est pas pour recevoir soi-même un service mais pour que ce service existe pour tous. Après, on a le choix d'aller dans le privé. A l'hôpital on peut choisir une clinique privée (lesquelles se débarassent de leurs cas difficiles dans le public), et la prison est une sanction, pas un choix.
Merci de le rappeler.
- Handsome DevilNiveau 9
Je reformule mon argument.Reine Margot a écrit:Non, quand on paie des impôts ce n'est pas pour recevoir soi-même un service mais pour que ce service existe pour tous. Après, on a le choix d'aller dans le privé. A l'hôpital on peut choisir une clinique privée (lesquelles se débarassent de leurs cas difficiles dans le public), et la prison est une sanction, pas un choix.
Il y a quatre groupes dans le domaine de l'instruction obligatoire :
- les bénéficiaires : les élèves, en particulier les mineurs en âge scolaire ;
- les prestataires : les enseignants, du public ou du privé, ainsi que compris les parents choisissant l'instruction à domicile.
- les contributeurs financiers : les contribuables, qu'ils aient ou nom des enfants
- l’État : dont la mission est d'assurer l'accès de tous les bénéficiaires à l'instruction, quels que soient les moyens employés.
Dans le cas de l'instruction à domicile, le prestataire est aussi le contributeur, dans la mesure où il s'engage auprès de l'état à assurer l'instruction pour son ou ses enfants. A ce titre, il assure une mission de service public sur un nombre restreint de bénéficiaires. C'est pourquoi je trouverais logique que les ressources financières correspondantes lui soient affectées, et qu'il n'ait pas à financer des places d'élèves dans une école publique que ses enfants ne fréquenteront pas.
- Reine MargotDemi-dieu
ben justement le système de service public ne fonctionne pas en terme de prestataires et de bénéficiaires...c'est de la solidarité.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Handsome DevilNiveau 9
Mais la solidarité n'existe pas en elle-même, il doit y avoir une réalisation concrète derrière, sinon c'est de l'incantation !
- Reine MargotDemi-dieu
ben oui, le service public est une réalisation concrète, mais qui contrairement à une entreprise, n'a pas d'obligation de "rentabilité", le service doit être rendu et correct, point. Obligation de service, pas de "résultat" ou de performance.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Handsome DevilNiveau 9
Tu essaies de noyer le poisson.
Le service, en l'occurrence, l'instruction d'enfants, est rendu par des parents. En toute logique, ce serait à eux de bénéficier du soutien financier correspondant. Cela n'a rien à voir avec une quelconque question de rentabilité.
A part ça, ça ne dérange personne : "Obligation de service, pas de "résultat" ou de performance" ?
Le service, en l'occurrence, l'instruction d'enfants, est rendu par des parents. En toute logique, ce serait à eux de bénéficier du soutien financier correspondant. Cela n'a rien à voir avec une quelconque question de rentabilité.
A part ça, ça ne dérange personne : "Obligation de service, pas de "résultat" ou de performance" ?
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